Yliria Varnaan’tha (Aurore Ardente)
Posté : dim. 30 déc. 2018 00:58
Présentation
Yliria Varnaan’tha
Âge : 73 ans
Race et ethnie : Semi-Elfe noire
Traits raciaux :
- Infravision
- Résistance aux maladies
Description physique et de la personnalité :
De long cheveux blancs tombant jusqu’aux hanches et tenus par un serre-tête doré encadrent un visage fin, souvent surplombé par une mèche d’un noir de jais lorsqu’elle n’est pas glissée derrière une des oreilles pointues de la semi-shaakte. Deux yeux d’un bleu profond pailletés d’or, tels deux lapis-lazulis, surmontent un nez légèrement retroussé et orné d’une cicatrice récente, voisine d’un grain de beauté s’étant logé sous son œil gauche. Un autre s’est placé sous les lèvres d’un rouge peu prononcé surmontant un menton et une mâchoire aux angles doux, loin de celles des shaakts dont elle possède pourtant la couleur de peau sombre, bien qu’à la nuance plus lumineuse. Haute d’un mètre soixante-quatre, elle possède un corps athlétique, entraîné par les combats, les exercices et les voyages. Formée à la danse et dotée d’une souplesse naturelle, elle se déplace avec agilité et aisance, bien que ses mouvements soient bien plus dictés par l’efficacité que par la grâce que possède certains elfes.
Forcée de mûrir trop vite, trop tôt, la semi-shaakte possède de très fortes émotions dont elle a parfois du mal à se détacher. Si elle a su se relever après de nombreux coups durs, elle a parfois des réminiscences de ces moments, la plongeant dans une mélancholie dont elle a du mal à sortir seule et la laissant généralement angoissée, triste ou en colère. Malgré tout, elle a fini par s’accepter elle-même ainsi que son héritage si longtemps haït, et n’hésite pas à faire face frontalement à toute épreuve ou menace se dressant devant elle. Si elle cherche toujours l’acceptation dans le regard des gens qu’elle a si longtemps redouté, elle gère désormais bien plus simplement la haine ou le mépris et n’hésite pas à se dresser lorsqu’il le faut, ne supportant plus ce genre de comportement envers elle. Pourtant, au fond, elle reste la jeune fille curieuse et assoiffée de nouveauté qu’elle a toujours été et, si sourire est devenu plus difficile pour elle, chacun d’entre eux est profondément sincère et lumineux. Car s’il y a bien une chose qu’elle a conservé, c’est sa franchise, sa loyauté et sa volonté allant parfois jusqu’à l’entêtement, souvent au mépris de sa propre sécurité.
Forcée de mûrir trop vite, trop tôt, la semi-shaakte possède de très fortes émotions dont elle a parfois du mal à se détacher. Si elle a su se relever après de nombreux coups durs, elle a parfois des réminiscences de ces moments, la plongeant dans une mélancholie dont elle a du mal à sortir seule et la laissant généralement angoissée, triste ou en colère. Malgré tout, elle a fini par s’accepter elle-même ainsi que son héritage si longtemps haït, et n’hésite pas à faire face frontalement à toute épreuve ou menace se dressant devant elle. Si elle cherche toujours l’acceptation dans le regard des gens qu’elle a si longtemps redouté, elle gère désormais bien plus simplement la haine ou le mépris et n’hésite pas à se dresser lorsqu’il le faut, ne supportant plus ce genre de comportement envers elle. Pourtant, au fond, elle reste la jeune fille curieuse et assoiffée de nouveauté qu’elle a toujours été et, si sourire est devenu plus difficile pour elle, chacun d’entre eux est profondément sincère et lumineux. Car s’il y a bien une chose qu’elle a conservé, c’est sa franchise, sa loyauté et sa volonté allant parfois jusqu’à l’entêtement, souvent au mépris de sa propre sécurité.
Biographie générale :
Yliria vit le jour à Gwadh, dans un secret bien gardé. Fille d’une shaakte, Lismadri Varnaan’tha, et d’un esclave humain, Idomir Volnir, elle fut élevée par ce dernier, cachée aux yeux du monde pendant tout le début de sa vie. Elle grandit avec l’amour inconditionnel de son père à qui elle vouait une admiration sans borne et elle développa un esprit curieux et ouvert malgré la peur que lui inspirait ceux qui venait parfois fouiller la cabane, l’obligeant à se cacher sous le plancher alors que son père croisait les doigts. Ce ne fut qu’une fois assez grande qu’elle put sortir de ce cocon et apprendre la triste réalité. Elle n’était pas libre. Son père était un esclave, et elle aussi. Trop jeune pour travailler, elle dut gagner sa pitance en mendiant auprès des quelques voyageurs qui passaient par Gwadh, mais devait souvent manger une portion de la maigre ration de son père.
Ce ne fut que lorsqu’elle manifesta un don inné pour la magie que sa mère, se souvenant de cette progéniture encombrante, se manifesta. Si sa condition ne changea pas, elle pouvait au moins manger à sa faim presque tous les jours, mais l’ombre de sa mère ne la quittait désormais plus. Suite à un incident qui allait la marquer à vie, au point qu’elle faillit la perdre, sa mère s’assura de sa santé et de celle de son père, son influence grandissante rendant la jeune semi-shaakte plus méfiante et agressive de mois en mois. Un jour, n’en pouvant plus et désirant offrir à sa fille autre chose que la misérable vie qu’elle avait toujours connu, Idomir s’arrangea avec un marchand de Tulorim et, sous le couvert de la nuit, les deux prirent un navire pour ne jamais revenir, partant pour la fédération de Wielh, d’où était originaire le père d’Yliria.
Si le retour d’Idomir fût célébré par sa famille, la présence d’Yliria en dérangea plus d’un. Ils s’installèrent malgré tout dans les alentours de la ville de Tulorim, dans une petite maison qui semblait être palace aux yeux de la jeune fille et tout se passa bien pendant plusieurs années, jusqu’à ce que son père reçoive une lettre. La mère d’Yliria savait où ils étaient et donnait un ultimatum à Idomir : lui rendre sa fille ou la forcer à venir la chercher. Son père déchira la lettre et jura. Yliria, qui connaissait le pouvoir que possédait sa mère, décida de partir pour protéger son père mais ce dernier, pas dupe, lui fit promettre de ne pas tenter de partir, lui promettant que tout irait bien. Yliria vécut ainsi un mois entier dans la peur de l’arrivée de sa mère. Ce qui finit par arriver arriva et, une nuit, celle qu’elle pensait être sa mère fit irruption dans la maison. Idomir ordonna à sa fille de fuir et se jeta sur l’elfe noire qui l’accueillit avec un sourire malsain. Yliria courut aussi vite qu’elle le put et alla alerter les frères d’Idomir qui la suivirent. Lorsqu’ils arrivèrent, le corps de son père gisait au sol, poignardé et sa meurtrière s’était volatilisée. Les funérailles eurent lieu quelques jours plus tard et Yliria, tenue responsable de la mort de son père, fût chassée de la maison par ceux qui auraient pu être sa famille. Se retrouvant seule, elle décida de fuir, ne souhaitant pas tomber entre les mains de sa mère.
La vie sur les routes fut rude, la menant à voir et vivre des choses qui la hantaient encore aujourd’hui, mais aussi à se trouver une nouvelle famille à laquelle elle s’accrochait désormais et où elle se sentait acceptée, plus que nulle part ailleurs. Mage et combattante, elle ne reculait désormais plus pour affronter le danger. Chaque rencontre marquait la jeune fille qui gagnait en confiance et en prouesse. Même des sentiments qu’elle n’avait connus commencèrent à fleurir pour un autre, la faisant se questionner sur ce qu’elle voulait vraiment faire de cette liberté. Hélas, elle se retrouva confronté au plus terrible désastre de cette Ere. Le Charnier des âmes fut l’épreuve de trop et ce fut une Yliria tourmentée qui se présenta devant les dieux pour passer leur épreuve et comprendre ce pouvoir qui coulait dans ses veines. Le soleil était sa force, mais elle dut une fois de plus payer pour cela. En se réveillant de son épreuve ardue, elle avait changé. Elle était complètement différente. Et rien ne serait plus jamais comme avant.
Ce ne fut que lorsqu’elle manifesta un don inné pour la magie que sa mère, se souvenant de cette progéniture encombrante, se manifesta. Si sa condition ne changea pas, elle pouvait au moins manger à sa faim presque tous les jours, mais l’ombre de sa mère ne la quittait désormais plus. Suite à un incident qui allait la marquer à vie, au point qu’elle faillit la perdre, sa mère s’assura de sa santé et de celle de son père, son influence grandissante rendant la jeune semi-shaakte plus méfiante et agressive de mois en mois. Un jour, n’en pouvant plus et désirant offrir à sa fille autre chose que la misérable vie qu’elle avait toujours connu, Idomir s’arrangea avec un marchand de Tulorim et, sous le couvert de la nuit, les deux prirent un navire pour ne jamais revenir, partant pour la fédération de Wielh, d’où était originaire le père d’Yliria.
Si le retour d’Idomir fût célébré par sa famille, la présence d’Yliria en dérangea plus d’un. Ils s’installèrent malgré tout dans les alentours de la ville de Tulorim, dans une petite maison qui semblait être palace aux yeux de la jeune fille et tout se passa bien pendant plusieurs années, jusqu’à ce que son père reçoive une lettre. La mère d’Yliria savait où ils étaient et donnait un ultimatum à Idomir : lui rendre sa fille ou la forcer à venir la chercher. Son père déchira la lettre et jura. Yliria, qui connaissait le pouvoir que possédait sa mère, décida de partir pour protéger son père mais ce dernier, pas dupe, lui fit promettre de ne pas tenter de partir, lui promettant que tout irait bien. Yliria vécut ainsi un mois entier dans la peur de l’arrivée de sa mère. Ce qui finit par arriver arriva et, une nuit, celle qu’elle pensait être sa mère fit irruption dans la maison. Idomir ordonna à sa fille de fuir et se jeta sur l’elfe noire qui l’accueillit avec un sourire malsain. Yliria courut aussi vite qu’elle le put et alla alerter les frères d’Idomir qui la suivirent. Lorsqu’ils arrivèrent, le corps de son père gisait au sol, poignardé et sa meurtrière s’était volatilisée. Les funérailles eurent lieu quelques jours plus tard et Yliria, tenue responsable de la mort de son père, fût chassée de la maison par ceux qui auraient pu être sa famille. Se retrouvant seule, elle décida de fuir, ne souhaitant pas tomber entre les mains de sa mère.
La vie sur les routes fut rude, la menant à voir et vivre des choses qui la hantaient encore aujourd’hui, mais aussi à se trouver une nouvelle famille à laquelle elle s’accrochait désormais et où elle se sentait acceptée, plus que nulle part ailleurs. Mage et combattante, elle ne reculait désormais plus pour affronter le danger. Chaque rencontre marquait la jeune fille qui gagnait en confiance et en prouesse. Même des sentiments qu’elle n’avait connus commencèrent à fleurir pour un autre, la faisant se questionner sur ce qu’elle voulait vraiment faire de cette liberté. Hélas, elle se retrouva confronté au plus terrible désastre de cette Ere. Le Charnier des âmes fut l’épreuve de trop et ce fut une Yliria tourmentée qui se présenta devant les dieux pour passer leur épreuve et comprendre ce pouvoir qui coulait dans ses veines. Le soleil était sa force, mais elle dut une fois de plus payer pour cela. En se réveillant de son épreuve ardue, elle avait changé. Elle était complètement différente. Et rien ne serait plus jamais comme avant.
Croyances :
Après la guerre et son passage sur Nyr’tel Ermansi, Yliria a définitivement compris que les dieux n’influaient aucunement sur la vie des mortels. Si elle éprouve un respect pour les actions passées de certains, comme Meno et Gaïa, et garde un attachement aux valeurs portées par Sithi, elle ne prie ou ne vénère aucun d’entre eux, se contentant de reconnaître leur existence et leur pouvoir, de les respecter sans jamais rien attendre d‘eux. Elle compte sur elle-même, pas sur une entité qui n’interviendra jamais sur Yuimen.