Nom : Henry Günar
Race et ethnie : Humain, Kendran
Caractéristiques raciales :
- Equilibriste : Grâce à sa dextérité, le personnage est capable de ne pas tomber, même dans des situations précaires (Ex : marche sur un toit, marche sur une rambarde de navire en pleine mer,...).
- Suspension : Permet de rester suspendu par les articulations (pieds, genoux, coudes, mains,...) et de pouvoir se déplacer ainsi suspendu.
Classe de départ : Mêlée
Description physique et de la personnalité :
Moulé par la vie d'orphelin puis par celle d'un vagabond des rues, Henry a tout de l'homme Kendran classique. Ni maigre ni baraqué comme une armoire, l'homme présente ni plus ni moins une bonne carrure. Sa taille moyenne complète sa silhouette de bandit aspirant à de nouvelles aventures ! De sa peau au teint sensiblement halée et de sa chevelure châtaine sombre, on ne peut donc se tromper sur la provenance de ce monsieur. Mais on ne pourrait d'emblée estimer sa profession qui, par ses propres mots, ne se résume pas qu'à du banditisme. Comment pourrait-on, après tout, deviner qu'Henry est un brigand ? Il est loin de l'image du petit voleur des caniveaux que l'on peut se faire. Barbe bien taillée, cheveux toujours coiffés, habillement un minimum respectable, il n'est clairement pas dans l'optique de se faire identifier par son métier.
Néanmoins, certains autres détails corporels échappent à son contrôle pourtant minutieux. Des cicatrices par exemple ; résultats de ses années de survie dans les rues malfamées de la capitale Kendran. Henry possède malgré lui plusieurs balafres disgracieuses sur son corps, à des endroits dont il s'arrange toujours pour les masquer. Ses bras et son dos principalement. Ceci est la raison pour laquelle il porte toujours de longues fripes, car celles-ci sont les meilleurs moyens de cacher ces marques. Qui ferait confiance à un balafré au regard trouble ? C'est aussi la raison pour laquelle Henry est particulièrement sourcilleux sur les détails.
Cependant, ce souci du détail est extraordinairement contradictoire avec sa personne à proprement parlé. Il s'agit d'un type négligeant de sa santé et plus particulièrement quand il s'agit du danger. Henry est quelqu'un qui peut se révéler blasé, au point de prendre des risques inconsidérés de tous. C'est un homme qui considère que la vie doit se vivre au jour le jour et que rien ne doit – et ne peut – empêcher les choses d'arriver. Une vision fataliste du monde qui l'entoure, où il s'est auto-persuadé que des gens comme lui ne peuvent pas changer grand-chose à tout ce qui se passe. Comprenez d'où vient-il ; Henry n'a connu que la pauvreté, la survie dans la rue et la cruauté que l'on retrouve dans ces milieux défavorisés.
Ce sentiment fataliste, où il a la conviction de n'être qu'un spectateur dans un monde où seuls les grands mages, les héros aux innombrables hauts-faits, les parangons ont pouvoir d'influence, est central à toute sa personnalité. Sa témérité frisant le ridicule, son goût pour le danger, sa quasi-absence de moralité et tant d'autres traits de caractère, émanent de ce point important. Mais là où Henry se différencie d'autres partageant ce sentiment, c'est qu'il s'en sert pour être un homme libre dans ses choix notamment moraux sans trop se soucier des conséquences de ses actes. Qu'importe ce qui peut arriver à lui ou à autrui ? Les gens comme lui ... En fin de compte, ne comptent pas. Car ils ne sont que les figurants dans les aventures des grands de ce monde.
Biographie générale :
Un père ivrogne et une mère infirme mentalement fut tout ce qu'il fallut pour qu'Henry voit le jour dans un village aux alentours de Kendra Kâr. Couple peu stable et toujours prompt à la dispute, ce fut le mari qui décida de se débarrasser du rejeton quand il atteignit ses cinq printemps, devenu indésirable car trop cher à entretenir en ces temps durs. Ça n'allait pas être son épouse qui daigna s'opposer à cette décision, étant trop dépendante de son mari pour se permettre un tel écart. La vie était cruelle et pour Henry ce n'était que le début de la galère.
Abandonné dans une rue sombre de la capitale, il n'eut plus jamais de nouvelles de ses parents. Étant bien trop jeune et livré à lui-même, il ne sut pas retrouver le chemin de sa maison ... Le conduisant ainsi à vivre comme un moins que rien dans les rues les plus puantes de la capitale Kendran. Évidemment la survie ne fut pas chose aisée ; c'était une tâche impossible pour la plupart des enfants de rue. Entre la crasse provoquant des maladies et des infections, la pauvreté impliquant un estomac bien vide la plupart du temps, Henry eut beaucoup de mal à tenir le coup.
À bien des occasions il aurait dû périr, mais le destin semblait curieux de voir ce qu'il ferait si la vie lui était accordée. À chaque fois il parvint à survivre, bien qu'il en paya le prix fort. Le plus souvent était des bagarres violentes qui lui laissèrent des séquelles sur le corps. D'autres fois c'était un tour par les geôles de la milice, où il y subit également toute sorte de sévices. Aujourd'hui encore, Henry se demande comment a-t-il put survivre aussi longtemps tout seul et en ressortir vivant ... Mais il lui suffit de regarder où il en est pour comprendre.
Cette galère dura de longues années jusqu'à ce que son chemin croise celui d'une autre crapule. Une sorte de bandit travaillant pour une bande organisée qui, coinçant Henry dans une de ses nombreuses rapines, décida de lui épargner la vie en échange qu'il travaille pour sa bande. N'ayant rien à perdre là-dedans, le jeune homme accepta et entra donc dans le vaste monde du crime organisé. Cependant, il lui fallut de nombreux mois voire années avant qu'on lui confie des tâches impliquant de se salir davantage les mains. Durant tout ce temps, Henry dut surtout continuer à affuter son rôle de voleur à la tire, de petit brigand des bas-fonds mais sans plus. Jusqu'à aujourd'hui où il était enfin prêt à réellement mettre le pied au plancher et commencer le véritable travail pour lequel il fut engagé. Il ne le savait guère mais, ceci était le début de sa longue quête qui allait le conduire à repenser tout depuis le début ...
Croyances :
Depuis fort bien longtemps, Henry a perdu tout intérêt à croire à une ou plusieurs entités supérieures qui seraient omnipotentes, ou non. Il pense avoir vu que la vie n'avait, de toutes les manières, aucun sens si ce n'était de la vivre selon ses propres idéaux. Inutile donc de vénérer tel ou tel entité car, selon lui, ce ne sont au pire que des balivernes et au mieux, quelque chose de réservé et qui ne marche que pour les élites de ce monde.
Compétence/Sort de combat de départ :
- Estoc Droit : Une jambe en retrait pour stabiliser son appui, l’autre s’élance en avant pour que l’arme frappe avec énergie l’adversaire dans le but de le transpercer.
- Epée rouillée : Arme de corps à corps niv.1
- Dague : Arme de corps à corps niv.1
- Cotte de mailles rouillée : Protection pour le torse niv. 1