Les Monts Eternels

[Cromax]

Le couloir où je m’engouffre aux suites du groupe d’inconnus est parsemé de corps déchiquetés, empalés, défoncés, meurtris, étêtés, démembrés… Bref. Plein de morts. Apparemment, la bataille a été rude pour ces envahisseurs de merde se frayer un chemin jusqu’à leur but. Et tout ce sang carmin sur la pierre glacée immaculée me laisse rêveur. Ça a une certaine classe. Et le froid ambiant empêche les odeurs cadavériques de trop se propager, ce qui est un plus non négligeable.

Ceux que je suis sont des barbares des montagnes, aisément reconnaissables. Le genre qu’on a combattu plus tôt dans l’aventure, avec leurs armes enchantées de glace et leurs peaux de bêtes, mais en mode élite. De meilleures armes, de meilleures protections, en métal cette fois. Pas les pécores du coin qu’on étalera d’un simple revers de main, donc. La petite troupe est ici guidée par un stentor impressionnant : un grand gaillard musculeux engoncé dans une armure aussi épaisse que ma… très épaisse. Et rehaussée pour le style d’une peau de loup des neiges aux crocs aussi longs que ma… très longs.

Les guignolos de service, profitant du passage ouvert par la chair à canon, n’a pas l’air de vouloir faire volte-face pour affronter la marmaille des miens. Déterminés à atteindre leur objectif, ils se pressent vers la suite.

Pour l’heure, je reste silencieux, discret éclaireur à leur suite, espion dissimulé dans les hauteurs du couloir, au vol furtif et silencieux des oiseaux de proie nocturnes. Le regard acéré dardé sur leurs derches enjoués. Sitôt que je saurai ce qu’ils projettent de faire, je pourrai dûment les en empêcher. Et sans la moindre forme de pitié.

Lysis, elle, laisse Ezak et sa clique nombreuse poursuivre les autres gus. Elle fait volte-face et reste avec les académiciens, finalement. Et les shaakt. Tant pour les protéger que pour les surveiller.

[Madoka]

(( - propose au groupe de passer en premier dans l'escalier en colimaçon.
Avance avec prudence, surtout depuis qu'ils ont traversé la salle piégée, en cherchant les traces de celui qu'ils suivent pour marcher dans ses pas.

- compétence RP traqueur pour tenter de sentir l présence de leur cible. compétence RP escalade (garde une main libre proche du mur afin de réduire les risques de chute. Elle possède la compétence vision nocturne au cas où l'escalier soit dans le noir.))

[Ezak]

Je traversai, et je n’étais pas seul. Faelis, Madoka, Freida, Dan suivaient avec moi la piste de l’homme qui s’était enfuis au fond de couloir. Partout, régnait le chaos. Les corps jonchés sur le sol dans des positions parfois bien peu naturelles laissait deviner la violence de ce qui s’était passé dans les lieux. Macabre…

Immédiatement les sensations de la guerre me revinrent en tête redoublant ma concentration, mais faisaient aussi naître une rage sourde en moi. Cela était ignoble de penser qu’encore une fois, pour les caprices d’un dieu, avait été mis en place un hachoir à viande à grande échelle. Les bottes filants dans le sang, je m’apprêtai à prendre le virage qui nous faisait face avec détermination mais Madoka insista pour passer avant. Je la laissai faire, bien que je ne fusse pas familier de laisser d’autres être en avant de ma propre ligne. Mais dans ces conditions, dans un lieu si étroit, probablement qu’elle serait plus efficace que moi pour manier ses armes. Les miennes toujours serrées dans les mains, je pris la suite de Madoka, prêt à l’assister.

[Gamemaster6]

L'Aube d'un hiver sans fin

Chapitre 4 : La Fin de l'Ascencion

Insaisissable et silencieux, Cromax suivait avec assiduité la troupe de guerriers qui s'enfonçait dans les entrailles de la forteresse de glace. Il était évident qu'ils n'avaient pas de temps à perdre, car ils ignorèrent les cors de guerre et continuèrent leur route vers ce qui semblait être l'une des tours. Leur chemin fut calme, déjà ouvert par d'autres qui avaient laissé leur vie pour se faire. Pièges et malices avaient été déjoués ou activés au préalable le groupe pu finalement atteindre une pièce ronde dans laquelle résidait un grand cristal flottant au dessus du sol. Ce dernier pulsait d'énergie. Le meneur s'avança alors, portant fièrement ses deux marteaux luisant d'une lumière bleutée familière. Et sans attendre, il abattit le premier sur le cristal. Un grand son retentit, tel un gong sonore, puis un second, lorsqu'il frappa du second marteau. Autour de lui, les guerriers l'encourageaient, hurlant des mots que Cromax ne pouvaient comprendre. A chaque coup, le son retentissait. Et à chaque coup, le cristal pulsait davantage. Les marteaux ne semblaient pas vraiment le toucher, comme repoussés par une force invisible. Mais à chaque coup, ils approchaient un peu plus. Inexorablement.

Tandis que quelqu'un jouait du tambour sur un cristal sous l'œil d'une chouette attentive, dans une autre tour, d'autres aventuriers s'aventuraient dans un escalier tortueux et glissant. La mauvaise fortune d'Ezak ne se manifesta pas et personne ne trébucha durant l'ascension qui ne fut guère perturbée. Madoka tenta bien de vérifier à l'avance s des ennemis les attendait, mais les glace qui formait la majeure partie des bâtiments ne laissait que peu d'indice pour une pisteuse, même aguerrie. Il débouchèrent alors bien vite à l'étage supérieur qui était formé d'une pièce ronde au centre de laquelle se trouvait un immense cristal flottant au dessus du sol. Lui aussi pulsait alors qu'une humain, un mage, sans aucun doute, envoyait des décharges de magie, résultat en cette lumière qu'ils avaient tous aperçus depuis l'extérieur. Autour de lui, une demi douzaine d'hommes en armes, portant haches et épées, montaient la garde. Et tout aurait continue si une certain elfe blanche n'avait pas décidé d'entrer de manière fracassante dans la tour. Ensanglantée et mal en point, Sibelle avait quelque peu mal jaugé son atterrissage. Au lieu d'atterrir en douceur, elle s'écrasa contre le dos d'un pauvre hère en faction. Les deux énergumènes roulèrent sur le sol dans une cacophonie métallique qui attira l'attention d'à peu près tout le monde, laissant à quelques individus l'occasion d'agir s'ils le souhaitaient. Sibelle, elle, pouvait compter avec les blessures de son presque combat, en plus d'un mal de tête lancinant après un tel choc. Rien qui ne l'empêche de se redresser pour défendre sa vie, mais ses capacités allaient en prendre un coup.

Au rez-de-chaussée, la situation des shaakts et des académiciens ne s'arrangeaient pas vraiment. Face à eux, les hordes des montagnes se ruaient à l'assaut et ils seraient rapidement sur les défenseurs. Quelques flèches et pics de glace fauchèrent quelques ennemis assez malchanceux pour les attraper avec leur front, mais leur force avait une supériorité numérique écrasante et les défenseurs allaient devoir se battre à quatre ou cinq contre un. Le mage des shaakts, lui, invoqua son élémentaire d'ombre et s'approcha d'Arkalan.

- Lorsqu'il redescendra, abats-le.

Et sans ajouter quoi que ce soit, il retourna auprès de ses compagnons qui se préparèrent pour le choc frontal.

Récapitulatif des bobos et actions:

Alors, vu que tout le monde est séparé, j'ai créé un chan pour le groupe le plus important dans lequel vous mettrez vos actions et on verra comment ça sa déroule. Cromax et Arkalan, on verra ça en mp puisque vous êtes seuls de vos côtés respectifs.

Sibelle : Deux blessures graves (une au torse, une au bras gauche)

Xp :

Sibelle : fuite en avant : 1xp

[Faëlis]

Leurs adversaires se trouvaient dans une grande salle cristalline, assemblés autour d'un grand cristal qu'ils attaquaient avec acharnement. Un mage semblait canaliser un puissant flux d'énergie, gardé par une troupe de guerriers fenris.

Les aventuriers n'eurent guère le temps de planifier quoique ce soit, car Sibelle déboula avec sa subtilité habituelle : elle fracassa le plafond et s'effondra, blessée. La violence se déchaîna alors dans la salle, notamment à travers Ezak qui chargea furieusement les guerriers, balayant l'air de sa lame, et ouvrant le chemin à Madoka qui se glissa vers le mage.

Les lames volaient de partout. Ezak, sans se soucier le moins du monde de sa sécurité, semait la mort, et risquait bien de la recevoir aussi. L'attaque de Madoka échoua et elle fut rejetée. Ils allaient avoir besoin d'aide... et Faëlis savait exactement ce qu'il devait faire !

Puisque les fenris encaissaient bien, il invoqua la lumière en un filament qui vint se déverser dans ses compagnons et emplir leurs muscles d'une énergie nouvelle. Avec Sibelle qui se relevait tant bien que mal, sous forme elfique, le combat allait vraiment pouvoir commencer... Invoquant encore la lumière, Faëlis encocha plusieurs flèches qui s'éclairèrent d'une aura éblouissante...

(((Tir multiple rang 2, deux flèches avec -5 au jet de touche sur les 2 gardes légèrement blessé. Flèche élémentaire de lumière : Les cibles touchées ont niv/2 à leur prochaine attaque)))

[Arkalan]

Je n’avais plus d’autres choix que de combattre. J’observe avec flegme cette nuée de sauvages qui foncent vers la ligne de pacificateurs Shaakts. Le sorcier passe à côté de moi après avoir invoquer l’ombre qui m’a déchiqueter dans la grotte. Il me confie quelques mots, un ordre plutôt, celui d’abattre la cible lors de son retour. Seulement il y a quelque chose qui cloche dans sa demande, une incohérence dont je m’empresse de discuter avec lui à voix basse. Je comprends vite qu’il m’a mené en bateau, bien qu’il mette ça sur le compte du hasard. Je l’en félicite presque avant de lui rappeler que dans notre accord je devais l’aider à tuer la cible et non pas la tuer seule.

Il ne rétorque plus rien et je m’approche de la ligne d’archer pour joindre mes flèches aux leurs, visant les montures aux premiers rangs en espérant ralentir la charge de quelques obstacles.

((Tir simple sur une monture qui charge. Bonus de tireur d’élite))

[Madoka]

A pas prudents, nous montons cet escalier étroit nullement épargné par la glace présente partout ici. Un ennemi nous devance de près, et je gage qu’il nous a entendu ou vu le suivre, mais rien ne me permet de suivre sa trace ni même de prédire un quelconque mouvement. Nous parvenons tout de même jusqu’en haut sans encombre ; soit notre ennemi est aveugle ou sourd, soit il est très sûr de lui.

Là haut, nous arrivons à l’étage de la tour, une salle ronde et glaciale au centre de laquelle se trouve un immense cristal, flottant au dessus du sol. La lumière du cristal s’échappe encore vers les cieux mais un mage envoie en sa direction des sortes de flux de magie. Comme montant la garde, près à faire face aux derniers défenseurs de la citadelle, six guerriers Fenris entourent le mage, vêtus comme les autres et armés de haches et d’épées. Un face à face inévitable devait avoir lieu, il fallait trouve un moyen d’arrêter le mage en priorité, je tourne la tête vers Dan lorsque un fracas incroyable brise le silence pesant de notre situation. Sibelle, redevenue elle-même, brise le mur de glace de la tour et s’écrase, visiblement blessée, contre le dos d’un des guerriers en faction. Ensemble, ils roulent à terre. Le bruit et la surprise détournent l’attention des autres …

Aussitôt, j’en profite. La priorité est le mage, le seul à pouvoir détruire définitivement la source du pouvoir de cette tour. Je fonce vers les gardes dont les nez pointent encore vers Sibelle, utilise au dernier moment le pouvoir de la dague afin de me faufiler sans peine vers le mage que j’attaque de dos alors que je suis encore partiellement invisible. Un coup parfait, une nuque offerte … mais quelque chose cloche. Je jure entre mes dents contre ces maudits mages, je l’effleure à peine alors que j’aurais dû trancher sa tête de dégénéré. Impossible de savoir, de comprendre comment il s’y est pris. Saleté de magie. Mais quoi qu’il a fait, il s’apprête à réitérer. Vif, il se retourne et bouge à peine les bras, je fais de même pour me protéger de ce que je sais ne pouvoir éviter. Une sorte de bourrasque me repousse avec la force d’un violent coup de pied ; je parviens à garder mon équilibre, assez pour contre-attaquer rapidement ... au moins, il ne lâche plus sa magie sur le cristal ; mais il ne lui faudra pas longtemps pour le faire contre moi. Je dois gagner du temps et reprendre le dessus sur lui pour tenter de le tuer.

Autour de moi, mes alliés s’activent encore. Ezak motive Freida et Dan à prendre part à la fête avant de replonger dans la mêlée, tandis que Faelis prépare son tir, même Sibelle, déjà sur pied, est en position. Moi, je dois me dérober au prochain sort et profiter de sa stupeur pour contre-attaquer.


((Dérobade rang 4 : esquive automatique ce tour et jet de touche +20 au prochain tour.
Capa de combat de chasseur de prime : lecture de cible tour 2 sur le mage.
Aura fortifiante de Faelis.))

[Cromax]

[Post-Squelette] (Je complète après mon barbec de demain.)


Shlik-shlak-shlouk les débilos. Plif-plouf le sang partout. Puis à leur chef, Cro dit :


"J'ai votre attention, là, ou il faut que j'enfonce mes lames dans vos oreilles jusqu'à la garde pour les déboucher ?"

[Ezak]

Nous avançâmes vite, bien guider par Madoka. Dans les hauteurs de la tour nous tombâmes sur une petite troupe de guerrier encadrant un mage, qui déchainait une magie sur un cristal flottant au centre de la pièce qui pulsait d’une étrange lueur. Je ne savais que ce qui se tramait ici exactement, mais je savais que je devais arrêter ce qu’il faisait, car peu importe ce que c’était, cela avait un rapport de près ou de loin avec leur volonté de faire revenir Yuïa Turé. Mais une autre personne se charga de les détourner de leur dessein, Sibelle qui déboula par la fenetre dans un grand fracas, et pas dans un bel état.

Réfléchissant à peine, je tentai de profiter de la confusion et je me lançai dans une danse des sabres sur tout ce petit monde. Mes lames filèrent. Je parvins à toucher superficiellement deux des guerriers, blessant gravement un autre, lui coupant un bras d’un trait. Mais la réplique ne tardai pas. Madoka se fit ptojeter vers l’arrière par un sort et je parvins à éviter deux coups portés mais le troisième me réceptionnant sur la main, je laissai malencontreusement tomber mon sabre. J’en jurai !

Habitué au travail en escadron, je me rends rapidement compte que dans tout ce foutoire, deux personnes n’avaient pas pas bougés. Le corps était désaccordé !

« Dan, Freida, bougez-vous ! » dis-je out en sortant mon sabre elfique pour repartir à l’attaque.


[ HJ : - Sort le sabre elfique pour le coût d’une action courte. (Capa de spadassin, armurerie mobile)
-Enchaînement brutal rang 5 avec épée de Fearunn et sabre elfique en visant la tête. (Attaque sur les 4 guerriers, et le mage précédemment visés)
- Maintient de la posture : Danse des sabres rang 5
- Techniques améliorées de l’Elite
- Aura fortifiante de Fafa

[Sibelle]

J'avais réussi à semer le gardien et à pénétrer la tour par une ouverture, mais mon atterrissage fut plus brutal que ce que j'avais espéré. Heureusement, j'atterris sur le dos d'un Fenris, ce qui amortit quelque peu ma chute, son dos offrant moins de résistance que le plancher de pierre. Je l'emportai donc dans ma chute et nous roulâmes quelques mètres sur le sol. Armes et armures amplifiant le bruit de notre chute.
Voyant tous les yeux braqués sur moi, je tentai de me lever rapidement. Ce qui ne fit pas sans peine, puisque je ressentais une violente douleur au torse. J'éprouvais aussi de la difficulté à mouvoir mon bras gauche. Bien que j'étais aussi habile de ma main droite que de la gauche, je préférais utiliser les deux, ce qui n'était apparemment pas possible pour le moment.

Malgré tout, mon entrée fracassante eut l'avantage de distraire nos ennemis et de permettre à mes compagnons de profiter de cette diversion pour attaquer à leur tour.

Tout en observant la pièce dans laquelle je venais d'entrer avec fracas, je sortis à la hâte une grande potion de soin et l'engloutis d'un trait. Je vis alors un cristal pulsant au centre de la pièce. Je devinai rapidement qu'il était à l'origine du faisceau de lumière et que c'était celui-ci que je devais protéger coûte que coûte.

La potion de soin ayant diminuer ma douleur au bras, je pus enfin prendre part à la bataille, tentant d'ignorer le mal de tête qui m'assaillait.

Je me relevai, dégainai mes lames, mon sabre de l'esprit dans une main, celui du dragon dans l'autre. Après avoir senti un bien-être m'envahir, j'attaquai sans hésiter les gardes à ma portée. Usant de mes fins muscles au maximum, j'accélérai le mouvement de mes lames à une vitesse telles que mes adversaires peinaient à voir mes attaques, ayant l'impression de se faire attaquer par une centaine de lames.


(((-Sibelle se relève et enfile une grande potion de soin.
Sibelle va attaquer les gardes le plus pres d'elle avec la CC Les cents lames rang 4
-aptitude rp: tolérance à la douleur améliorée )))

[Gamemaster6]

L'Aube d'un hiver sans fin

Chapitre 4 : La Fin de l'Ascencion

Au rez-de-chaussée, les défenseurs faisaient pleuvoir tout ce qu'ils pouvaient sur les attaquants. Pic de glace se mêlaient aux flèches qui fauchaient quelques guerriers à chaque volée, mais leurs corps disparaissaient aussitôt sous les pieds de leurs camarades se ruant à l'assaut. La flèche d'Arkalan se fiche profondément dans une de leurs bêtes de guerre, la faisant s'écrouler, ralentissant un peu leur avance pourtant toujours inexorable. Jusqu'à ce que le sol devant eux ne commence à bouger. Ls escaliers de glace se fendent alors que du sol émergeait un félin fait de glace. La voix d'Andreï résonna alors.

- Va ! Sème le chaos dans leurs rangs !

Et sans hésiter, l'élémentaire fila vers les assaillants, pics de glaces et flèches suivant son attaque face à la horde fenris.

Du côté du groupe luttant à l'étage, la situation s'éclaircit rapidement. Si Madoka esquiva adroitement une nouvelle attaque du mage, leurs ennemis, eux, n'eurent pas autant de chance. Ezak devint une silhouette floue, presque indiscernable tant il allait vite. Le sang gicla, éclaboussant le sol et trois des guerriers tombèrent, sans vie, bientôt rejoint par un quatrième, percé d'une flèche en pleine poitrine. le dernier, blessés, se rapprocha du mage en tenant son bras saignant abondamment, courtoisie de Sibelle. Le mage, étrangement, était presque indemne en dehors d'une simple estafilade. De sa voix exultai la fureur et la haine.

- Bande d'ignares ! Vous osez aller à l'encontre de ses desseins ? Soyez maudits !

Et dans un hurlement de rage, il tomba au sol et gonfla, se mit à grandir, grossir et se recouvrir d'une épaisse toison blanche. Bien vite, en lieu et place d'un humain se tenant un immense ours blanc dont les yeux brillaient d'une éclat malsain. Il rugit et se jeta sur le cristal, ignorant le groupe. Le cristal tint bon, mais une lage fissure commença à apparaître. Il n'allait pas tenir longtemps.

Après avoir repeint s murs et le plafond de sang et d'organes en tout genre, Cromax attira l'attention du seul survivant qui s'était acharné sur le cristal. Ce dernier s'arrêta de marteler et se tourna vers lui, le regard empli de haine et d'une sauvagerie qu'il n'avait que rarement pu constater, même chez le Garzok le plus sanguinaire. L'individu ne répondit même pas, mais tira quelque chose de sa ceinture avant de l'engloutir. Un sourire malsain déforma son visage avant qu'il ne convulse. De la bave apparu aux commissures de ses lèvres, ses yeux se révulsèrent et il poussa un grand cri avant de se ruer sur Cromax, marteaux en main, les deux se mettant à luire d'une lumière inquiétante alors que l'air sembla soudain devenir encore plus froid qu'auparavant.


Récapitulatif des bobos et actions:

Nouveaux tours sur discord les zoulous !

Sibelle : une blessure grave (une au torse)

Xp :

[Sibelle]

Ezak, Madoka et moi n’avions pas laissé de chance à ces guerriers. Le dernier vivant, fortement amoché, s’était approché du mage, étrangement presque épargné. De rage, il pesta contre nous, qui l’empêchions de mener à bien sa mission.
Puis, tout en hurlant de colère, il s’effondra au sol. Loin d’être blessé ou affaibli, il se transformait progressivement. Je connaissais bien ce processus pour le vivre moi-même, mais je ne l’avais jamais observé chez un autre. D’un mage plutôt chétif, il devint rapidement un énorme ours blanc. Après avoir émis un sourd rugissement, il s’élança sur le cristal. Celui-ci n’explosa pas sur le choc, mais une fissure semblait naître et menaçait de s’agrandir.

Sans perdre une seconde, nous fonçâmes tous sur le mage transformé. Ezak s’attaqua à son poitrail de ses deux lames.
Pour ma part, je lâchai mon sabre et dégainai la hache, puis je bondis dans les airs et lui assénai un violent coup du plat de celle-ci sur la tête. Du coin de l'œil, je vis Madoka s’en prendre aux pattes du quadrupède. Nos attaques eurent raison de l'ours dont le pelage avait désormais une teinte rouge sang. Mon coup de hache fut suffisamment efficace pour le faire lâcher prise. Alors que l'ours semble perdre des forces, moi au contraire j'en regagnai. Un petit coup d'oeil à Faelis fut suffisant pour que je comprenne qu'il était le responsable de la guérison de mes blessures.
Le sachant hors de nuire, je ne tentai pas de le blesser davantage. Je me plaçai par contre entre lui et le cristal afin de protéger cette pierre, pour faire écran. Je voulais m'assurer ainsi que ni l'Oursmage, ni le guerrier au bras ensanglanté, ou autre survivant malveillant ne puisse s'en approcher. Plus violents que moi, Ezak et Madoka attaquèrent de nouveau le mage et mirent fin à ses jours.
Faëlis, pour sa part, revint me rejoindre pour sans doute assurer lui aussi la protection du cristal.
Le combat terminé, nous entendîmes les râles de douleur du survivant amputé d'un bras donc le sang s'écoulait rapidement sur la pierre. Ezak s'approcha de lui et au lieu d'abréger ses souffrances, il les amplifia. Désirant le faire parler, il le torturait en appuyant sa botte sur la région blessée.
Tout en observant la scène, je restai non loin du cristal, attentive au cas où d'autres ennemis se pointeraient. La torture d'Ezak n'eut pas raison du guerrier qui hurla de douleur sans rien dévoiler à son bourreau.

Alors que je poursuivais ma surveillance du cristal, Madoka nous informa que Freida et maître Dan n'étaient plus là. Absorbée par le combat, je n'avais pas remarqué leur absence. Elle chercha les traces de leur pas et s'arrêta devant un mur. Intriguée, je la rejoignis. Elle observait mur et plancher, puis poussa contre le mur. Possédant une force supérieure à la plupart de mes congénères, je poussai également contre le mur, croyant peut-être qu'il s'agissait d'une porte, d'un passage par lequel Freida et maître Dan avaient empruntés.
D'une oreille distraite, j'entendis le guerrier vociférer des insultes, enfin ce qui semblaient en être, dans une langue étrangère.
Alors qu'Ezak poursuit inutilement sa séance de torture, je regardai le mur dubitative et je hurlai :

" Maitre Dan, Freida ? Etes vous la ? "

Puis je collai mon oreille contre le mur espérant percevoir quelque chose. Faëlis nous rejoignit et tenta lui aussi de pousser le mur. Puis, ayant perdu patience, Madoka nous demanda de lui céder la place avant de tenter de fracasser le mur à l'aide de sa hache.

Aucune de nos actions ne réussit, à l'exception de celle de Ezak qui acheva le guerrier.

Madoka sortit alors de sa besace, une clé, le cadeau du gardien et l'apposa contre le mur.

De ma part, pendant que j'attendais de voir les résultats de sa tentative, je levai le regard vers le plafond. Si nous avions inspecté mur et plancher, nous avions oublié ce qui se trouvait au-dessus de notre tête.

(((Sibelle va regarder au plafond afin de détecter quelque chose d'inhabituel )))

[Madoka]

Tout mon corps se détend, j’observe chacun de ses mouvements imperceptibles et attends le bon moment. Je me suis entraînée, encore et encore pour qu’un jour, contrainte à nouveau à faire face à un mage, je sois capable d’échapper à leur maudite magie. Il esquisse un geste et crispe sa mâchoire, c’est le moment … rapide et agile j’évite l’onde à peine visible qui s’allonge droit devant, là où je me trouvais il y a un instant, profite de sa concentration pour sortir de son champ de vision et me place stratégiquement derrière lui, prête à le pourfendre ; espérant qu’il ne parvienne pas à réitérer l’astuce qui m’a valu de le rater une première fois.

Mais au moment où j’engage mon bras, un autre se rue dans notre direction, titubant à moitié en raison de ses blessures mais me donnant, le temps d’une seconde, l’impression de venir prêter main forte au mage, une seconde à peine de doute, attaquer ou envisager l’imprévu de la part du guerrier. Une seconde de trop hélas, car le mage a déjà retrouvé toute son attention, lui. Il éructe de rage des insultes et des menaces avant de tomber au sol en hurlant plus férocement encore. Son corps se met alors à grossir et gonfler, ses vêtements s’élargissent avant d’être comme absorbés par un épais pelage blanc. A quelques centimètres de moi, ce maudit mage se transforme en une espèce d’énorme ours blanc aux yeux vicieux et enragé. Un spectacle que j’avais pris soin de ne point contempler, détournant pudiquement le regard lors des transformations de Sibelle ou Cromax ; et j’en ferais autant à l’avenir car ce truc immonde me donne la nausée.

Le mal est fait. L’ours nous ignore complètement, rugit à en faire trembler la glace autour de nous et se jette sur le cristal de toute sa fureur. Bouche bée, les yeux ahuris, je perds mon souffle en le voyant si vif et si rapide. Béni soit la robustesse de ce cristal qui, malgré une large fissure, continue à émettre sa lumière protectrice. Mais pour combien de temps.

Sans concertation, nous fonçons droit vers l’ours, seule priorité maintenant, oubliant jusqu’à la présence du guerrier blessé. J’entrevois Ezak tenter de pourfendre le poitrail de ses deux lames et aperçois du coin de l’œil le bond puissant de Sibelle vers la tête de la bête. Je m’élance pour ma part vers les pattes arrière de l’ours, à peine un ou deux pas nous séparent maintenant. D’un geste ample et ferme de mon cimeterre, je tente de faucher ses tendons. Si toutefois il s’avère plus robuste qu’un véritable ours, sans tendons il ne pourra ni fuir, ni bondir sur le cristal. Espérant qu’il ne subisse plus d’autre assaut.

Nos expériences aux combats, bien qu’aucunement comparables, génèrent une heureuse efficacité. Nos déplacements et nos attaques se coordonnent sans heurts ni anicroches. Chacun sa cible, chacun son objectif. L’ours lâche le cristal sans le briser, blessé et maintenant limité, il ne parvient non plus à rendre coup pour coup. Mais je reste vigilante, sous cette auguste apparence de fauve sanguinaire, se trouve l’âme perfide d’un mage qui nous prépare sûrement une autre entourloupette. Voyant Ezak aussi prompt que moi à en finir sans lui laisser le temps de nous tromper, je saute et m’agrippe à la fourrure drue de l’ours, réussis à me tracter jusqu’à son dos et lui plante ma dague dans le crâne. Déjà blessé au flanc, sa vie le quitte aussitôt, sans piège ou soubresaut magique. Un animal, féroce et puissant, au cœur empoisonné par un fanatisme sans égal, voilà ce qu’était devenu le mage. Je serre ma poigne et le suis dans sa chute avant de rejoindre le sol gelé. Il ne respire plus, ce qu’on entend sont les râles de douleur du guerrier amputé d’un bras. Le dernier en vie, et déjà Ezak s’en approche en quête de réponse.
J’observe le blessé un instant, voyant dans son regard une détermination typique et inébranlable. Moi c’est un autre que je veux interroger. Tout aussi insondable que nos ennemis, je ne peux pas le confondre directement malgré son inaction, car, s’il l’avait voulu il aurait pu empêcher le cristal d’être ainsi abîmé. Non, malgré la méfiance naissante, je dois garder mon calme, et seulement m’enquérir du moyen de nous octroyer une avance quant à notre mission.
Mais, me tournant vers Dan et Freida, nulle trace d’eux. Je les cherche dans toute la salle, près du cristal, dans une alcôve naturelle ou au pied de l’escalier, mais ils ont disparu.

« On a un autre problème sur les bras, dis-je au groupe en rejoignant le dernier endroit où nous les avions laissés. Dan et Freida ont disparu. J’vais essayer de les retrouver pendant que vous lui soutirez des réponses. »

J’inspire et me concentre, occultant jusqu’à la présence des êtres qui m’entourent, je cherche une trace, une piste, un fil à suivre. Je remarque des traces de pas, distinctes l’une de l’autre, à peine visible pour un autre mais que j’identifie infailliblement. Je les suis mais malheureusement, elles ne me mènent pas très loin et disparaissent devant un mur de glace comme il y en a partout ici. Mes mâchoires se crispent sous l’influence de cette méfiance qui s’agrippe à mon intuition lésée de mystères.
Je recentre mon attention sur tous les petits détails qui pourraient m’apparaître, la moindre imperfection simulée, une marque, un interstice marqué par une empreinte ou un marque non naturelle, je tente de ressentir jusqu’à la présence de l’artéfact du magicien qui appartient plus à ce lieu qu’à cet homme … mais là encore, rien, une impasse, juste l’imperceptible impression que le mur s’est formé à leur passage.

A mes côtés, Sibelle tente de les appeler et colle son oreille au mur dans l’espoir de percevoir un son et Faëlis tente à son tour de le pousser. Quant à moi, l’impression qui plane, moqueuse, au dessus de ma volonté de trouver un indice palpable me pousse à agir différemment. Je range mes armes et détache de mon barda la hache fenris, plus solide et moins précieuse.

« Ras le bol de ces conneries, grogné-je entre mes dents avant de prévenir mes compagnons.
Faites de la place. »

Avec de l’élan, je frappe le mur de toutes mes forces mais il est bien plus costaud que je l’escomptais, pensant qu’il ne s’agissait que d’une couche épaisse de glace recouvrant un passage secret. Hache en main, l’envie de m’acharner sur le mur me titille les muscles, mais ce serait une perte de temps et un geste infantile que je ne peux m’autoriser ici. Il y a une chose qui pourrait nous sortir d’affaire et cela me consterne déjà ; je ne suis même pas sûre que ce truc fonctionne vraiment, encore moins qu’il puisse servir plus d’une fois … une part de moi maudit mon incapacité à les retrouver sans l’usage de ce truc magique, c’est comme un aveu de faiblesse.

La clé en main, je m’approche du mur, me plaçant dans les pas de Dan.

« Ce truc va peut être nous aider. C’est une clé reçue du Gardien. Je suis pas totalement sûre de son fonctionnement mais elle pourrait ouvrir un passage à travers le mur ; ceci dit, si ça fonctionne, il faudra nous séparer, on ne peut pas laisser le cristal sans surveillance. »

Je place ensuite la clé contre le mur de glace.

[Faëlis]

L'attaque des héros fut foudroyante. Les flèches comme les épées dansèrent une danse de mort, lacérant les guerriers comme l'ours transformé. Pour autant, les deux elfes blancs se ruèrent en avant pour s'interposer face au cristal, afin de s'assurer que celui-ci ne ferait pas l'objet d'un ultime sursaut de l'ours. Madoka décida alors elle-même de démontrer qu'il était possible de tuer un ours à la dague, en la lui enfonçant directement dans le crâne.

Le combat avait été si rapide que Faëlis se demanda quand il avait commencé, et même presque s'il avait vraiment commencé. En quelques instants, il ne restait que l'homme au bras tranché, qu'Ezak interrogeait durement, sans se rendre compte apparemment qu'il n'était pas en état de répondre !

Faëlis s'approcha. S'ils voulaient des réponses, il fallait soigner cet homme. Il n'était pas sûr d'en être capable, surtout face à une telle blessure, mais cela valait le coup de tenter. Il se concentra et fit naître la lumière. Ses pouvoirs s'étaient par certains côtés grandement accrus. Il tenta donc d'insuffler sa lumière en une aura régénératrice. Il ramassa le bras et le replaça au niveau du moignon de l'homme hurlant. La lumière les enveloppa et il la tissa en un réseau de filaments qui rapprochèrent les chairs, les ressoudèrent... jusqu'à ce qu'il retrouve son état normal !

L'elfe blanc contempla avec fierté son succès, alors qu'Ezak continuait à chercher à interroger l'homme. Celui-ci, cependant, n'avait pas l'air de parler la langue du groupe. Faëlis tenta de l'encourager à communiquer par les gestes... mais il fut couper dans son élan, car le seul geste qu'il obtint fut le suicide du fenris...

Ses poings se serrèrent. Quels bande de fous ! N'y avait-il rien qui les retienne ? Pourquoi accordaient-ils une telle importance à cette mission folle ? Était-ce la foi seule qui les avait rendu fous ?

Entre temps, Madoka était partie inspecter quelque chose de son côté. Après quelques observations, elle leur signala alors la disparition de Dan et Freida. Personne n'avait fait attention à leur présence pour le moins lacunaire lors du combat ! Aussitôt, l'assassine se rua dans les ombres. Si quelqu'un pouvait les rattraper, c'était bien elle...

Mais la piste menait contre un mur et les traces y disparaissaient. Malgré tous leurs examens, ils ne trouvèrent aucune issue. Ce genre de sorcellerie était sûrement du fait de maître Dan ! Mais pourquoi ? L'elfe blanc pinça les lèvres. Il avait juré de protéger Freida, hors de question de laisser planer un doute sur sa situation !

Il voulu sortir sa plume du gardien pour la suivre à la trace, mais Madoka avait apparemment, une meilleure idée...

[Cromax]

Masque de sang sur tout le corps, je vois le chef des découpés se tourner vers moi avec une hargne certaine. Une haine notable. Une PUTAIN de rage, même, plutôt. Du genre qui lui déforme tellement la tronche qu’on dirait un brok’nud prêt à charger. Et c’est ce qu’il fait d’ailleurs sans tarder, après avoir englouti le contenu d’une fiole. Le bébou… Il se sent impuissant ? Yeux révulsés, hurlement dégainé, il se rue sur moi avec brutalité. La bave mousse sur ses lèvres, ses yeux sont révulsés. Il vit sa meilleure vie de berserker, le type. Et je compte bien en jouer. Alors qu’il m’atteint, je deviens intangible. Je lui adresse un sourire sardonique alors qu’il me passe littéralement à travers.

Loin de se laisser défaire par mon pouvoir, il se retourne frustré et charge de plus belle, encore plus encoléré. La provocation marche plutôt bien, et mon sourire confiant se renforce. Je secoue la tête, dépité par l’énergie qu’il dépense dans le vide, avant de lancer :

« On va se battre, z'inquiétez pas. Mais avant balancez-moi c'que vous foutez là. Ca sera plus difficile, la mâchoire en moins. »

Une fois encore, il charge et me passe au travers, non sans m’avoir hurlé un truc au visage. Un truc que je ne comprends bien sûr pas. Cette fois, j’en profite pour reprendre forme : apparemment je n’en tirerai rien. Mes deux lames lui strient le dos de blessures saignantes, mais moins profondes qu’espéré. Furieux, il se retourne encore (il va avoir la tourniole, à force) et tente vainement de me frapper de ses deux armes. Je claque ma langue contre mon palais, provocateur à nouveau.

« Hé ben mon vieux, on a du mal ? »

Et sans chercher à retenir mon coup, je lance mes lames sur sa gorge, latéralement. Sa peau, sa chair, sa colonne vertébrale cèdent sous la coupure nette de mes armes. Sa tête, comme le bouchon éclaté d’un vin mousseux, vole au sol dans un flot sanglant. Décidément, cette pièce avait pour dessein d’être repeinte en rouge. J’essuie mes armes sur sa fourrure et fouille ses poches et ses proches découpés en rondelles comme du sauciflard. Je ne trouve pas grand-chose : des armes, des équipements pas horribles mais inutiles pour moi. Des colliers aux crocs de loup ou avec des symboles bizarres. J’empoche celles qui me semblent les plus précieuse et me relève, déçu. Rien qui m’aide à avancer. Pas de plan, pas d’ordre écrit…

Mon regard se porte sur le cristal. Il n’a pas l’air fort abimé, mais le froid qui s’en dégage est réel. Une minuscule fente le laisse filtrer. Pas de raison qu’il cède davantage pour le moment, vu comme il ne cédait pas aux assauts de l’autre brute. Le reste de la pièce n’a que peu d’intérêt : aucune autre voie d’accès. Je me penche vers le sol et ramasse la tête coupée de leur chef. Ça pourra toujours servir : manipulation, intimidation, preuve… On ne sait jamais. Je rebrousse chemin pour voir où en sont les autres, et tombe sur Lysis qui inspecte le couloir menant à moi. Je la regarde, incrédule. Que fait-elle là, bon sang ? Ne lui avais-je pas dit de veiller sur les autres ? Comme si de rien n’était, elle m’indique que les bas-reliefs sur les murs sont emprunts de magie. Et qu’ils n’ont pas l’air sculptés par la main de mortels. Elle ajoute qu’elle se sent plutôt mal, dans tout ce froid magique. Je la laisse entrer en moi, pénétrer mes chairs pour que nous ne soyons de nouveau qu’un. Puis, je me dirige vers la grande salle principale par laquelle nous sommes entrés pour voir ce qui s’y trame. Les shaakts ont-ils bien protégé les académiciens et Freida ?

[Ezak]

Une boucherie… Voilà ce que j’imposai autour de moi en faisant tomber trois corps d’un coup. Ils n’étaient clairement pas de taille. Pour un peuple de soi-disant guerrier, qu’est-ce qu’ils étaient insignifiants. Enfin, je ne devais pas être trop dur. Peu de gens de ma race avaient mon talent pour les armes. Du moins… En existait-il seulement un seul en ce vaste monde ?

Une flèche de Faelis s’occupa d’un quatrième corps tandis que Sibelle mis en déroute un autre en le blessant au bras. Bien vite, le mage se retrouvai bien démuni. Tant qu’il hurla son fanatisme, nous traitant d’ignares. Venant d’un bouseux des montagnes glacés…

Il hurla en tombant au sol, son corps se modifiant pour se changer en un ours imposant qui se jeta sur le cristal. Passé la surprise, je m’élançai, bien suppléé par Madoka et Sibelle. Mes lames lui ouvrent le buste, ma compatriote s’attaque à ses appuis, tandis que la blanche, aérienne, frappe le sommet de son crâne. L’ours chavira, lâchant le cristal avant de lâcher une attaque bien molle dans ma direction que je n’ai même pas besoin d’esquiver tant elle est minable. Ridicule. Tant d’effort pour du vent. Autant ne rien faire si c’était pour se ridiculiser de la sorte. Je contre-attaquai lui ouvrant le flanc, alors que Madoka d’une action impressionante sauta sur son dos pour l’ achever d’un coup de dague sur la crane.

Une moue appréciative vint déformer mon masque, traduisant tout le bien que je pensais de cette belle action. Reactive, directe, sans pitié avec un soupçon de style. Voilà ! Ça, c’est ce que j’appelais une guerrière.

L’unique survivant, le bras tranché, respirait bruyamment. En plus d’être faible, il ne pouvait pas mourir en silence. Autant qu’il serve me disai-je, concentré sur ma mission. Je m’approchai appuyant ma jambe bionique non loin de la zone de l’ablation, légèrement, juste assez pour réveiller un pic de douleur.

« Qu’est ce que vous étiez en train de faire au juste ? C’était quoi votre plan ? Réponds vite et je relâche la pression. »

Le fragile hurlai de douleur. Quand même… Ce n’était qu’un bras coupé. Oui, bon j’allais trop loin. C’était TOUT DE MÊME un bras coupé. Je devais bien lui reconnaître ça. Mais bon, j’avais fait ça proprement quand même, alors… Bref. Trêve de moquerie.

Je patientais alors que Faelis envoya un sort qui lui fit repousser le bras à ma grande surprise. Je ne savais pas que la magie était capable de telles prouesse. Qu’est-ce que nous les sans-magie étions inégaux face aux mages.

Mais ce qui me fit tiquer, ce fut Madoka, annonçant que Dan et Freida ont disparu. L’espace d’un instant je m’alertai, mais je la jugeai assez compétente pour gérer ça, alors je fis l’effort de ne pas m’en préoccuper, pendant que le désamputé crachait sur le sol et – je l’imaginais- m’insulta avec son langage non-civilisé. Je le pressai, inquiet pour Freida et Dan, enfonçant une lame dans son épaule. Pas le temps de jouer. J’étais sérieux et il fallait qu’il le comprenne.

« Je n’ai pas de temps à perdre, alors soit poli et répond à ma question dans un langage que je comprends. »

L’homme ne répondit pas se débattit en se charcutant lui-même sous ma lame, avant de s’arrêter net et de porter la main à sa bouche. Je devais l’avouer, ce spectacle me dégouta. C’était de la folie, et je ne prenais aucun plaisir à voir cet homme souffrir sous ma lame, bien que je n’en avais rien à cirer de son sort. Mais je n’avais pas de grief personnel contre lui… J’éprouvai de la pitié et je compris bien vite que je ne tirerai rien de lui. Je n’allais pas faire plus souffrir ce pauvre homme embrigadé par une saloperie de demi-divinité. Après tout, était-ce bien sa faute ? J’arrêtai les frais et lui transperçai la gorge, troublé.

Le regard un peu plus éteint, j’essuyai mes lames sur le pelage de l’ours, et récupérai celle tombée. En écoutant Madoka parler d’un objet donné par le Gardien et pourrait aider à retrouver Freida et Dan. Je ne dis rien, les laissant faire, et mettant à mon doigt celui que j’avais moi, à la place de cette foutue bague d’officier d’Oaxaca que je n’avais jamais pu me résoudre à jeter pour je ne savais quelle raison. Et ceci fait je me mis à fouiller les corps, essayant de ne pas montrer mon inquiétude...


HRP :

- Met la bague du Gardien au doigt à la place de la bague d'officier
- Fouille les corps

[Arkalan]

- Arkalan continue de défendre la position, visant ceux qui évitent l’invocation.

((Tir simple avec bonus tireur d’élite))

[Gamemaster6]

L'Aube d'un hiver sans fin

Chapitre 4 : La Fin de l'Ascencion

Près de la porte, la situation devenait critique. La horde approchait malgré la pluie de projectile, physiques et magiques, que les défenseurs leur envoyait. L'invocation, malgré sa très clair puissance, était débordée et les corps qui s'entassaient ne freinaient que peu les autres qui la dépassèrent. D'autres tombèrent sous les traits des mages, des archers et d'Arkalan, mais les premiers parvinrent à la ligne de défense des lanciers et de la commandante. Le premier se jeta en avant, hurlant comme un dément, avant d sauter pour passer au dessus des défenseurs qui ne cillèrent même pas. Pas un seul ne fit un geste, car leur commandante accueillit l'agresseur avec une férocité encore supérieure. Sa hache cueillit le guerrier en plein saut et le ramena brutalement à terre, le sang giclant sur les marches et les boucliers des shaakts alors que le corps fut presque coupé en deux par la violence du choc et du métal. Comme un seul être, les soldats shaakts frappèrent le sol de leurs boucliers alors que leur commandante extrayait sa lame du corps sans vie dans un bruit de succion répugnant. Un son simple et puissant qui résonna contre les parois du hall alors que Cromax y faisait son apparition, entendant lui aussi le bruit et le cri de guerre des shaakts.

- Du sang pour nos pairs !

- Des morts pour la Déesse !

Bien vite le son des armes et armures s'entrechoquant et les cris emplirent l'atmosphère du hall en une cacophonie dont les échos remontaient jusqu'aux oreilles de l'autre groupe qui cherchaient à passer le mur où, le pensaient-ils, avaient disparu Freida et Dan. Madoka usa de l'artefact offert par le gardien et la clé s'enfonça dans le mur de glace. Elle n'eut qu'à la tourner et l'encadrement d'une porte s'illumina alors avant de s'ouvrir, révélant un nouveau passage menant à une autre partie du château. De là où ils étaient, ils purent rapidement constater que de la magie était utilisée. Un autre combat semblait se dérouler plus loin alors que des flash bleutés se succédaient et offrait parfois la vue de silhouettes humanoïdes. Dan et Freida ? Ou bien quelqu'un d'autre ? Il n'y avait guère d'autre moyen de le savoir que d'aller directement voir sur place. Mais était-ce le plus judicieux avec le combat se déroulant plus bas ?


Récapitulatif des bobos et actions:

Arkalan et Cromax, combat si vous continuez à aider la défense, sinon donnez moi vos actions et on verra. les autres, dans le chan prévu comme la semaine dernière et on avisera selon ce que chacun fait.
Ezak, ta fouille n'a rien donné de bien concluant en dehors de leurs armes qui sont de qualité correcte, principalement des haches et marteaux. Dis moi si tu veux en récupérer en particulier.

Xp :

Madoka : Combat simple : 1xp
Arkalan : Noté quand complété
Cromax : Combat simple : 1xp
Ezak : Combat simple : 1xp
Faëlis : Combat simple : 1xp
Sibelle : Combat simple : 1xp

[Faëlis]

L'ynorienne présenta alors une clé que lui avait donné le gardien. Bien que craignant pour la sécurité du cristal, elle pouvait grâce à cela ouvrir un passage même dans un mur fermé. Ezak décida de rester en arrière tandis que, bien entouré par Sibelle et Madoka, Faëlis se lança à la poursuite de Dan et Freida.

À vrai dire, ils ne furent guère long à retrouver. Dans une salle un peu plus loin, les attendait un inquiétant spectacle. L'elfe blanc vit immédiatement Freida, prisonnière d'un bloc de glace. Dans cherchait apparemment à détruire celui-ci, mais deux autres personnes étaient présentent. L'un d'elles n'était autre que la guerrière de glace qu'ils avaient affronté dans le village. L'autre était sans doute le mage dont certain de ses compagnons avaient parlé. Ils semblaient aussi préparer quelques rituels magiques.

S'il y avait bataille face à de tels entités, cela risquait de devenir fort dangereux ! Faëlis sortit aussitôt une petite feuille de papier sur laquelle il écrivit : « Venez ici tout de suite. ». Un message adressé à Ezak... Cette seule pensée lui fit ajouter une ligne : « PS : sauf si c'est pour tout massacrer au premier coup d’œil. ». Au vu de la situation, la précision pourrait être importante... Hors de question de déclencher une bataille générale si c'était évitable ! Il plia le papier qui s'envola en battant des « ailes » comme un oiseau.

Les mages se résolurent à fournir quelques explications : apparemment, l'esprit s'était attaqué à Freida et tous tentaient d'empêcher une catastrophe. Il n'y avait que deux solutions : la tuer, ou trouver un catalyseur qui aiderai à la libérer.

Le choix était évident, mais Madoka avait déjà fait un tour rapide de la pièce, sans succès. Il n'y avait pas de temps à perdre ! Faëlis prit sa feuille du gardien et déclara :

« Mène-moi au catalyseur, Ô don du gardien ! Vite ! »

Il la lança en l'air, guettant si elle allait voler ou pointer une direction.

(((Utilisation de la feuille du gardien pour trouver le moyen de libérer Freida)))

[Madoka]

La clé s’enfonce simplement dans le mur de glace. Aussi facilement que dans une serrure, je la sens glisser sans peine et peux la tourner sans effort. Le cadre d’une porte invisible s’illumine, traçant son emplacement avant de s’ouvrir face à une sorte de couloir menant directement à une autre pièce. Je serre les dents car avec la précipitation de notre entrée et l’urgence de la situation, je ne saurais dire si ce couloir était caché depuis le début.

Au même moment, des cris et bruits de combats remontent depuis les escaliers, assez lointain pour n’être point une menace directe, mais les combats font assurément rage dans le hall. Ici, la menace est écartée ; là-bas, ils auront peut-être besoin de renforts … j’en suis là de mes réflexions lorsque Sibelle nous questionne d’un « on y va ? » purement rhétorique car, sans concertation, elle s’engage dans le couloir. Faëlis, se sentant comme Ezak une sorte d’obligation envers Freida, la suit de près. J’hésite, à peine, à mon déshonneur. Après tout, qu’aurais-je à offrir à nos alliés en bas au milieu d’une bataille rangée. Les deux elfes y seraient plus à leur place, sans parler d’Ezak et ses compétences de meneur. Sa décision lui appartient mais quoi qu’il choisisse, je lui promets qu’on fera en sorte qu’aucun ennemi ne reviendra par ce couloir. C’est le moins que je puisse promettre après avoir ouvert cette voie vers l’inconnu.

Je file droit et rattrape mes compagnons. Le chemin n’est guère long et plutôt rectiligne mais au bout, la stupeur nous arrête. Il y a devant nous une scène purement incompréhensible pour mon esprit rigide. Freida est emprisonnée dans un cône de glace, inconsciente ; Dan est devant en train de lancer frénétiquement tout ce qu’il possède de sort et de magie contre la glace … mais le plus improbable ici reste la présence de la fratrie de la vision du bassin. Le mage semble prêt à lancer un sort, protégé par sa sœur.
Embrouillée par des questions évidentes et lucides, je m’avance très discrètement dans la salle, longe les murs en restant en dehors du champ de vision de la sœur mégalo et impulsive. Consciente qu’une telle situation peut dégénérer en une seconde et qu’en l’état actuel des forces en présence, nous imposer est un pari risqué ; je suis à la fois soulagée qu’Ezak ne soit pas parmi nous et ennuyée pour lui qu’il rate l’occasion de sa revanche en cas de soucis avec la sœur.

Avant tout, j’essaye d’avoir une meilleure vision de la salle, y cherche d’autres issues que la nôtre sans parvenir à repérer comment les deux autres ont fait pour arriver et l’observation du cône ne m’avance guère plus. En revanche, je remarque tout de suite que la guerrière lorgne non pas vers Dan comme son prochain adversaire à abattre mais sur Freida, qu’elle fixe tant qu’elle ne daigne pas regarder Sibelle qui s’est approchée plus directement sans agressivité. Questionnée sur les intentions de son frère, elle annonce qu’il tente d’empêcher une catastrophe et nous impose le silence. Et en effet, son frère et Dan on les traits tirés par l’effort et la mine inquiète qu’ils soient insuffisants.

Le temps du tact est révolu. Faëlis s’empresse de questionner directement Maître Dan à grands bruits et je fais de même, moins bruyamment, vis-à-vis de la sœur.

« Trop tard pour se taire. Comment elle s’est retrouvée là-dedans, que risque-t-elle. On peut faire quoi pour l’aider ? »

Sans même s’arrêter de pilonner la glace emprisonnant Freida, Dan nous répond en hurlant :

« L’esprit s’en est pris à elle ! Sa puissance est plus forte par ici ! Il doit y avoir un catalyseur, trouvez-le ! »

La guerrière n’en dit guère plus, confirmant la pleine justesse des dires de Dan d’un signe du menton, ajoutant pourtant une autre option, plus radicale en tuant Freida, mais pas plus faisable dans l’immédiat.

« Super l’idée, c’est sûr qu’nos armes vont être tellement plus efficaces que ces deux là sur cette glace. Aidons-les en trouvant et détruisant ce catalyseur plutôt. »

Faëlis est déjà en action, utilisant lui aussi l’artéfact reçu du Gardien. Espérons qu’il soit aussi efficace que la clé, cela nous fera gagner un temps précieux. Mais ma confiance en la magie est égale à l’espoir de voir venir la pluie par grand soleil. Je m’oriente dans la pièce, mes sens en éveil à la recherche d’un élément sortant de l’ordinaire dans le sol ou le plafond, un flux de lumière ou n’importe quoi de suspect ; gardant un oeil vers la guerrière.

[Ezak]

Il n’y avait rien qui m’intéressait sur les corps. Les armes étaient de mauvaises factures à mes yeux. Comment des guerriers dignes de ce nom pouvait accepter de confier leur vie en de tels outils. Je me relevai alors qu’au loin, dans le hall provenait des bruits de batailles. J’hésitai un instant à me joindre à celle-ci, mais ma place n’était pas parmi un escadron Shaakt. J’allais rester là, près de ce cristal, en dernier rempart, guettant si Faelis, Sibelle, Madoka avaient besoin de moi. Il était inutile de s’éparpiller. C’était néanmoins ce que disait ma tête. Mon corps, lui était tendu et me disais d’aller aider un des deux groupes. Je m’inquiétais pour Freida, mais était-elle plus importante que notre mission ? Se jouait en moi une autre bataille que je ouvais difficilement ignorer.

Tel un lion en cage, je tournai autour du cristal. Surveillant la fenêtre et la porte, sur veillant les murs, bien vite pointai un début d’ennui et des doutes. Étais-je bien utile à cet endroit ? Le cristal semblait plutôt en sécurité. Je baissai la tête, un instant, juste pour souffler et faire le vide, pour prendre une décision et lorsque je le relevai, le choc.

(Impossible !)

Un Fenris, celui-là même que je pensais avoir achevé se tenait devant moi ensanglantée et écumant de rage deux haches en main. Pris par le choc, je n’eus pas le temps de régir qu’il se jeta sur moi. L’une des haches m’entailla le bras si profondément qu’il manqua de se faire arracher. Une vengeance sans doute pour lui avoir pris le sien. Une riposte qui m’arracha un hurlement de douleur.

Je contrattaquai, utilisant une botte désarmante pour tenter de lui ôter ses haches. L’une de ses haches vola, mais dans la précipitation je perdis moi-même une de mes lames. Ma main glissa raidement pour me saisir d’une autre, le sabre elfique de Feu-Sisstar à ma ceinture. Plein d’une rage découplée par ma douleur, je tranperçai le buste et la gorge de mon adversaire. Pas encore mort, il tenait encore debout, et tenta une attaque mais le coup était si faible, qu’il n’aurait pas même percer une feuille.

J’étais admiratif. Quelle combativité. Quelle volonté. Après avoir tant subis, après être passé proche de la mort, se relever une fois et pouvoir tenir debout encore après tant de blessure relevait de l’exploit. La meilleure façon dont je pouvais rendre hommage à ce fier guerrier était de l’achever rapidement. Ce que je fis. Lui donnant deux coups de lames qui le firent s’écrouler sur le sol.

Le bras presqu’arraché je m’approchai des corps au sol et je les décapitai un à un pour boire le sang de leur jugulaire qui m’éclaboussa sur le tout le visage, les cheveux, la fourrure, me rendant sanglant, me mettant dans ma peau de « sanguinaire. » Je n’arrêtai que lorsque que je me sentis neuf, sans aucune douleur.

C’est libéré de mes douleurs que j’aperçus un étrange oiseau de papier posé sur mon épaule, me tapotant l’épaule de son bec de papier. Qu’est-ce que c’était encore que cette sottise ? Je l’attrapai, le déplia et lorsque je lu le mot, j’écarquillai grand les yeux. Le message me demandait de rappliquer en vitesse. Mais où ? Dans la hall ? Avec ceux partie à la recherche de Freida. Le Post Scriptum, me mis la puce à l’oreille.

« Sauf si c’est pour tout massacrer au premier coup d’œil… Freida.»

Certains avaient surement remarqué que Freida et moi étions proches, alors cela devait la concerner. Dans l’urgence je lâchai le papier et utilisai le pouvoir de mes bottes pour rappliquer en vitesse tout en ingurgitant une potion d’énergie. Quant à ne rien massacrer au premier au coup d’œil. Cela dépendra de ce que je verrai.

HRP : - Vide de leur sang le corps des ennemis jusqu’à soigner complètement mes blessures.
- Utilise la vitesse des bottes des cieux
- Prend un énorme élixir d’Energie.

[Sibelle]

La tentative de Madoka ne fut pas vaine, même en absence de serrure pour s’y insérer la clé offerte par le gardien, s’enfonça dans le mur de glace. Moins d’un tour à la clé suffit pour déverrouiller le mur. Un encadrement apparut et une porte s’ouvrit.
Devant ce nouveau corridor qui s’ouvrait à nous, je regardai mes compagnons :

"On y va ?"

Cela dit, sans attendre leur réponse, je traversai l’embrasure de la porte espérant y trouver de l’autre côté, maître Dan et Freida. Faëlis et Madoka la suivirent. Nos doutes s’avérèrent fondés, les deux compagnons que nous cherchions se trouvaient bel et bien là. Cependant, leur situation, surtout celle de Freida, n’était pas des plus enviable. En effet, cette dernière, apparemment inconsciente, était emprisonnée dans un cône de glace que maitre Dan tentait de faire fondre à coup de sortilège.

A quelques pas de là, nous vîmes le sorcier de brume accompagné de sa sœur revêche. Cette dernière faisait bouclier devant son frère afin que personne ne l’importune pendant qu’il semblait concentrer sa magie à faire je ne sais quoi. Je m'approchai alors de la soeur, et je lui demandai sans détour

"Que fait votre frère ? "

Aussi froide qu’à son habitude, fixant la prison de glace de Freida, elle me répondit qu’il empêchait une catastrophe, me sommant de me taire.

Faëlis interrogea Dan sur son objectif et Madoka s’adressa à son tour à la soeur, demandant quoi faire pour aider Freida. De mon côté, indécise, je me contentai d’attendre les réponses des interpellés avant d'agir. Dan nous informa que l’esprit s’était attaqué à Freida en utilisant un catalyseur qu’il nous pria de trouver.

De glace la soeur répondit que nous devions faire ce que Dan nous demandait ou bien tuer la soeur.

Faëlis prit la feuille du gardien et lui demanda de le conduire jusqu’au catalyseur. Madoka pour sa part inspecta de nouveau la pièce. Je fis de même, observant attentivement le moindre recoin cherchant le catalyseur en examinant ce qui pourrait être lié à l’endroit où est Freida, tout en portant aussi une attention particulière au moindre bruit

((Utilise sa vue perçante et son ouïe d’elfe pour trouver le catalyseur )))

[Cromax]

Post-squelette :


- Cromax/Lysis va en première ligne et balance une vague de feu toute nulle.
- Cromax sort sa seconde arme. Elles prennent toutes deux la forme de haches acérées. Il va danser parmi ses ennemis, usant des 100 lames pour les éviscérer.


(100 lames rang 5 : 6 attaques simples sur le tour. Recommence tant que nécessaire.)

[Gamemaster6]

L'Aube d'un hiver sans fin

Chapitre 4 : La Fin de l'Ascencion

Tandis qu'Ezak se ruait vers la couloir à toute vitesse, la plume de Faëlis se mit à tourbillonner en l'air avant de rester immobile quelques instants. Puis elle fila vers le côté et se colla contre ce qu'il semblait être le mur. Brusquement, elle se déplaça une première fois, puis une deuxième, semblant suivre quelque chose tout autour de la pièce, sous les yeux de tous. Quelque chose qui échappait à leur vision. La Soeur tenta bien de lancer son épée dans la direction de la plume, mais elle ne fit que ricocher contre le mure, sans grand effet. La plume elle, frôla le sol avant de continuer de suivre sa cible.

- Il y a quelque chose ! Attrapez-le, tuez-le !

Ezak arriva sur ces entrefaites, découvrant de ses yeux la scène quelque peu inattendu d'une Freida prisonnière d'un glaçon et de deux mages tentant désespérément quelque chose qu'il ne pouvait comprendre.

Du côté de la porte, Cromax décida de lui-même mettre la main à la pâte d'une manière quelque peu radicale, tournoyant et massacrant tout et tout le monde sur son passage, sans vraiment faire de quartier. Sous peu, la ligne de front devint un carnage et nombreux furent les ennemis qui commencèrent à rebrousser chemin, fuyant pour leurs vies tandis que les shaakts et les mages tuaient ceux que Cromax laissaient en vie. A lui de voir s'il continuait de traquer les fuyards ou s'il décidait d'aller chercher ses compagnons dont il n'avait plus eu vent depuis un certain temps déjà.


Récapitulatif des bobos et actions:

Xp :

Ezak : Combat simple : 1xp

[Faëlis]

Sans attendre, la feuille se rua vers un mur... et commença à faire des cabrioles ! La guerrière de glace lança son arme en appelant à « tuer » la chose qu'il y avait là, quoi que ça puisse être.

Alors que toute la scène virait au capharnaüm le plus total, l'archer prit une profonde inspiration et fit le vide dans sa tête. Il encocha une flèche tout en suivant et en analysant le mouvement de la plume argentée. Ses déplacements semblaient erratiques, mais elle devait bien fuir quelqu'un qui tentait de se cacher... Anticiper le mouvement était un élément clé du tir à l'arc... anticiper un mouvement invisible était un tout autre défi ! Mais un bien placé serait plus efficace que de mouliner dans le vide !

Calmement, Faëlis positionna son arc, visa, chercha un paterne dans les mouvements... Il ne fallait pas se laisser dépasser par l'urgence. Rester concentrer, guetter... et laisser parler son instinct de soldat !

(((Tentative de toucher ce que suit la plume avec un tir précis de rang 2)))