L’Atrocissime Tour du Vilain Sekteg Nawouël

[Akihito]

En plongeant mon reregard dans la boule, je suis aspiré dedans ! Et pouf, sans savoir comment, je me retrouve dans le corps de Nono-Hell ! Je reconnais son gros ventre bedonnant, sa babarbe toute blanche et ses habits tout rouge. Mais il a l'air de faire dodo. Et moi, je peux que bouger ses yeux pour voir avec colère un vilain pas beau qui s'habille comme Nono-Hell. Un petit truc vert avec des dents trop poinpointues à mon goût. Et il me parle ! Enfin, il parle à Nono, mais comme je suis dans lui, c'est la même chose...? Je crois.


« Je vais te donner une chance de décider de ton sort, de ta mort, vielle barbe. Seras-tu immédiatement dévoré par un ours brun ? Te feras-tu lécher par tes rênes jusqu’à ce que mort s’en suive ? Seras-tu attaché à un sapin de noël enflammé ? Ou lancé dans une bassine de boules de verre acéré ? Allez, allez, réponds !!! »


Il veut que je lui réponde ? Je vais lui cramer la face moi ! J'essaye de lui sauter dessus, mais je n'arrive pas à bouger mon nouveau corps. No-Hell n'a pas l'air en état de se battre... Je me concentre de toute mes forces et parviens enfin à prendre le contrôle de la bouche. Il n'est plus l'heure des enfantillages.


« Je mourrai de vieillesse, tocard. Car Ignim le cacaoté va venir te péter les dents ! »

[TheGentleMad]

Les boules de noël rouges, vertes et bleues se trouvent en effet dans les coffres lorsque que je les ouvre et, par chance, ma combinaison est la bonne. Une fois les boules en place, l'autel s'ouvre en poussant un peu plus le matériel déjà déplacé par nos soins pour découvrir un escalier secret.

"Allons-y! Pas de temps à perdre!"

Je m'avance, suite à ces mots, dans l'escalier qui m'entraîne toujours plus profondément sous terre vers une salle d'où semblent parvenir des lueurs dansantes, semblables à celles des flammes.

[Azra]

Les boules furent placée et, dans un grondement sinistre, l'autel commença à se déplacer. Kyrielle, quelque peu effarouchée, se précipita pour se cacher derrière le bonhomme de neige. Les objets plus ou moins précieux tombaient ou étaient repoussés, et, peu à peu, un passage se dévoila. Au bout, d'étranges lueurs de flammes dansaient, ce qui sembla intéressé le bonhomme de neige...

Mais Kyrielle n'avait pas que les ailes du papillon de nuit ! Ces lueurs dansantes produisaient un effet presque hypnotique après tant de noirceur glauque. Aussi, la petite fée se précipita en avant, avide de s'en approcher pour voir !

[Nhaundar]

Comprenant l’utilité du contenant des coffres et de la futilité de me délester de mes petites précieuses, je me précipite de ramasser mes boules et de les remettre avec soin là où elles doivent être. Lorsque les boules de couleurs diverses son disposées dans des emplacements précis, l’autel se met à s’ouvrir dans une cacophonie chaotique venant des pièces d’armes et d’armures. Ainsi un passage vient de se créer.

Même si la présence de flammes se fait sentir, le crotale qui est en moi ne se laisse pas amadouer et s’est pleine de vaillance, que je m’avance dans le passage nouvellement ouvert, espérant néanmoins que le bonhomme de neige vienne également afin que je veille sur ses arrières et accessoirement être au meilleur endroit possible. S’il y a du feu, la présence de neige à proximité serait particulièrement bienvenue.

[Héliodrianna Mulcibur]

L'autel s'ouvre grâce aux boules empreintes de magies ayant trouvés leurs juste place dans les creux tels des pamplemousses dans une coupe de fruits, sur un escalier descendant. Plusieurs membres du groupe s'y dirige sans hésitation, semblant suivre les directives du Pain Dépice.
Je ramasse Enguerrande et la mettant autours de mon cou, comme une écharpe.

- Tu vas te faire marcher dessus, viens par là.

Mais bien que je suive le groupe, la perspective des flammes ne m'enchante guère et je décide de fermer la marche pour repousser le moment ou là chaleur que j'imagine aura raison de moi.

- Je... Je vais fermer la marche. C'est pas trop mon truc les flammes, alors si ça ne vous dérange pas, la guirlande et moi on va rester derrière.

[Yliria]

Ssssous nos yeux, voilà que l'autel ssss'ouvre, laissssant placcce à un esssscalier. Un. Essscalier. Qui y'a-t-il de pire qu'un essscalier pour moi qui rampe ssssur le ssssol . Mécontent de cccette découverte, je m'en vais plutôt continuer de fouiller la pièccce. Je ne prendrai cette option qu'en denier recours, foi de ssserpent sssifflant. Peut-être que la gueule de l'ourssss renferme quelque chose ? Hmm ? Ou en peut-être qu'en me glissssant desssssous ? Il faut dire qu'il ne fait guère chaud iccci bas, et l'idée de me recouvrir d'une couverture en peau d'ourssss n'est pas pour me déplaire. Allez ! Après avoir jeter un œil dans ssssa gueule, j'irai profiter d'un peu de chaleur en dessssous. Je rattraperai les autres enssssuite. Rien ne ssssert de sssse pressser si je finis frigorifié et tout endurcccccci lorssssque No-Hell ssssera enfin sssorti !

[Mathis]

Nous avons finalement finis par nous entendre et à l'aide de la jolie guirlande qui a bien voulu nous prêter ses épines et ses boules, Pin Dépise et moi sommes arrivés à la même solution. Le bonhomme de neige et la petite fée quittèrent la surveillance de la grille d'égout et vinrent placer les boules de couleur dans les creux et ce dans l'ordre approprié.

Un fois les boules en place, j'attendais de voir ce qui pourrait bien se passer... et à ma surprise, ce fut l'autel qui s'ouvrit en deux, faisant du coup tomber toutes les pièces d'armures qui s'y trouvaient encore. Nous découvrimes alors un escalier qui semblait descendre jusqu'aux enfers. Et le mot, n'était pas faible puisque des flammes semblaient éclairer une pièce. Enfin, c'était ce que j'en déduisis par les reflets qui me parvenaient.

Les lacets sur les hanches, je regardai l'escalier de pierre avec suspicion. Moins méfiant, Pin Dépise s'y engagea sans hésitation. Et puis ce fut la petite fée qui s'y précipita comme une écervelée, ou plutôt comme un papillion qui fonce vers la luminosité. Le bonhomme de neige ramassa la jolie guirlande de Noël, et la mis à son cou, tel un foulard. Ce dernier dit vouloir fermer la marche, craignant quelques peu les flammes.

Le serpent rouge et blanc tout en sucre semble vouloir explorer la salle, et moi j'hésite... et si c'était un piège. Détrompez-vous je n'ai pas peur du feu, je suis en premier plan lorsque le père Noël saute dans les cheminés.

Ayant pris ma décision, je préviens les deux derniers.

"Je reste ici à surveiller. Si l'autel se referme, je serai là pour l'ouvrir de nouveau. Prenez garde, c'est peut-être dangereux."

Puis je jetai un coup d'oeil au serpent qui semblait vouloir aller sous la peau d'ours... cet ours que je craignais depuis le début.

[Cromax]

08/12

Aux paroles menaçantes sortant de la bouche du Père No-Hell, le gobelin déguisé leva un sourcil circonspect, avant d’éclater d’un ricanement mauvais.

« Ahahah ! Vieux fou, nul ne peut rien contre moi maintenant que j’ai volé tes pouvoirs ! Bien, tu ne veux pas choisir… Hé bien je choisirai moi-même ! Ahahahahahh ! »

La vision se troubla, et Ignim fut éjecté du pouvoir de la boule, qui était désormais terne, et non plus lumineuse. Il se retrouva seul dans cette petite bibliothèque sans porte sinon celle qu’il venait de se creuser dans la façade.


Chez les autres, Greta et Simp avaient choisi de rester dans la salle du trésor. L’une pour surveiller le passage de l’autel, qui resta bien ouvert après le passage du reste de la troupe, et l’autre pour farfouiller la pelure d’ours posée au sol. Il put remarquer le bon travail de taxidermie ayant figé pour l’éternité les traits ursidés, bouche ouverte et crocs toujours acérés. Il se réchauffa bien lorsqu’il alla dessous : la peau maintenait bien la chaleur, qui ne venait pas pourtant de son propre petit corps. Aucune autre découverte spécifique à noter là. C’était une peau d’ours, et voilà.

Pour les compaings des escaliers, Pin fut le premier à arriver en bas, suivi ensuite par la fée Kyrielle et enfin par le bonhomme neigeux et son écharpe de noël. Ils pénétrèrent dans une vaste salle éclairée de la lumière de plusieurs feux, qui chauffaient l’endroit en y apportant une agréable température, bien plus vivable que celle à l’extérieur, et celle du long couloir. Une température qui n’était pas pour ravir le bonhomme de neige, qui sut qu’il ne pourrait pas traîner éternellement là sans finir en flaque d’eau, sans solution pour garder son froid.

Ils arrivèrent donc sur une sorte d’allée cernée de torchères qui menaient à une sorte de cercle de pierre sur lequel trônait un riche siège isolé, flanqué de deux boules orangées luminescentes. Derrière se siège se trouvait une énorme porte qu’on eut dit faite d’or. Ils n’étaient pas là de quelques secoindes qu’un bruit de porte se fit entendre… Creusée à même la grande porte, une autre petite porte venait de se refermer sur les traits d’une étrange créature. Un gobelin à la barbe blanche, revêtant les atours du bien connu Père No-Hell.

Il courut jusqu’au trône pour s’y avachir, essoufflé comme s’il venait de se dépêcher. Sa mine était parée d’un sourire carnassier et satisfait, et il s’adressa à vous d’une voix grinçante :

« Ahah. Pfou. Hem… Heuuu. Inclinez-vous devant… huuu… Votre nouveau Papa Nawouël, bande de vermines. Pfiiuuuu. Vos petites tentatives ne mèneront à rien. Ahahaaahhh ! »

Un bien curieux personnage, en somme. Et il arrêta de parler, attendant visiblement que vous obéissiez à son ordre d’un air circonspect, une main sur les reins pour reprendre son souffle.


[HJ : Personne n’a pu mettre le doigt sur le mot planqué du jour, même si les deux propositions visaient le bon joueur. Il s’agissait du mot « Incarnation » dans le RP de Nhaundar. Bravo à lui ! À vos mirettes, un nouveau mot a été caché ce jour. Trouvez-le vite ! (petite remarque : si je vois que ce jeu des mots cachés ne rapporte pas plus de succès de participation auprès de vous dans les prochains jours, j’y mettrai fin prochainement)]

[Mathis]

J'ai toujours eu de bonnes intentions, mais je dois avouer ne pas être très patiente. Du côté de la salle, il ne se passait rien, la peau d'ours semblait bien n'être qu'une peau d'ours. Décidément, la transformation de la cheminé en bouche m'avait fait croire que tout pouvait prendre vie dans cette maison.

Je regardai donc en bas, sur le seuil de l'escalier et je trépignai sur moi-même. L'ouverture ne s'était pas refermée après le passage de mes compagnons.

N'en pouvant plus d'attendre, je décidai de descendre à mon tour, mais en mode espionne. A botte feutrée, je descendis tranquilement, une à une les marches de pierre, sans me presser. Je ne descendis pas toutes les marches. Je m'arrêtai lorsque je pus discerner des paroles... ou plutôt la fin d'une phrase.

"...etites tentatives ne mèneront à rien. Ahahaaahhh !... "

Cette voix criarde je la reconnaissais. Je l'avais entendu à notre arrivée pousser la petite chansonnette qui bien que la mélodie m'était familière, les paroles s'en trouvaient changées.

Je n'avais qu'une seule envie, et c'était de botter le derrière à cet insolent à la voix criarde, mais je restai tapie contre un des murs jouxtant l'escalier.
Je voulais écouter la suite, savoir si mes compagnons étaient désormais prisonniers ou non. Je ne cessais de me répéter qu'ils s'étaient trop empressés de descendre l'escalier.... mais ce qui était fait était fait. Et j'étais là pour les secourir au besoin.

[Héliodrianna Mulcibur]

La température montait, et je maigrissais a vue. Deux choix se posaient à moi alors qu'une créature à la peau verte et aux atours du Père No-Hell sortait par une porte derrière le trône. Trouver du froid ou remonter. Rester et espérer survivre a la chaleur par un miracle ou fuir ce lieu et abandonner ses compagnons pour trouver un autre moyen de libérer le Père.

- Sans mauvais jeux de mots, ça devient chaud pour moi. Donc je vais remonter dans la pièce précédente et essayer de trouver un autre chemin pour trouver le vrai père No-Hell. La guirlande, soit tu restes, soit tu viens avec moi.

Et c'est ce que je fis. Si Enguerrande ne reste pas avec moi, elle sera descendue avant que je commence à remonter les escaliers, sinon, elle reste à sa place.
En remontant les escaliers, je croise Greta la botte et les rapportait les nouvelles d'en bas.

- Donc voilà, en gros, un homme vert à pris la place du Père No-Hell et il veut qu'on se prosterne. Moi je reste pas, regarde comment j'ai maigrit en ne restant que quelques minutes... Tu as trouvé des choses en haut? Un autre passage?

[TheGentleMad]

En arrivant au bas de l'escalier, je découvre une vaste grotte à la température agréable éclairée par plusieurs feux au milieu de laquelle trône un grand siège au centre d'un cercle de pierre. De la grande porte d'or derrière le siège émerge un gobelin barbu avec des vêtements qui me sont bien connus et ne sont certainement pas les siens. Tandis que je m'avance dans la salle, la créature se précipite vers le trône, puis à bout de souffle se présente comme le Papa Nawouël et nous ordonne de nous prosterner. Sans cesser d'avancer vers lui, je dévore ma sucettes afin de transformer le bout de cette masse en une pointe de sucre aiguisée semblable à celle d'une lance. Dès que l'effet de cette nourriture se fera ressentir et que je serai à portée, je lancerai de toutes mes forces ce javelot de fortune au visage de l'imposteur.

[Azra]

Il y avait effectivement une grande salle éclairées de flammes et de globes orangées, autour desquels la fées s'empressa d'aller voleter. Ça faisait du bien ! Il y a longtemps, le père No-hell lui avait dit que ce n'était pas bien. Qu'elle devait résister à l'envie d'aller vers ces lumières sans quoi elle ne pourrait plus s'en passer. Mais c'était si bon !

Il fallut un bruit de course pour la tirer de sa rêverie. Une sorte de lutin vert se précipitait vers eux. Et il portait les habit du papa ! Essoufflé, il se présenta comme le père "Nawouël", devant qui ils devaient s'incliner. Le petit bonhomme en pain d'épice n'avait pas l'air d'apprécier, mais il y avait manifestement un malentendu ! La fée, qui n'était pas encore totalement remise de la lumière hypnotique, s'approcha dans un frémissement, expliquant calmement :

"Je pense qu'il y a un malentendu. Nous servons le père No-hell, pas le "père Nawouël". Ce n'est pas contre vous mon bon monsieur, je suis sûr que vous êtes une personne fort charmante. D'ailleurs, le vert et le rouge forment deux couleurs complémentaires, ce qui vous va à la perfection ! Cela dit, je vois que vous n'êtes plus tout jeune. Vous ne devriez pas trop vous dépenser, garder vos forces... vous pensez à bien vous hydrater ? Bon... Donc je disais, nous avons justement perdu le père No-hell, pourtant, connaissant ce vieux fripon, je suis sûr qu'il vous trouverait très drôle et vous aimerait beaucoup, avec votre costume ! Mais pour cela, il faut encore qu'on le retrouve. Quand à vos allusions à mes tentatives, vous pouvez constater que j'ai parfaitement pu m'éloigner des flammes ! Je peux m'arrêter quand je veux ! D'ailleurs, cela ne m'a jamais empêcher de mener mont travail à bien..."

Hélas pour le gobelin, la fée de la nuit et du sommeil n'avait, logiquement, que peu de gens à qui parler. Entre l'effet des flammes et la constatation surprise qu'on lui adressait la parole, sans pour autant avoir compris de quoi il était question, elle était lancée et pas prête de s'arrêter !

[Nhaundar]

Fort heureusement pour moi, non seulement le bonhomme de neige me suit, mais en plus il me propose de me faire porter. C’est sans résistance que je me laisse emporter comme une écharpe et arriver dans une pièce où trône…eh bien un trône, mais aussi une immense porte d’or et de nombreux foyers.

Nous sommes tous surpris par l’arrivée d’un étrange individu portant l’accoutrement du Père No-Hell, sauf que…il est évident que ce n’est pas lui. Il n’a ni sa carrure, ni sa jovialité, ni son ventre rond, ni son visage joufflu…en fait il a juste les vêtements ! Il annonce même qu’il est le nouveau Papa Nawouël et que nous devons nous prosterner. Loin de vouloir obéir, je me fige sur mon compagnon blanc.

A cause du feu, le bonhomme de neige est resté en retrait par rapport au reste du groupe. Il déclare qu’il compte faire demi-tour car il ne tiendra pas sous cette chaleur et me propose de l’accompagner. Sauf que devant nous, cette créature semble être le responsable de la disparition du Père No-Hell. Hors de question que je laisse échapper cette occasion.

Je préviens ma neigeuse monture en murmurant aussi bas que possible.

"Je vais ressster ! J’ai une technique unique qui pourrait nous aider à contrer ssset individu !"

Joignant le geste à la parole, je lance l’opération serpent-ninja. En une fraction de seconde, je stoppe toute mobilité superflue autre que de me laisser tomber au sol, devant ainsi, une simple guirlande complètement inoffensive laissée nonchalamment au sol.

[Yliria]

Une voix étrange ssssifle alors que j'étais tranquillement allongé sous cette peau d'ours si chaude... Une voix qui ne me dit rien de bon, aussssi je sors de là et décccccide, en désespoir de cause, d'emprunter cccce maudit, maudit esssscalier. Une marche.... Deux marches. Trois maaaaaah. Au lieu d'un lenteur contrôlée, me voilà dégringolant l'infâme consssstruction sssans pouvoir m'arrêter, me cognant à chaque marche en croisant le bonhomme de neige qui a étrangement maigri... sssans doute un effet des chocs répétés sur ma vision, je perd logique.

- Ah... Ouch... houla... Aïe.. Par les... sssept... sssssouliers ... de... Ssssinpier. Aaaah!

Lorrssssque enfin la chute sss'arrête, me voilà faccce à un étrange ssspectacle. Un guignol vert habillé comme notre cher Père. Ssssupercherie et calomnie, quel est donc cette infâmie ?! Un sssimple gobelin mutin ssss croit assssez malin pour parvenir ainssssi à de probables et horribles fins ? Avachis ssssur sssson ridicule trône, essssouflé de peu. Quel engin...

- Ze zoui... argh... Je ssssuis à la recherche du vrai No-Hell, non d'une imitatttion ausssi ridicule. Où est-il ?

Je rampe vers lui en sssifflant rageusement. On va voir sss'il est aussi arrogant avec un serpent qui plante sssses crochets dans sssses mollets. Foi de Ssssimp, cccelui-là ne perd rien pour attendre!

[Cromax]

09/12

Abandonné du Bonhomme de Neige qui avait préféré fuir que de trouver une solution à son délicat problème de température, retournant dans la salle précédente qu’il connaissait déjà bien, le groupe se retrouva en quasi intégralité dans cette grande pièce flamboyante. Si certains demeurèrent calmes et écartés, comme la botte et la guirlande, d’autres eurent une approche plus… directe. À la manière de Pin Dépise, qui dévora son arme-sucette en gagnant un chouïa de muscles dans les bras avant de lancer celle-ci, rongée en forme de pique, vers le visage du trouble-fête. Hélas, la précision ne fut pas au rendez-vous, et l’arme se planta dans le chapeau rouge et blanc, faisant tout de même tressaillir le faussaire.

La fée Kyrielle, elle, préféra une approche diplomatique un peu saugrenue, qui eut le mérite d’attirer l’attention du gobelin un instant, afin qu’il ne voit pas le serpent filer droit vers lui à toute vitesse après sa question si impertinente. Et pertinente.

Ainsi, alors que Simp arrivait au corps à corps de l’olibrius, ce dernier se leva sans le remarquer et farfouilla sa ceinture pour en sortir une baguette aux couleurs de la fête bien connue de cette fin d’année hivernale. UN lacé de rouge et de blanc surmonté d’une boule de verre enfermant un petit paysage enneigé, cernée par deux petites branches de gui décorées de petites lumières jaunes et rouges.

Pointant son appendice vers la zone où se tenait le biscuit, il ricana de plus belle et cria d’une voix criarde (forcément), la sucette toujours plantée dans son chapeau :

« Ah ! Ahah ! Vous ne verrez plus jamais ce vieux débribris ! ça c’est moi qui vous le dis ! Et… heu… Ah ! Mourez !!! »

Il sembla donner une impulsion dans la baguette, qui trembla un instant avant de balancer droit devant lui un vent glacial qui… recouvrit de neige tout le chemin d’accès au cercle central, heureusement dépassé par Simp. Le reste du vent froid remonta jusqu’à l’étage, où le Bonhomme était toujours. Le biscuit, désormais totalement recouvert de neige, était en fort mauvaise posture. Et la rafale avait projeté Kyrielle sur le sol enneigé. La botte et la guirlande étaient, quant à elles, sauves pour l’instant. EN tout cas, cela avait jeté un froid…

« Mais… Par les boules de mon sapin, qu’est-ce que c’est que c’est que c’est que ça ? »

Le gobelin Nawouël semblait peu convaincu de l’effet de sa précieuse baguette.


[HJ : Bravo à Hélio, qui a réussi à placer son « Pamplemousse » sans se faire repérer ! Il n’y a pas de mot à chercher aujourd’hui j‘ai oublié, hier. XD]

[Yliria]

Invisible est le sssserpent qui rampe jussssqu'à sssa proie... ou alors ladite proie est complètement aveugle et sourde et ne m'a pas entendu sssiffler mes menaccces. Qu'importe, je me rapproche de lui avant de le voir sssse lever et tendre une baguette rouge et blanche devant lui. Et voilà qu'il fait froid ! et que le sssssol derrière moi ssssse recouvre de neige ! Quelle arme dévassstatriccce ! Il me faut air, car l'huluberlu tout de rouge et blanc vêtu ssssemble ssssurpris par l'acttttion de son objet magique ssssans doute volé à No-Hell.

(Foi de Ssssimp, tu ne lanccceras pas cccela deux fois !)

Ni une ni deux, je glissse jusqu'à lui avec l'intention de lui ssssauter sssssur le bras, de m'y enrouler et de serrer ausssi fort que mes anneaux me le permette. il va lâcher cccccet engin de malheur. Ajouté à ccccela un coup de crochets dans le poignet, et il va le sssentir passsser. No-Hell sss'est fait pour sss'amuser, mais faudrait voir à pas trop abuser !

[Azra]

Le gobelin ne semblait pas franchement concerné par son commentaire pourtant fort aimable, ce qui était quelque peu agaçant pour la fée. En même temps, le bonhomme en pain d'épice avait essayé de lui lancer une sucrerie mortellement pointue dans le chapeau, ce qui était sans nulle doute une manière peu conventionnelle de saluer.

Aussi, le "Nawouël" se contenta de sortir une drôle de baguette jouet, proclamer des menaces de mort... et d'invoquer un souffle de vent glacial qui la projeta à terre, sur une couche de neige ! Le froid dégrisa un peu la fée qui protesta :

"Allons, en voilà des manières ! Si vous vouliez bien nous épargner vos pitreries, nous pourrions simplement discuter et tenter de trouver un accord commun ! Il est manifeste qu'être un méchant n'est pas dans vos habitudes ! Je sais reconnaître quelqu'un qui a le cœur bon, malgré vos efforts (efficaces, je le reconnais) pour le cacher ! Aidez-nous plutôt à retrouver le père No-hell, plutôt que de dire qu'il est une vieille brebis !"

Elle débarrassa ses ailes éthérées de la neige, tremblante de froid. Vraiment, ce n'était pas polis, ce type commençait à lui courir sur le système ! Elle allait peut-être même finir par lâcher un "scrogneugneu" ! Elle se renvola, remarquant le serpent qui cherchait à s'enrouler autour du bras. Voilà qui était une bonne idée. Ce vieux monsieur n'avait pas l'air de savoir s'en servir... Toujours en lui tournant autour, elle proclama, légèrement exaspérée :

"Et laissez ça, vous allez finir par faire attraper un rhume à quelqu'un !"

[Nhaundar]

Tous présents s’en prennent à cet étrange personnage qui use d’un étrange bâton, pour projeter un souffle glacial recouvrant de neige le chemin jusqu’à lui. C’est courageusement que je décide d’emprunter une approche différente. Profitant de l’attention qui est portée sur mes camarades, je décide de faire le tour de la pièce pour me rendre à la porte d’or. Le Père No-Hell qui est sûrement et il saura quoi faire face à l’ennemi de No-Hell.

Cependant, mon entreprise repose entièrement sur ma capacité à rester inoffensive. Je progresse donc sans perdre de vue, le regard menaçant de celui qui a honteusement revêtue du mythique ensemble rouge. Je m’arrête lorsqu’il regarde dans ma direction, usant de mon incroyable capacité à passer inaperçu et reprends ma progression lorsque la voie est libre.

[TheGentleMad]

Ce n'est pas le gobelin mais son chapeau qui finit cloué au trône, à ma grande déception. Alors que le serpent file dans la direction, la peau-verte furieuse brandit une baguette magique dans ma direction et, malgré lui semble-t-il, projette un vent glacial recouvrant tout de neige dans cette direction. Alors que le serpent se jette sur son bras armé, je bondis hors de la neige enneigée et me débarrasse de celle qui me recouvre avant qu'elle ne m'humidifie en fondant. Cela fait, je reprends ma progression vers la sinistre créature prêt à me jeter également dessus dès que j'en aurai la possibilité.

[Héliodrianna Mulcibur]

De retour dans la pièce avec l'autel, je décide de tout vider et tout retourner. Coffres, peau de bête, armes et armures à la recherche d'un passage.

- Il est forcément quelque part, et il y a forcément un moyen de le rejoindre. J'arrive Père No-Hell!

Le vidage des coffres étant selon moi le plus long, je commence par ça.

[Mathis]

Alors que je restais dans les marches tentant d'être la moins visible possible, je vis le bonhomme de neige arrivée en courrant, de l'eau perlant sur sa neige. Ne comprenant pas que je voulais demeurer dissimulée, il se mit à me parler. Trop interloqué, je restai muette. Avant que je n'eus le temps de me ressaisir, il poursuivit son chemin.

Ce fut à ce moment que j'entendis la même voix criarde s'esclaffer:

« Ah ! Ahah ! Vous ne verrez plus jamais ce vieux débribris ! ça c’est moi qui vous le dis ! Et… heu… Ah ! Mourez !!! »

Toute rouge, je sentis la colère monter, tout juste avant qu'un vent glacial se rendit jusqu'à moi.

C'en était assez, il allait me rendre MON Père No-hell et sur le champ, foi de botte gauche !

Cette pensée formulé, je descendis les dernière marche pour découvrir une immense salle en bonne partie recouverte de neige. Que cela ne tienne, j'avais été confectionné dans le Pôle Nord pour affronter les plus terribles blizzard.

Lorsque je vis cet affreux être vert revêtant les habits du Père No-Hell, je m'écriai :

"J'ai un derrière à botter ! "

Tout en faisant des bonds pour me rendre jusqu'au vilain gobelin et lui botter l'arrière-train !

[Akihito]

Ma réponse ne semble pas lui plaire beaubeaucoup.


« Ahahah ! Vieux fou, nul ne peut rien contre moi maintenant que j’ai volé tes pouvoirs ! Bien, tu ne veux pas choisir… Hé bien je choisirai moi-même ! Ahahahahahh ! »


Et, sans que je puisse dire quoi que ce soit de plus, je me reretrouve de nouveau dans mon corps. J'ai beau secouer la bouboule dans tous les sens, impossible de revoir tête de morve. Car avec son gros nez, ce machin pas beau devait en avoir tout plein, de la morve.


"Bon... Bah qu'est ce que je peux faire ?"


Je regarde encore une fois la lettre. Qui a bien pu vouloir l'adresser à Nono-Hell ? Tête de morve ? Ca me semble bizarre... Peut être qu'il n'a pas eu les cacadeaux qu'il voulait. Mais ça reste pas bien de le kikidnapper pour le zigouiller ! Un peu en colère, je regarde autour de moi, à la rerecherche d'une sortie. Pas question de sortir par la fenêtre, je risque de me faire bobo.


"Cette pièce s'est pas construite toute seule. Il doit y avoir une poporte ! Puis si pas de porte... Je devrai devenir encore plus cacaoté."

[Cromax]

11/12

Le Bonhomme de neige préférait rester en haut, malgré la température descendue et la présence de neige, certes pas visible de là où il se trouvait, mais qui donnait un indice par cet air venteux et frais qui continuait de remonter des escaliers. Il se mit donc à une tâche à laquelle les autres aventuriers n’avaient pas pensé : fouiller les coffres contenant les monceaux de boules décoratives. Et son initiative fut récompensée comme il se devait : après sa fouille des trois coffres, l’être glacial avait trouvé cinq cadeaux joliment emballé dans d’élégants papiers colorés aux rubans chatoyants.

Il restait à… décider qu’en faire. Les garder pour lui ? Les laisser là au cas où ils seraient destinés à quelqu’un d’autre ? Les ramasser pour les donner plus tard ? Les cartes étaient entre ses mains.


En bas, dans la salle creusée dans la roche, un bien curieux combat se poursuivait tant bien que mal. Simp le serpent avait profité de l’inattention de Nawouël sur lui pour enserrer son bras et mordre violemment son poignet, arrachant un cri de douleur au gobelin de rouge vêtu, alors qu’il lâchait sa baguette magique au sol.

« AAAAAH ! Saleté, ça fait maaaal ! »

Il n’en fallut pas moins pour que le petit biscuit vivant se jette sur lui à son tour, débarrassé de la meurtrière neige humide, pour lui enfoncer la tête dans le ventre, coupant la respiration de la victime du jour. Cela permit à Greta d’ajuster un parfait coup de pied dans l’arrière train du sekteg, le faisant choir en avant, à genoux. Bolossé de tous les côtés, souffle coupé, il n’eut guère le loisir de répondre à la petite fée.

De son côté, Enguerande la Guirlande était bien entendu passée complètement inaperçue. Elle se retrouva devant cette immense porte dorée sans avoir alerté le moindre du monde leur saugrenu adversaire. Elle put observer la petite porte qu’avait empruntée le gobelin, sculptée dans cette grande porte d’or. D’or, elle aussi, une simple poignée la maintenait fermée. Pareillement pour la grande, une simple (mais plus grande) poignée la tenait fermée. Mais hors de portée de la guirlande, pour cette seconde. Pour l’instant du moins. Il lui restait un choix à faire : ouvrir la petite, ou trouver un moyen d’ouvrir la grande ? Ou toute autre idée qui lui passerait par la tête.


De son côté, loin de tout ça, Ignim en chocolat cherchait une issue à cette étrange pièce. Il ne trouva aucune porte, pas même dissimulée, et couvrit surtout de chocolat tout ce qu’il toucha. Une chance qu’il n’était pas flamme : tout ici aurait été brûlé. Il tomba finalement sur un étrange paquet ca deau tout rouge, papier comme ruban. Qui avait donc pu l’oublier là ?

Il n’eut guère le temps de se poser la question qu’une fente s’ouvrit dans le sol, juste sous ses pieds, prenant la forme d’une grande bouche qui l’avala tout net, lui et son cadeau. Ils dévalèrent à deux une pente insensée, prirent virages sur virages, et tourbillons sur vrilles, et furent finalement projetés à l’air libre… Pile dans la grande salle où les compagnons de l’élémentaire se battaient contre un sekteg qu’il connaissait bien… Et en fort mauvaise posture. Il apparut ainsi juste au-dessus du cercle central de la salle, craché du plafond pour atterrir sur le sol accompagné de son paquet. Un gros tas de chocolat fondant : ses amis ne le reconnaitraient peut-être pas. Quoiqu’il en fût, le feu régnait dans cette pièce, dans les nombreuses torchères. De quoi augmenter son pouvoir calorifique en plein ! Mais le souhaitait-il de suite ?


[HJ : Bon ! Cette fois vous avez une màj ET un mot à trouver parmi les RP du 10 (et du 11). À vous !]

[TheGentleMad]

Je parviens à percuter le gobelin la tête la première juste avant que Greta ne l'envoie au sol d'un coup magistral dans le postérieur. Profitant que l'ennemi soit momentanément à terre, je lui ordonne:

"Où est No-Hell, vermine? Que lui a tu fais?"

C'est alors qu'une goutte de sang de gobelin coulant de ma corne parvient à mes lèvres. Le goût âcre me donne alors une idée peu ragoutant mais diablement intéressante. Je me jette alors sur son visage et mords son oreille de toutes mes forces. Non seulement cela l'incitera à se rendre, mais, si j'arrive à lui en arracher un morceau et l'avaler, cela ne pourra que m'aider pour la suite du combat.

[Héliodrianna Mulcibur]

Cinq cadeaux sont posé devant moi, fruit de ma fouille des coffres alors qu'un air frais et bienvenue se fait sentir depuis l'escalier descendant.

- Je dois les ouvrir et trouver quoi va a qui et leurs donner... Ca les aideraient peut etre en bas! Non, non, non... Ca ne se fait pas. Je vais essayer de deviner avec la taille et la forme. Non, non, non. Je dois voir si il y a des noms dessus... Mais je connais pas les noms de tout le monde... BOn, je vais les ouvrir et descendre avec, s'il fait frais depuis cet escalier, c'est qu'il fait froid en bas et c'est bien pour moi!

J'ouvre alors un à un les cadeaux puis les prends et redescend les escaliers.

- J'arrive!!