Présentation
Sirat
Âge : 39 ans
Race et ethnie : Batardé
Traits raciaux :
- Crocs et griffes : Ils sont dotés d'une dentition faite pour arracher la chair, et de griffes leur permettant toutes sortes de choses.
- Trait du bâtard : Résistance à l'alcool : Limite les effets nocifs des alcools, permet de tenir bien plus de verres sans être ivre et avant le coma éthylique.
Description physique et de la personnalité :
La lune éclairait un visage meurtri, combien de temps s'était écoulé sur lui. Ses rides se mêlaient à de nouvelles cicatrices pour effacer celui qu'il avait été jadis. L'une d'elle barrait son hémiface. Faite avec un tison chauffé à blanc, elle avait eu le mérite de se cicatriser vite. Elle avait fané son œil droit. Pourtant, son regard était toujours aussi noir, profond, et ampli d'une froideur qui semblait prendre racine dans un cœur à l'agonie. Sa masse n'avait pas changé, il la logeait douloureusement dans une alcôve de l'entrée de la grotte. Son pelage n'était plus si chatoyant, miteux et usé. Sa crinière avait perdu de son éclat, laissant des cheveux gris abattre de sombres serpents sur une terne couronne d'un soldat sans âme. Il avait récupéré de la force, suffisamment pour se hisser jusque là, mais au prix de profonde douleur. Ses bandages rougissaient déjà, signe que certaines plaies venaient de refaire surface.
La tête reposée contre la roche humide il soupira. Les rires Garzoks résonnaient dans les entrailles de son nouveau refuge, il observa désabusé cette nuit pourtant si belle, mais n'y trouva aucun réconfort. Bientôt il reprendrait la route. Bientôt il sera complètement sur pied. Alors il abattra sa vendetta sur ceux qui l'ont trompé. Sa vengeance nourrira chacun de ses pas. Il attendra que Zewen lui en donne l'occasion, avec constance il attendra, patiemment, mais sa colère trouvera son exutoire.
La tête reposée contre la roche humide il soupira. Les rires Garzoks résonnaient dans les entrailles de son nouveau refuge, il observa désabusé cette nuit pourtant si belle, mais n'y trouva aucun réconfort. Bientôt il reprendrait la route. Bientôt il sera complètement sur pied. Alors il abattra sa vendetta sur ceux qui l'ont trompé. Sa vengeance nourrira chacun de ses pas. Il attendra que Zewen lui en donne l'occasion, avec constance il attendra, patiemment, mais sa colère trouvera son exutoire.
Biographie générale :
Sa mère lui parlait d’amour et de passion, les voisins d’erreur et de honte. Quoiqu’il en soit, c’est enceinte que la mère de Sirat débarqua à Kendra-Kâr afin de suivre le père de son enfant, soldat émérite de la grande cité. Cependant jamais le père de Sirat ne voulut reconnaître cette liaison, et c’est dans les quartiers pauvres de la ville qu’il naquit. Plus Sirat grandissait, plus il observait sa mère se tuer au travail afin de le nourrir et le loger. Ils tentèrent plusieurs fois de voir son père, mais leurs tentatives ne reçurent que crainte et mépris.
Un soir, l’enfant profita de la nuit pour échapper à la surveillance maternelle. Il alla chercher ce père qui se dérobait à son sentiment. Il le trouva à la sortie de la caserne, la nuit les encerclant de son manteau froid. Haletant, en pleurs, il lui demanda pourquoi il ne voulait pas de lui comme fils. L’homme observa le mioche avec dédain et se pencha vers lui:
« Petit, peu importe tes efforts, tu ne seras toujours qu’une moitié d’homme »
De cette rencontre Sirat garde un goût amer, et aucune attaque raciste de son enfance ne put égaler cette plaie suintante dans son cœur.
Malgré sa robustesse, la santé de sa mère déclinait, elle prit alors la décision d’écrire une lettre à son frère pour qu’il vienne chercher l’adolescent. Elle mourut deux jours après l’envoi, l’oncle trouva le petit dans une taverne mendiant de quoi survivre, se nourrissant des restes des clients. À partir de ce jour sa vie changea, l’oncle, un vieil aventurier, termina l’éducation de Sirat, lui inculquant les principes de la culture traditionnelle Worans. Ils parcoururent le pays, il se façonna au gré de leurs aventures. À ses vingt-deux ans, son oncle devenu vieux retourna vers sa tribu, afin de prendre retraite, laissant à Sirat le soin de terminer son éducation. Trois ans d’errance l’ont reconduit à sa ville natale. Fier de son apprentissage, il voulut voir son géniteur mais le simple soldat était maintenant un membre important et reconnu de la hiérarchie militaire de la cité blanche. Il comprit alors qu’il lui faudrait bien plus que quelques combats d’auberges pour obtenir l’égard de cet homme.
Un soir, l’enfant profita de la nuit pour échapper à la surveillance maternelle. Il alla chercher ce père qui se dérobait à son sentiment. Il le trouva à la sortie de la caserne, la nuit les encerclant de son manteau froid. Haletant, en pleurs, il lui demanda pourquoi il ne voulait pas de lui comme fils. L’homme observa le mioche avec dédain et se pencha vers lui:
« Petit, peu importe tes efforts, tu ne seras toujours qu’une moitié d’homme »
De cette rencontre Sirat garde un goût amer, et aucune attaque raciste de son enfance ne put égaler cette plaie suintante dans son cœur.
Malgré sa robustesse, la santé de sa mère déclinait, elle prit alors la décision d’écrire une lettre à son frère pour qu’il vienne chercher l’adolescent. Elle mourut deux jours après l’envoi, l’oncle trouva le petit dans une taverne mendiant de quoi survivre, se nourrissant des restes des clients. À partir de ce jour sa vie changea, l’oncle, un vieil aventurier, termina l’éducation de Sirat, lui inculquant les principes de la culture traditionnelle Worans. Ils parcoururent le pays, il se façonna au gré de leurs aventures. À ses vingt-deux ans, son oncle devenu vieux retourna vers sa tribu, afin de prendre retraite, laissant à Sirat le soin de terminer son éducation. Trois ans d’errance l’ont reconduit à sa ville natale. Fier de son apprentissage, il voulut voir son géniteur mais le simple soldat était maintenant un membre important et reconnu de la hiérarchie militaire de la cité blanche. Il comprit alors qu’il lui faudrait bien plus que quelques combats d’auberges pour obtenir l’égard de cet homme.
Croyances :
Sirat vénère Zewen, il n'est vivant selon lui qu'avec la bénédiction de son maître. Il connait les autres dieux, mais les pensent inférieurs. Il ne prie que Zewen.