Le Marché

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Yuimen
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Le Marché

Message par Yuimen » mer. 27 déc. 2017 17:09

Le marché de Bouhen

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Le marché de Bouhen regroupe tous les commerçants sur l'une des places de la ville. C'est un lieu très fréquenté et animé, les gens de la ville s'y donnent souvent rendez-vous pour parler de sujets divers ou pour s'amuser. Une partie du marché est une sorte de foire: on y trouve des bouffons et des sorciers de bas étage, des herboristes et des illusionnistes. Attention aux mégères et aux voleurs. Au cœur de la place se trouve une belle fontaine.

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Objets vendus par les marchands :

Équipement (De bonne qualité maximum) :
  • Arme à 1 main : Epée courte - Couteau de chasse – Masse
  • Arme à 2 mains : Lance lourde
  • Arme de trait : Arc de chasseur
  • Protection corps : Cotte de maille - Brigandine en cuir et métal - Corset en cuir
  • Protection bras : Gantelets épais maillés - Epaulettes en cuir
  • Protection tête : Casque de cuir - Bassinet
  • Protection jambe : Jambières en cuir - Bottes
  • Vêtement : Cape - Manteau
  • Bijoux magiques
  • Ceinture de consommables
Fluides magiques d'éléments :
  • Fluide 1/16e, 1/8e, de tous les types d'éléments.
Divers :
  • Objets RP
  • Gourdes magiques et potions (sauf les immenses potions)
  • Carquois et projectiles.
Fonctionnement :
  • Achat :
    • Objets personnalisables : Choisir le type d'objet dans la liste, lui donner un nom, un niveau, un rang de qualité et en calculer le prix via la règle des équipements.
    • Objets uniques : Choisir l'objet dans la liste présentée.
  • Vente : Le vendeur ne reprend que les objets du même type que ceux qu'il vend.
  • Calcul des prix de vente, achat, réparation : via la Règle sur les équipements
  • La demande doit être postée, avec le lien du post, dans le sujet d'Interventions GM.

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Hatsu Ôkami
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Re: Le Marché

Message par Hatsu Ôkami » jeu. 11 avr. 2019 14:15

Dès son réveil le lendemain aux aurores, Hatsu se prépara en vitesse et avala rapidement le petit déjeuner préparé par Paulette avant de sortir, laissant un message pour qu’Onoda ne sorte pas seul. Demandant son chemin au passant, elle s’orienta vers le marché de la ville pour y trouver ce dont elle avait besoin : des flèches. Son carquois se vidait peu à peu et elle préférait en racheter quand elle en avait enfin la possibilité, plutôt que d’attendre et de se retrouver dans une situation qui la laisserait vulnérable. A Oranan, elle savait à qui s’adresser pour en acheter, mais à Bouhen, elle déambula un moment, cherchant une étale qui vendrait ce dont elle avait besoin. La place, spacieuse, fourmillait d’activité. Çà et là des danseurs ou des jongleurs tentaient d’amuser la foule, quelques mages lançaient des sorts mineurs pour faire des démonstrations et Hatsu aperçu quelques couples échanger des promesses près de la fontaine qui se situait au centre de la place.

Elle finit enfin par trouver ce qu’elle cherchait entre un marchand de fruits et légumes et un vendeur de breloques. L’étale, tenu par un homme possédant une moustache très soignée et des yeux bleus presque gris, était soignée et bien présentée. Le vendeur arbora un large sourire lorsqu’il vit la jeune femme s’approcher.

- Bienvenue jeune fille. En quoi puis-je vous aider ?

- Bonjour… alors j’aurai besoin de vous acheter quelques flèches et j’aimerais un renseignement.

Elle sortit les deux runes de sa bourse et les montra au marchand.

- J’aimerais simplement savoir où je peux trouver quelqu’un qui pourrait identifier ces deux pierres. Oh je vais aussi vous acheter une gourde magique s’il vous plait, en plus d’une dizaine de flèches. Je vous dois combien pour le tout ?



(((Achat d’une petite gourde magique (E=0/4) et de 10 flèches basiques)))
Hatsu Ôkami, Chasseuse Ynorienne
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Gamemaster3
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Re: Le Marché

Message par Gamemaster3 » dim. 14 avr. 2019 21:20

Intervention pour Hatsu


Le Kendran à la pilosité faciale travaillée dévisage l’Ynorienne visiblement heureux de pouvoir faire des affaires avec elle. Il se retourne pour fouiller dans les caisses situées derrière lui, à la recherche des articles demandés par la jeune femme. Il dépose enfin sur l’étal les munitions ainsi que la gourde, déclarant à Hatsu :

« Cela fera donc 50 yus pour les flèches et 50 yus aussi pour la gourde. »

Après avoir récupéré l’argent, il se concentre enfin sur les deux runes que la noble lui a tendues un peu plus tôt. L’expression du vendeur change, ses sourcils se froncent tandis qu’il inspecte les deux petits galets frappés de symboles inconnus. Après avoir redessiné sa moustache d’un élégant et souple mouvement du poignet, ses yeux d’un bleu acier se tourne à nouveau vers sa cliente tandis que son visage s’illumine à nouveau. Il hausse les épaules avant de reprendre la parole :

« Je n’ai pas la moindre idée de ce que signifient ces deux pierres. Mais une chose est sûre. Ça sent la magie ! Pour cela je ne peux que vous conseiller de vous rendre dans un temple. Ou alors dans la boutique de magie située près de la porte est de la ville, vous ne devriez pas la rater ! »

Il salue alors Hatsu tandis que celle-ci s’éloigne de son étalage.
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Xël
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Re: Le Marché

Message par Xël » ven. 16 oct. 2020 14:49

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Après avoir dormi comme une souche au milieu d’une scierie je décide, contrairement aux autres recrues, de visiter la ville plutôt que d’inspecter l’académie. Je commence par sortir du bâtiment pour le longer en prenant la route du port. Je constate que l’académie est vraiment immense car elle ne s’arrête qu’à la frontière avec les docks. De l’autre côté de la rue se trouvent des maisons de bonnes tailles. Je suis probablement dans le quartier le plus riche et le moins mal famé grâce â la proximité de la commanderie. En m’approchant de la limite entre le port et les beaux quartiers je me rends compte que la cité est un mélange entre des soldats et des marins; marchands, portefaix ou simples pêcheurs. D’ailleurs une odeur de poisson envahi soudain mes narines quand je passe le coin du bâtiment militaire. Je traverse d’abord une petite place appartenant sans doute encore à l’académie. Des artilleurs inspectent l’arsenal qui sera, j’imagine, prochainement installé sur un navire de guerre. Je croise des ateliers de charpenterie, de couture, tous le nécessaire pour bâtir et armer les vaisseaux du royaume. Ce n’est qu’en dépassant cette place que je peux enfin distinguer l’océan, le port et la crique qui l’abrite. Celui-ci n’a rien à envier à celui de Kendra Kâr. Il est immense et les petites barques de pêcheurs côtoient les bâtiments de frète et les frégates de guerre. Cette partie de la ville est bien plus animée que la précédente. Un bon nombre de marchandises transitent vers le sud du port et je suis ce flux jusqu’à quitter la partie d’avantage consacré au militaire, quittant les soldats en uniformes pour me fondre dans la foule de plus en plus dense de voyageurs, vendeurs, acheteurs et travailleurs. Plus je me dirige vers le bout du port plus les bateaux deviennent petit et je distingue au fond les derniers petits voiliers qui préparent leurs filets. Je bifurque avant d’atteindre ce qui doit être un comptoir commercial où les négociants crient l’offre et la demande.

Je vagabonde dans une rue assez large pour accueillir les chariots de marchandises qui s’enfoncent dans la cité. Je suis étonné par l’état du passage qui semble pourtant être un artère important de la ville. A nouveau, je n’ose pas imaginer comment sont les ruelles étroites et obscures que j’ai aperçu hier soir. Les pavés sont sales, jonchés de déchets en tout genre. Les mendiants sont rares, chassés par les patrouilles de gardes mais je remarque, par expérience, les attitudes des voleurs à la tire et autres brigands. Je presse le pas et passe devant un panneau indiquant un chemin vers la Taverne du Chat Enroué juste avant de longer un manoir immense dominant les bâtiments aux alentours et possédant une porte massive. Je poursuis ma route sans m’attarder et atteins une place bien plus animée que le port. Je me trouve sur la place du marché s’étalant autour d’une belle fontaine où s’y répandent de nombreux stands de manière anarchique. Faire le tour de la ville m’a prit la matinée et mon estomac commence à réclamer quelque chose à digérer. Je m’approche d’un homme qui s’est installé une petite cuisine sous une toile à côté de son chariot avec quelques tables et tabourets. Une petite taverne improvisée entourant une marmite qui laisse échapper un fumet agréable de soupe aux trois poissons. Je m’installe à une table et lui commande un bol de soupe accompagné d’un gobelet de bière. D’ici je peux voir la large avenue dans laquelle nous sommes passés hier soir et justement, pendant que je déguste mon repas, un autre convoi s’avance vers la commanderie. Moins nombreux, ils semblent avoir fait un voyage moins turbulent. Aucun signe de blessés ou de morts, pas de visages attristés ou déformés par le désir de vengeance. D’ailleurs toutes les recrues ont un aspect moins guerrier que ceux que j’ai pu voir dans le convoi que j’occupais. Aucun n’est équipé de sa propre armure fourni par une famille riche. Ils ont des corps sculptés par l’effort physique mais pas le regard déterminé que possède Thonas ou Trieli pour ne citer qu’eux.

« Salut Xël. Tu ne devrais pas être à la caserne ? »

J’ai un léger sursaut quand Camille vient s’installer à côté de moi. Il fait signe au tavernier ambulant qu’il désire lui aussi un bol de soupe avant de poursuivre.

« Il vaudrait mieux que tu sois présent quand les nouvelles recrues vont arriver. Christo risque de ne pas apprécier. »

« Je pensais que nous étions libres de circuler dans la cité le temps que toutes les recrues arrivent. »

Amusé, il désigne la queue du convoi qui avance maintenant, à mes yeux, comme une aiguille sur une horloge.

« Ils viennent d’arriver. Tout droit des Duchés de Blanchefort et de Valorian, on peut pas faire plus éloigné dans le royaume. »

« Merde ! »

L’idée de me faire remarquer par le capitaine m’angoisse et c’est à grande gorgées que je termine ma soupe encore trop chaude, je rafraîchis ensuite mon gosier par longues rasades de bière. Le mélange si rapide de poisson et de houblon me tire une grimace de dégoût qui ne manque pas de faire rire le lieutenant. Je secoue la tête et me concentre mais Camille m’interromps.

« Tt-tt-tt. Le Général a dit plus de magie. »

Je le regarde atterré avant de me souvenir qu’en effet Bogast m’avait interdit d’utiliser ma magie une fois à Bouhen. Sans dire un mot de plus je me met à courir pour rejoindre le convoi. Je montre mon insigne aux gardes méfiants en me voyant venir aussi rapidement. Ils me scrutent avec des sourcils froncés mais me laissent passer. Je remonte la ligne de charrettes et de chevaux sous les regards amusées des recrues avant de finalement atteindre la porte où patiente le Capitaine Christo qui semble à la fois en colère de m’apercevoir ici et ravi à l’idée de me faire subir une punition.

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Modifié en dernier par Xël le dim. 3 janv. 2021 15:57, modifié 1 fois.

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Xël
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Re: Le Marché

Message par Xël » dim. 27 déc. 2020 09:49

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Après le repas je me dirige vers l’infirmerie pour m’allonger sur le lit. Chet’ est endormi, Ed’ parvient enfin à parler avec Lucille sans bégayer, certains font une partie de cartes pour patienter tandis que les moins blessés préparent leurs affaires pour retourner dans les dortoirs. Je m’installe pour lire quelques pages du livre de l’Obscurologue avant qu’un bruit attire mon attention. Un bruit synchronisé de tintement d’acier venant de l’extérieur. Je m’approche des fenêtres avec intérêt pour assister à l’entrainement des soldats plus expérimentés. Nombreux et bien équipés, ils semblent s’exercer à tenir des formations sous les directives d’un supérieur. Je les observes bouger alors que le mouvement démarre. Un groupe sert visiblement d’agresseur, imitant ce que je reconnais être une tactique de Garzok. Foncer dans le tas sans s’arrêter. Sans ce soucier de ceux qui tombent à côté d’eux ni de sa propre mort. J’ignore si il s’agit de courage ou simplement d’une frénésie guerrière, une soif de sang intarissable. Pour en avoir été témoin à plusieurs reprises je peux l’affirmer à présent, un orc ne s’arrête que quand il est mort. Face à eux, ceux qui tiennent la formation humaine commence à bouger. Les boucliers dressés, mimant de tenir une lance. Je remarque que le centre du rang commence à reculer. Je fronce un sourcil, me demandant pourquoi ils reculent face à une fausse menace. Le rang auparavant droit ressemble maintenant à une sorte de cuvette dans laquelle s’enfonce le groupe à l’assaut. Les flancs pivotent et se resserrent, prenant au piège les troupes jouant le rôle des Garzoks qui se retrouvent encercler, leur charge brisée par sa propre force. Alors tout devient clair dans mon esprit concernant ce nouveau sort que Bogast essaie de m’apprendre et je quitte l’infirmerie d’un pas pressé sous le regard ahuri des autres recrues présentes. Je prends le chemin de la commanderie et me fait arrêter par un garde de l’aile des officiers supérieur.

« Où tu crois aller comme ça recrue ? »

« Je dois voir le Général Bogast. »

Il plisse les yeux et je perçois dans son regard qu’il me considère comme un idiot.

« Vous avez une lettre qui le certifie ? »

« Hein ? » demandais-je béatement.

« On va pas voir un général comme on demande une fille dans un bordel mon gars. Alors si tu veux le voir il te faut un papier. »

« Mais je le connais ... »

« Je m’en fous. » Coupe-il.

« Je vais pas te laisser passer sans laisser passer. Tu piges ? Maintenant dégages de là. »

Je lève les bras au ciel et fait demi-tour. Visiblement, mon illumination devra attendre le lendemain.

L’occasion pour moi de sortir de la caserne. Il me reste une rune à identifier et je dois faire quelque chose à propos du cadeau de la part de Nildan. Je commence donc par me rendre au marché pour trouver un stand où sont exposés des pierres précieuses et des bijoux. Je salue le marchand, un homme d’âge avancé à la calvitie qui lui mange le sommet du crâne en laissant les flancs tranquille. Je lui présente la pierre d’Aigue-Marine et lui demande quel genre de bijou il peut en faire et à quel prix.


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(( Demande de transformation de la pierre en bijou de qualité artisan ))
Modifié en dernier par Xël le lun. 4 janv. 2021 13:47, modifié 2 fois.

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Gamemaster6
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Re: Le Marché

Message par Gamemaster6 » dim. 27 déc. 2020 13:14

Intervention pour Xël


Le vieux marchand te salue avec un sourire aussi chaleureux que commercial et prend délicatement la pierre précieuse avant de l'examiner sous toutes les coutures, une moue appréciatrice sur le visage.

- Voilà une pierre d'excellente qualité, messire. Je peux vous en faire une chevalière, il me faut juste prendre quelques mesures sur votre main directrice.

Ce faisant, il sort un ruban, mesure la taille de la main que tu lui tends, la largeur de la paume, la circonférence de plusieurs de tes doigts avant de ranger son matériel et d'annoncer.

- Revenez dans quelques heures et j'aurai votre bijou fin prêt, vous ne serez pas déçu. Et puisque vous avez fourni la pierre, je vous fait une ristourne, ça vous fera que 400 yus.

Lorsque tu reviendras, quelques heures plus tard, le marchand te tendra un bijoux fait d'argent, aux bords finement sculptés et serti de la pierre d'Aigue-Marine en son centre. Le bijou s'adapte parfaitement à ton doigt, sans que tu n'ais à forcer pour l'enfiler et ne semble pas glisser de ton doigt, peu importe les mouvements que tu fais. Avec un sourire sur le visage, le marchand te salue.

- En espérant que cela vous plaise, messire.
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Quand on l'appelle, il apparaît !!
Et il reste, alors gare !

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