Présentation
Vadokan Og'Elend
Âge : 111 ans
Race et ethnie : Semi-elfe (mi-shaakt, mi-garzok)
Traits raciaux :
- Méditation : Ne dorment pas. Ils n'ont besoin que de deux heures de méditation pour récupérer leur énergie.
- Vision nocturne : Capacité de voir de nuit, à la lueur des étoiles et de la lune, comme en plein jour.
Description physique et de la personnalité :
Fait indéniable : Vadokan est charismatique. Pas un charisme séducteur comme on pourrait trouver chez les elfes bellâtres ou les humains apprêtés de la noblesse kendrane, ou rutilant dans une armure étincelante et traversant la foule sous les vivats frénétiques. Non, Vadokan n’est le canon d’aucune espèce, avec sa peau noire comme l’olath et son faciès marqué par ses origines orques. Un nez assez court, aplati et légèrement crochu, des arcades assez prononcées et des sourcils épais, noirs, quoique bien dessinés sur son front fuyant vers l’arrière. Des pommettes saillantes, des joues creusées et une mâchoire plus large que la plupart des elfes n’arrangent rien à ce visage disgracieux, et pourtant souvent serein et empli de sagesse, comme la lueur sagace dans ses yeux entièrement noirs. Des lèvres trop avancées témoignent de l’existence de canines trop grandes, protubérantes, mais moins marquée que celles des Garzoks pur-sang.
Non, le charisme de Vadokan est plutôt lié au respect qu’il inspire, malgré ses origines bâtardes. Il impressionne : à la fois plus grand et basé que les elfes noirs qui le côtoient au quotidien, il est d’abord moins abrupt et rustique que ces ancêtres garzoks. Un subtil mélange de puissance physique et de finesse intellectuelle et stylistique, sans se prêter totalement aux deux. Son âge, aussi, y est pour quelque chose. Il a l’apparence d’un garzok à la trentaine bien tapée, mêlée à la résistance naturelle des elfes aux effets du temps. Ses rides, présentes, sont surtout d’expression, au coin de ses yeux et sur son front. Sa pilosité, singulière pour les deux espèces dont il est issu, doit jouer également. Une barbe en collier, plus longue au niveau du menton, inexistante chez les shaakt habituellement, et des cheveux longs, assez fins, ramenés en catogan lâche sur l’arrière de sa nuque. Noirs, tous deux.
Noir, une couleur qui semble l’accompagner partout, y compris dans ses habits, qui en prennent souvent la couleur. Des habits souvent assez élégants, pour un être que tout prédestine au rejet de ses pairs, ramenés des profondeurs de Caïx Imoros par ses amis shaakts.
Vadokan n’a pas une personnalité simple. Mais pour le comprendre, il faut comprendre son histoire. Non pas celle de son corps, mais de son âme. Vadokan est la réincarnation d’une âme très ancienne, présente aux origines du monde… Ou en tout cas au sein des premières âmes héroïques parmi les mortels. Sa particularité, c’est qu’au cours de ses réincarnations, il s’est petit à petit souvenu de ces vies passées, de ses savoirs oubliés, de ses trépas, de ses buts. De par ces connaissances, il a donc acquis une sagesse certaine, un regard sur les choses empreint de recul et de relativisme. Étonnamment, il n’en a pas spécialement tiré de fierté spécifique, ou d’autosuffisance. Ou du moins est-il assez malin pour ne pas se comporter comme tel, surtout en étant en apparence un bâtard de deux races déjà elles-mêmes dépréciées. Il en tire plutôt une empathie généralisée pour toutes les espèces peuplant Yuimen, des plus anciennes aux plus récentes, des mieux vues aux détestées. Non pas qu’il les chérisse, mais… il les comprend. Et il ne les juge pas.
Outre cela, il a quand même un caractère bien trempé, et assez peu de réserve. Il n’aime pas combattre, sauf quand ça s’avère nécessaire. Il préfère tout mettre en œuvre pour contourner le combat, le fuir, raisonner l’adversaire ou… le cas échéant, le menacer et faire preuve de force pour le décourager. Il est doté d’une assez grande patience. Mais garde à ne pas pousser à bout ses résistances, car la colère sourde est l’une des pires.
C’est un érudit qui a une vision bien à lui de la religion. Il sait les dieux éloignés de Yuimen, écartés de force par une puissance supérieure à eux. Aussi ne leur accorde-t-il pas plus de crédit qu’ils devraient en avoir, tout en reconnaissant leur statut divin, et en étant conscient de leurs regards sur ses actions, sur ses appels, ses prières. Pas un bigot coureur de temple, ni un parjure niant l’évidence. Un voyageur du temps, qui respecte les divins comme l’essence des choses, et des compagnons au quotidien. Des compagnons qui, hélas, ne peuvent pas l’aider aussi efficacement qu’ils le pourraient.
Non, le charisme de Vadokan est plutôt lié au respect qu’il inspire, malgré ses origines bâtardes. Il impressionne : à la fois plus grand et basé que les elfes noirs qui le côtoient au quotidien, il est d’abord moins abrupt et rustique que ces ancêtres garzoks. Un subtil mélange de puissance physique et de finesse intellectuelle et stylistique, sans se prêter totalement aux deux. Son âge, aussi, y est pour quelque chose. Il a l’apparence d’un garzok à la trentaine bien tapée, mêlée à la résistance naturelle des elfes aux effets du temps. Ses rides, présentes, sont surtout d’expression, au coin de ses yeux et sur son front. Sa pilosité, singulière pour les deux espèces dont il est issu, doit jouer également. Une barbe en collier, plus longue au niveau du menton, inexistante chez les shaakt habituellement, et des cheveux longs, assez fins, ramenés en catogan lâche sur l’arrière de sa nuque. Noirs, tous deux.
Noir, une couleur qui semble l’accompagner partout, y compris dans ses habits, qui en prennent souvent la couleur. Des habits souvent assez élégants, pour un être que tout prédestine au rejet de ses pairs, ramenés des profondeurs de Caïx Imoros par ses amis shaakts.
Vadokan n’a pas une personnalité simple. Mais pour le comprendre, il faut comprendre son histoire. Non pas celle de son corps, mais de son âme. Vadokan est la réincarnation d’une âme très ancienne, présente aux origines du monde… Ou en tout cas au sein des premières âmes héroïques parmi les mortels. Sa particularité, c’est qu’au cours de ses réincarnations, il s’est petit à petit souvenu de ces vies passées, de ses savoirs oubliés, de ses trépas, de ses buts. De par ces connaissances, il a donc acquis une sagesse certaine, un regard sur les choses empreint de recul et de relativisme. Étonnamment, il n’en a pas spécialement tiré de fierté spécifique, ou d’autosuffisance. Ou du moins est-il assez malin pour ne pas se comporter comme tel, surtout en étant en apparence un bâtard de deux races déjà elles-mêmes dépréciées. Il en tire plutôt une empathie généralisée pour toutes les espèces peuplant Yuimen, des plus anciennes aux plus récentes, des mieux vues aux détestées. Non pas qu’il les chérisse, mais… il les comprend. Et il ne les juge pas.
Outre cela, il a quand même un caractère bien trempé, et assez peu de réserve. Il n’aime pas combattre, sauf quand ça s’avère nécessaire. Il préfère tout mettre en œuvre pour contourner le combat, le fuir, raisonner l’adversaire ou… le cas échéant, le menacer et faire preuve de force pour le décourager. Il est doté d’une assez grande patience. Mais garde à ne pas pousser à bout ses résistances, car la colère sourde est l’une des pires.
C’est un érudit qui a une vision bien à lui de la religion. Il sait les dieux éloignés de Yuimen, écartés de force par une puissance supérieure à eux. Aussi ne leur accorde-t-il pas plus de crédit qu’ils devraient en avoir, tout en reconnaissant leur statut divin, et en étant conscient de leurs regards sur ses actions, sur ses appels, ses prières. Pas un bigot coureur de temple, ni un parjure niant l’évidence. Un voyageur du temps, qui respecte les divins comme l’essence des choses, et des compagnons au quotidien. Des compagnons qui, hélas, ne peuvent pas l’aider aussi efficacement qu’ils le pourraient.
Biographie générale :
Inutile ici de détailler le panel de ses nombreuses vies antérieures, si ce n’est pour préciser une chose : au cours de ces vies, il a trouvé un but, que depuis quelques génération, il essaie de mettre en place : c’est ce qu’il appelle les Mystères du Sang Ancien. De par ses expériences, il s’est aperçu que la réincarnation n’était pas offerte à tous. Les mortels sur Yuimen ne sont pas égaux, fondamentalement. Il a compris le concept d’âme héroïque, ces âmes anciennes qui volent de corps en corps sans s’en rendre compte, moyennant parfois de longues pauses, des périodes de latence, au sein des Enfers de Phaïtos. Son but est de comprendre la nature de ces âmes, leur origine, et de faire prendre conscience aux personnes en étant pourvue de leur existence, les ouvrant ainsi à leurs mémoires passées, et parfois perdues.
Pour cela, dans ses incarnations, il attend l’âge de la maturité, l’âge où le pouvoir de l’âme se révèle avec son plein potentiel. Dans cette incarnation-ci, l’heure est venue pour lui. La propre histoire de sa chair n’a pas réellement d’importance. Né d’un viol sur un orque autoritaire et gradé sur une shaakt qui refusait de se soumettre… des affres de la guerre qu’il ne se permet pas de juger. Des faits culturels qu’on ne peut percevoir qu’en étudiant la culture qui les commet. Assez vite, il a rejeté ses parents : sa mère qui maudissait ce père qu’il n’avait même jamais vu. Il n’en avait pas vraiment cure : ce n’était pas son histoire. La chair qu’il avait reçue était pour lui bien suffisante. Vivant comme un paria à Caïx Imoros, il a échappé de peu à l’esclavage, protégé dans un premier temps par sa mère, lui ayant donné accès à l’éducation, à l’érudition shaakt, puis, lorsqu’il la quitta, à des rebelles refusant la tyrannie des matriarches, soumises à Oaxaca. Lui-même se sentait assez éloigné de ce combat qui ne le concernait pas, mais il se sentait plus lié à ces gens qu’à ceux qui voulaient lui faire porter des fers.
C’est dans cette petite communauté des Marais de l’Atha Ust qu’il a muri, qu’il a rassemblé les forces de son enveloppe charnelle et découvert des fluides qu’il n’avait alors encore jamais possédé : la Foudre.
Pour cela, dans ses incarnations, il attend l’âge de la maturité, l’âge où le pouvoir de l’âme se révèle avec son plein potentiel. Dans cette incarnation-ci, l’heure est venue pour lui. La propre histoire de sa chair n’a pas réellement d’importance. Né d’un viol sur un orque autoritaire et gradé sur une shaakt qui refusait de se soumettre… des affres de la guerre qu’il ne se permet pas de juger. Des faits culturels qu’on ne peut percevoir qu’en étudiant la culture qui les commet. Assez vite, il a rejeté ses parents : sa mère qui maudissait ce père qu’il n’avait même jamais vu. Il n’en avait pas vraiment cure : ce n’était pas son histoire. La chair qu’il avait reçue était pour lui bien suffisante. Vivant comme un paria à Caïx Imoros, il a échappé de peu à l’esclavage, protégé dans un premier temps par sa mère, lui ayant donné accès à l’éducation, à l’érudition shaakt, puis, lorsqu’il la quitta, à des rebelles refusant la tyrannie des matriarches, soumises à Oaxaca. Lui-même se sentait assez éloigné de ce combat qui ne le concernait pas, mais il se sentait plus lié à ces gens qu’à ceux qui voulaient lui faire porter des fers.
C’est dans cette petite communauté des Marais de l’Atha Ust qu’il a muri, qu’il a rassemblé les forces de son enveloppe charnelle et découvert des fluides qu’il n’avait alors encore jamais possédé : la Foudre.
Croyances :
Bien qu'il atteste de l'existence de divinités, élémentaires ou plus physiques, présentes sur Yuimen, il ne leur accorde pas énormément de crédit. La chose en laquelle il croit plus que tout, c'est sa théorie du Sang Ancien, explicitant que certaines âmes de ce monde, les âmes des héros légendaires, seraient des réincarnations successives, à plus ou moins grande échelle, des premiers êtres vivants sur Yuimen, en des temps fort anciens. Il dévoue sa vie entière à cette théorie et à sa compréhension, à ses preuves et à leur recherche.