Les Monts Eternels

[Gamemaster6]

L'Aube d'un hiver sans fin

Chapitre 4 : La Fin de l'Ascencion

Tentation. Une sensation loin d'être inédite. Impérieuse, profonde, prête à pousser à la faute. Du plus simple désir charnel au désir immuable de liberté, tous ressentirent les effets. Certains auraient pu céder, portés par leurs pulsions ou leurs envies, mais Lysis corrigea les quelques tentés d'une main de feu. Autour d'eux, le groupe aussi semblait en proie à des dilemmes. Dan avait avancé et observait, immobile, un point devant eux. Les deux académiciens se soutenaient l'un l'autre, Andreï visiblement affecté par une quelconque vision que seul lui pouvait vivre. Chez les shaakts, l'un des soldats avait été mis au sol et maitrisé par ses camarades alors qu'il hurlait en direction de la glace. Ceux qui comprenaient leur langue surent que même les plus noirs des elfes pouvaient pleurer la perte d'un être cher disparu. La commandante état droite, la mâchoire serrée, la main sur son arme, ses doigts serrant et desserrant le manche. Elle se détourna de la glace, relava son subalterne et le fit avancer au milieu des autres, l'empêchant de s'approcher des visions qui n'étaient que promesses sans espoir de concrétisation. Et restait Freida. Elle s'était accrochée au bras d'Ezak et fixait la glace d'un air absent, s'en détournant rapidement sans même sembler être véritablement affectée par ce qu'elle avait pu voir. Le groupe semblait capable de résister aux désirs qu'ils voyaient.

Du gardien, ils n'entendirent plus rien avant d'arriver face à un étrange autel de glace. Un lieu destiné à vénérer Yuia, sans aucun doute, mais à taille humaine. bien trop petit pour ce mastodonte ailé.

- Vous semblez Dignes, aventuriers. Mes espoirs vous accompagnent dans votre quête.

En lieu et place d'espoirs impalpables, la glace se souleva aux pieds de chacun des aventuriers et un objet leur fut céder. Tous fait de glace. Une feuille d'un des arbres de Cuilnen pour Faëlis. Une clé pour Madoka. Une plume pour Sibelle. Un œil pour Arkalan. Une rose pour Cromax. Une chevalière pour Ezak.

D'autres eurent des objets, mais, fascinés par les leurs, les aventuriers ne purent être sûrs de qui avait pu obtenir ainsi un don du Gardien. Une chose était certaine, cependant, le groupe était sorti indemne de cet obstacle, même si certains visages graves laissaient entrevoir la dureté de l'épreuve pour certains. Dan, resté de marbre et focalisé sur l'objectif, attira l'attention du groupe entier.

- Nous ne sommes plus très loin.

Un rappel que le pire restait peut-être à venir.


Récapitulatif des bobos et actions:

Explications de l'objet reçu:

Faëlis : Lancée devant toi, elle indiquera le chemin à suivre, même si tes yeux ne peuvent voir.
Madoka : Insérée dans n'importe quel mur ou surface, elle ouvrira une porte pour la franchir et passer de l'autre côté.
Sibelle : Frottée sur un objet ou une personne, elle permet de le faire léviter selon ta volonté.
Arkalan : Porté devant un de tes yeux, il permet de voir à travers l'invisible, les illusions, le mensonge.
Cromax : Placée contre ton cœur, elle te permet de communiquer avec un être important à tes yeux.
Ezak : Enfilée à ton doigt, elle permet d'échanger de place avec une personne dans ton champ de vision.

Chaque objet n'est utilisable que deux fois, donc utilisez les à bon escient.

Xp :
Ezak : Rencontre avec le gardien : 2xp
Sibelle: Rencontre avec le gardien : 2xp
Madoka: Rencontre avec le gardien : 2xp
Cromax: Rencontre avec le gardien : 2xp
Faëlis: Rencontre avec le gardien : 2xp
Arkalan : Rencontre avec le gardien : 2xp

[Ezak]

Et nous avions réussis. La tête baissée, la main sur le manche glacée, les dents serrés, tout se détendit en un instant quand le Gardien nous jugea digne. Tout redevînt un peu plus clair pour dans ma tête et je pus réfléchir convenablement. Non sans qu’une impression étrange ne me restai, collé dans un coin indéterminé de la poitrine. Ce qui venait de se passer n’avait rien de normal et ne pouvait disparaître comme l’étoile à l’aube.

Je remarquai seulement à présent que la main de Freida agrippait fermement mon bras, et qu’elle s’était laissée traîner dans mon sillage. Une belle preuve de confiance.

Face à nous un petit autel de glace devant lequel émergea du sol gelée divers objet, probablement sur l’impulsion du Gardien. Fasciné par le présent je l’agrippai rapidement et su d’instinct ce à quoi il pouvait servir. Un objet utile, à même de contenter mon esprit stratège mais tout de même.
Je me retournai pour jeter un regard mauvais au Gardien. Saleté de créature divine
Je ne comprenais pas le but de sa manœuvre. Enfin, si. Comme tout conte, nous avions passé l’épreuve et nous étions récompensé. Mais de quel droit ce gros lourdaud divin s’arrogeait le droit de nous tester ? En quoi résister à une illusion magique qui altérait mes sens faisait de moi quelqu’un de digne. Fort, méritant, endurant, avec une volonté de fer peut-être. Mais digne ? Nous étions probablement accompagnés de quelques vermines indignes qui avaient eux aussi réussi l’épreuve.

(Connard.)

La voix de Dan me rappela à l’urgence, notre objectif était devant nous. Oui nous étions là pour ça. Je jetai à peine un regard à l’autel, complètement désintéressé des inutiles divins de notre monde bien trop enclin à nous causer du souçis. Ce n’est que par respect d’un allié, Faelis qui s’était montré ouvertement fervent croyant de Yuïa que je ne crachai pas devant ce lieu de prière, mais je ne comptais pas non plus perdre du temps à permettre à quiconque de se recueillir. La priorité.

Je repris alors ma marche vers le point fixé par Dan après m’être assuré d’un regard que Freida allait bien. J’étais pressé d’en finir ; et mes pas fuirent vers l’avant. Quant à mes mots, les seuls, je les réservai pour Lysis alors que je passai à ses côtés, sans un regard.

« Merci. »

Déjà, mes yeux guettaient l’objectif à conquérir.

[Faëlis]

Alors, enfin, la lumière et ses illusions se dissipa. Faux. Tout ceci n'avait été que visions. Mais des visions révélatrices. Chacun semblait avoir été éprouvé à sa manière. Un guerrier elfe s'était même effondré, tentant de retrouver ce qui était perdu pour lui aussi... Il fut relevé et éloigné mais cette fois-ci, Faëlis se sentit plein d'empathie.

Ignorant les paroles du gardien qui les félicitaient, il se contenta de regarder le miracle qui leur était offert : pour lui, une petite feuille de glace, à l'image de celles de sa terre natale, se cristallisa devant lui. Il la ramassa avec déférence et la rangea, sachant sans trop savoir pourquoi qu'elle pourrait le guider vers son objectif, où qu'il soit.

Puis, l'elfe blanc alla au devant du shaakt en larme et lui tendit une main :

« Je sais ce que vous ressentez. Venez avec nous. Venez avec moi... et tournons le dos au passé afin de donner à ce monde un avenir... »

Ils touchaient au but...

[Cromax]

Finalement, et non sans l’aide précieuse du feu de Lysis pour certains, personne ne touche la glace. Certains des shaakts ont l’air accablés. Certains des nôtres aussi. Dan avait l’air perdu, Freida terrorisée. Nous continuons d’avancer, non fiers d’avoir résisté à cette épreuve. Faëlis se fait même soutien d’un des shaakts particulièrement affecté par ce qu’il a vécu…

Nous parvenons bientôt face à un autel glacé qui me fait craindre un nouveau test. J’observe les miens, attentif. Il s’agit d’un lieu de prière, à n’en pas douter. Mais est-ce un piège ? Le final du test de ce gardien monstrueux et énigmatique ? Sa voix résonne dans les airs, nous complimentant sur notre résilience. Oui, nous sommes dignes. Et je regarde l’elfe blanc avec intensité. Oui, j’ai choisi la voie qui nous a évité un nouveau massacre. Et de possibles blessures dans notre camp. J’ai eu confiance en mon instinct, foi en notre persuasion, en la sagesse des créatures de ces monts.

Sur l’autel, ce qui semble être des récompenses pour chacun de nous. Aisément reconnaissables par l’aspect qu’elles revêtent. Évidemment, c’est une rose qui me représente. Les amants, certes, mais aussi la beauté et les épines. Le charme et l’épée. Lysis m’indique son utilité enchantée : un usage communicatif, dans le cas où nous nous séparerions à nouveau. Un objet stratégique à utiliser à bon escient. J’espère que les autres ont reçu de précieux dons également.

Dan, très terre à terre et sobre, indique que nous ne sommes plus très loin. Que ne nous laisse-t-il pas une minute de paix, pour profiter du présent, pour respirer, soulagés de l’épreuve passée ? Je lui lance un regard désabusé. Oui, le temps presse. Mais à quelques secondes près ? L’autre rabat-joie de service fonce bien sûr tête baissée dans la consigne muette : Ezak se barre, remerciant sommairement Lysis. Seules paroles arrachées à son être. Elle ne manque pas de le regarder avec un sourire sardonique, même si le regard du kendran est déjà loin. Sur notre objectif. À nouveau, je reprends le rôle qui est le mien, celui d’éclaireur. Me changeant à nouveau en harfang des neiges immatériel, je prends mon envol au-devant du groupe pour prévenir du moindre danger.

Curieuse expédition que la nôtre. Hétéroclite au possible. Alors, hey. Pourquoi ne pas se faire ouvrir la voie par un demi-dieu ?

[Madoka]

Le paysage redevient lentement monotone, aveuglant et glacial. Je garde la tête baissée, orientant à peine le regard vers le guerrier Shaakt hurlant sa détresse alors qu’il est encore retenu par ses compagnons. Lui aussi semble payer le prix de sa faiblesse, meurtri d’avoir perdu une nouvelle fois quelqu’un de cher. Ma curiosité l’emporte sur mon tourment et je vois des mines amères ou désespérées, des mâchoires serrées et des regards noirs ou absents. J’observe mes mains encore tremblantes pendant que nous reprenons la marche ; ainsi peut-être n’ai-je pas subi tout cela par faiblesse car nous sommes tous atteints, la colère, la désillusion et la détresse règnent dans nos rangs.

Le Gardien nous observe, silencieux jusqu’à ce que nous arrivions à une sorte de comptoir de glace aligné avec la statue, un lieu de prière à première vue. Et devant moi soudain, pendant que la voix du Gardien résonne, la glace s’ouvre et émerge un objet que je sais m’être destiné sans trop me demander comment. Je prends la clé dans ma main et sens que je tiens là un outil précieux, capable de traverser le réel et de m’ouvrir l’impossible.

Mais là encore, je ne parviens pas à comprendre le déroulement de tout cela. Très vite, je sens revenir les soupçons naturels allant de pair avec mon incapacité à démêler tous les fils. Trop d’inconnus, trop de hasards, trop de magie …
Intérieurement, j’accepte la clé comme maintenant mienne malgré une courte hésitation influencée par les affres encore latents du sacrifice récent. Je m’enferme dans ce qui me reste de panache, essayant non de questionner les motivations d’un Gardien millénaire ou d’un lac magique, mais plutôt de me souvenir de celles de mon sacrifice, elles seules comptent, moi seule compte, ma peine aujourd’hui et peut être un noble sentiment de satisfaction plus tard, je m’accommoderais même d’un vif orgueil.
Je n’ai plus besoin de savoir, j’ai trop perdu pour que cela soit justifiable … prendre cette route était finalement le mauvais choix ; je n’ai même plus envie de savoir si notre détermination et nos convictions nous ont évités pire.

Le maître magicien nous rappelle à nos priorités et je lui emboite le pas, pressée de quitter cet endroit malveillant. Après mes premiers pas, cependant, je joins mes mains devant mon visage et me penche vers le Gardien afin de le saluer solennellement, ayant l’impression qu’il n’est pas vraiment l’initiateur de nos tourments.
Je n’oublie pas ses paroles cependant, chacun de nos pas nous rapprochent de notre destination mais combien ici ont perdu confiance en raison de ses paroles, combien doutent de notre réussite. Dan paraît absent, concentré ou inquiet, nul autre que l’avenir ne saurait le dire.

Je me hâte maintenant de suivre les pas de Dan.

[Arkalan]

- saisit l’oeil offert
- suit le groupe

(Je mets ça à jour à mon reveil )

[Sibelle]

Post squelette

-Sibelle ramasse le cadeau et remercie le gardien

-s en va a la hauteur de maitre Dan et tout en marchant à ses côtés elle lui demande:

-" Comment comptez-vous vous prendre une fois là ?

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L'Aube d'un hiver sans fin

Chapitre 4 : La Fin de l'Ascencion

Pour certains, la rencontre avec le Gardien était providentielle. Pour d'autres, le fruit d'un hasard dont ils se seraient bien passés. Pour tous, c'était l'occasion de se plonger dans leur propre esprit, peut-être de faire la paix avec eux-mêmes ou bien d'être certains d'affronter les horreurs qui les attendaient sns doute au tournant. Pour ce shaakt qui accepta la main tendue de Faëlis, c'était peut-être un moyen de se rappeler la raison de sa présence en ces lieux froids et vide de presque toute vie. Et tandis que la voix du Gardien s'estompait et que Cromax prenait son envol, éclaireur au regard perçant, Dan menait le reste du groupe sur une pente menant à un ravin de neige, de glace et de roche. Un corridor naturel qui semblait s'étendre sur des kilomètres et où le vent, jusque là adversaire constant et glacial, n'existait plus. Dan les y mena sans hésiter avant de répondre à la question de Sibelle.

- Trouver la prison de l'esprit et le sceller à nouveau. S'il est déjà libre... que Yuia nous protège...

Un silence total les entoura lorsqu'ils mirent les pieds dans le passage. Pas un souffle, pas de bruit autre que le son de la neige que leur pas écrasait avec irrégularité ou les battements d'ailes discernable d'une harfang qui perçut avant tout le monde ce qui était leur destination. Niché au fond du ravin, semblant avoir été taillé à même la roche et la glace, un immense palais résidait.

Ses immenses piques pointaient vers le ciel, comme sil tentait de sortir de ce ravin. Sur trois d'entre elle, un faible faisceau, sans aucun doute magique, pulsaient, dirigé eux aussi vers le ciel. L'ensemble était terne et silencieux. Coupé du monde et dénué de toute vie visible. Était-ce vraiment leur destination ? Certains purent en douter, mais Dan avança sans fléchir jusqu'à atteindre les premières marches menant à l'entrée. Puis il se tourna vers les autres membres du groupe et s'adressa à eux d'une voix calme.

- Nous y sommes. Si certains décident de ne pas entrer ou souhaitent rebrousser chemin, c'est le dernier moment pour...

Lui coupant la parole, le son d'un claquement sonore se réverbérant contre les parois du ravin attira l'attention de tous. Aussitôt après, tous purent voir l'un des faisceaux magiques s'éteindre et tout se mit alors à trembler autour d'eux. Une intense et douloureuse vague de froid surgit depuis l'intérieur du palais et engloutit le groupe, les fouettant tel un blizzard avant de disparaître aussi soudainement qu'il était arrivé. Dan coupa court à ce qu'il allait dire, l'inquiétude transparaissant dans sa voix.

- Le temps presse. Suivez-moi.

Car en haut des deux tours encore illuminées, l'un des faisceaux commençait lui aussi à s'amenuir. Sans doute était-ce lié à l'esprit et au rituel qu'ils allaient devoir épauler pour éviter son réveil.

Récapitulatif des bobos et actions:

Libre à vous de poser toutes les questions que vous voulez dans le sujet discord tandis que Dan se rue vers l'entrée du palais. Comme c'est une situation particulière et que le temps est compté, j'autorise uniquement deux tours de parole. A vous d'être pertinents.

[Faëlis]

L'elfe accepta sa main, et ils marchèrent ensemble, jusqu'à l'entrée d'une sinistre voûte givrée. Un corridor de froid absolu qui s'enfonçait dans une lueur bleue maladive.

Ils marchèrent encore un certain temps, cerné par les hautes parois de glace, jusqu'à atteindre ce qui semblait être un palais de pierre et de froid. De ses hautes tours, s'élevaient des rayons chargés de magie. Cela faisait longtemps que Faëlis n'avait pas vu autant de pouvoir au même endroit.

Dan passa en tête, proclamant que s'ils voulaient faire demi-tour, c'était le dernier moment pour le faire. Si tant est qu'il soit possible de revenir en arrière dans le froid ! De toute façon, personne ne fit un geste pour s'éloigner... L'heure fatidique approchait et, comme pour l'appuyer, un son digne d'une horloge sèche et sonnante, accompagna la disparition d'un des rayons.

Il ne restait que deux tours allumées parmi toutes les flèches. Le temps leur était compté, et il était hors de question de le laisser filer davantage.

« Nous n'avons pas fait tout ce chemin pour échouer maintenant. Qu'importe ce qui est devant nous, fenris ou esprit maléfique, nous nous devons de le vaincre. Ensemble. »

Il il s'avança à la suite de ses compagnons, restant comme toujours en arrière et aux aguets.

[Arkalan]

Nous sommes menés dans un ravin où le vent, enfin, cesse de nous harceler. J’avance prudent, scrutant les hauteurs en craignant que des projectiles s’en échappent pour venir nous cueillir. Le silence qui règne ici est pesant et amplifie mon impression que quelque chose cloche. Notre destination se presente sous la forme d’un château niché au bout de la crevasse, pointant de ses hauts pics le ciel en pulsant un rayon magique. L’un d’eux s’éteint soudainement alors que notre nouveau guide nous signale stupidement que nous pouvons encore rebrousser chemin. Pour aller où imbécile ?

Le bruit que déclenche cette extinction de lumière me tord l’estomac et une vague de froid terrible s’échappe du bâtiment face à nous. Le temps semble jouer contre nous et Dan nous intime de nous presser. Ce que le preux chevalier fait sans tarder en courant comme un dératé vers les portes, ainsi que Cromax sous la forme d’un animal volant. Pour ma part je me contente d’avancer à l’allure du groupe. J’ai le sentiment que ce sera bientôt l’heure d’abattre ma cible.

[Cromax]

Et alors qu’ils avancent, un lieu incroyable fait son apparition, niché au creux d’une caverne de glace. Un palais bleuté, comme creusé dans la roche gelée des alentours, majestueux et immense, magnifique en tous points. Les toits, flèches épineuses dressées vers les cieux, comportent pour trois d’entre eux des lueurs bleutées. Comme des rais de glace magique.

En bas, je vois Dan s’adresser au groupe sans arrêter sa progression. Je n’entends guère ce qui dit, mais la conclusion est évidente : voilà notre destination finale. Notre but. L’endroit où l’éveil est censé se faire. Et comme en réponse à mon hypothèse, alors qu’une lueur s’éteint dans un claquement, une bourrasque terrible, glacée, vient frapper le groupe. Vif, brutal, intense… Et bref. Car aussi subitement qu’il est apparu, il se tait.

Nous devons maintenant agir vite : sur les toits, un second faisceau lumineux faiblit, clignotant comme s’il allait s’éteindre à son tour. Il n’est plus temps d’attendre ou d’admirer. Je me précipite, aussi rapide que je le peux, vers la tour où il luit. Cherchant du regard une fenêtre où pénétrer, je ne me laisse pas arrêter par un manque de celle-là, et pénètre l’édifice qu’il en existe ou non. Je dois voir ce que ces tours cachent en leur sommet. Ce qui s’y trame.

J’ai conscience de m’isoler de mes pairs, mais confiance en mes propres capacités. Et si je tombe, que ce soit utile.

[Ezak]

Et ma marche imposa la reprise. Concentré je ne me préoccupai plus vraiment de mes alliés. Je marchai les yeux fixés sur mon objectif une tension commençant à poindre petit à petit dans mes membres. C'était la nécessaire concentration qui prenait possession de moi. L'objectif, l'objectif il n'y avait plus que ça qui comptais. Alors alerte, je restai prudent,

Ne baissant pas la rythme de marche. Je fus tout de même surpris de constater aucun mouvement ne se fait aux alentours. Je m'attendais à d'autres péripéties d'autres ennemis d'autres monstres , peut-être même cette armée possédé par l'esprit que Dan avait évoqué, mais non rien ne se produit. Je ne m'en réjouissais pas, je ne le condamnais pas non plus. Prêt, j'étais prêt à toute éventualité. C’était comme si mon cerveau habitué à ce genre de situation ne réfléchissait plus, c'était comme si mes membres attendaient juste le signal. Le signal pour une course, le signal pour sortir mes armes de leur fourreau, le signal pour abattre. Seul le bruit de nos pas dans cette neige occupait mes pensées, m’aidant à maintenir le rythme imposé par Dan.

Je devais confesser une petite surprise lorsque le palais fut en vue. Cela devait être le palais que nous avions vu dans cette grotte. Le lieu où était scellé l'esprit et où nous attendait l'Invincible et le Maître. Je ne m'attendais pas à le trouver ici, caché dans cette crevasse étrange.

Dan se tourna vers nous pour laisser le choix à ceux qui ne le voulaient pas de partir. Et puis quoi encore ? J'imaginais bien que si nous avions pris la peine de faire tout ce chemin ce n'était pas pour rebrousser maintenant. Et quitte à mourir, il valait mieux le faire de manière valeureuse qu'enattend ant comme un lâche que l'esprit s'éveille et mette fin à toute vie. Il n'y avait pas de choix ici et d'ailleurs si c'était moi qui avais pris la parole c’est ce sur quoi j'aurais d'appuyer. Quel flagrant manque de poigne et d’éloquence !

Quoi qu'il en fut, Dan ne put de finir sa phrase qu'un bruit énorme résonna contre les parois alors qu'un faisceau lumineux émergeât des pointes du palais. Quelque chose se tramait. Mes membres déjà prêts à réagir, je ne réfléchis même pas et j'utilisai le pouvoir de mes bottes pour filer à toute vitesse vers le haut de la tour dépassant Dan et quiconque se trouvait devant moi. La priorité. Peu importe ce qui se passait, que ce soit l'esprit qui se libérait, ou que « nos amis » essayaient de s'emparer de son corps il fallait arrêter ce qui se passait.

(Hrp : utilisation des bottes des cieux.)

[Madoka]

((post à compléter

Mado observe avec attention le sol le long du passage et proche de l citadelle et cherche des traces de pas et du passage récent des suivants de l'esprit qu'ils essayaient de devancer en prenant le chemin du Gardien.

Mado s'adresse ensuite à Dan tout en marchant à ses côtés
" vous avez des connaissances utiles sur cet endroit et ces tours, qui nous permettraient de gagner en stratégie ?"

[Sibelle]

Post squelette

-Dan répondit à ma question. Une fois au palais nous devions tenter de sceller la prison de l'esprit tout en espérant qu'il ne se soit pas libéré d'ici là.

-Nous arrivâmes enfin au palais de glace. Je découvrir son extérieur majestueux alors que j'avais vu l'intérieur en vision. Gravissant les marches, Maitre Dan nous prévint que si nous voulions changer d'idée c'était le moment. Je me contentai d'un froncement de sourcils et d'un hochement de tête. Après toutes les épreuves que nous avions traversées pour nous rendre ici, il était impensable de rebrousser chemin.

- Il venait à peine de terminer sa phrase que l'un des faisceaux lumineux s'éteignit accompagné d'un vague de froid qui me glaça le sang. Regardant en hauteur, nous pûmes remarquer qu'un second faisceaux vacillait, menaçant également de s'éteindre.

- Sans la moindre hésitation je suivis maître Dan.

-J'écoutai attentivement la question que Madoka adressa à Maitre Dan, attendant la réponse avec fébrilité.

-Je dégainai mes deux sabres prêtes à réagir au moindre danger, prêtant attention à ce que je pus entendre ou voir.

(Sibelle marche non loin de Dan et de Madoka, ses armes sont dégainées, usant de son ouïe et de sa vision afin de déceler le moindre mouvement louche )

[Gamemaster6]

L'Aube d'un hiver sans fin

Chapitre 4 : La Fin de l'Ascencion

Tandis qu'Ezak s'élançait avec une vitesse hors norme et réussissait, avec une chance insolente, à gravir l'escalier de glace comme si de rien n'était, le reste du groupe suivit plus calmement le maitre magicien Dan. Les shaakts restèrent en retrait, en formation de combat, armes dégainées, flèches encochées, magie crépitante. Tous les membres du groupe, ou presque, suivirent Dan qui se permit quelques courtes réponses pour apporter un peu de lumière aux interrogations des aventuriers.

- Les tours sont au nombre de quatre et n'auraient pas dû être désactivées. A moins d'une aide extérieur. Une fois les quatre désactivées, la prison de l'esprit sera aisée à briser. Protéger les deux restantes seraient la priorité, mais je n'ai aucune idée des forces en présence et difficile de savoir si nous séparer est judicieux ou non. L'endroit est censé être truffé de pièges et de gardiens, mais je n'ai aucune idée de l'état actuel des défenses au vu de la situation...

Une situation que seul un membre du groupe pouvait évaluer. Cromax traversa le mur du palais comme si de rien n'était et la grande chouette se retrouva dans une immense hall de glace où cadavres et morceaux de statue de glace brisées jonchaient le sol. La blancheur du sol qui avait dû être autrefois immaculé était souillée de sang alors que les magnifiques arches et colonnes étaient endommagées, voire brisées. Un combat dantesque avait eu lieu ici, sans doute seulement quelques heures avant leur arrivée ? Etaient-ils trop en retard ?

Tandis qu'Ezak atteignait le premier la porte, remarquant sans mal que l'immense ouverture avait été savamment enfoncée, Cromax pu apercevoir des silhouette au fond du hall, en haut d'un immense escalier. Des silhouettes humanoïdes. Bien vivantes. L'une d'elle porta un objet vers son visage et le son d'un cor de guerre résonna aussitôt, résonant avec violence dans le palais et dans le ravin qu'ils venaient d'emprunter. Si Cromax n'avait aucune idée de l'origine précis du bruit ni sa signification, il n'en fut pas de même pour la commandante des shaakts qui hurla aussitôt à ses hommes.

- Cor de Fenris ! En formation, protégez les arches et les mages ! Tuez à vue !

Telle une machinerie bien huilée les shaakts montrèrent rapidement qu'ils n'étaient pas de jeunes recrues. En quelques secondes, ils formèrent un écran de protection pour leurs propres hommes, mais également pour les académiciens et Faëlis, qu'ils considéraient sans doute comme incluent par l'ordre de la commandante qui fit signe d'avancer. Ezak, qui était arrivé en premier, pouvait voir que nulle force ne leur fonçait dessus. Au lieu de ça, les silhouettes en haut de l'escalier, qu'il put apercevoir, se séparèrent dans deux directions distinctes. Lui et Cromax purent voir que l'une fonçait vers un coin du hall, vers la droite, alors que l'autre s'enfonçait plus profondément dans un couloir. Puis d'autres cor résonnèrent dans le palais, comme s'ils se répondaient. Pas loin de six cors résonnèrent entre les murs du palais, annonçant à tous qu'ils étaient loin d'être seuls en ces lieux.


Récapitulatif des bobos et actions:

Vous décidez quoi faire en vous concertant. Ou sans vous concerter, ça c'est vous qui voyez Pas plus d'indications que ça, le temps est compté, à vous de voir ce que vous voulez faire à partir de maintenant.
Comme la semaine dernière, le chan discord est ouvert.

[Ezak]

J'avalai les marches avec rapidité pour arriver à une porte dont l’ouverture avait été forcée violemment. Un bruit sourd et puissant se répercuta sur les murs intérieurs du palais avec une telle force j'en cru ressentir la vibration à l'intérieur de mon torse. Était-ce bien un cor ? Au loin à l'intérieur du palais je peux apercevoir deux silhouettes se séparer dans des directions opposées promptement. Et pendant que ce manège étrange se déroulait d'autres bruits sourds résonnèrent à différents lieux de l’immeuble givré.

À n'en point douter le repli qui était en train de se dérouler était tactique. Foncer dans la gueule du loup pouvait être dangereux. Néanmoins ne fallait-il pas que j'utilise la rapidité de mes potes pour tenter d'utiliser cet avantage ? J'hésitai quelques secondes. Courir seul comme un taré, sans en informer les autres et me lancer sans stratégie établie était le geste le plus stupide que j’aurai pu faire, alors je fis un effort, prenant une grande inspiration pour calmer ma tendance naturelle à l’excès d’engagement.

Quand arrivèrent les autres je me retournai à peine pour les enquérir de la situation.

« J'ai aperçu deux silhouettes qui se sont séparées en courant. L’une s’est enfuie au fond de couloir l’autre est parti de ce côté du hall. Je pense que devrions nous séparer et les poursuivre. »

Je sortis mes armes et mis en marche ma suggestion, prenant la direction du couloir.

HRP : utilisation des bottes pour la rapidité.

[Cromax]

Le hall immense dans lequel j’arrive en volant est en proie à la panique. Cadavres et bris glacés jonchent le sol de manière chaotique, teintant de rouge un sol autrefois pur. La bataille qui fait rage ici, ou qui a fait rage jusqu’alors, a été des plus meurtrières. Avons-nous eu tort de nous reposer, cette nuit ? Eussions-nous dû nous presser, irrémédiablement, vers une mort certaine, afin d’être à l’heure à ce rendez-vous morbide ? Je peste de n’avoir pas emmené au moins les elfes en ma compagnie pour reconnaître ce palais que j’ignorais si proche.

Des personnes fuient, alors que la résonnance d’un corps de guerre puissant envahit les lieux, se réverbérant sur les murs en masquant son origine. Comme si la glace beuglait d’elle-même. Les shaakts, arrivés entre temps, sont vite mis au jus de la situation par leur commandante, qui semble reconnaître le son : celui d’un cor fenris. Un corps belliqueux, au vu de l’ordre de tuer à vue. Se rangeant en formation, ils protègent les académiciens et Faëlis, en contrebas. Une bonne chose. Ça sera ça de moins à me soucier dans les secondes qui vont suivre.

Les humanoïdes aperçus plus tôt se séparent, en haut des marches. Un groupe vers la droite, dans un coin de la salle, et l’autre tout droit, s’enfonçant dans les entrailles du palais. Des cors retentissent à nouveau : nos ennemis sont nombreux, et il n’est guère le temps de tergiverser. Ezak semble organiser les troupes avant de s’engager dans la poursuite des hères du couloir. Bien. Lysis le suivra dans cette entreprise. Quant à moi, c’est l’autre direction que je prends. Les déviants s’en allant vers la droite. Pour les rattraper et leur faire face, empêchant leur progression tout en restant, pour le moment, intangible. Afin de voir qui ils sont. Afin de voir ce qu’on peut faire pour palier à cette invasion.

[Madoka]

Répond à faelis

"je me joins à vous.
Assurons-nous de sauvegarder ces deux dernières tours. "

Accompagne faelis en direction de la tour en train de faiblir et surveille les empreintes au sol déjà présentes ainsi que les alentours.

"pas de précipitation aveugle, tous les pièges n'ont peut être pas été déclenchés."

[Arkalan]

Les pacificateurs se mettent rapidement en position alors que résonne le son des cors dans la faille. Je me joins à eux, à l’abri derrière leurs boucliers tandis que d’autres préfèrent s'élancer vers le château.

Si ils sont trop rapide pour que je puisse suivre, je peux au moins essayer de leur faire gagner du temps comme le propose l’Hïnion. Je prépare arc et flèche et m’attends au pire.

[Sibelle]

Je regardai Ezak gravir les marches de glace quatre par quatre sans le suivre. Je le laissai voir ce qui en était et restai auprès de Dan, un petit moment afin d’en savoir plus sur ce qui se passait. De leur côté les shaakts, armes dégainées, semblaient prêts à riposter à la moindre attaque. Le palais était constitué de quatre tours. Ces dernières devaient toutes demeurer activées afin que la prison assure sa fonction de coercition. Chaque tour désactivée augmentait les chances au captif de s’échapper. Maître Dan nous expliqua alors que protéger les deux restantes devait être notre priorité. L’endroit était censé être truffé de pièges et de gardiens, mais tout comme nous, il ne savait pas à quel point le système de défense était affaibli. Il ne pouvait nous en dire plus, n’en sachant pas davantage. Il nous restait à décider par nous-mêmes ce que l’on considérait le plus adéquat, rester groupés ou nous séparer.

Puis un puissant son de cor vibra puissamment dans mes sensibles oreilles. La chef des shaakts reconnut immédiatement le cor de Fenris et ordonna à sa troupe de se mettre en formation et de protéger les mages. Ce qu’ils firent rapidement avec ordre et discipline. Puis d’autres cors résonnèrent, l’alerte était donnée, le combat allait commencer. Suivant le conseil de Faëlis, je décidai tout comme Madoka de me rendre à la tour vacillante afin de la protéger.

Je me mis alors à courir. Ma transformation en hippogriffe progressa à chacun de mes pas. Lorsqu’elle fut complète, je m’envolai le plus rapidement possible en direction de la tour dont la lumière était vacillante.

[Faëlis]

Dan expliquait que les lieux devaient être solidement protégés. Pourtant, si les tours s'éteignaient, c'était que quelqu'un devait les neutraliser. Ils n'eurent guère le temps d'en dire plus car un cor de guerre résonna parmi les voûtes glacées ! Le sang qui maculait tristement ces salles autrefois magnifique n'était apparemment pas encore suffisant...

Les shaakt se déployèrent aussitôt en formation défensive avec une efficacité redoutable, tandis qu'autour, l'ennemi appelait de partout à la guerre.

« Nous n'avons plus le temps, cria Faëlis, il faut les occuper pendant que les plus rapides d'entre nous se hâtent en direction de la tour menacée ! »

Lui-même bondit à travers (pour ne pas dire par-dessus) les shaakt, leur criant :

« Protégez les mages ! On se rejoint dès que possible ! »

Et il s'élança dans la direction de la tour dont la lumière vascillait.

[Gamemaster6]

L'Aube d'un hiver sans fin

Chapitre 4 : La Fin de l'Ascencion

Toujours le premier sur la brèche avec ses capacités, Cromax suivi sans encombre l'un des individus se faufilant dans les profondeurs du château. il put sans mal voir que l'endroit s'était défendu. Pièges et gardiens avaient massacrés les intrus, les empalant aux murs, les écrasant ou les démembrant sans aucune once de pitié. Et le nombre de corps lui donnait une bonne idée de la force qui devait être présente en ces lieux. Tout du moins, à l'origine. C'était une petite armée qui avait envahi les lieux, et il était clair qu'ils étaient venus préparés et prêts à mourir pour leur objectif. Intangible et discret, il ne se fit nullement repérer par celui qu'il suivait qui déboucha finalement dans une grande pièce ou une vingtaine de guerriers étaient présents. Tous étaient couverts de sang, à divers degré et d'autres corps étaient encore au sol. Il était clair que le groupe s'apprêtait à repartir malgré l'annonce d'intrus à l'entrée. Allaient-ils continuer ou rebrousser chemin pour s'occuper du groupe, difficile de le dire, mais Cromax pouvait intervenir ou décider de continuer à observer.

A l'entrée, Ezak, Madoka et Faëlis, bien vite rejoint par Freïda et Dan, foncèrent vers le couloir menant vers une des tours et que l'un des fuyards avait emprunté. Tout comme Cromax, ils furent accueillis par les corps des guerriers qui avaient succombés aux pièges ou aux gardiens et le goût du sang se faisait sentir sur le bout de leurs langues. Dan commenta.

- Ils ont perdu la raison...

Le couloir grimpa et transforma les flaques de sang en un petit ruisseau morbide qu'ils suivirent pour atteindre le début d'un escalier en colimaçon. IL était étroit et impossible de voir ce qui les attendait au premier virage. Ils allaient devoir choisir qui passerait en premier avant de l'emprunter, tout en connaissant les risques que cela pouvait engendrer.

Sibelle, seule à s'être envolée directement vers la tour qui pulsait, n'eut pas à contempler le massacre qui s'était déroulé à l'intérieur. En revanche, elle put rapidement constater que ce n'était pas seulement l'intérieur de la forteresse qui était protégé des intrus. Lorsqu'elle passa au dessus d'une coupole, un cri strident se fit entendre et un immense oiseau de glace se forma comme par magie. Un oiseau qui dépassa bientôt la taille de l'hippogriffe et s'envola pour la chasser. Continuer en l'ignorant risquait d'avoir des conséquences dramatiques, mais pouvait-elle réellement faire demi-tour ?

Laissés derrière en arrière garde, les shaakts, les deux académiciens et Arkalan battirent en retraite vers l'entrée, réduisant considérablement les risques de se faire déborder. Les shaakts, sous l'impulsion de leur commandante, se mirent alors à barricader et fortifier l'entrée avec ce qu'ils purent trouver et le concours des magiciens qui utilisèrent leur magie de glace pour consolider des défenses. De nouveau, des cors résonnèrent et l'archer shaakt, qui observait le ravin, donna l'alerte, faisant grogner la commandante. Arkalan compris sans mal pourquoi lorsque l'archer indiqua une cinquantaine d'individus avec des bêtes de guerre; ils étaient encore loin, mais les dépassaient largement en nombre. Arkalan avait le choix. Rester ici ou bien tenter de prévenir ses compagnons ? A moins que le chateau lui-même ne puisse intervenir en leur faveur ?


Récapitulatif des bobos et actions:

Sibelle tu peux rp en libre ton combat contre un adversaire du même niveau que toi avec en prime une magie de glace, enjoy. Cro, tu me dis ce que tu comptes faire par MP et je te donnerai les instructions, idem pour Arkalan. Fafa, Ezak et mado, on voit ça sur le chan discord de groupe, suivant ce que vous comptez faire.

[Sibelle]

Battant des ailes le plus rapidement possible, je tentais de me rendre à la tour dont la lumière vacillait. Je devais arrêter les vandales qui s’affairaient à désactiver la sécurité de la prison de glace. Alors que je passais au-dessus d’un dôme, un cri perçant vrilla mes oreilles. Il fit suivi rapidement par son auteur, un immense aigle de glace. Il n’eut de doute à mon esprit, il s’agissait là d’un gardien, ce qui était rassurant dans l’ensemble puisque la voie des airs étaient également sous surveillance. Dans mon cas précis cependant, je ne venais pas saccager, mais apporter mon soutien, ce que ne pouvait deviner le gardien. Ainsi, j’ignorai le cri qui me semblait un signe d’avertissement et je poursuivis mon vol en ligne droite vers la tour. Mais le rapace ne l’entendait pas ainsi et enclencha une poursuite.

J’augmentai alors ma vitesse, je ne voulais pas être retardé. Bien évidemment, il fit de même et me rattrapa beaucoup plus tôt que je ne l’aurais cru. Il vola au-dessus de moi, me dépassa, puis revint face à moi à ma hauteur, m’obligeant à ralentir. Ce que je fis. Il lança alors un ultime cri m’annonçant son attaque imminente. Je tentai de le contourner vers la droite, mais il me bloqua le passage et m’infligea un puissant coup de bec à l’épaule gauche. J’échappai bien malgré moi un cri de douleur, mon épaule ensanglantée, je perdis un peu d’altitude. Mais je me ressaisis et fonçai vers l’avant. De nouveau, il me bloqua le passage, cette fois je feins de le contourner vers la gauche, mais lorsqu'il se déplaça pour me happer une fois de plus, je filai droit vers l’avant. J’avais réussi à l’éviter… pour le moment.

Nous jouâmes ainsi au chat et à la souris. Lui m’attaquait et moi j’esquivai sans jamais riposter. Même si à quelques reprises j’eus l’opportunité de perçer sa défense, je n’en fis rien me contentant de prendre la fuite en direction de la tour.

Puis je réussis un échappé et filai à toute vitesse vers la tour. Sur mes talons, il me rejoignit rapidement et me saisit violemment par la queue, ce qui me stoppa net. Alors que nous faisions du surplace, je tentai de mon bec de picorer le sien afin de lui faire lâcher ma queue. Mais à chaque essai, ses serres me griffèrent. Il en fallu de peu pour qu’il atteigne mon œil. Il aurait été plus simple que je l’attaque plus violemment à mon tour, mais il n’était pas question que je tue ou blesse gravement un des gardiens. J’aurais bien voulu lui annoncer mes intentions, mais il m’était impossible de communiquer sous cette forme. Même si j’en avais eu la possibilité, il n’était pas certain qu’il comprenne mon langage. Me voyant à sa merci, il s’agrippa à mon flanc de ses deux serres. Sa prise s'avérait trop puissante pour que je puisse m’en libérer. Il avait repris de l’altitude, me trimbalant aussi facilement qu’une poupée de chiffon. Puis, il serra encore plus fort et je vis sa tête s’approcher de mon poitrail.

J’accomplis alors un acte suicidaire, celui de reprendre ma forme elfique en plein vol. Ma taille plus fine, ses serres ne me touchaient plus. J’eus juste le temps de piquer dans le vide avant qu’il ne réalise ce qui se passait. Descendre en piqué sous forme d’hippogriffe c’est une chose, mais descendre sans ailes en est une autre. Ainsi le sentiment de liberté qui m’habitait d’habitude en plein ciel fit place momentanément à de la peur. Un court moment cependant puisque je repris rapidement mon imposante stature d’hippogriffe.

Alors que je filai à toute vitesse vers la tour, l’aigle de glace à mes trousses, j’évitai de justesse une flèche, puis une seconde. Je pris alors de l’altitude souhaitant que la flèche ne puisse atteindre une telle hauteur. L’aigle lui, changea de cible fondant sur l’archer. Non pas qu’il prenait ma défense, mais que cet archer n’était pas que mon ennemi, mais sans doute le sien aussi. Je profitai donc de cette diversion pour atteindre la tour. Une fois à la hauteur, je repris la forme elfique et sautai ces deux mètres espérant atterrir sur le toit.

[Faëlis]

Un petit groupe se forma, avec Madoka, Ezak, Dan, Freïda. S'engouffrant dans une vaste salle parsemée des cadavres, ou peu s'en faut, des victimes des pièges. Ces fous s'étaient sacrifiés en masse pour atteindre la tour et un véritable ruisseau de sang coulait de l'escalier dans lequel ils s'engouffrèrent. À coup sûr, il allaient bientôt tomber sur des pièges et des gardiens qui n'avaient pas encore été désactivés. Ce n'était qu'une question e temps. Ezak, toujours aussi... avisé, faute d'un terme plus péjoratif, s'élança d'abord en premier. Ce fut pourtant Madoka qui se précipita avant lui. Avec un soupir fataliste, Faëlis lança quelques traits de lumière, notamment pour la couvrir, ainsi que ses autres alliés.

(((soutiens luminescent sur Ezak, Madoka, Dan et Freida)))

[Arkalan]

Nous gagnons l’entrée du château et rapidement les pacificateurs s’empressent de barricader le passage. J’apporte mon aide de même que les académiciens qui se servent de la magie pour fortifier l’entrée.

Mais je ne sais pas si cela suffira pour arrêter la charge d’une cinquantaine d’ennemis et leurs bêtes de guerre. La situation n’est vraisemblablement pas à notre avantage, nous sommes coincés dans ce ravin face à une bande d’hostiles fanatiques. Ma seule chance est de coopérer avec les pacificateurs pour tenir la porte le temps que les autres de chargent d’empêcher le pire. Je rejoins le rang des archers en préparant mon arc et quelques flèches. Prêt à travailler de concert avec mes biens haïs semblables.