Erak Tarr
Envoyé d'Oaxaca, ex-membre du conseil de Caix Imoros
Décédé
Disponibilité : Injouable
Localisation(s) : Salle du conseil de Caix Imoros (ville souterraine)
Classe : Magie (expérimenté) - mêlée (lambda)
Race : Garzok
Âge : 64 ans
Description physique:
Erak est un garzok relativement grand et peu musclé d'un mètre quatre-vingts dix pour quatre-vingts kilos. Ses cheveux d'un noir-gris ne recouvrent que l'arrière de sa tête et son expression ne semble refléter aucune émotion, jamais. Ses habits sont incroyablement extravagants pour un garzok et sont systématiquement magiques d'une manière ou d'une autre.
Description de la personnalité:
C'est... une vraie tombe. Il ne parle jamais, du moins en public, et participe sans faute à chaque réunion du conseil de la ville ainsi qu'aux événements majeurs ou soirées importantes. Il ne cherche à nouer le contact avec personne et ne fait que se tenir là, tout simplement. On pourrait croire que rien ni personne ne l’intéresse réellement. En réalité, il est les yeux, les oreilles, la langue et la main d'Oaxaca qui peut voir, entendre, agir et parler à travers son corps lorsqu'elle en ressent le besoin, ou qu'il désire lui transmettre une information importante.
Éléments biographiques historiques et actuels:
La jeunesse d'Erak Tarr est semblable à celle de nombreux jeunes garzoks. Fils de mercenaires, il suivra ses parents dans différentes villes de Nirtim, suivant les contrats à honorer, jouant le rôle de coursier, aide, garçon à tout faire dans les unités où s'enrôlaient ses géniteurs. Très tôt, les fluides de feu en lui se manifestèrent, mais il ne bénéficia d'aucun apprentissage et, seul, il commença à dompter son talent et à le développer. A l'occasion d'une affectation provisoire à Dahràm, Erak Tarr rencontra des fidèles de Meno qui, détectant son potentiel, l'initièrent à leur culte. Ce fut une révélation pour le garzok ; assez âgé pour se passer de la bénédiction familiale, il s'engagea avec eux sur les routes, et tandis qu'il allait de temples en temples pour maîtriser sa magie, sa foi grandissait, et son adoration pour Meno gagnait en force. La nature de ses pouvoirs et la sincérité de sa dévotion lui permirent de devenir, au termes de plusieurs années, prêtre du culte de Meno. Il fut envoyé par les autorités religieuses occuper cette fonction à Dahràm, ce dont il s'acquitta pendant plusieurs années sans grands heurts.
Avec l'invasion de la ville par Oaxaca, les choses changent. Fidèle de Meno, Erak Tarr s'engage sur la voie du combat, et entre dans la résistance aux côtés du reste de la population qui voit d'un mauvais oeil l'annexion de la ville par une quelconque puissance étrangère. Aussi bien grâce à ses pouvoirs qu'à ses contacts dans les temples des différentes régions du Nirtim, le garzok fournit un soutien actif aux rebelles, et devient rapidement une plaie pour les occupants, un symbole qu'il faut abattre au plus vite. Au terme d'une traque de grande ampleur, malgré une fuite dans les montagnes, il est capturé, neutralisé et ramené à Omyre, où Oaxaca elle-même se charge de le briser. Depuis, il affiche une fidélité sans faille, et la demi-déesse a fait de lui un pantin. Les moyens qu'elle a mobilisé pour annihiler sa volonté lui ont également permis de conserver un contact avec ce serviteur. Cela et sa puissance non diminuée ont fait de lui un messager de choix.
Ne pouvant le renvoyer à Dahràm, au risque de réveiller des velléités d'insoumission chez ceux qui le considèrent encore comme un héros, Oaxaca l'a mandaté au conseil de Caix Imoros, où il est son représentant direct. Pion dans la guerre d'influence menée auprès des Shaaktes, Erak Tarr est aussi un avertissement. Son histoire est connue de toutes les matriarches influentes dans la ville basse, les envoyés d'Oaxaca y ont veillé : aucune parmi les puissantes n'ignore qui il a été, combien il était opposé à la demi-déesse, et le sort qui lui a été réservé.
Comme représentant d'Oaxaca, il dispose de fonds importants pour mener des opérations d'influence dans la ville, acheter la loyauté de certaines familles. Personnellement, ses fonds sont moyens, il reçoit une rente d'Omyre en rapport avec son statut, dont il n'use guère.
Alors qu'Omyre était en guerre sur les Plaines de Kochii, les shaakts de Caïx Imoros ont trahi leur alliance avec Oaxaca. Erak Tarr en fut la première victime, exécuté sur place sans pitié.