Les plaines d'Elëssë

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Yuimen
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Les plaines d'Elëssë

Message par Yuimen » sam. 6 janv. 2018 13:24

Les plaines d'Elëssë

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Les vastes plaines d'Elëssë se situent au sud-ouest l'île de Tolénya, elles sont bordées à l'est par le massif de l'Ithilély, au nord par la forêt d'Arsényan et partout ailleurs par l'Aeronland. Bénéficiant d'un climat tempéré chaud grâce aux Mages météorologues, elles sont presque intégralement cultivées et servent de grenier à l'ensemble du Royaume de Sarindel, à commencer par sa capitale Tahelta.

Relativement plates, elles n'en comporte pas moins quelques légers reliefs ne dépassant jamais la taille de collines. On y cultive principalement des céréales de toutes sortes, mais aussi des légumes, bon nombre d'herbes aromatiques et des fruits dans de vastes vergers. Les champs destinés au fourrage du bétail et des montures sont également nombreux, mais cantonnés aux zones les moins adaptées à d'autres cultures, principalement en bord de mer où le sel nuit à beaucoup de végétaux.

Deux routes principales les traversent, celle reliant Tahelta à Cyniar, et celle reliant Cyniar à Balsinh. Outre cela, d'innombrables chemins de plus petite taille et de sentiers desservent les cultures ainsi que les nombreux et modestes petits hameaux agricoles qui parsèment les plaines.

Historiquement, ces plaines faisaient autrefois partie d'un immense domaine royal réservé aux souverains qui y chassaient, mais la grande famine qui frappa Tahelta en -16'008 changea ce statut et engendra la construction de Cyniar afin de pallier au manque de nourriture de la capitale. C'est à cette période que les plaines reçurent leur nom actuel, Elëssë, qui signifie "espoir", car c'est bien ce qu'elles représentaient pour les affamés. A dater de ce moment, la plaine sauvage recula inexorablement devant les cultures de toutes natures, jusqu'à atteindre son état actuel.

Dans l'ensemble, peu de dangers guettent les voyageurs dans cette région. Toutefois, il arrive que des prédateurs descendent du massif de l'Ithilély ou sortent de la forêt d'Arsényan, leurs zones limitrophes sont donc un peu moins sûres. Il arrive également de temps en temps que des bandes de malfrats sévissent, constituées la plupart du temps de démunis n'ayant d'autre moyen de survie que le brigandage.

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