La Forge Royale

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Yuimen
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La Forge Royale

Message par Yuimen » jeu. 4 janv. 2018 20:20

La Forge Royale

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La forge est un bâtiment très imposant dans la ville de Mertar, il semble être le centre névralgique de la ville et, si vous êtes là pour peu de temps, autant aller voir les bâtiments importants.

Située à quelques pas de la demeure du roi de la ville, l'immense armurerie est tenue par deux personnages très importants dans la cité. Le premier, un nain de pure souche à la barbe rousse nommé Dwergal Heaume-de-Pierre, est le grand forgeron qui s'occupe surtout des armes de mêlée. Le deuxième, un humain de haute carrure se nommant Ascan Tsanay s'occupe de la distribution dans les armées et des armes à distance. Il y a bien sûr nombre d'employés qui aident au bon fonctionnement de la forge, ce qui fait qu'il y règne une activité toujours débordante.

L'activité à l'intérieur est fébrile et le mot chaleureux n'est probablement pas assez fort, cela tient plutôt de la fournaise. Vous comprendrez vite pourquoi la ville de Mertar a une température agréable malgré le froid régnant au dehors. La forge, en plus d'être un lieu de culte et de travail, est également le chauffage central de la ville et assure ainsi une température agréable toute l'année.

Ici, le savoir de la forge est peaufiner depuis des générations de Thorkins suivant les enseignements de Meno : s'ils n'ateignent pas le sommet de cet art pour autant, vous ne serez jamais, au grand jamais déçu de tout ce qui sortira de leurs doigts experts. Les boucliers en revanche sont leur spécialité, dénotant une très forte influence de l'autre divinité tutélaire des Thorkins, Valyus. Réussir à briser un bouclier sortant de cette forge relèce d'un exploit digne des plus grands.

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Items vendus par la forge royale :

Équipements (De Qualité Héroïque pour les boucliers, Expert pour le reste) :

  • Arme à 1 main : Glaive, Epée longue, Pioche, Pic de guerre, Hachette thorkine, Masse de guerre
  • Arme à 2 mains : Hallebarde, Hache longue à double tranchant, Bec de corbin.
  • Arme de trait : Arbalète de poignet, Arbalète bois et métal
  • Carquois et projectiles
  • Armes de jet : Hache de lancer
  • Bouclier : Bocle, Ovale en métal, Rondache de bois massif, Ecu, Pavois
  • Protection de corps : Cotte de mailles, Plastron en cuir, Plastron en métal, Armure de plates
  • Protection de bras : Bracelet de protection en métal, Bouclier de poignet, Gantelets blindés
  • Protection de tête : Cervellière en métal, Nasal en métal, Bassinet, Heaume
  • Protection de jambes : Jambières en mailles tressées, Jambières en métal



Objets spéciaux :



Fonctionnement :
  • Achat :
    • Objets personnalisables : Choisir le type d'objet dans la liste, lui donner un nom, un niveau, un rang de qualité et en calculer le prix via la règle des équipements.
    • Objets uniques : Choisir l'objet dans la liste présentée.
  • Vente : Le vendeur ne reprend que les objets du même type que ceux qu'il vend.
  • Calcul des prix de vente, achat, réparation : via la Règle sur les équipements
  • La demande doit être postée, avec le lien du post, dans le sujet d'Interventions GM.

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Vohl Del'Yant
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Re: La Forge Royale

Message par Vohl Del'Yant » sam. 13 avr. 2019 22:36

La température s’élève brutalement alors qu’ils arrivent dans la rue de leur destination : de chaude, l’atmosphère devient fournaise. Les lueurs sont devenues de véritables feux dignes de Meno. L’éclat du brasier passe au travers des fenêtres et illumine la rue dans un bain de lumière jaune. Mais cette atmosphère n’est pas la chose la plus impressionnante.

Le bâtiment lui-même répète les codes d’un édifice religieux tout en y mêlant les fonctionnalités de la forge. Les battants d’entrée sont sculptés avec des scènes mettant en avant ce que Vohl suppose être l’histoire de Meno. Les frontons dévoilent ainsi le dieu forgeron auréolé d’une mandorle, embrasant la glace, maîtrisant les arts de la forge et dominant le feu. Le monument, bien que massif, présente une décoration à la fois fine et à l’image des thorkins, presque runique. Même ce qui ressemble à une galonnière est pourvue d’un linteau gravé au feu, sous un tympan muni de créatures à l’allure bestiale. Sur les flancs du prieuré, au-dessus d’arcatures se dressent des pilastres géminés : sur leurs socles comme sur leur corps s’élèvent des rinceaux, seule touche végétale dans un paysage minéral jusqu’à l’extrême. Entre chaque duo de pilastres se trouvent des phylactères, sans doute en ancienne langue thorkine, à laquelle le protecteur ne peut qu'approuver une certaine beauté dans la netteté et la régularité des traits.

“Cela change de l’art oranien, mais il faut reconnaitre le travail fourni.”

Vohl ne commente pas. La finesse de manipulation du burin par les thorkins est difficile à nier. Les lianes de pierres ressemblent à s’y méprendre à du lierre pris dans la pierre.

L’entrée dans le bâtiment se fait tout bonnement par l’une des portes. L’air est si chaud qu’on a l’impression de le boire plus que de le respirer. A l'intérieur de la forge royale, la décoration cède la place à la fonction. Quelques ornements trainent bien ici ou là : une sculpture, une réhausse discrètement ciselée sous le soufflet...mais il s’agit avant tout d’un atelier, nul ne peut le contester. Des outils sont posés sur des tables de granite. Un énorme soufflet à pédale est apposé sur le sol : il doit bien occuper, à lui seul, près de deux pieds.

Contre toute attente, un humain et un thorkin semblent travailler de concert dans l’antre de Meno. La méfiance de Vohl envers ce peuple, après les récents évènements, biaise son appréciation de la coordination entre les deux tenants de la forge. Il reconnait toutefois que le ballet entre les deux thuriféraires se fait sans accrocs, chacun cédant le passage devant la tâche la plus urgente, selon des critères qui n’intéressent pour l’instant pas le protecteur. Chaloupant entre les tables et les enclumes, les silhouettes pourtant trapues des deux forgerons semblent intangibles.

Les coups de marteaux résonnent sous les frappes, musique indélicate qui laisse place au sifflement de l’eau sur le fer rouge, et aux exclamations des soufflets.

“L’homme, c’est Ascan Tsanav. Il s’occupe davantage des armes à distances. Le thorkin, c’est Dwergal Heaume –de-Pierre. C’est sur lui qu’il faut compter pour les armes au corps à corps.”

“D’accord.”

Vohl se repose en s’appuyant à un des établis qui parsèment la pièce. Si ses vertiges semblent avoir disparu avec la petite heure à marcher pour rejoindre la Forge Royale depuis l’extérieur de la ville, il préfère prévenir que guérir. Il aurait volontiers soulagé son dos contre un des murs, mais ils sont tous utilisés pour stocker les armes et armures fabriqués par les deux artisants. Des pièces allant du tout-venant jusqu’à la pièce de maître, selon l’ancien soldat. Il regarde son équipement et secoue la tête. Il faudra qu’il lui fasse subir une remise en état et quelques modifications. Cette idée lui sort de la tête aussi rapidement qu’elle y est née lorsque le nain vient s’adresser à eux.

“Hïo Himatori, bonjour. Protecteur Kage, de même. Vous venez récupérer la faerunne : venez voir ce qu’a donné l’extraction.”

Direct. Le trait de caractère est apprécié par Vohl. Il laisse Hïo se charger de répondre : c’est lui qui a rapporté le métal et qui s’est chargé des transactions.

“Bonjour, Dwergal. Qu’avez-vous pu en tirer ?”

“Malheureusement, les paillettes de faerunne sont difficiles à mobiliser dans un mélange largement ferreux : je doute que vous en ayez suffisamment pour votre création. Mais enfin, c’est un bon début. Vous devriez toutefois chercher dans des zones plus riches, et suivre le filon.”

La déception s’inscrit sur le visage de Hïo, sans s’y accrocher. Ils n’ont qu’à retourner à la mine. Vohl songe à la veine de métal clairement pourvu de faerunne qui s’étendait au-delà de la corniche. Ils n’y couperont pas, finalement. Le maître forgeron leur donne deux longs lingots d’une matière aux reflets irisés.

“Une quantité respectable. Merci. Nous essaierons de revenir aussi tôt que possible, avec des morceaux plus riches.”

Il fait passer les lingots à Vohl, qui a l’impression de tenir en main guère plus qu’une plume. Le métal est véritablement aérien ! Une telle différence de poids avec un métal classique le surprend : il s’attendait à un métal sensiblement plus léger... mais là, c’est la même différence qu’entre la pierre et l’air.

(Si nous visons des morceaux plus conséquents, nous sentirons clairement la différence avec les blocs constitués de fer. Ce qui n’était pas possible en extrayant la faerunne en paillettes...)

Il fait part de ses réflexions à voix haute : les deux forgerons abondent dans son sens. Il leur faudra donc une corde et un piton, comme prévu, pour pouvoir extraire le métal au-delà de la corniche. La discussion ne se prolonge pas beaucoup, Vohl souhaitant qu’ils extraient le métal aussi vite que possible : les deux ynoriens repartent vers le marché afin d’acquérir le matériel nécessaire à l’exercice d’extraction.

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