Les Eleveurs de Poneys Boffin

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Yuimen
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Les Eleveurs de Poneys Boffin

Message par Yuimen » ven. 29 déc. 2017 12:05

Les éleveurs de poneys Boffin
Les poneys les plus robustes de tout Nirtim !
Un peu plus profondément dans les terres, là où la terre est riche, fertile et verdoyante, se situe le bâtiment des frères Boffin, éleveurs de poneys. Entamé il y a à présent quarante-six ans, leur troupeau compte maintenant une bonne cinquantaine de poneys.

Tandis que Till, l'aîné, s'occupe tendrement de leurs bêtes, Pimpernel, le cadet, accueille les visiteurs. Son sourire sera bien sûr d'autant plus large que sera arrondi le ventre de votre bourse!

Ils ont l'habitude des voleurs et ne se laisseront pas faire facilement. De même, ils connaissent leurs poneys à leur juste valeur et, s'ils sont durs en affaire, ils n'acceptent pas de marchander. Si vous n'avez pas les moyens d'acheter un poney, ils peuvent vous en louer pour une très modique somme.

De même, n'espérez pas trouver ici de chevaux de grande taille. Les Boffin ne s'occupent que de poneys. Mais ils sont si robustes et si bien soignés qu'ils peuvent, sans rougir, tenir la distance face à un cheval.

Hébergement de montures :
Vous pouvez ici laisser en pension votre monture (uniquement celles du même type que celles vendues). Ce service coûte 50 yus, peu importe le nombre de temps que la monture reste.

Montures hébergées :
Fonctionnement :

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Krulax Ur'tialb
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Re: Les Eleveurs de Poneys Boffin

Message par Krulax Ur'tialb » mer. 16 sept. 2020 01:28

Sur le chemin depuis la caserne des gardes de Shory, Krulax avait pu récolter des fleurs qu'il avait tressé en une couronne qu'il avait posé sur sa tête. La journée était belle et le soleil n'était caché que par de rares nuages. Rien n'annonçait ce qui attendait le garzok à une lieu de la caserne. Sauf peut-être un cri. Un cri perçant la tranquillité de ce qui aurait pu être comparé à une balade champêtre de deux amoureux par un après-midi de printemps. Ce son, reconnaissable entre tous les chants d'oiseaux, était celui d'une créature humanoïde dotée d'intelligence. Krulax empoigna le manche de son marteau à deux mains dont la tête était vers le bas et le dégaina pour le tenir devant lui et se mit à presser le pas de plus en plus, jusqu'à atteindre une foulée entre la course et la marche rapide, et pris la direction de ce cri, coupant à travers un champ de blé en maturation.
À mesure qu'il se rapprochait, il put identifier le cri comme celui d'une femme, mais également un deuxième son : un grognement. Fronçant les sourcils, il grogna à son tour et accéléra le pas pour atteindre le lieu de détresse au plus vite. Comme il s'y attendait, c'était bien une femme, une Sinaris qui criait, et qui cachait derrière elle deux enfants face à une créature dotée d'une arme et menaçant les trois personnes.
Plus il se rapprochait, moins le doute était possible sur l'identité de la source de la menace.

- Un gnoll ? Mais le capitaine m'a pourtant parlé de la montagne ! Qu'est-ce qu'il fait dans une ferme ?

Ni une, ni deux, le garzok entame ce qui ressemble à une charge en direction du gnoll accompagné d'un cri pour tenter d'attirer son attention.
Le gnoll tourna la tête en direction de Krulax, mais réussit à esquiver la charge qui avait été entamée tellement tôt qu'elle était facile à anticiper. Arrivé plus ou moins entre les sinaris et le gnoll, Krulax freinât sur un peu plus d'un mètre à cause de l'inertie générée par son action. Une fois arrêté, il regarda autours de lui pour ne pas se tromper de cible, identifia les sinaris et le gnoll, ce mettant face à ce dernier, arme en avant.

- Ne vous n'inquiétez pas, les renforts sont là! (Woaw! J'ai toujours rêvé de dire ça!)

Reprenant ses esprits - Les renforts ? Mais... Mais vous... Vous êtes seul !

- Ca va all...

Krulax, qui avait tourné la tête vers la femme pour tenter de la rassurer, n'avait pas fait attention au gnoll qui s'était rapproché et qui s'apprêtait à asséner un coup de masse à pointe sur lui. La femme poussa un cri qui fit tourner sa tête dans l'autre sens pour voir l'arme descendre sur lui. Il entama alors un coup vers l'avant, frappant avec le bout de son marteau en direction du torse du gnoll à découvert, pour le repousser. Le coup de marteau projetta le gnoll en arrière sur deux mètres après lui avoir enfoncé la cage thoracique et cassé quelques côtes, coupant la respiration de la bête qui était étendue sur le sol, les bras écartés.
Krulax, qui tenait encore la position finale de l'attaque pendant quelques courtes secondes. Puis il posa son marteau, tête en bas, au sol. Il releva la tête et son arme, prêt à tout. Il regarda le gnoll qui ne bouge pas.

- Attention, restez derrière moi, il pourrait se relever ou ne pas être seul. Tout le monde va bien ?

Au-dessus des pleurs des enfants apeuré, la femme réussit à dire un petit "- O-Oui...". Krulax, arme en avant, s'approcha pas à pas du gnoll pour vérifier son état. Arrivé à son niveau, il découvrit le creux causé par son arme dans le torse de la bête, ainsi qu'il filet de sang coulant légèrement de sa gueule. Un léger sifflement était perceptible, signe que les poumons ne faisaient pas correctement leur travail.

- Je dois l'achever avant qu'il n'attire ses congénères.

Marteau tête en bas, il le souleva au-dessus de la bête mourante avant de l'abbatre avec force pour ecraser sa tête. Dans un son terrible, mélange d'os qui se cassaient et de cerveau qui se comprimait, la bête mourra, sans un dernier souffle. En relevant son arme, le sang dégoulinait de cette dernière, mais il se contenta de revenir vers le trio de sinaris en jetant des coups d'œils aux alentours pour surveiller la venue d'une ou plusieurs autres bêtes.

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Krulax Ur'tialb
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Re: Les Eleveurs de Poneys Boffin

Message par Krulax Ur'tialb » sam. 26 sept. 2020 17:41

Pour les sinaris, le temps semblait s'être arrêté dès l'instant où le gnoll avait été achevé et la mère levait des yeux pleins de larmes vers son sauveur. Arrivé au niveau des sinaris encore choqué par ce qui venait de se passer, le garzok parla d'une voix douce et grave en restant à deux pas de distance, pour ne pas les effrayer.

- C'est terminé, rentrez à l'intérieur et barricadez les entrées, je vais faire le tour pour m'assurer que vous restiez en sécurité. D'accord ?

La mère et ses deux enfants restaient prostrés face au colosse qu'était leur sauveur. Alors, d'un soupir, le garzok rangea son arme dans son dos, et pris dans ses bras les 3 sinaris pour les emmener à l'intérieur de la maison en veillant à tourner le dos au cadavre de la bête. La maison, aux dimensions des sinaris, n'était pas une épreuve pour lui, car il avait grandi dans ce monde-là. Il dût quand même se pencher beaucoup pour entrer et déposa le trio sur un canapé et ressortit, veillant à bien fermer la porte.
Il commença par retourner auprès du cadavre et le ramassa ainsi que son arme pour l’emmener plus loin, hors du périmètre de la ferme d'élevage pour le poser au pied d'un chêne.

- Bon, je ramènerai les cadavres ici, mais il faudra que je trouve quelqu'un qui sera à même de les dépecer... C'est pas l'urgence... D'après le capitaine, ça pullule en montagne, mais la montagne est au moins à une demi-journée de marche d'ici. Ils sont donc plus proches qu'il ne le pensait. C'est donc l'heure de faire du nettoyage.

Sur ces mots, il commença par retourner dans la ferme en commençant par l'étable, pour s'assurer qu'aucun visiteur indésirable de type gnoll ou autre n'y avait élu domicile. Par chance, il n'y avait que des poneys. Il sortit donc et tomba nez à nez avec deux sinaris, épée et dague au poing, menaçant le garzok tant par leurs armes que par leurs regards.

- Mais que fait un foutu garzok aussi loin de chez lui? Il a cru pouvoir nous voler des poneys pour les manger en toute impunité? Qu'est-ce que tu en penses, Till?

- Je pense, Pimpernel, que tu as touché juste. Seulement, on à l'habitude des voleurs, et on va pas se laisser faire. Les grandes dents comme toi sont pas les bienvenus!

Surpris par ce comité d'accueil inattendu, le garzok leva les mains devant lui en signe de paix, arborant à nouveau son sourire.

- Messieurs, je crois qu'il y a méprise. Je ne suis pas un ennemi. Vous devriez plutôt vous soucier des gnolls qui rodent autours d'ici. D'ailleurs, vous devriez aller voir la femme et ses enfants à l'intérieur, ils sont encore choqués par l'attaque du gnoll que j'ai tué.

Till regarda de travers avec un regard surpris le garzok qui venait de parler.

- T'as entendu ça Pimpernel? Le garzok dit qu'il a sauvé ta femme et tes gosses d'un gnoll, pourtant on a vu aucun gnoll mort ici. Je crois qu'il se moque de nous.

Pimpernel semblait troublé par les paroles du géant devant lui.

- Attend Till, il a peut-être raison. Tu sais bien que ma femme m'attend toujours quand je reviens de la ville, pourtant elle est pas là. Il dit peut-être vrai. Et puis j'ai l'impression de le reconnaître... Regarde sa cape.

Till regarda son frère, puis le garzok, puis son frère et à nouveau le garzok qui avait passé un bout de sa cape végétale devant lui pour la montrer. Till la regarda puis ouvrit grand ses yeux avant de laisser partir un éclat de rire.

- Pfouahahahahah! Si ce n'est pas le mercenaire fleuris?! Eh bah merde alors... Range ton arme, on a eu faux depuis le début.

Les deux frères rangèrent leurs armes avant de présenter leurs excuses au mercenaire qui insistait sur le fait que le malentendu était compréhensible et que ce n'était rien. Pimpernel courra vers sa maison pour s'assurer de l'état de sa femme avant de crier à son frère que tout était vrai.

- Je vous l'avait dit, je ne suis pas un ennemi. Par contre, les gnolls sont proche de chez vous, et je peux vous en débarrasser...

Il laissa volontairement la phrase en suspension pour donner l'occasion au sinaris de lui demander son aide.

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