Le Temple de Yuimen

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Yuimen
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Le Temple de Yuimen

Message par Yuimen » ven. 5 janv. 2018 17:31

Temple de Yuimen

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Les Zurqadams du désert de l'est ont toujours été plus ou moins isolés, ignorés ou méprisés par le monde extérieur et ce depuis l'ère primordiale, l'ère des dieux.

Les croyances et les cultes qui y sont présents se sont ainsi développés seuls, peu influencés par les normes des grandes institutions religieuses, adaptés à la culture nomade du désert. Les sages de clan étaient les seuls garants de la spiritualité et la mémoire du désert. Par tradition orale, ils contaient aux nomades comment les dieux ont créé le monde et déterminaient quelle était l'unique divinité qui méritait toutes leurs prières, ils louaient les ancêtres qui les protégeaient et les guidaient depuis l'au-delà, ils rendaient fiers d'être du clan en racontant les heures héroïques de leur histoire... Ils étaient la plus haute instance en matière de moralité, les juges les plus éclairés, les mystiques, les devins qui pensaient à une échelle bien supérieure, capable de voir au-delà de ce que le commun des mortels pouvait percevoir. Bref, ceux dont la parole était absolue, des êtres de sagesse pure, qui ne pouvaient pas leur mentir ou se tromper.

Les sages de clan existent toujours et ont gardé leur statut d'unique lien entre le monde des mortels et le monde divin dans la plupart des clans du désert ; mais dans le clan Kel Attamara, cette situation est révolue.

Sous le règne d'Annasir Kel Attamara, avec l'abolition de l'esclavage en -225 et la construction laborieuse du palais du désert qui suivit, le campement de l'oasis de Blewaz était devenu un véritable nid d'artisans et d'ouvriers. La plupart étaient des affranchis qui n'arrivaient à s'accoutumer au mode de vie nomade et n'avaient pas cette dévotion aveugle envers les sages du clan (qui ne s'étaient jamais montré favorables envers l'abolition et qui ont fait parti des derniers irréductibles à souhaiter son rétablissement) ; ils voulaient retrouver la spiritualité qu'ils avaient dans leurs contrées d'origine, celle des temples et des prêtres.

Le palais du désert n'était pas encore achevé que l'idée de créer un temple de Yuimen fut ainsi proposée au roi Hisham Kel Attamara, qui venait d'hériter du titre de son père Annasir.
Hisham, qui avait une admiration sans faille pour son père et comptait bien continuer sa politique, accepta sans hésitation.
Le temple serait en chantier dès la fin de la construction du palais.

Le palais du désert a souffert durant sa construction du manque d'expérience d'énormément d'ouvriers (qui se retrouvaient à devoir travailler avec des outils grossiers, peu adaptés), d'une organisation chaotique (à cause d'une hiérarchie décentralisée qui causait de nombreuses confusions) et des tensions qu'il existait entre les nouveaux affranchis et les membres "traditionnels" du clan.
Ce chantier dura néanmoins trente années ; la première génération de bâtisseur avait appris de ses erreurs et il y avait une évolution flagrante entre les balbutiements plein d'incertitudes des premières années et la logistique rodée des dernières.
Le temple de Yuimen a pu alors bénéficier des acquis du précédent chantier et s'en est fait la suite logique.

Au final, l'architecture du temple est bien plus complexe que celle du palais ; là où le palais n'est qu'un entassement rugueux de briques en lignes droites dont l'intérieur n'est qu'une suite de salles avec très peu de luminosité se ressemblant toutes dont le rôle a été déterminé après coup, le temple et son fonctionnement ont été planifiés depuis le tout début.

Le premiers tiers du bâtiment est la "masajada", une grande salle de prière.
Les murs ont tous été gravé d'enseignements attribués à Yuimen (avec l'accent mis sur son conflit avec Moura) entrecoupés de symboles divers ; principalement d'animaux, de créatures et de plantes propres au désert. Au fond, un petit escalier central mène à une estrade avec un autel et une statue de "El Etarni" (Le nom donné à la forme que Yuimen a pris lors de sa rencontre avec les ancêtres des Zurqadams, un guerrier aux yeux d'or vêtu d'un pagne en fourrure, armé d'un sabre de la main droite et il tient à sa gauche le haut d'un long bâton contre lequel deux serpents sont enroulés l'un derrière l'autre, semblant essayer de rejoindre sa main).
C'est ici que le grand-prêtre Ezodin conduit les cérémonies, souvent entouré d'un ou deux prêtres en apprentissage. Il n'y a aucun siège pour les religieux comme pour les fidèles, ceux-ci s'assoient directement sur le sol comme ils s’assiéraient sur le sable.

Le second tiers du bâtiment est la "madarasa", un lieu d'éducation religieuse.
Principalement des salles de cours et une petite bibliothèque.
C'est ici que les prêtres se font professeurs. La plupart de leurs élèves n'aspirent pas à devenir prêtres à leurs tours mais sont simplement là pour le prestige d'avoir reçu une éducation religieuse. Seuls les hommes adultes peuvent s'y inscrire. Quatre matières y sont dispensées chaque matin :
- L'art de la calligraphie : Passer sa vie sans savoir lire et écrire n'a jamais été un grand problème dans le désert, même les élites ne maîtrisent pas forcément cela sans que cela pose problème mais pour les futurs prêtres, c'est une obligation et n'importe qui en possédant les moyens peut suivre ces cours s'il le souhaite. Suivre les cours de calligraphie permet d'apprendre à lire et à écrire tout en gardant à l'esprit le côté artistique de l'écriture.
- L'art de la médecine : La vie dans le désert est dangereuse et quiconque possédant des connaissances en médecine ou -encore mieux- en magie de soin est très précieux. Les Zurqadams n'ont pas le même rapport à Gaïa que les autres peuples ; son importance est anecdotique. La légende du désert de l'est la considère à l'origine une guérisseuse humaine que Yuimen, époustouflé par sa beauté, a rendu immortelle pour pouvoir l'épouser. Elle n'a jamais réellement été considéré comme une déesse en tant que telle, on n'évoque jamais son nom sans parler aussi de Yuimen et on ne doit jamais lui donner de représentations figurées.
- L'art de la géomancie : La magie de terre a toujours été utilisé par le clan Kel Attamara, elle est directement liée à Yuimen et jouit donc d'une aura de pureté et de noblesse. Les cours se concentrent grandement sur la maîtrise du sable et des rochers mais pas que ; la géographie et la géologie du désert y est aussi étudié. Ceux qui sortent de ces cours font généralement aussi de très bons guides ou éclaireurs.
Assam Kel Attamara est une enseignante incontournable pour cette matière, c'est aussi la seule femme et la seule personne n'ayant pas le titre de prêtre qui est autorisée à faire cours ici.
- L'art de l'adoration : Un peu à part, cette matière enseigne aux futurs prêtres la liturgie et toute la logistique à gérer concernant leur future fonction.

Le troisième tiers du bâtiment est la "maprasbata", le dortoir religieux.
Dix prêtres (dont le grand-prêtre) logent directement dans le temple. Cette partie du temple est strictement interdite au public, les prêtres y vivent en communauté.

Le temple de Yuimen ne fait cependant pas énormément d'émules, les cérémonies ne sont pas encore rentrées dans les mœurs et ce sont surtout les affranchis d'autres peuples qui y participent et s'y retrouvent, même si l'élite s'y met doucement.
Pour le reste du clan, ils vivent leur spiritualité traditionnellement ; la dévotion d'une personne à Yuimen est plus volontiers valorisée par des qualités que l'on prête au dieu (courage, audace, fierté, ambition, talents de meneur d'hommes, etc.) que par le nombre de fois qu'ils prient ou vont aux cérémonies.



Fluides magiques d'éléments :

Fluide 1/16e (50yus), 1/8e (110yus) et 1/4e (250yus), uniquement de l'élément terre

Armes magiques


Fonctionnement :
  • Achat :
    • Objets personnalisables : Choisir le type d'objet dans la liste, lui donner un nom, un niveau, un rang de qualité et en calculer le prix via la règle des équipements.
    • Objets uniques : Choisir l'objet dans la liste présentée.
  • Amélioration : Le vendeur ne peut améliorer que les objets du même type que ceux qu'il vend. Le prix de l'amélioration = prix de l'objet amélioré - prix de l'objet d'origine. Les améliorations ne sont possibles que pour les caractéristiques déjà existantes sur l'objet.
  • Vente : Le vendeur ne reprend que les objets du même type que ceux qu'il vend.
  • Calcul des prix de vente, achat, réparation : via la Règle sur les équipements
  • La demande doit être postée, avec le lien du post, dans le sujet d'Interventions GM.

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