Le Bois aux Aiguilles

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Nhaundar
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Re: Le Bois aux Aiguilles

Message par Nhaundar » sam. 27 févr. 2021 21:11

Malgré les craintes d’Eden, je pousse Corgy à continuer de courir à vive allure. De nombreux lutins nous attendent, mais c’est vers l’un d’eux que le chien se dirige, ou plutôt ce qu’il lance. C’est à peu près à ce moment-là que tout pas en vrille. Notre situation, déjà précaire sur Corgy, ne s’améliore pas. Lorsqu’il retombe sur ses pattes, il perd complètement sa stabilité et la nôtre par la même occasion. Avec chance, je me retrouve pour ma part sur un tapis de mousse particulièrement bienvenu. Cependant, une racine vient de caresser un peu trop fortement dans le dos, me lacérant celui-ci. Néanmoins ce n’est rien comparé au désastre dont je suis la victime. Ma belle tunique bleue est non seulement déchirée, mais une tâche de sang vient s’ajouter à mon malheur. Rapidement, je monopolise ma magie de lumière pour me soigner, avant que le nénuphar sanguin ne grandisse de trop.

Lorsque Cassio me questionne sur l'emplacement de Gino et Carmine je lui réponds en me dirigeant vers lui.

"Ils nous ont dit qu'ils prendraient une autre monture et qu'ils nous rattraperaient !" Je regarde autour de moi et constatant les dégâts je m'inquiète de leur sort. "Qu'est-ce qu'il s'est passé ? Tout le monde va bien ?"

Huguette me répond que tout le monde est tombé à cause d’un tremblement de terre. Seul Tips est resté debout.

(Il n’y a qu’une raison à cela…l’habileté légendaire des segtegs !)

Puis Cassio précise :

"On s'est fait attaquer par des corbeaux. Pablo est gravement blessé. Bo et Angy le ramène à dos d'aigles, d'Angy en fait."

Je ne me soucis plus des discutions autour. L’annonce d’une attaque et d’un blessé grave me retourne le cœur. En tant que serviteur de Gaïa, j’ai promis d’aider ceux qui en avaient le besoin. Hors, je n’étais ni présent durant l’attaque, ni lorsqu’il a fallu s’occuper d’un blessé grave. Pire que tout, mon absence pour rechercher des éléments que je pensais importants, n’a rien donné. Même si cette histoire de corbeaux m’interpelle un peu. Pablo aussi. Cette histoire d’aigle également.

"Pablo ? Mince avec tous ces nouveaux noms je n'arrive pas à me souvenir de tout le monde. Pardon, si j'étais venu avec vous, j'aurais au moins pu le soigner ! Mais je ne comprends pas, vous avez trouvé un aigle qui transporte sur son dos Angy, qui elle-même transporte Pablo sur son dos ?"

Huguette ne me répond pas et en même temps ce n’est pas vraiment le plus important. En revanche le voile sombre de la préoccupation se présente sur son visage. Je regarde Huguette avec une inquiétude qui se lie dans mes yeux.

"Huguette, quelque chose ne vas pas ?"

"L'ombre de Dicka, l'attaque des corbeaux, le sol qui tremble sans raison apparente... on est tous dans le même bateau !" M’explique-t-elle.

Je pose une main se voulant réconfortante sur l'épaule d'Huguette.

"Huguette, même si la voie lutine était la raison de notre présence, nous ne partirons pas d'ici avant que l'ombre de Dicka ne soit plus un problème et une fois le village retrouvé, vous n'aurez plus à craindre ces oiseaux ! Je vais m'occuper des blessés et ensuite nous pourrons parler de ces corbeaux. Leurs présences m'inquiètes également !"

Je me tourne vers le reste du groupe et organise les soins.

"Très bien écoutez-moi ! Je suis en mesure de soigner tout le monde, mais dans un premier temps, je voudrais que les plus graves se présentent à moi. Montrez-moi clairement vos blessures, cela m’aidera à vous soigner convenablement. N’oubliez rien !"

Je me prépare mentalement à manipuler en série mes fluides de lumière ainsi que mon sort d’appel aux esprits pour retrouver mes ressources magiques.
Utilisation de la magie de lumière pour soigner tout le monde et à régénération avec le sort transe lorsque mes pm de lumières sont à sec.
Je détaillerais davantage les soins après la prochaine maj.

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Syelsa
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Re: Le Bois aux Aiguilles

Message par Syelsa » dim. 28 févr. 2021 00:50

Voir approcher l'animal n'a rien d'effrayant. Il est plutôt amusant avec ses pattes courtes, sa langue qui pendouille et son regard pétillant lorsqu'il entend les voix des lutins qui semblent l'appeler. J'ai tout juste le temps de voir deux silhouettes sur son dos avec qu'une autre voix ne s'élève. Mais ce n'est pas une voix enthousiaste ou heureuse. C'est un vrai hurlement de peur qui remplace la cavalcade de l'animal. Et comme pour répondre à ce cri, voilà que le sol se met soudainement à trembler. Il tremble, tremble si violemment que je me sens tomber au sol et me recroqueville sous la douleur qui enfle lorsque ma tête heurte le sol.

Mes oreilles sifflent et ma tête bourdonne. J'entends des bruits, des voix dont je ne parviens pas à en saisir le sens, ni même où elles se situent exactement. Je cligne des yeux, un peu sonnée par le choc suite à la secousse. Je vois un petit qui s'est formé avec deux silhouettes moins familières. L'animal est plus loin, dorloté par la jeune lutine. Je me redresse pour m'asseoir, ma tête lourde. Mes oreilles sifflent toujours mais les sons me parviennent avec plus de netteté et je parviens à reprendre mon équilibre. Je sens alors un liquide chaud couler dans mon cou. Écarlate et quelque peu épais. Je mets quelques secondes à comprendre que mon oreilles saigne et en éloigne prestement ma main tâchée que je laisse pendre sur le côté. Mieux vaut que cela sèche pour le laver ensuite, mais je dois me soigner vite.

Ma tête reste lourde et il est quelque peu difficile de focaliser mes pensées avec précision. Aussi je mets un peu de temps avant de remarquer un nouveau venu que je ne connais pas. Une peau au teint chaleureux épargnée par le duvet de l'âge, il a des yeux couleurs du ciel et des cheveux semblables au blé ondulant sous le vent. Il semble jeune. Un jeune... humain ? J'ai du mal à en être sûre et m'approche pour poser la question. Je reconnais Corco et lui fais un salut de la main que je fixe, encore un peu hébétée par le sang qui la recouvre. Je penche la tête et fixe un instant l'inconnu, curieuse.

- Vous n'êtes pas un lutin, vous venez aider ?

Il me regarde étrangement et assure que oui. Il l'a apparemment déjà dit, mais je ne me souviens pas de cela. Je n'ai pas dû l'entendre. Je grimace lorsque une voix s'élève, me vrillant la tête et je m'écarte un peu avant de voir le petit gobelin qui semble s'éloigner en suivant la lumière émise par le bâton étrange dont se servent les lutins. Je me précipite à sa suite, manquant trébucher, ce qui ne me ressemble guère, surtout en forêt.

- Aiwë attends ! Tu ne dois pas partir tout seul, c'est dangereux !

Je le vois se retourner à mon appel et soupire en arrivant à sa hauteur. Puis je pose un index un peu réprobateur sur son front, pour lui dire avec calme.

- Reste avec nous. Tu es courageux, mais la forêt c'est dangereux, tu vois ?

Je lui montre mon oreille rougie et douloureuse. Puis lui tend ma main vierge de toute trace de sang en lui souriant.

- Tu viens ? On suivra la lumière ensemble après, d'accord ?

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Gamemaster8
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Re: Le Bois aux Aiguilles

Message par Gamemaster8 » dim. 28 févr. 2021 15:17

Événement: On a toujours besoin d'un plus petit que soi
Pour Eden, Nhaundar, Oljyn, Syelsa et Tips

Dicka a à peine le temps de s’essuyer les yeux, de faire un signe de non de la tête, de s’ouvrir la bouche pour répondre que Eden donna une réponse qui la satisfait à moitié. Elle rajoute donc, les sourcils froncés à l’égard d’Eden:

« Corgy est très bon chien et une excellente monture. Mais deux personnes sur son dos, c’est le maximum pour lui… sinon, il est trop ralenti. »

Lorsque Eden se présenta, mais surtout lorsqu’il précisa que Nadine l’avait envoyé, Cassio regarda Eden les yeux plissés, légèrement soupçonneux:

« Je suis Cassio... mais pourquoi Nadine n'est pas venue elle aussi ? »

Mais la réponse d’Eden le surprit plus encore…

« Nous rejoindre pour s’occuper des corbeaux, comment pouvait-elle savoir, c’est impossible… êtes-vous certain que c’est bien ce qu’elle a dit ? »

Ce fut alors Dicka, affichant le même air triste qui ajouta :

« Les corbeaux qui se sont enfuis se sont peut-être dirigés vers le village… ils étaient peut-être à la recherche d’autres ombres comme la mienne…. »

Puisque sa blessure était légère, Nhaundar put aisément se guérir sans épuiser ses réserves de magie de lumière.. Par contre, pour tous les guérir, il dut marquer un temps d’arrêt pour recharger sa magie, ce qui demanda un délai supplémentaire. Huguette refusa d’être soignée, sa petite blessure au coude, guérirait d’elle-même, affirma-t-elle. Il put donc guérir Oljyn et la jeune sorcière… ce qui soulagea les autres, ne plus entendre Oljyn grommeler et jurer.

Huguette qui semblait un peu encore sous le choc ne répondit pas immédiatement à l’interrogation de Nhaundar, mais la main sur son épaule et les paroles de celui-ci semblèrent la réconforter, comme quoi, la magie n’était pas toujours nécessaire pour faire du bien.

Pendant que les autres faisaient connaissance et partageaient ce qui s’était respectivement passé de leur côté, Tip s’était approché de la balise. Les quelques tapotements n’affectèrent en rien la lueur qui en jaillissait. Par contre, le « bâton » avait changé, c’était comme s’il avait poussé pendant la nuit. Telle une petite plantule, il avait sans doute raffermi sa position au sol en y ancrant ses racines. Par contre, ce qui était certain, c’est que sa tige principale s’était allongée de quelques centimètres, elle avait formé quelques petites branches, ornées même de quelques bourgeons. Il donc aisé pour Tips de suivre la lumière, si tel était son désir.

Heureusement pour lui, Syelsa intervint. Le petit gobelin accepta la main tendue et rejoint les autres blessés. Sans que personne, ou presque, ne se questionne pourquoi, il avait été le seul à ne pas subir de blessures.

Une fois que tous furent soignés et que Nhaundar eut récupéré, d’une entente commune, ils reprirent la route, suivant cette balise allumée.


Ce ne fut qu’en chemin que Cassio répondit à tous aux interrogations formulées par Nhaundar. Mais tout d’abord, il avoua être soulagé d’apprendre que Gino et Carmine les rejoindraient un peu plus tard. Il précisa ensuite qu’Angy s’était transformé en Aigle et avait porté Pablo gravement blessé soutenu par Bo. Il ajouta que c’était normal qu’il n’eût pas vu Pablo avant, car ce dernier, l’amoureux de Dicka, s’était dissimulé sous sa cape pour la suivre.

Huguette avait retrouvé le sourire et fit part de sa réflexion aux autres.

« Cette balise, ça ne peut être que la panseuse qui l’a mise pour qu’on la rejoigne… Elle va s’occuper de Dicka, et nous allons entrer au village sans problème, car elle nous protègera des corbeaux… Ce sera fini. »

Cassio demeura silencieux à cette remarque, mais ne semblait visiblement pas aussi optimiste.
Pendant le trajet, Dicka préféra marcher et laisser Corgy gambader à sa guise. Ce dernier prenait de l’avance, puis revenait les retrouver, puis repartait, faisait le tour d’eux. Il agissait comme les chiens dans cette situation, car malgré sa taille géante pour eux, il n’était qu’un petit chien bien enjoué.

Au bout de deux heures de marche à bon rythme, ils arrivèrent à la fin du chemin lumineux. Ce dernier prenait fin à un petit arbuste, semblable à celui que devenait la balise qu’ils avaient quittée, mais trois fois plus haute, plus grosse et déjà garnie de longues épines… il s’avérait être un pin rouge, pour ceux qui connaissent cette essence d’arbre.

Il n’y avait plus de rayons lumineux pour les guider. Par contre, non loin de là, ils purent voir un petit monticule de terre fraichement retournée, au bout duquel un petit bâton a été piqué… un chapeau de lutin y étant empalé, sans doute pour l’empêcher de partir au vent.
Huguette lâcha un cri de surprise, Cassio devint tout pâle… d’une voix faible sortirent ses quelques mots.

« Le chapeau de Brutus … que fait-il là ? » Et sa voix s’étrangla… Et il prit sa tête entre les mains…et son ombre semblait s’agrandir légèrement… mais peut-être était-ce une simple illusion.

Huguette s’assit entre deux racines, le dos appuyé contre un arbre… puis quelques minutes après, les sourcils froncés, elle s’écria :

« Mais ou est passé Dicka ? Et Corgy ? »




((( Pour tous : 0.5 xp : retrouvailles, questions, reprise de la marche..
Nhaundar: 1 XP (soigner les blessés)
Oljyn, Nhaundar, Eden, Syelsa : 1 XP: situation traumatisante du au tremblement de terre, et aux blessures causés.
Pour Tips: 1 xp : situation traumatisante rencontre d'un corgy contre lequel il a voulu tous les protéger.
)))
Image
À votre service, pour le plaisir de rp !

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Oljyn
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Re: Le Bois aux Aiguilles

Message par Oljyn » sam. 6 mars 2021 14:26

La douleur de mon popotin est trop handicapante pour que je fasse le fier. J’accepte donc de montrer mon cul au Shaakt, prêt à décrocher une droite au moindre geste ou commentaire déplacé. Je pousse un souffle nasal agacé quand on m’explique que le corgy ne peut pas tous nous transporter et sans dire un mot je mène la marche dès que mon derrière va mieux, remerciant tout de même le shaakt d’un mouvement de tête, la politesse c’est important.

Je prends de l’avance, loin des jérémiades et pleurnicheries du groupe, loin d’être d’humeur après ma chute. Heureusement que je ne suis pas tombé de la taille que je fais habituellement... Au cours du voyage je ne cesse de sursauter en voyant le Corgy, joueur, sortir parfois des buissons subitement, lui qui gambade partout dans la forêt pour s’amuser. Nous marchons deux bonnes heures jusqu’à atteindre un sapin. Le groupe me rattrape rapidement et je me crispe en entendant Huguette lâcher un cri de surprise, je me retourne pour lui adresser un regard noir.

« Mais c’est quoi votre problème bon sang !? Vous voulez attirer l’attention de toutes les créatures des bois ?! »

M’emportais-je. Quant à Cassio, voilà qu’il devient tout pâle tandis que je perçois un mouvement de son ombre. Je rétorque d’un ton sec.

« Reprenez vous ! Merde ! »

Huguette va s’asseoir et je choisis de m’approcher du monticule de terre décoré d’un chapeau, celui d’un dénommé Brutus d’après Cassio. Est-ce que ce serait une tombe ? Dans ce cas qui l’a enterré ? Un autre lutin à en croire les traces de pas proche. Je regarde aux alentours, levant les yeux vers les branches pour m’assurer que personne ne nous surveille. Si c’est bien une tombe, je dois m’en assurer.

Je me mets à genoux et commence à creuser sous le chapeau, sans jeter la terre dans tous les sens. Puis un nouvel incident se produit, un nouveau cri qui me fait serrer la terre entre mes doigts. Dicka et Corgy ont disparu. Je pousse un lourd souffle nasal, presque bestial tellement je suis agacé. Pour autant je ne me précipite pas à sa recherche, je termine de creuser à la recherche de ce que dissimule ce monticule. Si Corgy est avec Dicka alors elle ne risque pas grand chose, je doute que les corbeaux osent s’attaquer à eux et j’aurais déjà entendu la lutine hurler au secours. A mon grand regret j'attire tout de même l'attention du Shaakt qui ne trouve pas mieux que de regarder par dessus mon épaule. Je laisse échapper un nouveau son exaspéré et lève finalement le menton quand le nouveau venu vient m'aider en me demandant ce que vaut le groupe. Je soupire, ouvre la bouche, la referme, hésitant avant de répondre. Il faut dire que comparé au forgeron que j'ai escorté ou le groupe avec lequel nous avons vaincu la sirène à Saman il y a une sacré marge. Néanmoins... à la base l'appel n'était pas censé concerner un voyage si dangereux.

"Disons que je comprends pourquoi les lutins ont demandés de l'aide. On s'en sortira tant que nous n'avons que des corbeaux à affronter."



((Creuse discrètement le monticule de terre pour voir ce qu’il dissimule.))
Modifié en dernier par Oljyn le sam. 6 mars 2021 20:47, modifié 1 fois.

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Nhaundar
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Re: Le Bois aux Aiguilles

Message par Nhaundar » sam. 6 mars 2021 16:14

La séance de soin se déroule assez facilement. Grâce à l’utilisation de mon sort pouvant retrouver mes réserves magiques, soigner tout le monde n’est qu’une question de temps. Deux points restent cependant à noter. La première étant l’accord sans réclamation d’Oljyn pour le soigner au niveau des fesses. Même lorsque je fais mention de l’avantage qu’offre un visuel direct à la blessure, c’est presque avec plaisir qu’il dévoile cette partie de son anatomie. Par respect pour l’homme et son rapprochement, malgré une animosité à mon égard, je fais en sorte d’être particulièrement efficace.

Cependant c’est durant les soins que je remarque un autre phénomène particulièrement intéressant. Grâce à ma capacité de régénération du mana, à force de soigner, j’ai utilisé mon mana presque sans modération. Rien d’extraordinaire puisque sur les quatre éléments que je possède, je n’en utilisais qu’un pour soigner. Pourtant, lorsque j’ai retrouvé mes ressources magiques, je me suis rendu compte que d’autres éléments avaient été ponctionnés durant mes soins. Si ce phénomène ne c’était produit qu’une fois, j’aurais mis cela sur une erreur personnelle, mais il s’est produit de nouveau ! Alors qu’il me reste quelques soins à opérer, je profite de l’occasion qui m’est donné pour garder mes sens magiques ouverts, durant l’utilisation de mes sorts. Une blessure légère se présente à moi et n’ayant plus qu’une once de magie de lumière, j’use d’un sort au-delà de mes réserves magiques actuelles. Le constat est sans appel. Une portion de mes réserves magiques provenant de mes autres éléments, sont venus compenser le manque de fluide lumineux. Plus intéressant encore, le ratio demandé ne change pas. Si une partie de ma magie de lumière est manquante, plutôt que le double ou le triple, la même quantité est requise pour compenser.

Cet étrange phénomène me donne une idée. Au lieu d’utiliser mes fluides de lumières pour soigner, je tente d’user des autres éléments pour générer le sort de soin. Hélas, je n’obtiens qu’une douleur à la main en voulant émettre le soin. Il me faudra travailler sur la question, mais visiblement, tant que j’use de mes fluides élémentaires pour un sort du même type, je peux user un autre élément pour compenser un manque. Cela marche-t-il uniquement lorsque je n’ai plus de ressources ? Dois-je utiliser une quantité de mana pour jeter mon sort égale à la quantité qui vient en renfort, où une unique once de magie est simplement nécessaire pour être renforcée par d’autres éléments ? Je vais devoir profiter de la prochaine occasion pour m’en assurer.

Après un petit moment nécessaire pour me reposer de tous ces efforts, nous nous apprêtons à reprendre la route pour suivre la lumière qui s’avère être générée par les balises au sol. Celle qui a été posée ici la nuit précédente, a changé visuellement. D’une simple branche, on dirait que celle-ci a poussé comme s’il s’agissait d’un petit arbre. Plus grand qu’à l’origine, de nombreuses petites branches y ont poussé avec quelques bourgeons. Que va devenir cette chose dans les jours et les années à venir ?

Sur le chemin de la route, Cassio m’explique qu’en réalité c’est Angy qui s’est transformée en aigle pour porter Pablo. Imaginant la scène de transformation, mes yeux s’arrondissent d’intérêt et une lueur de curiosité éclaire mon regard. De plus, Pablo est en réalité l’amoureux de Dicka qui s’est dissimulé sous une cape pour les suivre. Je comprends mieux à présent pourquoi je ne me souvenais pas de son nom. Cassio paraît en tout cas soulagé de savoir que Gino et Carmine arrivent à leur tour. Je suis assez d’accord avec lui, cette histoire de corbeaux m’inquiète un peu.

"En parlant de ces corbeaux, j’ai découvert que lorsque Saturno a été envoyé se faire couper l’ombre, les choses se sont mal passées. Le groupe est revenu blessé, après une attaque d’oiseaux. Malheureusement, la seule personne de l’époque qui s’en souvient est la panseuse elle-même, ainsi que Saturno qui n’est pas revenu avec le groupe et n’a jamais réapparu depuis." Je tourne le regard vers les lutins qui pourraient être affectés par cette révélation. "N’ayez craintes, vous nous avez avec vous et nous mettrons un point d’honneur à ce que tout se passe bien ! Je mettrai tout mon savoir magique pour vous prêter main forte !"

Lorsqu’Huguette retrouve le sourire, elle explique que la balise que nous suivons est certainement dû à la panseuse qui l’a posée ici. Une fois qu’elle se sera occupée de Dicka, nous pourrons rentrer au village pour se protéger des corbeaux.

Nous continuons notre avancée, dont les seules perturbations notables sont les allers et venues de Corgy, qui profitait de cette promenade pour se défouler à sa guise. Tout cela continue un moment avant que nous n’atteignons la source lumineuse. Le même type d’arbuste que celui que nous avons quitté, mais en bien plus important en hauteur et en largeur. Non loin de lui se trouve un petit monticule de terre retourné récemment, où se trouve un bâton piquant un chapeau de lutin pour l’empêcher de voler par la force du vent. Assez rapidement, le propriétaire du chapeau est révélé : Brutus.

(Oui Brutus, le lutin qui a accompagné la panseuse ! Tiens, l’ombre de Cassio vient de grandir non ?)

"J’ai appris que la panseuse n’était pas partie seule. Elle était accompagnée de Brutus pour l’aider à porter ses affaires. Mais pourquoi ont-ils laissé le chapeau ici ?"

Ce n’est pas le seul évènement notable car rapidement, l’absence de Dicka et Corgy se fait remarquer.

"Bon sang ! Comment on peut perdre un chien aussi gros ? Quelqu’un sait comment retrouver leurs pistes ?"

(Le chien est particulièrement obéissant, peut-être qu’en l’appelant ?)

"CORGY !" Fais-je en criant.

(La formation de ce monticule de terre ne m’inspire rien de bon, à l’image de l’ombre de Cassio qui a grandi. Mais est-ce que ce ne serait pas l’effet voulu ? Et si quelqu’un cherchait à manipuler les lutins pour pousser leur ombre à grandir ?)

L’humain se dirigeant lui aussi vers le monticule de terre, je m’y rends également pour inspecter le chapeau, mais aussi pour occulter toutes visions qui pourraient aggraver l’effet des ombres.

(J’y pense, une fois les ombres coupées, que deviennent-elles ? Que sont devenues toutes les ombres de tous les précédents rituels ?)
Cache la potentielle découverte d'Oljyn aux yeux des lutins et inspecte le chapeau.

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TGM
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Re: Le Bois aux Aiguilles

Message par TGM » sam. 6 mars 2021 20:27

-----E-----


Alors que le groupe semble enfin se décider à suivre la même direction, Dicka me réplique que son toutou est une excellente monture. Pour une seule personne, probablement, mais je préfère éviter de mettre de l'huile sur le feu alors que je viens de rejoindre le groupe, d'autant plus que cela reviendrait à me répéter. Le groupe s'arrête rapidement pour laisser le temps à Nhaundar de soigner magiquement tout le monde. La scène est assez étrange. De toute ma vie à Omyre, je n'ai jamais entendu parler de shaakts possédant des fluides de lumière, bien au contraire, ils m'ont toujours semblé être les pires esclavagistes manipulant les ombres. Une fois les soins administrés, je suis nonchalamment le curieux groupe comportant un shaakt soigneur et un sekteg plus simplet que vicieux, un groupe vraiment étrange.

Après deux heures à suivre la lumière de la balise, tout en ayant Corgy courant autour de nous lorsqu'il ne va pas faire sa vie dans les fourrés, nous arrivons devant un arbuste épineux qui semble être, par une magie qui m'est totalement inconnue, la balise marquant la fin de la piste. Entendant un cri soudain provenant de la lutine aux hachettes, je tire aussitôt mon épée. L'ynorien la réprimande aussitôt et lui ordonne de se taire avant d'attirer tous les animaux environnants. C'est alors que je comprends la source de sa surprise : un tas de terre au sommet duquel est planté un bâton maintenant un chapeau. Tandis que l'encapuchonné indique que le chapeau appartient à un dénommé Brutus, Oljyn semble commencer à creuser le monticule plus ou moins discrètement. Comme pour épargner la vue d'un potentiel cadavre aux lutins, l'elfe noir se rapproche également du tas de terre. C'est alors que Huguette s'écrie que Corgy et Dicka ont disparu, sans réfléchir Nhaundar crie pour appeler l'animal.

"Silence ! Pas besoin d'attirer tous les prédateurs ! De toute façon, Corgy est de loin le plus impressionnant d'entre nous, Dicka ne risque sûrement rien avec un tel monstre."

Mon ton est ferme et contrarié. Je décide alors de prêter main forte à l'humain dont je partage le goût pour la discrétion et lui chuchote tout en l'aidant à creuser le tas de terre.

"Toi qui a l'air d'avoir un peu de jugeote et d'instinct de survie, il vaut quoi ce groupe ?"

405mots

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Tips
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Re: Le Bois aux Aiguilles

Message par Tips » sam. 6 mars 2021 21:18

Tips suivit le groupe, Syelsa en particulier, silencieusement, l’air un peu hébété. Arrivés près du monticule de terre et de l’arbuste sans lumière, il se gratta l'arrière de la tête. Il regarda partout autour de lui à la recherche d’une trace du gros chien ou de Dicka, à l’annonce de leur disparition subite, sursautant à l’appel de Corgy lancé par Nhaundar.
"Le cœur grossier de la prospérité ne peut comprendre les sentiments délicats de l'infortune..."

Tips, Gobelin

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Syelsa
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Re: Le Bois aux Aiguilles

Message par Syelsa » sam. 6 mars 2021 22:56

Calmement, Tips me suit pour retourner vers le groupe alors que le départ s'organise. Corco use d'une magie lumineuse qui a tôt fait de soulager la douleur de mon oreille et je le remercie, accompagné d'un large sourire qui se fait quelque peu surpris en voyant Halatir exposer son postérieur. Je me garde bien de dire quoi que ce soit au vu de la mauvaise humeur de notre compagnon de route, mais l'image ne risque pas de quitter mon esprit à présent. Pendant qu'il termine, j'examine à mon tour le bâton lumineux qui a attiré Aiwë. Étrangement, il a semble avoir poussé pendant la nuit, comme s'il avait prit vie, de petites branches commençant ) y pousser et je peux imaginer sans mal des racines faire de même sous la terre que j'observe un instant. Quel genre de magie possèdent les lutins pour créer de tels objets ? Peut-être qu'avec leur aide...

Gardant l'idée en tête, je suis le groupe alors que nous nous enfonçons un peu plus dans la forêt, le chien, Corgy, allant et venant en gambadant joyeusement, surprenant parfois les uns et les autres en surgissant depuis un buisson. Sa taille imposante à notre échelle a cet effet de surprise craintive lors de ses apparitions et plusieurs fois je bondis de surprise en le voyant débarquer alors que mon esprit est focalisé sur autre chose. De temps à autre, je vérifie que Aiwë nous suit toujours, mais le petit gobelin ne semble pas prêt de nous perdre de vue. Je ramasse une brindille au cours du voyage, faisant à mon échelle la taille d'un large bâton et marche avec en murmurant doucement la chanson que les lutins ont chantonné la veille.

Après un moment à marcher, le groupe s'arrête finalement et un cri suivit d'une remontrance attire mon attention. J'aperçois ce qui ressemble à un petit pin sur lequel est planté un chapeau, ce qui a mis la non-lutine dans tous ses états, tout comme les lutins qui aperçoivent l'objet. Rapidement les autres s'attroupent et s'émeuvent alors que la petite lutine et le chien ont disparu. Corco appelle ce dernier en criant, faisant sursauter le gobelin et attirant les foudres du jeune humain qui semble tout aussi contrarié que son congénère accroupis près du petit monticule de terre retournée où se trouve le bâton. Une terre qui semble avoir été creusée il y a peu, ce qui m'intrigue. Je m'approche et remarque qu'ils commencent à creuser. Peut-être pour retirer la balise quia bien poussé ? Lissant ma robe, je m'accroupis et pose ma main sur le sol en murmurant.

Cemen
Mère de vie
Roche que le temps fait sable,
Laisse-nous pénétrer ton domaine,
Devient douce pour ceux qui te foule,
Entends mon appel,
Cemen


Sous mes doigts, je le sens, la terre devient plus meuble, comme du sable, facile à creuser sans utiliser d'outils. Je pose mon regard sur les deux humains qui sont affairés à creuser.

- Cela va vous aider. La terre a été retournée récemment et la balise a peu poussé, je vais voir s'il reste des empreintes ou un indice sur la direction prise ensuite. Je pense qu'ils ne sont pas aussi loin qu'on l'imaginait. Un, peut-être deux jours.

Je me redresse et me retourne pour aller observer les alentours. Peut-être une branche basse cassée ou un tapis de brindille plus clairsemé et écrasé.

***

Hrp : Utilisation du sort rp "Consistance" rang 1 près du monticule de terre en tain d'être creusé.

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Gamemaster8
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Re: Le Bois aux Aiguilles

Message par Gamemaster8 » dim. 7 mars 2021 15:43

Événement: On a toujours besoin d'un plus petit que soi
Pour Eden, Nhaundar, Oljyn, Syelsa et Tips

Il existe plusieurs façons de ressaisir un lutin dont le moral est à plat, mais celle choisie par Oljyn ne semble pas la meilleure. Le moral de Cassio était loin de s’améliorer. Il s’assit près d’Huguette, son ombre grandissant, il semblait perdu dans ses pensées. Les révélations de Nhaundar au sujet de Saturno ne semblaient pas du tout apaiser Cassio dont l’ombre grandit encore.

Il ne fallut qu’un cri pour faire revenir Corgy de son exploration, courant la bouche ouverte, la langue pendue prête à lécher celui qui venait de l’appeler : Nhaundar. Puis il repartait dans un sens, puis revenait vers vous afin de voir si vous le suiviez. Eden avait raison, avec Corgy, Dicka ne risquait rien…. Mais Corgy était revenu sans Dicka.

Suite à la remarque de Nhaundar au sujet du chapeau de Brutus, Cassio, l’air hagard, exprima ses pensées à voix haute:

« Impossible... pas Brutus, c’est le plus fort d’entre nous… et pourquoi ce chapeau ? C’est même pas son préféré, il le garde dans sac au cas où…. Ils l’ont peut-être enterré avec l’autre ? …. Mais qui, ils ? La panseuse ? Et pourquoi enterré là ? Sa place est au village… »

Oljyn et Eden, aidé de la magie de Syelsa, purent voir ce qu’il y avait d’enterré sous ce monticule de terre. Bien vite, ils purent voir un début d’une main bien lutine, des doigts crispés d’une couleur gris terne, et aussi une partie verte végétale. Mais les lutins ne virent rien, Nhaundar leur cachant la vue. Ils auraient pu creuser davantage pour voir vraiment ce qu’il en retournait, mais d’un commun accord et d’un échange de regard, ils décidèrent de s’en tenir là, et de recouvrir de terre ce qu’ils avaient déterré.

Tout en douceur, Huguette descendit la capuche du lutin et lui caressa la chevelure afin de l’apaiser. Ajoutée à la promesse de Nhaundar de tout faire pour les aider, l’ombre de Cassio rapetissa légèrement alors qu’il se releva.

« Il faut retrouver Dicka. »

Mais Tips et Syelsa avaient déjà quelques pas d’avance sur Cassio. Tips, silencieux, avait déjà trouvé des indices des pas de Corgy et aussi celui de Dicka. Corgy était revenu, mais les traces de Dicka demeuraient tout de même bien visibles dans la mousse. L’examen des alentours par Syelsa fut aussi concluant, il était assez facile de la retracer.

Si Tips ou Syelsa suivent les indices de passage de Dicka, ils se rendront à elle au bout de cinq petites minutes de marche. Si les autres suivent Corgy, ils la trouveront aussi.

Cachée dans un buisson, l’ombre de Dicka était gigantesque, et même le buisson perdait de sa couleur auprès de Dicka. Il n’était plus aussi vert, ou du moins d’un vert terne s’approchant du brun.

Donc, si vous décidez de l’approcher, elle s’écrira de partir :

« Allez-vous-en et laissez-moi ici… Tout est ma faute, à cause de moi Brutus est mort, et la panseuse l’est peut-être aussi. Laissez les corbeaux venir à moi et mettre fin à mes souffrances et retournez au village. »

Et que fera votre groupe ? Retourner au village ? Poursuivre votre route avec ou sans Dicka?

(((0.5 Xp pour Tips, Syelsa : A la recherche de traces laissé par Dicka ou Corgy
0.5 Xp pour Nhaundar : Appel Corgy
0.5 Xp Oljyn, Eden et Syelsa : fouiller le monticule de terre
0.5 XP pour Nhaundar: cache la vue du cadavre aux lutins, donne les infos trouvés chez la panseuse, et tente de remonter le moral à Cassio.)))
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Oljyn
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Re: Le Bois aux Aiguilles

Message par Oljyn » ven. 12 mars 2021 17:34

Au moins le doute n’est plus permis. Avec l’aide du nouveau venu et de l’elfe verte il ne faut pas longtemps pour découvrir la main cadavérique d’un lutin, sans doute le dénommé Brutus. Je pousse un soupir las et rebouche le trou, laissant le corps en paix. Je fronce les sourcils quand le Shaakt nous demande de garder le silence à ce sujet. Je me redresse de toute ma hauteur de grand lutin mais je me retiens de l’attraper par le col pour le secouer. Je rétorque cependant d’un ton sec.

« Ne soyez pas stupide. Ce ne sont pas des enfants et certains d’entre eux ont déjà compris. Laissez les se recueillir et poursuivons notre route. »

J’entends alors plus loin dans les bois Dicka qui s’exclame de la laisser seule. Je vais encore rester patient un instant avec cette fillette. Mais si elle continue de se comporter comme une enfant plus longtemps je vais user des méthodes de Whiel pour la faire redescendre sur Yuimen. Ce n’est pas une escapade dans les bois, nos vies sont en jeu comme le prouve le monticule de terre à mes pieds. Je suis Syelsa pour la retrouver, m’assurant tout de même qu’il n’y a pas de créatures menaçantes à proximité. Je laisse quelques minutes aux autres pour la rassurer avant de prendre la parole d’un ton mesuré mais ferme.

« Désormais Dicka vous resterez à côté de moi. Vous ne vous éloignerez plus. J’ignore ce qui nous menace mais vous semblez être une cible et je ne veux pas perdre un lutin dans ce groupe. Maintenant prenez un instant, allez adresser quelques derniers mots à votre ami et reprenons la route. Des traces de pas s’éloignent de la tombe, ils nous mèneront peut être à la panseuse. »

Sur ces mots, je patiente, ne quittant pas des yeux la jeune lutine à l’ombre capricieuse. A partir de maintenant si quelque chose cherche à l’atteindre elle devra passer par moi et je lui souhaite bien du courage. Mais Syelsa s’interpose entre nous, m’assurant qu’elle n’a pas besoin que d’une protection physique mais aussi d’un soutien moral. Je plisse les yeux un instant avant de poser mon regard sur Dicka. J’adresse un signe de tête, acceptant que la Taurionne nous accompagne. Après tout elle a raison, elle est sans doute plus compétente que moi pour remonter le moral de cette lutine.
Modifié en dernier par Oljyn le sam. 13 mars 2021 18:25, modifié 1 fois.

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Tips
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Re: Le Bois aux Aiguilles

Message par Tips » sam. 13 mars 2021 16:35

Préoccupé par son observation détaillée des alentours, Tips ne remarqua pas le petit manège de ses confrères et des lutins. En revanche, il dénicha des traces de pattes qui pouvaient fort ressembler à celles d’un monstre sanguinaire et canin qui aurait embarqué avec violence et horreur le cadavre exsangue et à moitié dévoré de Dicka. C’était la solution la plus plausible pour Tips, en tout cas. Elle avait même tenté de fuir, en plus, vu que ses petits pieds avaient aussi laissé des traces au sol. Sans prêter attention aux autres, ni même à Syelsa qui semblait éprouver les mêmes recherches que lui, il suivit sa piste sans un mot, d’une démarche balançante. Il évita de s’approcher du monstre bavant lorsqu’il revint vers eux, de crainte de lui servir à son tour de souper.

Il parcourut la piste des pas pressés de Dicka jusqu’à l’apercevoir cachée dans un buisson, foncée par son ombre gigantesque. Une ombre gigantesque ?! Mais c’était sûr, en fait. Il avait raison depuis le début : Tout ça n’était qu’une illusion, et DIcka était triste parce qu’elle n’arrivait plus à masquer sa véritable taille. Elle était toute grande, en vérité, de la même taille que le décor abstrait qui les entourait. Elle psalmodiait des paroles auto-ciblées de plainte et de désespoir. C’était certain qu’elle regrettait de vendre la mèche avant d’avoir tué l’ours ! Elle raconta même des salades sur la mort d’un Brutus et d’une panseuse, comme quoi ça serait de sa faute. Elle dramatisait quand même la situation, et pas qu’un peu. Même si Tips ne savait pas bien ce que voulait dire le terme « dramatiser ».

Oljyn était déjà en train de la sermonner d’un air ferme, l’obligeant à de nouvelles contraintes alors qu’elle venait de perdre toute crédibilité et d’avoir échappé à une mort sanglante, dévorée par un chien géant au corps boudiné. Tips adressa à l’humain mi-jaune un regard en coin, scrutateur, avant de s’approcher de la lutine peinée.

« Hé, c’est rien tu sais. J’le savais moi qu’tu faisais une farce. Pis si y’a des corbeaux qui viennent, ben on les caillassera ensemble pour s’amuser, d’acc ? »

Tips se secouait d’un pied à l’autre, piétinant volontairement mais sans trop y paraître l’ombre géante de sa tristounette. Il tourna les yeux vers Syelsa : elle saurait trouver les mots justes. Et sans doute aussi tous les nourrir d’un pain géant sorti de son grand chapeau. Et ça, c’était le principal.
"Le cœur grossier de la prospérité ne peut comprendre les sentiments délicats de l'infortune..."

Tips, Gobelin

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Syelsa
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Re: Le Bois aux Aiguilles

Message par Syelsa » sam. 13 mars 2021 17:10

Ce n'est pas si difficile de suivre les traces d'une lutines dans une forêt, surtout lorsqu'elle était accompagnée d'un chien. À peine quelques minutes et je l'aperçois. Ou plutôt j'aperçois son ombre immense dépasser du buisson dans lequel elle s'est cachée. Je remarque que ce même buisson semble moins coloré, plus terne, comme si la vie lui était ôté par la fameuse ombre. Ou peut-être n'est-ce qu'un effet de lumière, mais en approchant je vois bien que le brun a remplacé le vert des feuilles. Voilà qui est étrange. En me voyant, la lutine s'écrit, tente de me repousser, assurant qu'elle préfère être seule, que c'est sa faute. J'ignore pourtant ses cris et m'approche, apercevant la silhouette de Halatir derrière moi. J'espère qu'il ne va pas intervenir, il n'a vraiment pas les qualités d'écoute dont elle a besoin. Par chance il reste à distance et je m'approche de la lutine.Aiwë, en revanche, essaie de la réconforter. Je le regarde faire avec un demi-sourire, un peu partagée entre l'envie de rire et celle de,lui demander s'il a bien compris ce qu'il se passait. Lorsqu'il tourne sa tête vers moi, c'est un sourire qui s'étale sur mon visage et je m'accroupis près de la lutine en soufflant un remerciement au petit gobelin. Le visage crispé par la tristesse de la lutine fait peine à voir. Doucement, j'ôte mon chapeau et le pose délicatement sur sa tête.

- Rien n'est de ta faute, Cucua. Tu as le droit d'avoir peur et d'être triste, mais ce n'est pas ta faute et il serait sûrement peiné de le savoir. Il n'est pas parti, il est toujours là. - Dis-je en posant ma main sur son cœur - Et là – En posant cette fois un doigt sur son front. Alors tant que tu seras saine et sauve, il vivra car il t'aura offert son bien le plus précieux. Ne renonce pas, sinon il disparaîtra pour de bon. Guéris, retourne au village et chante joyeusement ses exploits à tes enfants et petits-enfants, et il vivra plus longtemps que toi.

Des larmes commencent à couler sur son visage et je perçois son ombre s’agrandir davantage. Quel étrange phénomène, probablement lié à ses émotions les plus fortes. Peut-être qu'en la faisant retrouver la joie de vivre, son ombre diminuerait. Pour l'heure, alors qu'elle sèche ses larmes et accepte de continuer avec nous, je me contente de la rassurer, balayant ses joues humides de mon pouce sans cesser de lui offrir un sourire que j'espère aussi chaleureux que celui que Isqua faisait pour me rassurer.

- Tu es une lutine courageuse, Cucua. Avant de rejoindre les autres, il faut qu'il y ait un sourire qui décore ce joli visage. Tu veux bien faire ça ?

Elle essaie et, même si le sourire en question n'est qu'un léger soulèvement de ses lèvres closes, cela me suffit. Je hoche la tête et attrape délicatement ses mains.

- Mieux! Maintenant ferme les yeux et concentre toi que sur ma voix, oublie tout le reste. Respire avec moi, doucement.

Elle obtempère et je chantonne à mi-vois la mélodie dont se sont servi les lutins pour la calmer la dernière fois. Son ombre, si elle ne rétrécit pas malgré cela et le piétinement d'Aiwë, ne grandit pas davantage du moins. La chanson se termine sans plus de changements et, lorsqu'elle ouvre les yeux, je garde une de ses mains dans la mienne et lui confie mon chapeau pour le moment. À peine relevée, elle subit la diatribe de Halatir, celui-ci lui ordonnant de rester près de lui après avoir adressé quelques mots au lutin défunt. Si je comprends l'objectif, j'en abhorre la méthode et me place entre lui et la jeune lutine que je dérobe à son regard, plantant mes prunelles dans les siennes.

- Halatir, essayez d'avoir un peu d'empathie et de comprendre les lutins au lieu d'essayer de leur imposer une vision qui ne leur correspond pas. Je ne doute pas de vos talents, mais l'ouverture d'esprit n'a pas l'air d'en faire partie, aussi vais-je m'occuper d'elle. Vous saurez la défendre, j'en ai la certitude, mais ce n'est pas la seule chose dont elle a besoin, et ça, je ne pense pas que vous puissiez le comprendre, si tant est que vous le vouliez. Je vais rester près d'elle.

Cela ne va pas lui plaire, mais je ne veux pas que la lutine soit encore plus mal à l'aise en subissant la présence de cet humain au caractère grincheux.

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TGM
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Re: Le Bois aux Aiguilles

Message par TGM » sam. 13 mars 2021 18:13

-----E-----


La réponse de l'ynorien est la pire que je puisse recevoir. Certes, personne n'engage des aventuriers s'il n'en a pas besoin, mais le fait que des corbeaux qu'il n'estime pas le groupe capable d'abattre quoique ce soit de plus gros qu'un corbeau est une nouvelle des plus alarmante. En creusant le monticule, nous trouvons rapidement une main grisâtre. Me souvenant de la réaction de Belmont, je retiens mes réflexes de dépouilleur et laisse Oljyn la recouvrir aussitôt. Celui-ci se retourne ensuite pour immédiatement rejeter d'un ton sec la demande de Nhaundar d'éviter le sujet avec les lutins. C'est alors que Corgy fait irruption et se met à faire des allers-retours à travers les buissons pour nous inciter à le suivre. Avant de m'exécuter, je m'approche de l’encapuchonné qui réfléchit à haute voix et l'incite à ne pas s'éterniser ici.

"Il n'y a qu'un moyen de répondre à tes questions : retrouver Dicka et poursuivre notre chemin. Quand nous trouverons la panseuse, tu lui demanderas, mais ne traînons pas ici."

Le groupe se décide enfin à suivre le chien qui nous mène à sa maîtresse, laquelle nous exhorte à l'abandonner ici en s'accusant de la mort du lutin enterré. Si l'ynorien lui ordonne de rester à côté de lui, semblant se comporter comme un chef de groupe autoritaire et sévère, le sekteg et l'elfe cherchent d'avantage à la réconforter. Pour ma part, je cherche surtout à ce qu'on se remette en route. S'il l'on ne peut rien affronter de plus gros qu'un oiseau, alors mieux vaut avancer au plus vite et ne s'attarder nulle part.

"Dicka, si on retourne au village en te laissant ici, ton ami sera mort pour rien. La seule chose que tu puisses faire pour lui, c'est reprendre la route pour rejoindre la panseuse au plus vite. Ensuite, on vous ramènera tous en sécurité au village. Plus vite tout cela sera fait, moins on risque d'avoir d'autres morts. Ne nous attardons pas."

357mots

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Nhaundar
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Re: Le Bois aux Aiguilles

Message par Nhaundar » sam. 13 mars 2021 22:34

A mes appels, Corgy revient. Néanmoins s’il réapparait, Dicka est toujours absente. Je mets de côté cette pensée lorsque sous le monticule de terre une main lutine est dévoilée et que mes craintes s’accentuent. L’agrandissement des ombres des lutins semble être en adéquation avec leur humeur. Plus ils s’éloignent de leur malice plus l’ombre devient grande, engendrant un esprit plus maussade qui génère une attitude propice au développement de l’ombre, tout ça dans une boucle qui ne se finira que lorsque l’ombre deviendra trop grande pour eux.

(Mieux vaut éviter toutes sources qui pourront générer une baisse de moral !)

"Ne dites rien aux lutins et s'ils vous posent la question, changer vite de sujet !" Dis-je aux non-lutins qui ont découvert avec moi la main.

Cependant, non seulement Oljyn ne semble pas de mon avis, mais il déclare ouvertement qu’ils sont adultes et que certains ont déjà compris. Il m’ordonne même de les laisser se recueillir avant de poursuivre la route. L’espace d’un instant, la colère monte en moi et naturellement, mes fluides réagissent à mes émotions en tourbillonnant de rage, attendant que je les mobilise pour qu’ils évacuent ce torrent contrariété qui m’anime. Pourtant, agir ainsi devant les lutins ne ferait qu’aggraver la situation. Même une simple dispute devant la tombe d’un des leurs serait du plus mauvais effet. Je préfère donc me taire, espérant que cet humain irascible n’aggrave pas la situation de lui-même.

(Il y a un temps pour penser les plaies de l’âme, mais ce n’est certainement pas maintenant, avec la panseuse qui est toujours portée disparue !)

J’observe les alentours pour constater que le moral des lutins est mal en point, même si Tips parvient à retrouver la trace de Dicka. Celle-ci semble accuser la mort de Brutus ce qui doit accroître son mal être, ainsi que la taille de son ombre. Je crains que la situation ne s’envenime avec l’intervention de l’humain, mais par chance, l’elfe verte et le gobelin sont également auprès de la lutine. J’ai bien plus confiance en eux qu’en cet humain condescendant. Sur moi, j’ai peut-être de quoi inverser les effets de l’ombre. Avant de donner de faux espoirs, je me tourne vers Cassio pour vérifier mon hypothèse.

"Cassio, tu accepterais une expérience ? Je pense avoir un moyen d'aider Dicka, mais je voudrais être sûr de moi avant de lui proposer. C'est très simple !" Je sors de mon sac mon orbe émotive ainsi que la boule à neige. "Prends ceci dans ta main !" J'observe quelques secondes l'orbe qui possède une légère teinte sombre avant de lui tendre la boule à neige. "Maintenant secoue ceci et regarde à l'intérieur !"

Pendant qu’il observe la boule à neige, je me focalise sur la tâche sombre de l’orbe ainsi que la taille de son ombre. Lorsqu’il me rend mes objets, aucune variation ne m’a sautée aux yeux. Il m’explique avoir revu les moments avec Brutus à l’auberge joyeuse et où plus jamais ils n’iront ensemble. Il me remercie cependant de ma tentative, mais cette blessure ne se refermera que par le temps. J’accuse le coup. Je pensais avoir trouvé un moyen de nous faire gagner du temps jusqu’à ce que nous trouvions la panseuse, mais rien ne semble être plus adapté que des paroles réconfortantes.

(Gaïa, nous avons besoin de votre aide ! Faites que cet humain la boucle tant que nous ne retrouvons pas la panseuse !)

C’est peut-être trop demandé, mais n’importe quoi pourra faire l’affaire tant qu’il garde pour lui son esprit hargneux. Comme il est préférable de parler que d’utiliser la magie, je retourne vers Huguette qui ne m’a pas convaincu la dernière fois.

"Désolé de te déranger à nouveau, mais tu m'avais l'air vraiment inquiète par quelque chose tout à l'heure ?"

Me faisant signe de m’approcher pour parler à voix basse, elle m’explique que Brutus était le plus fort des lutins. Elle se demande si lui n’a pas survécu, qui le pourra, avant de me questionner sur ce que nous avons trouvé dans le tas de terre. Je regarde Huguette un instant dans rien dire, avant de plonger mon regard dans le sien.

"Les lutins ne pas survivre ? Vous êtes le peuple le plus incroyable qu'il m'est été donne de rencontrer. Malgré votre petite taille vous êtes toujours présents dans un monde qui paraît trop grand pour vous ! Vous jouez avec les pronostics avec une habileté qui n'a d'égale que votre espièglerie. D'ailleurs, je me dis que ce monde pourrait être meilleur s'il possédait ne serait-ce qu'une once de votre malice. Depuis que vous êtes sur yuimen, les lutins ont certainement connu leurs lots de difficultés. Ce qui se passe ici n'en est qu'une de plus. Vous vous sortirez plus grand et plus fort, ensemble. Huguette, s'il existe bien des êtres capables de tromper les pronostics en ce monde, c'est sans aucune hésitation les lutins !"

A un petit sourire, elle me montre ses oreilles d’humains avant de me répondre qu’elle sait déjà cela des lutins et que c’est d’ailleurs la raison qui l’a poussé à vivre avec eux depuis quelques années. Puis elle revient sur Brutus et sa force, même si elle consent que la force ne fait pas tout. Je me tape sur le front lorsque je comprends mon erreur.

"Oui c'est vrai, j'avais oublié que tu n'es pas née lutine ! D'ailleurs de ton point de vue de géant, tu as appris quoi du mode de vie des lutins ?"

Elle me répond qu’elle s’y sent bien tout simplement, ce qui me tire un sourire, avant de m’intéresser à ce qu’elle était avant d’arriver au village lutin.

"Il est vrai qu'en dehors des ombres des lutins, c'est un peuple agréable à vivre une fois qu'on a accepté leurs côtés malicieux." Je jette un regard à Olyjin en disant cela, puis m'en retourne à Huguette. "Et que faisais tu dans le monde des géants ?"

"Je suis ici depuis mon enfance.... et je préfère ne pas parler de ma vie avant Tuiles aux rimes." Me répond-elle d’un ton neutre avant de se relever.

Visiblement, la conversation semble être finie plus tôt que je l’espérais. Je peux comprendre que le passé puisse être quelque chose que l’on veut fuir. Cependant ses propos attisent ma curiosité.

(Elle déclare vivre ici depuis quelques années, puis qu’elle est ici depuis son enfance et refuse de parler de son histoire. Elle en a le droit, mais ses propos sont…bon sang je me fais des idées ! Les humains n’ont pas la même notion de ce qu’est "quelques années" ! Malgré tout, je devrais la garder à l’œil, juste au cas où ? Pareil pour l’humain. Ainsi que Dicka et Cassio ! Haaa bon sang ! je n’aurais jamais assez d’yeux pour tout le monde !)

Comme tous ici présent s’intéressent et prennent soins les uns des autres, je garde mes sens en alerte. Brutus est mort ici et ce qui l’a tué est probablement encore dans les parages.

(Il nous faut retrouver la panseuse, mais comment ? Corgy ! C’est lui qui nous a aidés à retrouver la trace de Dicka, avec son flair il peut nous aider à trouver la panseuse. Mais je n’ai rien à lui faire sentir, c’est Carmine et Gino qui ont ses livres. J’espère qu’ils ne vont pas tarder à arriver d’ailleurs !)

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Gamemaster8
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Re: Le Bois aux Aiguilles

Message par Gamemaster8 » dim. 14 mars 2021 03:11

Événement: On a toujours besoin d'un plus petit que soi
Pour Eden, Nhaundar, Oljyn, Syelsa et Tips

Cet arrêt au bout du chemin tracé par la balise est plus que nécessaire puisqu’il signifie également la découverte de ce qui semblait être le tombeau de Brutus.

Cassio entendit le différend entre Oljyn et Nhaundar et décida d’intervenir.

« Vos intentions sont bonnes Nhaundar, vous craignez que nos ombres s’agrandissent davantage, n’ayez crainte pour moi… Contrairement à Dicka, tout est sous contrôle… Vos intentions sont bonnes, mais Oljyn a raison, nous sommes de petits êtres, mais nous ne sommes pas des enfants. »

Puis se tournant vers Oljyn, il rajouta,
« Merci, je veux d’ailleurs faire une dernière chose avant de partir. » Il contourna le monticule pour s’approcher du bâton. Il décrocha le chapeau, le sentit, puis le mit sur sa tête. Ce fut à ce moment qu’Eden s’approcha et lui conseilla de conserver ces questions pour la panseuse. Il sembla réfléchir quelques secondes, puis il affirma :

« Tu as raison… si la chose qui a tué Brutus est encore dans les parages, il vaut mieux pas traîner et partir le plus tôt possible… Nous devons rejoindre la panseuse au plus vite. »

Ce disant il remonta sa capuche sur sa tête, et se tourna vers Nhaundar lorsque celui-ci l’interpella. Il accepta de bon cœur la petite expérience avec l’orbe, mais les résultats ne furent pas ceux qu’avait espérés l’elfe noir.

Pour sa part Nhaundar interrogea Huguette qui lui répondit gentiment, mais elle n’était pas prête à dévoiler tout son passé à un aventurier qu’elle ne connaissait que depuis la veille.

Pendant ce temps-là, Tips avait trouvé Dicka le premier et les autres l’avaient rejoint. Les paroles bizarres de Tips et celles rassurantes de Syelsa, ainsi que la douche chansonnette eurent raison de Dicka. Elle leur sourit, se releva, prit la main de Syelsa, sans se rendre compte que son ombre s’était agitée, comme incommodée, sous les pieds du petit gobelin.

Contrairement à ce que les autres purent penser, les paroles d’Oljyn firent du bien à Dicka, si elle avait besoin d’être réconfortée, elle avait aussi besoin de se sentir en confiance avec quelqu’un qui prenait la situation en main d’une manière plus froide. Coiffé du chapeau de Syelsa, elle acquiesça donc à sa demande de rester près de lui et de Syelsa.

Lorsqu’ Eden lui rappela qu’ils devaient partir au plus vite afin d’éviter d’autres morts, ses sourcils s’élevèrent de surprise et elle pressa le pas. Qui sait ? Ils étaient peut-être surveillés à ce moment-là, et étaient sur le point de se faire attaquer ?

Suivant l'intuition d'Oljyn, vous répérèrent quelques traces dans la mousse, celles-ci se poursuivaient en ligne droite dans la même direction qu'avant votre arrêt.

Corgy vous suivait, puis vous devançait ou vous tournait autour. Avec ce chien, qui profitait de l'expédition comme d'une agréable promenade, il était impossible de passer inaperçu. Ainsi sur votre passage, ou plutôt sur celui de Corgy, vous virent s'envoler à toute vitesse, ces cinq jolies petites créatures, interrompues dans leur festin floral. (Enfin,... petite si vous aviez votre taille normale... plutôt de la taille des lutins... d'où son nom.)

Dicka demeurait entre Syelsa et Oljyn et jetant souvent des coups d'oeil à Tips, s'assurant qu'il était toujours près d'eux. Cassio qui marchait aux côtés d'Eden, finit par ranger le chapeau dans son sac, ce dernier lui piquait trop la tête. Et enfin, Huguette fermait la marche en compagnie de Nhaundar.

Au bout de quelques heures d'une marche calme. Cassio jugea qu'il était temps de faire une petite pause. Huguette en profita pour sortir de son sac de petits gâteaux rond et de couleur chocolat.

"C'est la panseuse qui m'a donné cette recette. Ces petits gâteaux sont étonnamment rafraichissants et ont un goût particulièrement succulent." dit-elle tout sourire. En fait, ces gâteaux avaient le pouvoir rafraichissant d'une glace, et son parfum changeait selon la personne qui le dégustait: Mûre des bois pour Syelsa, crêpe au chocolat pour Tips, citron pour Oljyn, orange pour Nhaundar et caramel beurre salé pour Eden.


Huguette, Cassio, et Dicka s'assirent en cercle, vous laissant prendre place à leurs côtés. Corgy se gratta le dos contre un arbre, urina à un autre, et reniflait les autres, un par un.

Le moment de la collation peut être un judicieux moment pour échanger, faire connaissance, poser des questions, s'assurer d'être dans la bonne direction, reprendre des forces pour reprendre la route, ou bien s'inquiéter que les autres n'arrivent pas ? Ou s'inquiéter qu'une autre balise ne soit pas installée ?



((( Pour tous: 0.5 Xp : discussion entre eux et avec Dicka, Huguette et Cassio et reprise de la route.
Lorsque vous aurez terminé votre petite pause, vous aurez à décider si vous poursuivez votre route, si vous attendez les autres, ou si vous partez à la chasse aux papillons, ou bien faire des cabanes dans les arbres.
)))
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Re: Le Bois aux Aiguilles

Message par Oljyn » sam. 20 mars 2021 13:52

Nous reprenons la route à travers les bois, concentré, je suis à l'affût du moindre danger. Je ne prends pas la protection de Dicka à la légère. Je lui ai fait comprendre qu'à mes côtés elle serait en sécurité et il est hors de question de faillir à ma tâche. Nous marchons ainsi jusqu'à ce que vienne le moment de la pause où Huguette nous confie un gâteau rond. Je m'installe un instant pour le déguster. Rafraichissant, il a le goût de mon parfum préféré, citron. Je le dévore en une bouchée et me retient d'en demander un autre. Je m'éloigne ensuite de quelque pas pour me soulager la vessie contre un tronc. Après tout le chien ne cesse de le faire tout au long de la promenade. Je ne tiens pas spécialement à discuter, mon seul désir est de conclure cette histoire au plus vite et mettre hors de danger les lutins.

"Etes vous prêts à repartir ? Plus vite nous serons à Tanasun, plus vite cette histoire sera réglé."

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Re: Le Bois aux Aiguilles

Message par Nhaundar » sam. 20 mars 2021 14:56

Contrairement à ce que je m’imagine, même s’il apprécie ma tentative pour protéger les lutins, Cassio semble se ranger à l’avis d’Oljyn. Il finit par se diriger vers le monticule pour prendre le chapeau que j’ai redéposé afin de le porter. Cassio est lui aussi inquiet par la possibilité que ce qui a tué Brutus soit encore présent et propose de partir rapidement rejoindre la panseuse.

De leurs côtés, les aventuriers parviennent à calmer Dicka ce qui nous permet de repartir avec elle afin de procéder au rituel en suivant des traces dans la mousse. Notre avancée est rythmée par les allers et venus de Corgy, toujours aussi content de cette balade dans la forêt, au grand malheur de certaines créatures présentes, occupées à butiner les fleurs. Je reste en retrait avec Huguette afin de garder un œil sur tout ce beau monde et j’utilise ma magie pour générer une flamme au bout de mon doigt pour écrire sur les arbres. Je laisse un « C » et un « G » pour que Carmine et Gino nous retrouve plus facilement. A partir de maintenant, nous nous enfonçons dans l’inconnu où aucune balise ne peut nous guider. Ainsi, nous craindrons moins qu’une créature vienne écraser la piste que nous, ou plutôt Corgy, sommes en train de créer. Dicka est escortée par Syelsa et l’humain, le gobelin n’étant pas très loin d’eux non plus et Eden marche aux côtés de Cassio. C’est au bout de quelques heures de marche que celui-ci propose de faire une pause et Huguette sort de son sac de petits gâteaux ronds marrons.

"C'est la panseuse qui m'a donné cette recette. Ces petits gâteaux sont étonnamment rafraichissants et ont un goût particulièrement succulent."

Nous formons un cercle pour nous reposer et déguster ces petits mets. Contrairement à leur couleur chocolat, une douce saveur d’orange glacée vient faire frémir mes papilles. Cela me ramène à ma première dégustation d’orange. Je voyageais avec Sylve pour nous rendre à Kendra Kâr et de nombreux voyageurs, du convoi où nous étions, sont venus m’offrir de la nourriture pour me remercier d’avoir sauvé un enfant d’une ruée de chevaux. Plus que le simple goût d’une orange, ce gâteau me rappelle mes premiers moments d’elfe libre. Le moral gonflé à bloc, je prends mon sac pour proposer une partie des provisions achetées à Tuile-aux-rimes.

Je termine rapidement de manger pour avoir un peu de temps à consacrer à mes études magiques. Lorsque j’étais avec Eden, j’ai imaginé la possibilité de manier ma magie de manière à m’aider dans le lancement de mes sorts. Au final, c’est mes talents psychiques qui me seront utiles et je me cherche un coin pas trop loin pour essayer.

(Jusque-là, j’ai été en mesure d’utiliser mes aptitudes particulières pour perturber mes adversaires. Mais que cela peut-il donner si je les utilise pour accroître mes capacités ?)

Je commence par générer mes fluides et les transporte jusqu’à mon cerveau. Là, je les laisse me guider au travers d’une activité que je ne pensais pas possible dans ma tête. Ma magie psychique me permet de percevoir l’intérieur de ma propre tête comme une énorme fourmilière très active. Des zones paraissent plus intenses et un nombre incalculable de relais, si je peux les nommer ainsi, traverses mon crâne de toutes parts à une vitesse à peine perceptible. En ce moment, une partie de mon cerveau semble plus active que le reste. Je rassemble donc mes fluides pour aider d’une manière où d’une autre cette activité. Le résultat est rapide et brutal. Une migraine affreuse vient m’agresser, si forte que j’ai l’impression qu’une troupe de Garzocks dansent furieusement à l’intérieur de mon crâne. Cela cesse rapidement lorsque j’arrête de mobiliser mes fluides dans ma tête.

(C’est donc ce genre de choses que mes cibles subissent, ou c’est simplement dû à ma capacité à porter mes fluides dans ma propre tête ?)

Le choc passé, je tente de nouveau d’user de mes fluides dans ma tête, mais en n’utilisant qu’une toute petite portion cette fois-ci et en stimulant d’autres zones. De nouveau la migraine se forme, certes moins douloureuse, sans qu’aucun résultat positif ne se fasse ressentir.

(J’ai l’impression de m’y prendre mal. Avant de continuer dans cette voie il me faut plus d’informations, j’ai peut-être manqué un détail. Pour l’heure, il peut être bon de s’essayer à perturber mes adversaires.)

Je monopolise à nouveau mes fluides pour concentrer ma magie psychique. Elle est particulièrement efficace pour altérer les facultés. Désirant générer une sorte de cage magique importante, il me faudra accroître mes besoins en mana pour un sort de cette envergure, mais pour le moment, un simple dôme m’entourant me suffira. Mon contrôle est assez bon et mes fluides créent la forme désirée. Je garde le contrôle car ce n’est là qu’une étape. Je gorge mon dôme de magie et use des capacités que j’ai acquises pour émettre des particules qui s’échapperont du dôme et atteindront chacun des êtres présents. Donc uniquement moi pour le moment. Mon premier essaie ne donnant pas grand-chose, j’accrois les besoins magiques. Les premières particules commencent à apparaître, mais je ne ressens pas le moindre effet. Je tente de modifier l’émission perturbatrice des particules et je ressens assez rapidement une gêne dans le contrôle de ma magie.

(Intéressant, il me paraît plus facile d’altérer la magie que les corps physiques, mais ce n’est pas mon objectif !)

Je recommence d’altérer à nouveau l’émission générée par les particules, mais c’est une augmentation des besoins magiques qui me procure ma première faiblesse physique et le succès escompté. Je balaye les particules qui tombent avec ma main et un petit détail vient me chagriner. Mon dôme est incapable de retenir quoi que ce soit. Ma main le traverse sans aucune gêne et la sensation de faiblesse quitte la partie hors du dôme. En me relevant, je constate que seule la partie à l’intérieur de ma zone magique est affaiblie. En somme, il suffit à n’importe qui de sortir de ma zone d’influence pour ne plus être affecté. Ajouté à cela, plus le dôme sera grand, plus il va me falloir user de ma magie. Hors, j’ai déjà dépensé beaucoup de ressources pour qu’il n’englobe une seule personne et de plus, il me faut trouver une solution pour ne pas être affecté par mon propre sort.

D’ailleurs en parlant de ressources magiques, elles sont assez basses et m’obligent à les rassembler avant de recommencer. Je m’apprête à recommencer une tentative lorsqu’on vient me voir. Visiblement les autres semblent avoir terminés et s’apprêtent à reprendre la route. J’use donc de nouveau de mon sort pour appeler les esprits jusqu’à recouvrer un maximum mes réserves magiques. En revenant vers le groupe, je m’inquiète des lutins derrières nous.

"Des nouvelles de Gino et Carmine ?"


Seconde partie de l'apprentissage du sort Vague psychique, toujours en étude à la fin du post.

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Re: Le Bois aux Aiguilles

Message par Tips » sam. 20 mars 2021 16:28

Dicka parut rassurée, mais ne répondit rien aux hypothèses du gobelin, se contentant de sourire muettement. Tips se reconnaissait de plus en plus en elle. Lui aussi se serait sans doute contenté de sourire bêtement, sans comprendre ce qui venait d’être dit. Elle était peut-être comme lui. Comme l’appelaient ses anciens pairs de clan, autrefois : abrutie.

Ils se remirent à marcher, et Tips resta pendant toute la promenade les yeux fichés au sol, sur l’ombre agitée de Dicka sur laquelle il prenait un malin plaisir de marcher. La piétiner ainsi inlassablement lui procurait une certaine satisfaction. Aussi manqua-t-il les gourmandes créatures frugivores et les autres actions entreprises par ses collègues commissionnaires. La langue passant sur le côté de sa bouche, il s’appliquait vraiment à écrabouiller, piétiner, écraser sous ses pas cette ombre bien trop grande pour être honnête.

À ce point que lorsqu’ils décidèrent d’une pause, il fonça droit dans l’arrière train de la demoiselle lutine qu’il suivant de près. Secouant sa tête pour se ravoir une contenance, il observa tous les autres s’asseoir, et les imita… prenant bien soin de rester tout proche de la lutine pour pouvoir écraser son ombre de son auguste fessier. C’était décidé : il la suivrait comme son ombre désormais, sans plus la perdre de vue. Et cette ombre, il pestellerait encore dessus tant et plus.

Lorsqu’il lui fut offert un petit gâteau, il l’enfourna tout entier dans sa bouche, le savourant en l’empiffrant. Ça avait le même goût que la plupart des choses qu’il mangeait depuis son bref passage dans la cité géante et toute blanche des humains. La crêpe au chocolat. Aussi ne s’en émoustilla-t-il pas : il adorait ça. Lorsqu’Oljyn le mi-jaune déclara la pause terminée, questionnant le groupe en le pressant sur la suite de leur trajet, Tips se leva d’un bond et, sans quitter des pieds l’ombre de Dicka, tendit sa main à cette dernière pour l’aider à se relever.

Il était paré pour la suite.
"Le cœur grossier de la prospérité ne peut comprendre les sentiments délicats de l'infortune..."

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Re: Le Bois aux Aiguilles

Message par TGM » sam. 20 mars 2021 17:43

-----E-----


Mes arguments font leur effet à la fois sur Cassio et Dicka. Cela nous permet, à mon plus grand plaisir, de reprendre la route sans trainer, accompagné de Corgy qui court autour de nous, s'aventurant régulièrement dans les fourrés pour en déloger des petites créatures s'enfuyant en essaims en le voyant arriver. Après quelques heures, Cassio propose de s'arrêter un instant et Huguette en profite pour sortir de son sac des gâteaux qu'elle distribue à chacun d'entre nous en précisant qu'il s'agit d'une recette de la panseuse. Bien que je ne l'ai jamais croisée, cette panseuse a un don pour deviner ce qui me plaît, car cette nourriture est de loin ce que je préfère de tout ce que j'ai pu goûter durant ma vie. Tout en étant rafraîchissant, le goût déjà très sucré du gâteau se trouve relevé par une pointe de sel, un véritable délice que je dévore en temps record. Mon repas terminé, je n'ai plus qu'a regarder les autres finir le leur et Nhaundar s'écarter un peu du groupe pour, semble-t-il pratiquer sa magie. Lorsque tout le monde semble avoir fini, Oljyn nous demande si nous sommes prêt à partir, ce qui motive le sekteg à bondir sur ses pieds, apparemment motivé à reprendre la route, tandis que Nhaundar revient près de nous s'inquiétant de l'absence de Gino et Carmine, ceux qui l'accompagnaient lorsque je l'ai rencontré. Haussant les épaules, je réponds :

"Sans doute, qu'en voulant nous rejoindre, ils ont croisé Nadine et ont préféré l'aider à résoudre le problème de corbeaux aux abords village ? Je suis d'accord avec Oljyn, terminons cette histoire au plus vite. Cela vaut mieux. Je ne me sens pas vraiment en sécurité dans cette forêt en étant si petit."

310mots

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Gamemaster8
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Re: Le Bois aux Aiguilles

Message par Gamemaster8 » dim. 21 mars 2021 19:48

Événement: On a toujours besoin d'un plus petit que soi
Pour Eden, Nhaundar, Oljyn, Syelsa et Tips

Ayant l'esprit territorial, Corgy renifla le tronc d'arbre choisi par Oljyn pour se soulager, puis urina à son tour, probablement pour recouvrir l'odeur de Oljyn et y laisser la sienne, suite à quoi, il renifla par terre à la recherche de miettes de gâteaux. À la demande d'Oljyn, ce fut Corgy qui répondit le premier par un jappe sonore qui provoqua l'envol de quelques oiseaux.

Dicka chut la face contre terre lorsque le gobelin lui fonça dessus. Si Cassio accourut pour la relever, Dicka, elle ne semblait aucunement contrariée... au contraire, et même si elle ne sourit point, il était facile de voir qu'elle appréciait la présence de Tips et de tous ces aventuriers auprès d'elle. L'ombre de Dicka, par contre, s'agita de nouveau lorsque Tips s'assit dessus.


À la question de Nhaundar, Huguette, Dicka et Cassio répondirent par la négative. Et Corgy jappa. Ce fut Eden qui apporta l'information demandé en déclarant qu'ils étaient sûrement partis aider Nadine avec le corbeaux aux abords du village. Huguette commenta alors:

" Tu as raison Eden, c'est sûrement ça. Dans ces conditions, il est préférable qu'ils aident Nadine... Et puis, pour notre taille, tu n'as pas à t'en faire, nous sommes plus difficiles à repérer par les gros prédateur tant par notre taille et par notre odeur qui se trouvent diminuer."

Dicka accepta la main de Tips et ils se relevèrent.

Alors qu'ils cherchèrent les traces pour reprendre leur route, un rayon de lumière horizontal apparut. Une autre balise venait tout juste d'être planté au sol.

Huguette poussa un cri de suprise et de joie, et incapable de se contenir, elle fonça dans la direction indiquée par la lumière:

"Venez vite, la Panseuse vient de planter une balise,... elle est vivante,... elle va guérir Dicka, et on va rentrer au village !..."

Et suite à cet appel Corgy obéit et courut à la suite d'Huguette.
« Attends Huguette,.... soit plus prudente... » la prévint Cassio.

Peut-être déciderez vous de faire comme Huguette et de courir à toute allure ou bien de prendre plus votre temps comme le suggère Cassio...Quoi qu'il en soit, après quelques minutes, Huguette dut ralentir le rythme. Et au bout d'une heure vous pouvez apercevoir Tanasun. Sans s'arrêter, nourrit par l'espoir de retrouver la panseuse, Huguette poursuivit jusqu'au village., Cassio lui s'arrêta, plus méfiant, il voulait inspecter les alentours avant. Quant à Dicka, elle se tourna vers vous, vous interrogeant du regard quant à la décision à prendre.

((( Plusieurs choix s'offrent à vous, rester dans ce sujet et établir un plan avant d'entrer dans le village, ou bien inspecter les alentours ou bien ce que vous voulez, ou encore poursuivre la lumière avec Huguette et vous rendre ici.
Nhaundar: poursuite de l'apprentissage noté.
Pour tous ceux qui ont rp: 0.5 XP : collation, marquage de trace, )))
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Re: Le Bois aux Aiguilles

Message par Nhaundar » sam. 27 mars 2021 14:15

A ma question concernant Carmine et Gino, Eden répond qu’ils ont certainement croisé Nadine et se sont intéressés aux problèmes des corbeaux, avis que partage Huguette. Poussé par l’empressement de l’Oranais, tout le monde semble pressé d’en finir, même Corgy qui prend cependant le temps d’uriner là où Oljyn s’est lui-même soulagé.

En cherchant les traces à suivre, un rayon de lumière apparaît, annonçant qu’une nouvelle balise venait d’être plantée. Cela pousse Huguette à exprimer sa joie par un cri de surprise, courant dans la direction en nous invitant à la suivre sans plus attendre. Corgy est le premier à répondre, lui courant après, tandis que Cassio est plus méfiant et tente vainement d’inciter Huguette à plus de prudence.

(Cassio a raison, j’ai moi aussi un mauvais pressentiment ! Avec la mort de Brutus, il n’est pas exclus que la panseuse se soit faite capturer et que son ravisseur nous pousse à trop de hâte.)

Malgré son empressement, elle se voit obligée de reprendre un rythme normal. Même avec la balise en place, il nous faudra un moment avant d’atteindre la lumière. Tergiverser sur la soudaine apparition de la balise n’a pas grande utilité. Soit c’est un piège, soit ce n’en est pas et nous n’aurons confirmation que lorsque nous serons sur place. Pour le moment, je laisse vagabonder mes pensées sur mon précédent échec.

(Résumons mes tentatives. La création d’un dôme est une erreur. Cela implique trop de mana et de concentration. L’altération s’est révélée possible bien que difficile, néanmoins affecter les capacités magiques paraît être une solution plus intéressante. Cependant c’était étrange, l’altération de la magie ne m’affectait pas directement, mais mon contrôle. Ces particules auraient créé une sorte de champ d’interférence avec ma magie ? Dans ce cas, est-il possible que j’use de ces mêmes particules pour me faciliter mon contrôle magique, voir de l’étendre ? Créer une source qui génère ces particules ne devrait pas être dure. C’est d’une façon similaire que je façonne mon champ de flammes. Une magie qui suit mon contrôle des fluides, tandis qu’une importante quantité de mana fait office de source pour le sortilège, lui permettant de fonctionner seul. Reste à savoir s’il est possible d’accroître les capacités magiques de mes camarades, tout en altérant le contrôle de mes ennemis dans le même temps et surtout comment !)

Plus nous nous rapprochons de notre destination, plus l’empressement d’Huguette grandit, jusqu’à ce qu’elle se précipite à nouveau pour se rendre au village. A l’opposé, Cassio semble vouloir inspecter les alentours et ne voulant pas laisser un lutin derrière, je décide de rester à ses côtés pour observer le secteur. J’ai en mémoire l’attaque des corbeaux sur le groupe de Dicka, ainsi que celui a attaqué le groupe de Saturno. Je me méfie donc de ces créatures en regardant en hauteurs et éventuellement d’ombres étranges dans le secteur.

"Que penses-tu que nous devrions chercher Cassio ?"

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Re: Le Bois aux Aiguilles

Message par Tips » sam. 27 mars 2021 17:31

Alors qu’ils se relevaient de leur pause pour chercher la direction prochaine qu’ils allaient prendre, et que Tips restait collé comme… ben comme une ombre à celle de Dicka, une lumière apparut, sensiblement semblable à celle qu’ils avaient suivie jusque-là. Une piste vers la panseuse, en déduisit le groupe. Sauf Tips, vraisemblablement, trop occupé à essayer de piétiner le visage sombre de l’ombre pour la faire s’agiter sans cesse. Un phénomène curieux qu’il n’avait toujours pas compris.

Ce fut Huguette qui sonna l’hallali, prévenant tout un chacun de la suivre vite pour retrouver la panseuse de l’autre côté de cette valise venant d’être plantée. Elle avait sans doute posé ses bagages dans les environs : ils n’étaient plus très loin d’elle.

SI elle partit comme une balle dans la direction de la lumière, Cassio le pas-Bo suggéra qu’ils soient plus prudents. La prudence, le gobelin ne connaissait pas bien ça, tout insouciant qu’il était. Mais il était de nouveau trop occupé à marcher sur l’ombre de Dicka pour se permettre de partir en courant comme un dératé. Ils marchèrent plus d’une heure jusqu’à arriver en bordure de ce qui semblait être un IMMENSE VILLAGE fait d’IMMENSES MAISONS, plus grandes, vastes et gigantesques que Kendra Kâr même ne l’était. Vraiment, ils poussaient loin la farce, ces lutins.

DIcka se tournant vers le groupe, Tips eut tout le loisir de piétiner de plus belle son ombre. Alors qu’une décision restait apparemment à prendre, il ne fit que sortir sa canne à pêche pour tenter d’accrocher l’ombre de Dicka dessus, au cas où elle voudrait s’envoler plus tôt que prévu. Et sans la quitter des pieds, bien sûr.
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Re: Le Bois aux Aiguilles

Message par Syelsa » sam. 27 mars 2021 19:44

Étonnament, Halatir accepte et me voilà à marcher aux côtés de la lutine et de cet humain au caractère étrange. Le groupe reprend sa marche à travers la forêt, Corgy allant et venant comme à son habitude. J'observe toujours ce paradis végétal avec passion. Qu'il me hâte de rentrer raconter tout ce que j'ai vu à Isqua. Il me tarde aussi de rencontrer la Panseuse. Si elle est aussi sage que disent les lutins, peut-être que notre Bois pourrait revivre ? Quelques créatures s'éparpillent à notre approche et peu après le groupe s'arrête. Je grignote un savoureux biscuit aux mûres des bois, mon fruit préféré.

Le chemin reprend et je chantonne légèrement pendant le trajet, ne me lassant pas de sentir la terre sous mes pieds nus et de sentir la vie grouiller dessous et au-dessus de nous. Soudainement, un rait de lumière apparaît et la non-lutine se met à courir en criant que la Panseuse a posé cette balise. Heureusement, elle est enjointe au calme et après une heure, on peut finalement apercevoir des maisons. Aussitôt, la non-lutine se précipite en avant sans que personne n'ait le temps de l'arrêter. Halatir se prépare à courir, puis se tourne vers moi, me demandant de veiller sur la jeune lutine. Cela était mon intention depuis le début.

- Je m'en occupe. Soyez prudents.

Il m'assure qu'il l'est toujours et fonce sur les pas de la coureuse. Corco et Aiwë restent avec moi et les lutins, tandis que le jeune humain, après nous avoir enjoins à les rejoindre au plus vite avant de suivre Halatir. La jeune lutine semble ne pas savoir quoi faire et j'observe les alentours. Corco demande ce que nous devrions surveiller, le nez perdu dans les hauteurs. Peut-être craint-il une autre attaque de volatile ? Pour ma part je suis plus inquiète à cause de la taille des maisons. Des maisons de tailles parfaitement normales, c'est à dire géantes pour nous. Qui que soient les habitants de ce village, ils doivent faire une taille humaine, au moins huit fois plus que nous. Le mieux serait de passer inaperçu... je fouille du regard les alentours à la recherche de plantes avec des feuilles assez grandes. Vu notre taille, es grandes feuilles nous recouvriraient et nous serviraient de cachette ; Reste à trouver des plantes avec des feuilles assez grandes et c'est ce que je m'efforce de faire, transmettant l'idée à la jeune lutine en lui demandant de ne surtout pas s'éloigner de moi. Il ne faudrait pas qu'il lui arrive quelque chose si près du but.

***

HRP: cherche des plantes avec des grandes feuilles pour fabriquer un genre de camouflage naturel en se cachant derrière ou dessous.

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Re: Le Bois aux Aiguilles

Message par Gamemaster8 » dim. 28 mars 2021 16:15

Événement: On a toujours besoin d'un plus petit que soi
Pour Nhaundar, Syelsa et Tips


Corgy qui avait suivi Huguette jusqu'à l'entrée du village, s'était arrêté net lorsqu'elle avait poursuivi son chemin. Il s'était assis et l'avait regardé partir dans cet inquiétant village abandonné laissant échapper quelques petits gémissements de peur.
Puis, lorsqu'elle fut hors de vue, il se retourna vers vous et s'occupa à arroser de son urine les arbres aux alentours, il y en avait plusieurs. Il semblait en préférer un long pin gris malingre dégarni qu'il arrosa à plusieurs reprises avant d'aller se coucher non loin d'un tronc d'arbre plus gros, et creux, sans doute habité par quelques écureuils, qui si c'était le cas, ne se montreraient pas tant qu'il était là. De temps en temps, il levait la tête pour observer les petits oiseaux qui se promenaient d'arbre en arbre se gardant bien de passer dans l'espace aérien du village.

Un peu à votre droite s'affairait un groupe de fourmis. Ne se préoccupant pas de votre présence, elles transportaient des graines, des feuilles, tout ce qu'elles trouvaient pour se nourrir ou pour améliorer leur habitation souterraine. Un peu plus haut dans les arbres, vous pouviez entendre le chant des cigales. C'était l'été après tout, elle pouvait se permettre de faire des récitals sans craindre le froid.

Et puis, il y avait un pic-bois qui martelait sans arrêt le tronc d'un arbre afin de creuser un petit trou pour ensuite y infiltrer sa langue et ramasser les insectes qui se cachaient sous l'écorce.

Cette forêt regorgeait de vie jusqu'aux limites du village. Limites à partir de lesquelles il était possible de voir sur le sol des ossements divers, des bouts de vêtements déchirés, des armes et armures délaissées.

Cassio qui n'avait pas suivi Huguette et préféré demeurer avec sa soeur, regardait tout autour de lui, sans vraiment savoir que faire. À la question de Nhaundar, il répondit:

"Je ne sais pas trop. Des traces du passage de la panseuse ? Afin de s'assurer que c'est bien elle qui a planté la balise ? Et vous, qu'en pensez-vous ? .... "

Son regard alternait entre la direction prise par Huguette et sa soeurette qui s'était assise sur le sol regardant fixement le chemin tracé par la balise, les lèvres tremblantes. Il était déchiré, ne sachant que faire et sa soeurette était apeurée.

Puis comme un zombie, elle se leva, s'approcha de Corgy et se colla contre lui, sans pour autant quitter le village des yeux.

Curieusement, l'ombre de Dicka ne semblait pas apprécier les piétinements de Tips. Plus il en prenait plaisir et plus elle s'agitait, comme si elle voulait l'éviter. L'idée de Tips d'attraper l'ombre par la canne à pêche était géniale... en fait, elle aurait pu l'être, mais ne donna aucun résultat. La petite sphère constituée d'un métal non identifié s'agita vers une direction opposée. En fait, elle tendait la corde de la canne et voulait tirer Tips vers la gauche, puis vers la droite, indécise, comme si elle était attirée par plusieurs choses à la fois.

Le petit papillon qui occupait le chapeau de Syelsa, à présent sur la tête de Dicka, quitta son perchoir, probablement trop immobile pour se poser délicatement sur la chevelure de la jeune sorcière. Syelsa n'eut aucune peine à trouver de grandes feuilles de plantes, leur petite taille aidant. Elle en trouva des jaunes, des vertes d'un très pâle à très foncées, d'autres plus rougeâtres, et enfin tout près du sentier menant au village, elle en vit des brunes ayant un aspect plutôt décrépi.

((( Pour Syelsa, Tips et Nhaundar: O,5 xp : marche, piétinage, question, recherche)))
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Re: Le Bois aux Aiguilles

Message par Syelsa » mer. 31 mars 2021 10:26

Il est facile de trouver des feuilles suffisamment grande pour nous cacher dessous. Une chance que de grandes plantes poussent dans cette forêt de pins. J'en cueille quelques-unes, de couleur variées, allant de l'ocre à l'émeraude, laissant un petit tas sur le sol. Je ne prends jamais plus d'une feuille par plante, pour na pas l'abîmer outre mesure. Je remarque pourtant que les feuilles qui sont les plus proches du village de Tanasun ont un aspect bruni, presque maladif. Cela me rappelait la nature altéré du Bois où j'ai grandi. Une végétation semblant mourante sans jamais réellement cesser de vivre. J'en caresse une du bout des doigts, reconnaissant sans mal au toucher le dépérissement qui habite la flore.

Mon regard vogue vers les limites du village où ont disparu les autres. Là aussi, la terre semble morte et je peux apercevoir des os, du tissu ou des morceaux de métal abandonnés là, comme si ceux qui les utilisaient les avait laissé tomber pour ne plus jamais les utiliser. Un frisson me parcourt l'échine et je me hâte de me détourner pour retrouver les autres restés en dehors du village. La petite lutine est installée près de son chien, se blottissant contre lui alors que le petit papillon perché sur mon chapeau se met soudainement à quitter son perchoir pour venir jusqu'à moi, s'installant dans mes cheveux au vu du léger poids que je sens pendant un instant.

Cela fait un moment que Aiwë marche au même endroit et je l'observe alors que je ramène les feuilles. Il piétine sans relâche l'ombre de la lutine et, à ma plus grande surprise, l'ombre semble... réagir ? Je dépose le tas de feuilles en veillant à poser dessus un caillou pour éviter que le vent ne les emporte et me rapproche, intriguée par le phénomène. En faisant comme le gobelin, je vois bien que l'ombre réagit, comme si elle essayait d'éviter de se faire marcher dessus. Cela me laisse perplexe, tout comme la réaction que la canne à pêche d'Aiwë lorsqu'il essaie de s'en servir. Quelque chose semble l'attirer, à gauche ou à droite. Tout cela est très étrange et dépasse de loin la compréhension que j'ai de la magie et des phénomènes qui y sont liés. Si seulement Isqua était là. Elle aurait sans doute trouvé une explication.

Sans pouvoir trouver de réponse, je reprends ma tâche et donne une grande feuille à chacun des présents, Corgy excepté. Difficile de cacher un animal de cette taille avec de simple feuilles.

- Gardez-les sur vous. Si jamais nous devons aller dans le village, il suffira de les placer au-dessus de nos têtes pour se cacher dessous. Les habitants, s'il y en a, sont forcément grands, donc ils ne feront pas attention à des feuilles.

Je m'approche ensuite de l'elfe noir qui est resté avec nous. Je préfère que la jeune lutine ne nous entende pas. Elle semble complètement hagarde depuis quelques temps et je ne sais pas si c'est la proximité du village qui la rend ainsi ou si c'est une angoisse quelconque. Je prends garde de chuchoter, ne voulant pas attirer l'attention.

- Les autres sont partis depuis un moment... On devrait peut-être aller voir non ?

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