Le Château de Vandrak

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Sirat
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Re: Le Château de Vandrak

Message par Sirat » jeu. 25 mars 2021 20:11

Il sentit le vent et le vide et l'attraction en se rapprochant du mur et de cette fenêtre qui lui semblait si petite maintenant. Et le doute, il ressentit un brin de doute qui s'effaça quand il brisa le vitrail et pénétra dans un grenier. La poussière flottait autour de lui alors qu'il se relevait. Son amie féline, arrivait via la fenêtre à pas de velours. Il se redressa droit avec son armure. Il remarqua alors une quinzaine de garzok surpris et étonné de le voir débarqué. Il les voyait avec un mélange de leur chaleur, une aura et les discernait parfaitement, mais dans cette nuit. Ils étaient cachés sûrement pour leur tendre un piège et le coup de poker des deux aventuriers avait aux moins eu le mérite de les forcer a jouer une carte que leur ennemi n'avait pas envie de jouer maintenant.



Sirat souriait derrière son casque, la capacité de son armure et de son heaume lui plaisait et le rassurait dans ses choix et voir ces ennemis prostrés et abasourdit par l'étonnement lui plaisait encore plus. La confusion ne dura pas, un garzok puissant s'avança deux haches a la main, les crocs protubérants sortant de sa gueule nauséabonde. En dessous des poutres de bois ses hommes ragaillardis prirent les armes, portés par leur chef. Il vit et entendit deux archers bander leurs arcs. Il cria d'un ton autoritaire.



Essayez rien, sinon vous allez crever là. Donnez vos armes, et on vous épargne !

Mais l'humoran n'était nullement impressionner. Il répondit d’un ton similaire voir plus ferme encore.

- Où est ton honneur soldat, tu ne te présentes même pas. Je suis "celui qui chante", j'ai marché avec vos frères dans les plaines d'Aliaénon. Mon fléau en est la preuve.

Il montra son marteau dégainé qu'il brandissait devant lui.

- Dis a tes deux archers de baisser leurs armes. Comment crois-tu que nous vous avons trouvé dans votre trou ! Vous devriez courir dans les plaines armes aux poings, au lieu de cela, vous vous terrez dans un grenier comme des rats. Je viens prendre possession de tes hommes et te rendre ta fierté. Sois tu me suis en tant que chef sois tu me défies et sur ton sang et ton cadavre tes hommes me suivront. Rengaine tes haches Guerrier !

Les peaux vertes restèrent interdites. Les paroles du zélote avait raisonné dans le grenier et dans leur cœur. Même celui qui avait prit la parole eu un instant de flottement. Mais il n’avait pas laché ses haches.



]Ah ! On peut dire que t'as des couilles, le poilu. Mais ici c'est Karsinar le chef, pas toi. Et j'recois d'ordres que de lui. Alors faites pas les cons tous les deux et rendez-vous de suite. Je le répéterai plus.

Sirat fronça les sourcils sous son casque. Dommage, son rêve, de posséder des hommes n’était que partit remise. Il était temps de passer à l’action, quinze contre deux, c’était parfait juste ce qu’ils leur faillaient.

Un murmure a sa compagne contre son dos.

Sibelle ferme les yeux.

Et un regard sur cette masse éructant avec ses deux haches.

Tu as choisi ton destin !

Un flash de lumière se répandit dans la pièce enveloppant et éblouissant tous les garzok. Presque instantanément, un bruit rapide accompagna cette décharge de lumière et il retomba sur les grognements des peaux vertes aveugles.

Sirat s’approcha prudemment du garzok avec ses deux haches et il visa sa tête et la frappa puissamment afin qu’elle explose sous le choc.
HRP : Utilisation capa magelmane : Aura Intimidante et effet bourreau des ombres marteau de lumière
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Sibelle
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Re: Le Château de Vandrak

Message par Sibelle » ven. 26 mars 2021 01:51

Ce fut avec fracas que le colosse en armure lourde traversa la fenêtre vitrée. Sans perdre une seconde, Sibelle atterrit sur le dessus de la lucarne et reprit aussitôt sa forme elfique. Elle avait cru à tort que l’obscurité de la nuit camouflerait leur présence dans le ciel. C’était sans compter sur la vision nocturne des liykors. Un premier carreau la manqua de peu, ripant sur la tuile à ses pieds. Sans attendre un second trait et grâce à sa souplesse hors du commun, Sibelle se glissa aisément par la large ouverture pratiquée par l’humoran.

Pénétrant dans la mansarde sombre du grenier, elle fut surprise de constater qu’ils n’étaient pas seuls, mais plutôt chaperonnés par une quinzaine de guerriers. Si elle ne les avait pas vus au premier abord, elle avait par contre senti leur odeur et entendu leur respiration. De plus, elle remarqua la mine ahurie de celui qu’elle manqua de bousculer à son entrée. Ce ne fut que lorsqu'elle entendit les cordes d'arc se tendrent qu'elle retint sa respiration.

Puis un orque au torse nu sortit de l’ombre pour leur faire face de toute son imposante carrure, les trapèzes saillants et ses crocs proéminents. Tenant sans effort une lourde hache à chaque main, il les somma de se rendre sous peine de mort certaine, s’ils n’obéissaient pas.

La guerrière en colère serra ses poings et plaqua discrètement son dos contre celui de Sirat afin de protéger leur arrière. Elle était prête à combattre, n’attendant que le signal de son compagnon. Mais ce dernier préféra prendre la parole. D’un ton ferme et assuré, tel un général d’une importante armée, Sirat se présenta comme celui qui chante et montra l’arme qu’il portait et qui selon ses dires démontrait sa solidarité avec leur peuple. Silencieuse, Sibelle laissa son compagnon tenter les négociations, les discours ne faisant pas partie des compétences de la belle. Bien que l’allocution de son compagnon lui semblait insensée, elle le trouvait étrangement convaincant. La voix rauque de l’orque brisa ensuite le charme :

« Ah ! On peut dire que t'as des couilles, le poilu. Mais ici c'est Karsinar le chef, pas toi. Et j'reçois d'ordres que de lui. Alors faites pas les cons tous les deux et rendez-vous de suite. Je le répéterai plus. »

Il était bien naïf de croire que des guerriers qui avaient été assez téméraires pour pénétrer dans le grenier, capituleraient à la première menace. Dès ses premières paroles agressives et condescendantes, Sibelle s’était déplacée d’un pas de côté et avait amorcé sa transformation désirant profiter de la vision nocturne de la fierté de l’Azur.

Discrètement, en un murmure Sirat demanda à la belle en transformation de fermer ses yeux. Elle lui obéit sans hésitation, baissant également sa tête.

A l’orque qui attendait une réponse, Sirat fit une dernière réplique : « Tu as choisi ton destin. »

Suite à ces quelques mots, Sirat brandit son arme. Malgré ses yeux fermés et la tête baissée, Sibelle devina l’éblouissement qui se répandait dans le grenier.

Aussitôt que le rayonnement aura cessé, Sibelle profitera de l’aveuglement de ses adversaires pour attaquer. Occupant beaucoup d’espace dans cet espace rempli de garzok, elle se cabrera, permettant à ses serres d’attaquer les rivaux qui se trouveront devant elle, ne se préoccupant pas d’écraser de ses sabots.

(((( Suite à la seconde menace de l'orque, Sibelle ferme ses yeux, baisse sa tête, puis se transforme en hippogriffe (qui dispose une vision nocturne). Et puis elle va se cabrer sur ses pattes arrières et attaquer avec ses serres (Serres acérées (2 armes de mêlée fixes à une main, Niv. du Pj).)))
Modifié en dernier par Sibelle le sam. 3 avr. 2021 02:02, modifié 1 fois.

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Sinaëthin
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Re: Le Château de Vandrak

Message par Sinaëthin » dim. 28 mars 2021 06:42

Je parvins sans mal jusqu'au coeur du château, un hall sur lequel s'ouvrait en temps normal la porte principale et des accès aux autres pièces essentielles, clos eux-aussi par chance. Un majestueux escalier s'élançait vers les étages et un silence troublant faisait résonna mes battements d'ailes sous les hauts plafonds. Un grand craquement retentit d'où je venais, cela semblait venir de l'annexe. Était-il arrivé quelque chose à Sirius ? J'hésitai à m'enfoncer plus encore dans le château et tenter de rallier Sirat et Sibelle mais nul hurlement n'avait retentit, nulle déflagration magique ou que sais-je… Peut-être étaient-ils sains et saufs ?

Je retournai aussitôt sur mes pas, enfin façon de parler, pour retrouver le pirate au plus vite. Je le trouvai directement sur ma droite après la salle de réception, un tabouret à la main dans l'encadrement de la porte qu'il avait tenté d'ouvrir plutôt, à présent tout juste bonne à servir de petit bois dans la cheminée. Il avait un air étrange sur le visage et suivant son regard je découvris ce qui devait être le personnel manquant. Il y avait des hommes, des femmes, même des enfants, et tous étaient recroquevillés dans une telle terreur que je m'attendais presque à les voir fondre dans le mur. Je repris aussitôt forme elfique et lançai un regard profondément désolé et compatissant aux prisonniers. Qu'ils se sont volontairement retranchés ou non, ils étaient encerclés par des centaines de garzoks, des likyors, et n'avaient sûrement nulle part d'autre où aller.

Je me tournai vers Sirius.

« Que s'est-il passé ici ? Je ne sais pas si on peut les aider mais essaie au moins de ne pas les effrayer…. » Je me penchai à son oreille pour murmurer. « J'ai continué plus loin dans le château, il n'y a pas âme qui vive… Ils savent peut-être où sont le reste des habitants du château et Karsinar mais nous devons procéder avec prudence… Je vais voir quels sont les dégâts causés par nos deux compagnons. J'espère qu'ils n'ont pas alerté tout le campement… »

Je me retins d'en dire plus, dans le doute où des oreilles indiscrètes traîneraient. Il valait mieux ne pas révéler la position des deux têtes brûlées. Laissant le borgne je retournai vers l'entrée et tendis l'oreille, tâchant de faire état de la situation.

Utilisation de la capa "Perception" pour tenter de détecter des ennemis s'approchant ou à proximité de la bâtisse.
Silma, Héraut de Yuïa, hinïonne aussi connue sous le nom de Sináëthin Al'Enëthan, accompagnée de Nildë, harfang des neiges.

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Heartless
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Re: Le Château de Vandrak

Message par Heartless » dim. 28 mars 2021 21:56

Heartless ne savait pas ce qu'il pouvait bien se passer à l'étage, mais il était certain que l'heure de la subtilité était passée. Il prit son élan et d'un seul coup, la porte céda, dévoilant un nombre conséquent d'hommes, de femmes, mais aussi d'enfants, tous recroquevillés dans le coin d'un long dortoir, les yeux emplis de terreur. C'était donc là que se cachaient les serviteurs du château. Sirius remarqua le loquet brisé, signe qu'ils s'étaient eux-mêmes enfermés. Depuis quand, là était la question. Se cachaient-ils des hommes de Karsinar, ou bien des aventuriers venus prendre sa tête ? Selon toute vraisemblance, ils étaient aussi terrifiés par l'un que par l'autre. Sinaëthin manifesta sa forme elfique à ses côtés :

"Que s'est-il passé ici ? Je ne sais pas si on peut les aider mais essaie au moins de ne pas les effrayer…"

Elle continua à voix basse :

"J'ai continué plus loin dans le château, il n'y a pas âme qui vive… Ils savent peut-être où sont le reste des habitants du château et Karsinar mais nous devons procéder avec prudence… Je vais voir quels sont les dégâts causés par nos deux compagnons. J'espère qu'ils n'ont pas alerté tout le campement…"
"Hésite pas à filer au bateau si c'est vraiment la merde."
lui murmura Sirius.

Elle le laissa. Ce qu'Heartless s'apprêtait à faire ne lui plaisait pas du tout, mais il sentait que la situation échappait de plus en plus à son contrôle. Adressant un regard sans émotion à son audience livide, il avança lentement. Il ne leur montra aucune de ses armes, mais sa démarche était froide, menaçante.

"Z'avez peur ?

Il pénétra dans le dortoir, regardant de haut tous ces gens terrifiés. Ce n'était pas une situation à laquelle il était habitué. On pouvait l'appeler pirate, mais il ne s'était jamais pris à des gens sans défense. C'était sans doute un jeu auquel Erzébeth le battait sans mal, mais il était aussi couvert de cicatrices et de tatouages et armé jusqu'aux dents. Son regard s'arrêta sur l'un des enfants, puis il fixa les adultes, devinant l'horreur qu'ils avaient dû ressentir à cet instant.

"Où est votre maître ? Et l'homme bestial ?

Il caressait du doigt le sabre qui pendait à sa ceinture. Il les vit redoubler de terreur, et il ressentit un profond dégoût. Dégoût envers la crainte de faibles sans défense, ou envers sa propre position, celle d'un violent oppresseur ? Il éloigna sa main du pommeau, fit un autre pas et de son pied, il rabattit la porte enfoncée derrière lui. Il souhaitait éviter toute mauvaise surprise, mais il n'avait surtout pas envie d'être vu par un de ses compagnons.

"Magnez-vous, j'ai pas le temps pour ça."

Et pourtant, il s'en doutait bien : quoiqu'il arrive, il ne pouvait plus ignorer les gens devant lui. Complices d'un traître ou simples victimes, ils ne survivraient sans doute pas au départ du maître de maison. Mais comment ramener tous ces gens au navire dans cette situation ?

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Cromax
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Re: Le Château de Vandrak

Message par Cromax » lun. 29 mars 2021 15:14

La Fin d’une Ere
(Mission « Castel Vandrak » (Sibelle, Sirat, Silma, Sirius))




Dans le grenier, la situation dégénérait à vitesse « grand V ». La diplomatie ne semblait pas le fort du duo Sirat-SIbelle, pas plus que l’infiltration discrète. Il leur restait donc ce qu’ils appréciaient sans doute davantage : la baston. Et elle commença par un éclat lumineux qui aveugla tous les garzoks présents dans la pièce. Heureusement, l’humoran avait prévenu sa partenaire, qui avait fort serré les paupières pour n’être pas aveuglée à son tour. SIbelle, de son côté, épargnée par la capacité lumineuse, se changea en hyppogriffe et put voir avec plus de détail qu’auparavant la scène : ils étaient entourés de quinze garzoks en armes, dont deux avaient des arcs. La capacité du Zélote avait empêché ces derniers de tirer directement sur eux.

Le combat commença donc, malgré leur sous-nombre, en leur faveur : Sirat arma son marteau et frappa en direction du garzok aux deux haches, qui leur avait pourtant proposé une reddition honorable. Aveuglé, il ne vit pas venir le coup de marteau sur sa tête. Le coup ne la lui explosa pas, tel que prévu par Sirat. Mais il fut suffisamment puissant pour briser la mâchoire du garzok, qui pendrait désormais mollement sous son pif. Ça allait être plus compliqué pour parlementer, désormais…

Sibelle, de son côté, donna un coup de ses serres au premier orque à sa portée. Un coup un peu hasardeux qui toucha malgré tout. Le garzok face à elle fut littéralement découpé. Les griffes acérées lui pénétrèrent les chairs du buste et arrachèrent celles-ci avec tellement de puissance que l’être fut tué sur le coup, tombant mollement en arrière. Aucun coup ne vint en retour ce tour-ci : les garzoks illuminés n’y voyaient rien… et venaient pourtant de subir leur première perte.

Au rez-de-chaussée, loin en dessous de tout ce tumulte, Heartless faisait face, menaçant, aux servants des lieux. Ceux-ci sursautèrent à ses intimidations : les enfants gémissaient, vainement rassurés par leurs mères tremblantes et leurs pères non moins fiers. Ce fut une femme, finalement, qui se dressa contre lui après qu’il eut fermé la porte.


Image


D’un air déterminé, mais qui ne cachait pas sa peur panique de cet arrivant inconnu aux airs de pirate sanguinaire, elle clama :

« Vous ne nous tuerez pas sans qu’on se défende ! »

Derrière elle, un môme geignit :

« Nani !! »

Mais elle ne détourna pas le regard. Elle fixa Sirius avec détermination.

« Ils ne sont pas ici. Pas avec nous. Le maître est retenu à l’étage. Et la bête rode, dehors. »


De l’autre côté de la porte, près de l’entrée de la petite dépendance, SIlma guettait, oreille tendue. Son ouïe fine, doublée de son sens précis de guetteuse et éclaireuse lui fit constater une situation plus que pressante : s’ils n’étaient pas encore sur la porte, de nombreux liuykors approchaient, plus d’une vingtaine, en armes. Elle les reconnut aisément, au bruit feutré de leurs pas sur l’herbe, et aux cliquetis de leurs armes et armures. Mais ils n’étaient pas seuls : non. Avec eux, un être massif, très grand, très lourd se déplaçait. Un pas décidé, violent presque, accompagné d’un bruit de chaines. De claquements d’ossements les uns contre les autres. Un être hors du commun arrivait avec les liykors. Karsinar ? C’était plus que probable, à ce niveau. Attendrait-elle là seul pour voir la confirmation de ses propres conclusions ?


[HJ :

XP : à la fin d la situation.]

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Sirat
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Re: Le Château de Vandrak

Message par Sirat » ven. 2 avr. 2021 09:14

Un garzok ça à la tête dur, très dur et celui-là l’avait d’autant plus. Son crâne n’explosa pas sous le coup du fléau qui s’abattit sur lui. Mais sa mâchoire se brisa dans un cliquetis étrange qui emporta plusieurs dents. Le sang gicla et coulait de sa mâchoire pendante. Mais le guerrier était toujours là, toujours éblouit, mais encore vacant et l’humoran savait qu’il devait tuer ce chef pour prétendre à une quelconque autorité.

Sibelle, transformé en hippogriffe, n’avait pas subi les affres du marteau de lumière. Elle avait dû entendre les recommandations du zélote au dernier moment et s’était caché les yeux.

Vive, il ne lui avait pas fallu longtemps pour découper de ses griffes une peau verte qui retomba sur le parquet tachant celui -ci d’une mélasse rouge.

Sirat revint à son adversaire qui gesticulait, tel un mort-vivant la gueule béante. Si sa tête ne voulait pas se décrocher, il fallait alors l’enfoncer, la faire pénétrer dans sa carcasse et en finir une bonne fois pour toutes.

Sirat s’appuya sur ses deux jambes, il repensa à Sibelle et son entraînement. Les conseils qu’il lui avait donnés. Il concentra sa force dans son bras, précisa son assise sur ses jambes. Il leva le bras avec son fléau et il alla l’abattre avec une telle violence sur le crâne de ce pauvre guerrier.
utilisation cc Coup colossal pour enfoncer le crane du garzok
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Sibelle
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Re: Le Château de Vandrak

Message par Sibelle » sam. 3 avr. 2021 02:35

Avertie par son compagnon, Sibelle avait échappé au terrible éblouissement qui aveuglait les affreux garzoks. Et Sibelle put constater à l’aide de sa vision d’aigle que ceux qui qualifiaient ces vilains monstres d’affreux usaient outrageusement d’euphémismes. Mais l’heure n’était pas à l’évaluation de la laideur de la quinzaine d’adversaires qui les encerclaient. Voulant profiter de l’avantage que lui avait permis Sirat, elle se cabra sur ses pattes arrière, libérant ainsi ses serres dotées de griffes aiguisées. Elle frappa son adversaire avec une telle violence qu’elle le découpa en pièces. N’ayant rien vu, il n’eut même pas le temps d’émettre le moindre râle. Mort sur le coup, ses jambes fléchirent et il s’affaissa sur le dos.

Sibelle aurait voulu les débarrasser des deux archers, mais ces derniers se tenaient en retrait, protégé par les autres.
Ne sachant combien de temps durerait l’aveuglement, Sibelle ne prit pas le temps de regarder ce que faisait son compagnon, et attaqua de nouveau.

Ainsi, à peine eut-elle retiré son arme meurtrière de la défunte créature verte, qu’elle fit un quart de tour, choisissant rapidement l’un des plus costauds du troupeau. Appuyant ses serres avant sur le sol, elle souleva sa croupe et lança violemment ses sabots sur le haut du corps du garzok qui se trouvait tout juste derrière, exécutant ainsi une spectaculaire ruade.

Bien qu’elle se doutait qu’elle ne réussirait probablement qu’à en massacrer un seul. Elle espérait que ce dernier en tombant entrainerait avec lui d’autres de ces congénères. Après tout, ce grenier contenait une quinzaine de garzoks, un humoran, et un être ailés de taille supérieure à un cheval.


((( Ruade sur la partie supérieure du corps d'un costaud garzok, espérant qu'il y aurait un effet domino. )))

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Heartless
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Re: Le Château de Vandrak

Message par Heartless » dim. 4 avr. 2021 15:51

L'audience du pirate était terrifiée, castrée. Même les adultes semblaient faire de leur mieux pour fusionner avec les murs et échapper à son regard. Tout cela ne fit qu'accentuer cette sensation de dégoût. Puis une voix de femme se fit entendre.

"Vous ne nous tuerez pas sans qu’on se défende !"

Un des enfants cria "Nani !!", sans doute son nom, ou du moins celui qu'on lui donnait. Nani, bien qu'elle fut plus petite qu'Heartless, le fixait avec courage. Elle avait peur, mais elle s'efforçait de ne pas le montrer.

"Ils ne sont pas ici. Pas avec nous. Le maître est retenu à l’étage. Et la bête rode, dehors."

Elle avait utilisé le mot "retenu", ce qui semblait indiquer que Vandrak obéissait à Karsinar contre son gré. Quoiqu'il en fut, cela ne faisait aucune différence. Des bruits sourds au-dessus de sa tête témoignaient du combat féroce livré par Sirat et Sibelle, et il fallait s'attendre à ce que des soldats omyriens et des lykiors débarquent en grand nombre d'une minute à l'autre. L'expression d'Heartless s'adoucit lorsque son attention revint sur Nani. Il se gratta l'arrière de la tête avec un sourire gêné, puis il la regarda dans les yeux.

"On est venus secourir Vandrak. Si vous restez, Karsinar vous tuera, tôt ou tard. J'ai caché un bateau à l'ouest d'ici. Il vous ramènera du côté kendran."

Il décrocha la Corne des Profondeurs de sa hanche et la posa dans les bras de Nani.

"Souffle là-dedans une fois aux quais, et vise le ciel. Mes amis comprendront."

Il se retourna pour ouvrir la porte, il allait sortir pour s'assurer que la voie était libre. Il avisa les autres serviteurs, moins valeureux qu'elle. Il se souvint d'un moment lointain, lorsqu'il avait été capturé par l'odieux Von Klaash et qu'il avait organisé une rébellion parmi les esclaves. Cette femme à la peau sombre et aux yeux noisette allait être, par la force des choses, responsable de la survie de ses pairs.

"Nani, c'est ça ?"

Il lui tendit par la lame le poignard qu'il tenait de la lointaine Fan-Ming. Il esquissa un léger hochement de tête, bien que son expression restait sérieuse. Que ce soit à l'échelle d'un équipage ou d'un groupe de survivants, un meneur savait en reconnaître un autre, tout comme il compatissait pour la cruauté de la tâche qui l'attendait.

"Vous allez devoir traverser la rivière. Gardez un profil bas une fois dans l'herbe. Je vous ramènerai votre maître sain et sauf."

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Sinaëthin
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Re: Le Château de Vandrak

Message par Sinaëthin » lun. 5 avr. 2021 08:05

Mon estomac se tordit alors que je comptai mentalement le nombre d'ennemis qui semblaient approcher. Beaucoup plus de liykors que je n'aurais souhaité avoir à affronter même en situation d'avantage, ce qui n'était pas notre cas actuel. Ils étaient au moins deux dizaines, le tintement du métal ne laissant aucun doute sur leur dangerosité. Une créature bien plus imposante encore s'apprêtait à nous rejoindre, accompagnée par l'étrange échos d'os qui s'entrechoquent et une aura de brutalité qui sonnait à chaque mouvement, chaque respiration. Qui ou quoi que ce soit, nous étions fichus s'ils nous coinçaient mais nous avions en parallèle l'avantage qu'ils ne pourraient pas tous pénétrer l'endroit à la fois. Leur faire barrage ? Je ne voyais pas véritablement d'autre option. Je me précipitai aussi silencieusement que possible vers la porte du dortoir, entendant tout juste les derniers mots du pirate filtrer par la porte maladroitement rabattue dans son encadrement. Je l'entrouvris et me glissai à l'intérieur. L'une des servantes se tenait face à Sirius, un poignard à la main, un air décidé barrant son front, sans qu'elle semble en vouloir à son interlocuteur. Je me penchai à l'oreille du borgne, parlant à voix basse pour ne pas faire paniquer tout le monde.

« Vingt liykors en approche. Et quelque chose de pire avec. Ils passeront la porte d'entrée de l'annexe d'une minute à l'autre. Je pense qu'ils sont plutôt armés pour du corps à corps. J'ignore s'ils sont capables de magie. J'ai un plan. Barricadez la porte. Restez silencieux. Et tâche de te mêler aux servants. S'ils entrent et qu'ils ne voient rien d'autre que du personnel ils passeront sans doute leur chemin. Ils ne les ont pas tué jusqu'à présent et ils sont là pour nous, pas pour eux. »

Je lui fis une tape sur l'épaule en lui lançant un regard entendu. Ce n'était pas le moment de faire l'idiot. Puis, le regardant vraiment, je réalisai la flamme brûlante qui s'était allumée dans son regard et repris:

« Je vais les attirer plus loin. Pour éviter qu'ils appellent des renforts et les coincer dans un espace restreint. Avec un peu de chance ils ne s'intéresseront même pas à ce qui se passe ici. » J'ignorais toujours ce dont était capable mon compagnon et ce n'était pas à moi de décider ce qu'il pouvait faire ou non. « J'ai plus de chance d'en réchapper que toi. Si tu restes ici tu pourrais aussi les prendre à revers. J'ignore si nous sommes en mesure de venir à bout d'une telle garnison mais je ne crois pas que nous ayons tellement d'autre option que d'essayer... »

Je ressortis aussitôt et gagnai la grande salle de réception, en quête de la parfaite position où me tenir pour attendre nos invités, l'arc sorti, prête à tirer sur le premier qui passerait le pas de la porte, prête à me transformer et filer dans le hall d'entrée également si besoin, un gobelet en metal dans la main droite que je comptais lancer de l'autre côté de la salle dès que je les entendrais s'approcher.

La panique me gagna. M'etouffa lentement. Je sentis mon estomac se tordre plus encore. Puis je réalisai que cette panique était l'écho de celle de Nildë qui avait ressenti ma peur et s'affolait au-dehors. Elle était tellement affolée qu'elle en serait presque venue à foncer droit dans le château. Je tâchai maladroitement de la rassurer. J'avais besoin de son aide. Je partageai avec elle les grandes lignes de ce que je comptais faire et lui intimai de faire le guet. Elle alla se percher dans un arbre en face de l'entrée. Je comptais sur elle pour m'informer davantage sur nos assaillants et m'avertir de tout changement de situation au-dehors.
Utilisation du lien télépathique pour savoir quel genre d'armes ont les liykors et avoir une meilleure description du vingt-et-unième pour savoir si c'est Karsinar notamment. Utilisation de la capa camouflage si ça marche également en intérieur.
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Cromax
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Re: Le Château de Vandrak

Message par Cromax » lun. 5 avr. 2021 16:08

La Fin d’une Ere
(Mission « Castel Vandrak » (Sibelle, Sirat, Silma, Sirius))



Dans le grenier du Castel, le combat faisait rage. Le guerrier aux deux haches que Sirat avait aveuglé et blessé tenta maladroitement de frapper à l’aveugle avec ses haches, mais n’y parvint guère. Sirat, vexé sans doute de n’avoir pu le tuer dès son premier coup s’empressa un peu trop à tenter son second… Celui-ci frappa lourdement le sol à côté du Garzok, sans toucher sa tête, et formant un bon trou dans le plancher. Sibelle, de son côté, armait ses pattes postérieures pour ruer sauvagement sur un garzok derrière elle. Une ruade imprécise qui ne percuta que le vide. Était-ce un élan de survie intuitif qui avait sauvé le garzok des sabots meurtriers ? Ou une trop grande envie d’en découdre de l’elfe transformée qui lui avait fait manquer de précision ? En tout cas, les garzoks alentours tentèrent à leur tour de frapper à l’aveugle l’hippogriffe, sans y parvenir. Mais ils ne seraient bientôt plus sous l’effet de la lumière du marteau. Et là, le vrai combat pourrait commencer.

La situation était aussi violente au grenier qu’elle était angoissante et tendue au rez-de-chaussée. La surnommée « Nani » faisait toujours face au pirate, même après l’intervention de l’elfe blanche. Lorsque celle-ci quitta la pièce, elle répondit enfin à Sirius, d’un ton décidé :

« Nous n’irons nulle part pour l’instant : ils ont promis de nous épargner si on restait ici. »

Elle serre quand même les mains contre la corne et le poignard. Puis, soupire et poursuit d’un ton moins sévère.

« Nani, c’est comme ça que les enfants m’appellent. J’suis ce qui ressemble le plus à une mère pour eux, ici. Et je les défendrai bec et ongles quoiqu’il se passe. »

Elle ne semblait plus se tendre contre le pirate, mais ne paraissait pas plus envieuse de sortir de là.

Dans la grande salle de réception, Silma tentait d’en apprendre plus sur la menace qui approchait, via les informations que pouvait lui transmettre sa compagne ailée. Il n’y avait pas, à proprement parler, d’endroit idéal où se poster pour avoir une bonne visée au sein de la salle. Derrière le couvert d’une table, pour moins se faire repérer et offrir moins de son corps en visibilité, sans doute. Le gobelet à la main, elle reçut les informations de Nildë : ils étaient bien une vingtaine, armés surtout pour le corps à corps : hachettes, épées, piques. Leurs armures n’étaient pas spécialement lourdes : cottes de mailles, cuirasses. La plupart avait la tête découverte ainsi que les pattes postérieures, sur lesquelles ils étaient dressés. Quant au pas lourd, la chouette envoya une image mentale assez précise de l’abomination.



Image



Un être massif, musclé au-delà du raisonnable. Une silhouette athlétique, musculeuse, épaisse, au torse nu d’une peau noire presque semblable à du cuir. Des chaînes aux poignets, des crânes en nombre autour du cou, ainsi que de la fourrure grisâtre. L’être gigantesque, dépassant sans doute les deux mètres vingt, portait à la main une hache terrible, qu’on eut dite faite d’os. Une arme disproportionnée. Sa chevelure blanche et ses yeux d’un rouge incandescent finissaient de brosser ce portrait terrible de l’être qui approchait : indéniablement il s’agissait de leur cible : Karsinar.

Le groupe dont il faisait partie approcha de la porte, empêchant toute retraite par là. Et c’est le géant lui-même qui vint ouvrir celle-ci à la volée, dans un claquement que Silma autant que Sirius et les otages purent entendre. Ils entraient dans la petite salle qui les avait accueillis un peu plus tôt…



[HJ :
Quand vous lancez une CC, donnez-moi le rang avec lequel vous la lancez. Si vous ne précisez rien, je la lance au rang 1.
Pour le grenier : Je peux vous faire une màj supplémentaire si vous deux avez RP d’ici jeudi, pour faire avancer ça un peu plus vite. Sinon ça sera lundi prochain avec les autres.

XP :
Silma : 0,5 (gestion de la situation)
Sirius : 0,5 (interrogatoire)
Les autres : la fin de la situation.]

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Sibelle
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Re: Le Château de Vandrak

Message par Sibelle » lun. 5 avr. 2021 23:00

La ruade de Sibelle fut aussi violente qu’elle l’aurait souhaité, mais malheureusement ne frappa que du vide. La guerrière n’étant pas du genre à s’apitoyer sur ses échecs, elle enchaîna avec une nouvelle attaque, ne sachant pour combien de temps elle pourrait profiter de l’aveuglement de ses adversaires.

L’ouverture de la fenêtre laissait de temps à autre passer une faible lumière de la lune, lorsque les nuages ne la cachaient pas. Mais cette lumière était trop irrégulière pour que l’hinionne risque de reprendre sa forme d’elfe et perdre sa vue dans l’obscurité.

Ainsi, profitant de sa vision nocturne, elle fit cette fois quelques pas rapides vers le plus gros orque devant elle, son bec grand ouvert, tout en lâchant un cri perçant qui se voulait intimidant.

Elle visait le cou souhaitant le percer de son bec crochu et le vider de son sang.


(( Sibelle attaque un garzok avec son bec, le visant au cou )))

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Sirat
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Re: Le Château de Vandrak

Message par Sirat » mar. 6 avr. 2021 14:42

Le coup de marteau qu'avait porté l'humoran termina dans le sol. Sirat ragea de plus bel, les mouvements saccadées du garzok ne l'avait pas touché, mais son sort prenait fin et il venait de laisser passer une chance inestimable d'en finir avec son ennemi. Son cœur tapait dans ses tempes et il recula d'un pas. Le garzok retrouvait la vue. A ses pieds s'ouvrait le parquet en une plaie béante laissant apparaître des nervures de brique. Même cette échappatoire s'envolait.

De son coté Sibelle tel une jument sauvage, frappait et ruait de griffes et de bec sur ces pauvres hères encore perdu qui tombaient inanimées. Mais combien de temps a chance allait t'elle durée.

Il devait tuer ce mâle alpha, un frisson passa dans son dos, s'il s'en montrer incapable comment pouvait il espérer tuer Karsinar, comment pouvait il souhaiter servir Zewen correctement.

Il rageait, sa main ressera sa pression sur le manche de son fléau.

Serait-il tombé en désuétude, Zewen s'était-il lassé. Il ne pouvait l'accepter, il avait la bénédiction de son maître. Il montrait une armée pour lui. Ce sentiment brûlait son corps et embuait son regard d'une rage sans pareil.
Il devait faire vite et si ce garzok ne pouvait plus parler, il devait ne plus bouger. D'un coup vif, il visa la rotule avec son marteau. Ses muscles concentré, gérait l'afflux sanguin que sa vision de magelman lui envoyait. Handicapé son adversaire pour prendre le coup de grâce. Frapper et reculer de quelques mètres.
Ne pouvant plus bouger il serait soumis à la colère de la terre, si ce sol était de pierre alors son sort d'épieux le pourfendra de par en par. Voilà le plan, il accumula sa magie et sa technique et lança son attaque double. Il n'avait plus le droit à l'erreur.
Jet de touche +10 bénédiction Ox
Bénédiction de zewen pour les esquives prochains tours 25%de chance
Double frappe capa magelman
Coup sur la rotule (simple) pour incapacité
Puis sort de combat épieux Rang 1 pour ne pas blesser Sibelle
Image

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Cromax
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Re: Le Château de Vandrak

Message par Cromax » jeu. 8 avr. 2021 15:08

La Fin d’une Ere
(Sibelle, Sirat)



Alors que la lumière sortait des yeux éboulis des garzoks du grenier, Sibelle attaqua l’un d’eux d’un violent coup de bec. Celui-ci écorcha violemment la gorge de l’un d’eux, qui cria de surprise et de colère, tentant de renvoyer son coup à l’hippogriffe d’un revers de sa lame, qui passa à côté de l’objectif, laissant la Fierté de l’Azur sauve.

De son côté, Sirat mettait tout en œuvre pour peser, tant sur celui qu’il avait considéré être le chef que sur le nombre global de leurs assaillants. Son coup de marteau fut à la fois précis et fulgurant, puissant au-delà de ce qu’il s’attendait lui-même : l’arme balaya l’air jusqu’à percuter le genou du garzok. Celui-ci explosa sous le choc. Mieux, le second genoux fut percuté aussi, explosé de même, et l’orque tomba face contre terre, les deux jambes dans un angle inhabituel et sans doute très douloureux. Il n’y avait plus qu’un gargouillis douloureux qui sortait de ses lèvres sanglantes. Il était vivant, mais plus du tout en état de combattre…

Quant au sortilège qui suivit, il frappa avec efficacité, puisque de nombreux épieux sortirent du sol sur une moitié entière du groupe d’ennemis. Certains furent transpersés directement, d’autres contraints de rester à l’écart sans bouger de crainte de se faire traverser par les pics de pierre acérés sortis du sol. SIrat s’était bien protégé pour ce tour-ci, et son sort ferait encore effet au tour suivant.

Sibelle, elle, était par contre en proie à l’autre moitié du groupe, qui s’agglutinait à son côté comme un seul homme. Plus qu’essayer de la blesser, les garzoks tentaient de la maîtriser de leur force. Ce n’était pas chose facile, surtout sur une créature de cette taille, mais petit à petit, leurs mains et bras se refermaient sur ses muscles et ses membres, la contraignant. Elle ne pouvait plus se battre qu’avec sa tête, et donc son bec, limitée dans ses mouvements. À moins qu’elle tente de se dégager en ruant et en s’ébrouant, jouant de sa force contre la puissance du groupe.

Deux flèches percèrent l’air, rebondissant sur la cuirasse solide de l’humoran sans lui causer le moindre dommage.



[HJ :

XP : à la fin de la situation.]

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Sirat
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Re: Le Château de Vandrak

Message par Sirat » sam. 10 avr. 2021 13:27

Le marteau frappa avec une précision chirurgicale. Il emporta la rotule brisant par la même occasion la tête fémoral. Le fémur s'extirpa de la jambe déchirant les ligaments et la cavité articulaire. Dans son élan, le fléau tapa la deuxième jambe, fracturant le haut du tibia. Le garzok s'écroula dans un cri de douleur étouffer.

Pour finir, des pics s'échappèrent du sol le traversant de part en part et laissant les autres ennemis au silence, les faisant reculer de quelques pas.

Sibelle continuait ses ruades et ses coups de becs. Le sang giclait autour d'elle dans des arabesques lente, recouvrant de leurs empreintes carmin le parquet usé et poussiéreux.

Une horde s'était approchée d'elle et l'avait, étau de chair et de croc, encerclé. Peu à peu, l'hippogriffe étouffait et ne pouvait maintenant plus que se défendre de son bec. Un cri angoissé perça le brouillard cendré du grenier.
Un frisson parcouru l'échine du colosse, alerter de la situation de sa comparse.

Deux flèches vinrent frapper l'armure de l'humoran et lui rappeler sa dure réalité. Il remonta son bouclier pour se prémunir des projectiles. Il eut de suite l'envie d'aider son amie. Il fit un pas, mais la change forme lui jeta un regard qui le traversa corps et âme. Elle était pugnace et fier, elle voulait s'en sortir seule. Sirat respectait cela, l'honneur du guerrier, la seul vrai mort était sur le champ de bataille, au combat dans le sang, libre.

Il n'était pas pourtant prêt à laisser passer son amie à trépas. L'idée lui arrachait le cœur et le mettait mal à l'aise. Il chassa cette élucubration.

Garzok j'ai tué votre chef, je suis plus fort, il est temps pour vous de prendre votre destin en main ! Je suis celui qui chante et je vous offre la gloire au champ d'honneur. Suivez-moi et on chantera vos noms comme les premiers à avoir eu le désir de reconstruire la grande Asterok. Il n'y a pas de mort pour celui qui poursuit un rêve. Cesser maintenant !


L'idée lui était venu comme ça, Astérok, le vieux garzok dans les ruines, K'nee et son frère, celui qui chante, tout cela s'imbriquait et spontanément, il l'avait éructé à leur visage. S'il ne le suivait pas, il mourrait de sa main, mais son idée folle venait de planter une graine dans son esprit et elle allait continuer d'y germer.
Il se vit l'espace d'un instant meneur d'hommes, il vit toutes les possibilités d'une renaissance de cette grande cité et d'un simple rêve, une ébauche plus précise se construisit en lui.


En même temps, qu'il parlait, il fit appel à ses pouvoirs, il mélangeait encore une fois les esprits de ses adversaires. Il devait le voir plus grand, plus puissant que jamais, une aura digne des dieux devait finir de les convaincre et appuyer son discours.
Bénédiction de zewen
Aura intimidante
Se protège avec le bouclier
Sort hallucination collective rang 5
Image

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Sibelle
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Re: Le Château de Vandrak

Message par Sibelle » sam. 10 avr. 2021 15:29

Malgré toute la violence dont la Fierté de l’azur fit preuve, le garzok attaqué s’en tira avec seulement une grave écorchure dans la gorge. Alors que Sibelle avait espéré déchirer un vaisseau sanguin important, vidant ainsi son ennemi de son sang, il n’en fut rien. Le garkok cria de colère et de surprise et tenta de riposter de sa lame. Heureusement, malgré sa taille imposante, l’hippogriffe réussit à éviter la lame de cet assaillant.

Mais il n’était pas seul, il y en avait au moins six autres autour de Sibelle. Ces derniers l’encerclaient désormais et s’en approchaient dangereusement. Alors que l’hippogriffe tentait de les éloigner, les menaçant de son bec, ils réussirent à l’immobiliser empoignant ses jambes musclées et ses griffes acérées.

En colère, elle lança un ultime cri qui alerta l’humoran. Ce dernier semblait vouloir faire un pas en avant, mais d’un mouvement de tête de gauche à droite et deux cris bref, Sibelle lui fit comprendre qu’elle refusait son aide. Trop orgueilleuse, certes. Cependant, la guerrière ne voulait pour rien au monde mettre son compagnon en danger. Obstinée et butée, elle allait se débattre et se battre jusqu’à son dernier souffle.
Se voyant ainsi immobilisée, elle attendit le début d’une éclaircie, puis se métamorphosa en elfe. Elle n’y voyait pas grand-chose, mais ils étaient si près, et puis elle maitrisait cette capacité de combat les yeux fermés. Façon de parler bien entendue, mais qui aurait été avantageuse de considérer au premier degré.

Aussitôt sous sa forme d’elfe, elle profita de l’état de surprise de ses assaillants pour attaquer. Son sabre d’une main,
Dotée d’une résilience hors du commun et mue par l’énergie de survie, Sibelle exploita ses muscles jusqu’à leur limite. Elle amorça ses attaques à une telle vitesse, en attaquant ses adversaires l’un après l’autre, qu’ils en venaient à avoir l’impression de voir défiler un nombre impressionnant de lames devant eux.

Elle entendit bien l’humoran tenter de nouveau de convaincre les garzoks de se soumettre à lui, mais elle n’était pas très attentive à ses propos, se concentrant plutôt sur sa propre survie.


((( Attaque à deux mains en tant que Maitre d’armes.
Utilisation de la CC : les cent lames au rang 5, visant un adversaire différent à chaque touche.)))

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Heartless
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Re: Le Château de Vandrak

Message par Heartless » dim. 11 avr. 2021 22:01

"Nous n’irons nulle part pour l’instant : ils ont promis de nous épargner si on restait ici." répondit-elle.

Bien qu'elle eut dit cela, elle accepta tout de même ce que le pirate lui avait offert. Peut-être qu'au fond, elle ne croyait pas non plus sur la clémence de Karsinar.

"Nani, c’est comme ça que les enfants m’appellent. J’suis ce qui ressemble le plus à une mère pour eux, ici. Et je les défendrai bec et ongles quoiqu’il se passe."

Sirius avait un profond respect pour ce genre de courage, mais elle était bien naïve si elle pensait pouvoir défendre ses pairs dans cette situation. Comme pour confirmer Heartless dans son pessimisme, Sinaëthin se glissa derrière lui, porteuse de sombres nouvelles. Une troupe approchait, une vingtaine de lykiors environ, accompagnés d'une silhouette brutale qui laissait présager le pire.

"Barricadez la porte. Restez silencieux. Et tâche de te mêler aux servants. S'ils entrent et qu'ils ne voient rien d'autre que du personnel ils passeront sans doute leur chemin. Ils ne les ont pas tué jusqu'à présent et ils sont là pour nous, pas pour eux. Je vais les attirer plus loin. Pour éviter qu'ils appellent des renforts et les coincer dans un espace restreint. Avec un peu de chance ils ne s'intéresseront même pas à ce qui se passe ici."

Elle lui tapa l'épaule et le borgne lui répondit d'un hochement de tête suivi d'un sourire confiant. En effet, il valait mieux faire profil bas pour le moment. Après tout, Sibelle et Sirat remplissaient leur fonction du mieux qu'ils pouvaient. Si le carnage au-dessus de leur tête pouvait leur permettre d'attirer Karsinar dans un traquenard, il valait mieux en tirer profit.

"Prends pas de risques inutiles, surtout. L'important, c'est de s'en sortir."

L'archère prit les devants, laissant le pirate avec les serviteurs terrifiés. Il reporta son attention sur Nani.

"Fais comme tu veux, je peux pas te forcer. Mais ici, c'est un champ de bataille. Tu crois vraiment avoir la moindre chance s'ils se lassent de vous ? Tu peux me rendre mes affaires si tu comptes te terrer ici avec les autres"

Il sonda la pièce du regard et se mit en quête de loques à revêtir pour se fondre parmi les serviteurs. En vérité, ce n'était pas le meilleur des plans. Il se ferait sans aucun doute griller en deux secondes avec sa sale tête et son œil en moins. Puis retentit le bruit fracassant d'une porte ouverte d'un seul geste. Ils approchaient. Sirius dit à Nani de cacher son cor et son poignard, puis il fit se lever un des adultes, l'homme dont la carrure avait le plus en commun avec la sienne, et il lui tapota rapidement le dos en chuchotant.

"Toi, sur le lit, là, vite, vite ! Dos à la porte, mets la couverture !"

Il le harcela jusqu'à ce qu'il suive ses instructions.

"S'ils me trouvent avec vous, je donne pas cher de notre peau à tous."

Il espérait pouvoir placer son leurre à temps avant de se cacher sous ce même lit. Si quelqu'un entrait dans cette pièce en s'attendant à trouver quelque intrus, son attention serait attirée par la silhouette recroquevillée sous les draps. Et si par malchance, Karsinar tenait à débusquer les intrus en personne, Sirius se préparait à le transpercer du bout de son trident à travers la descente d'un piètre lit.

((( Exulte un des serviteurs à se mettre dans un des lits et se cache juste en-dessous, prêt à frapper si besoin )))
Modifié en dernier par Heartless le dim. 9 mai 2021 14:53, modifié 1 fois.

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Cromax
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Re: Le Château de Vandrak

Message par Cromax » lun. 12 avr. 2021 15:25

La Fin d’une Ere
(Mission « Castel Vandrak » (Sibelle, Sirat, Silma, Sirius))



Au discours de Sirat, il persista dans un premier temps un blanc sans réponse. Surtout de la part des garzoks encore coincés dans les épieux, qui n’osaient plus bouger. Puis, l’un des archers scanda :

« Parle à mon cul, ouais. Vous sortirez jamais vivants d’ici. »

Une réponse… éloquente. Malgré les pieux, il banda son arc et son collègue fit de même. Deux flèches fusèrent de nouveau vers l’humoran, sans l’inquiéter une seule seconde, se plantant au sol autour de lui.

La situation n’était pas la même pour Sibelle, hélas. Complètement encerclée, elle avait été forcée de reprendre sa taille et son apparence d’origine. Quelques-uns la lâchèrent, d’autres restèrent accrochés à ses membres et se firent attirer comme des pantins vers elle, ses bras ou ses jambes, près du sol. Une position dont elle profita pour tirer l’avantage dans le combat, et l’initiative de l’attaque. Et elle le fit avec brio, usant de ses lames pour frapper, frapper et frapper encore autour d’elle, ses assaillants nombreux. Le première en décapita un sur le coup, et déborda même sur un second pour le tuer de la même frappe. Une première attaque brillante ! La seconde en blessa un au bras, la troisième échoua hélas sans causer de blessure. Mais ça n’était pas fini pour autant : la quatrième en transperça un autre, le faisant choir à la renverse, incapable de poursuivre le combat. La cinquième en blessa un autre au torse, et la dernière glissa sur la protection d’un dernier, sans lui causer grand mal.

Des sept qui la malmenaient, elle en avait mis en une attaque preste et vigilante, trois hors de combattre, et blessé au moins partiellement deux autres. Mais maintenant, ça allait être à leur tour de frapper. Les blessés laissèrent les deux garzoks encore totalement vaillants porter leurs attaques. L’un d’eux échoua, s’emmêlant dans sa hachette sans parvenir à frapper correctement, et le second toucha de son cimeterre, causant une plaie sous la sangle de son armure de bras droit, laissant un fin filet de sang s’échapper. Une blessure partielle qu’il faudrait soigner, mais sans impact sur ses capacités.

Les garzoks ne semblaient pas prêts de se rendre. Attendaient-ils du renfort ? Rien n’était plus probable, vu le tintouin qu’ils faisaient en combattant de la sorte dans les étages du castel.


Au rez-de-chaussée, dans les sobres quartiers des serviteurs, l’ambiance était lourde. Les regards apeurés étaient fixés sur la porte censée être fermée à clé. L’homme désigné par Sirius avait suivi ses instructions nerveusement, et le pirate s’était dissimulé sous le lit. Pourtant, rien ne vint : ils entendirent la troupe passer dans la petite pièce à côté sans même vérifier que les servants étaient toujours là. D’un pas pressé, même. Nul doute qu’ils avaient eu vent d’une intrusion… mais celle de Silma et Sirius était restée secrète. Le pirate put entendre Karsinar et sa troupe pénétrer la salle à manger, sans sembler remarquer quoique ce soit, et poursuivre leur progression. Silma semblait bien dissimulée. Le problème était que maintenant, une troupe nombreuse allait foncer vers les étages, refermant toute issue pour les deux téméraires du grenier.



[HJ :
Blessures :
Sibelle : Blessure légère

Xp :
Heartless : 0,5 (plan)]

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Sirat
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Re: Le Château de Vandrak

Message par Sirat » lun. 12 avr. 2021 22:01

Parle à mon cul !

La réponse cinglante le fit sourire, n’y avait il pas dans l’essence de celle-ci l’insolence et la confiance des bas quartiers.

Deux flèches tombèrent non loin de lui.

ils ne savent même pas viser pensa-t-il

Sibelle s’était transformé et d’un œil Sirat l’observa, décupler sa force et ses lames vinrent telles des hélices foudroyé ses ennemis. Elle n’avait peur de rien, quelle femme, une excitation a l’égard de la rouquine naquit en lui. Elle existait depuis longtemps, le corps sauvage de la guerrière son attitude fière et indomptable, l’avait toujours fasciné, et cela, depuis le premier jour où il l’avait affronté. Son sang, pourpre, avait coulé, touché qu’elle était par ces lames impies. Mais pour une goutte de sa sainte sève, combien avait faillit. Deux, trois, dame farouche et indomptable, ils allaient regretter de ne pas avoir accepté ce marché.

Elle l’inspirait et ne s'était pas peu dire, car il allait lui aussi montrer qu’il savait danser avec son arme. Il n’avait pas de lame, mais une masse qui allait labourer l’air et les tronches de ses ennemis. Ses jointures blanchir sous ses gantelets, signe que ne pouvait voir ses ennemis. Ils ne verraient donc pas le murmure, prémisse de leur mort.
Collier dominant +5jet de touche
bénédiction Ox
bénédiction Zewen
lance cc cent lames rang 4
Modifié en dernier par Sirat le mar. 13 avr. 2021 06:36, modifié 1 fois.
Image

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Re: Le Château de Vandrak

Message par Sibelle » mar. 13 avr. 2021 02:59

Le discours de Sirat, l’ultime chance de survie qu’il offrait à ses créatures vertes pourvues d’une intelligence médiocre, n’eut pour réponse qu’un vulgaire refus emplit de condescendance et de mépris. Au départ quinze contre deux, ils en étaient plus que sept. Et ni Sirat, ni Sibelle n’avaient l’intention de mettre fin aux hostilités avant de les avoir exterminés jusqu’au dernier.

Sous le coup de la transformation de la Fierté de l’azur en elfe, certains de ses assaillants manquant de prises durent la lâcher, alors que d’autres furent attirés vers l’elfe de taille bien modeste par rapport à son imposant totem. Situation à son avantage que l’hinionne exploita avec profit. Son sabre tenu fermement dans sa main gauche et sa courte épée dans la droite, la maître d’armes attaqua. Exécutant une technique de combat lui permettant de combattre plusieurs adversaires à la fois, elle optimisa la puissance de ses muscles maniant ses armes à une vitesse fulgurante. Sous ses lames aiguisées, une tête tomba lourdement sur le sol maculé de sang, un bras fut mutilé, un abdomen transpercé et un torse légèrement blessé. Une fois sa lame frappa l’air et une autre glissa sur l’armure d’un adversaire. Dans cette folie meurtrière, un sabre à lame recourbée réussit à percer la défense de la belle et la blessa au bras droit. Du sang s’écoula de la plaie, mais cette dernière ne fut pas assez profonde pour empêcher la poursuite du combat.

Après cette brillante attaque, Sibelle laissa ses ennemis s’approcher d’elle. Bien que le nombre de ses attaquants fut réduit, il en restait encore quatre contre qui combattre. Afin de pouvoir en attaquer plusieurs à la fois, elle n’eut pas le choix d’utiliser une fois de plus la même technique de combat.

Dans une arène contre des gladiateurs, le manque de variété des techniques utilisées par la guerrière n’aurait pas été apprécié par certains spectateurs en mal d’originalité, se permettant de critiquer et de commenter alors que bien assis sur le banc, ils ne risquaient pas de perdre la vie. Mais Sibelle ne se tenait pas dans l’aire sablée d'un amphithéâtre, mais dans un grenier. Elle ne se donnait pas en spectacle, mais tentait d’en massacrer le plus possible afin de demeurer en vie.

Du coin de l’œil, elle put voir Sirat manier sa lourde masse avec une facilité et une vitesse déconcertantes. Le voyant en action, elle enchaîna à son tour, profitant de la proximité de ses adversaires, de la faible clarté que lui offrait la lune lorsqu’elle n’était pas cachée sous les nuages, pour bander ses muscles une fois de plus et donner l’impression à ses adversaires qu’une centaine de lames filaient devant eux.
Alors qu’elle avait commencé en solo, Sirat se joignait à elle dans la danse, et ensemble ils allaient effectuer un sanglant pas de deux !

((( Attaque à deux mains en tant que Maitre d’armes
Utilisation de la CC : les cent lames au rang 5, visant ses quatre adversaires différents à chaque touche, réservant les deux dernières pour reprendre un possible coup raté.)))

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Re: Le Château de Vandrak

Message par Heartless » lun. 19 avr. 2021 01:03

Tous les regards étaient fixés sur la porte maladroitement fermée, les cœurs gelés par les bruits de pas de la troupe de Karsinar. Mais personne ne vint. Sans doute, le chaos des étages supérieurs était le centre de leur attention, et ils se hâtaient prestement vers les escaliers. Sirius sortit de sa cachette et tapota sur l'épaule du faux dormeur. Plus besoin de faire semblant.

Heartless se rapprocha de la porte et l'entrouvrit d'un cheveu pour vérifier que la voie était bien libre. Il ne pouvait pas se permettre d'appeler Silma au risque d'attirer l'attention sur elle, mais il était quasiment sûr qu'elle était en train de réfléchir à un moyen de prendre le prédateur à son propre jeu. Il adressa un dernier regard à Nani et aux autres à sa charge, et leur fit un signe d'adieu qui pouvait tout aussi bien dire "bonne chance". Il avait parié sur l'audace de Nani.

Une fois certain de pouvoir sortir sans dévoiler sa position, il se mit à marcher sur les traces du cortège de Karsinar. Il valait mieux attendre qu'ils se soient engagés dans l'escalier. Une fois qu'ils auraient rejoint la mêlée à l'étage, lui et Silma auraient l'occasion de les prendre tous en tenaille en comptant sur la ténacité de leurs deux autres camarades. Enfin, c'était un peu comme quatre renards qui tentaient d'encercler une meute de loups... Vandrak. Vandrak était à l'étage. Au vu de leur situation alarmante, Heartless prévoyait une fuite. Avec un peu de chance, les serviteurs auraient saisi l'opportunité et appelé le Masamune en avance. Hors de question de sacrifier qui que ce soit, et s'il fallait fuir, autant fuir avec Vandrak sous le bras. Il attendrait de voir comment les choses évoluent avant de prendre sa décision.

((( File la troupe de Karsinar en gardant ses distances )))

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Cromax
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Re: Le Château de Vandrak

Message par Cromax » lun. 19 avr. 2021 17:01

La Fin d’une Ere
(Mission « Castel Vandrak » (Sibelle, Sirat, Silma, Sirius))




Dans le grenier du Castel, Sibelle et Sirat poursuivaient leur massacre en bonne et due forme. Le semi-lion arracha d’un coup de masse la tête du premier orque qui se dressa contre lui. Il brisa la colonne vertébrale d’un des archers et mit deux coups à s’occuper du second, frappant d’abord au ventre, puis à la tête avant qu’il s’effondre parmi ses pairs.

Sibelle, de son côté, se débrouillait bien aussi. Elle embrocha un des garzoks blessés, le faisant mettre un genou en terre, incapable de combattre. Elle en priva un autre de son bras, et un troisième de sa tête, dans une gerbe sanglante. Elle zébra le dernier debout de deux attaques vives, creusant des blessures dans son torse sans le tuer pour autant. Malgré tout, le garzok lâcha son arme et en appela à a pitié de l’elfe. Il était le dernier adversaire debout de tout le grenier, et ne semblait plus envieux de combattre.

« D’accord, d’accord, j’me rends. Mais z’êtes pas sortis d’l’auberge pour autant, j’vous préviens. C’est un foutu traquenard dans lequel vous vous êtes fourrés. »


Au rez-de-chaussée, la troupe de Karsinar progressait. Elle venait de traverser la grande salle de réception, sans apercevoir Silma dans sa cachette. Et ils se rendaient maintenant dans le couloir d’entrée afin de gravir les escaliers les séparant du premier étage, où était censé être Vandrak d’Arkasse. Ils s’engouffrèrent sans tarder dans les escaliers, sans apercevoir Sirius qui les pistait de loin, les suivant dans leur résolue progression.


[HJ :
Blessures :
Sibelle : Blessure légère

Xp :
Sibelle et Sirat : 2XP (combat équitable contre un groupe d’orques)]

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Sinaëthin
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Re: Le Château de Vandrak

Message par Sinaëthin » mer. 21 avr. 2021 06:02

Aucun doute possible. Karsinar lui-même et vingt gardes Liykors pénétrèrent l'annexe, puis la grande salle. Je me fis plus petite encore dans ma cachette, sans pour autant me transformer, prête à tirer quand l'occasion se présenteraient, si possible une fois qu'ils m'auraient tous dépassée. Ils traversèrent la salle avec des grondements sourds de ceux qui s'apprêtent à se battre et se tiennent aux aguets. Quelques longs reniflements songeurs me firent frémir. Aussi bien cachée que je pouvais l'être, je pouvais difficilement masquer mon odeur et en tout cas n'y avais pas pensé jusqu'alors. Une chance que les restes du festin qui s'étalaient sur les longues tablées aient visiblement détourné leur attention de mes traces. Je respirais aussi lentement et silencieusement que possible tandis que le terrible cortège parvenait à mon niveau puis poursuivais sa route, sans m'accorder un regard. Ils avaient certainement vu et entendu l'entrée fracassante de nos compagnons aux derniers étages et s'apprêtaient certainement à les coincer là-haut. Ils ne passaient par ici que pour atteindre le dernier niveau et ne s'attendait manifestement pas vraiment à trouver qui que ce soit ici. Ils n'avaient pas même vérifié le dortoir des employés - ou esclaves - de maison. Une aubaine. Sirius et moi pourrions donc agir en toute discrétion et profiter de l'effet de surprise. J'espérai sincèrement que le pirate saurait se tenir. Je l'avais bien vu frémir et s'émouvoir à la seule mention de Karsinar ! Et son rêve de l'abattre lui-même !

Quand on parle du loup... Alors que la troupe s'engouffrait dans le hall d'entrée et son vertigineux escalier, je vis Sirius pénétrer à son tour la seule de réception à pas de loup et rasant les murs, le regard fixé sur nos ennemis. Il avait visiblement décidé de les suivre, et en faisant preuve d'une discretion que je ne lui connaissais pas ! J'hésitai un moment sur la façon de lui faire signe, de le rejoindre, d'échanger sans attirer l'attention de nos ennemis. S'ils ne nous avaient pas flairés, ils nous attendraient sûrement si nous osions ouvrir la bouche... Je me rappelai alors le papier, la plume et l'encre dans mon paquetage. Ce n'était pas le moment. La troupe allait bientôt atteindre l'escalier. Aussi prudemment que précédemment je me glissai hors de ma cachette et me rapprochai de Sirius en lui faisant un grand signe lent pour ne pas l'effrayer, prenant bien garder à rester hors du champs de vision que les Liykors pouvait encore avoir sur la pièce qu'ils venaient de quitter s'ils décidaient de jeter un coup d'oeil derrière eux. Aussitôt que j'obtins l'attention de Sirius je lui fis signe d'attendre, mimai de mes doigts quelqu'un montant un escalier et lui exprimai que c'était à ce moment-là qu'il faudrait agir. Impossible de rentrer dans les détails mais ils comprendrait certainement et se rappellerait de ma volonté de les coincer dans un endroit restreint. Ces escaliers étaient selon moi la dernière chance que l'on aurait pour attaquer tout en ayant des chances d'y survivre.
Silma, Héraut de Yuïa, hinïonne aussi connue sous le nom de Sináëthin Al'Enëthan, accompagnée de Nildë, harfang des neiges.

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Sibelle
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Re: Le Château de Vandrak

Message par Sibelle » jeu. 22 avr. 2021 01:49

Les lames des deux compagnons se déplaçaient à une vitesse folle tuant leurs ennemis qui à deux reprises avaient refusé de déclarer forfait. Sibelle ne vit Sirat arracher une tête ou briser une colonne vertébrale, trop occupée de son côté à démembrer ses adversaires. Le premier fut embroché par sa longue épée, le second fut amputé d’un bras, et le troisième en perdit la tête. Le sang se répandait sur les lattes du plancher, remplissant les crevasses, s’insinuant même dans le trou béant pratiqué par le marteau de l’humoran.

Son torse zébré des blessures que Sibelle venait de lui infliger, le dernier garzok survivant lâcha son arme et réclama la vie sauve, tout en leur affirmant qu'ils se trouvaient dans un horrible guêpier.

Ses deux lames maculées de sang toujours en main. Sibelle le toisa un instant, consulta son compagnon du regard, puis baissa temporairement ses armes pour lui demander d’un ton ferme:

« Fais-nous part de leurs plans et tu auras la vie sauve. »

Bien que ce garzok venait de se rendre, il n’était pas soumis pour autant. D’un ton plein d’arrogance, il lui rappela qu’il s’était rendu et qu’elle devait la laisser en vie. Il prit même le risque de l’insulter en la qualifiant de : putain d’elfe sans cœur. Sibelle resta de marbre et silencieuse. Elle n’était pas bavarde de nature et n’aimait pas davantage entendre jacasser, elle n’avait donc que l’envie de le faire taire. Surtout que ce dernier se plaignait qu’ils avaient massacré tous ses frères d’armes, comme s’il avait oublié que c’était l’essence même de leur combat.

Pendant cette longue réponse du garzok, Sirat s’était approché de la porte, leur seule issue possible, et l’avait entrouverte avec précaution afin de jeter un œil à l’extérieur.

Un échange de regard entre la guerrière et l’humoran fut suffisant pour qu’elle comprenne qu’il n’y avait personne à l’extérieur pour le moment.

Le garzok se retourna alors vers Sirat et l’insulta à son tour. Lui précisant qu’ils n’étaient ni lâches ni traîtres, qu’il ne prendrait pas comme chef.

Sirat ferma d’abord la porte aussi délicatement qu’il l’avait ouverte, retira son casque et s’approcha du dernier survivant.

Plus doué que Sibelle pour les discours l’humoran assura leur prisonnier qu’il ne mourrait point, Zewen l’ayant épargné, il avait un rôle à jouer. Sibelle fronça un sourcil, constatant une fois de plus que son compagnon croyait beaucoup au destin. Tout en l’écoutant discourir sur ce qu’il attendait du garzok et sur ce qu’il lui promettait en retour, Sibelle fouilla dans son sac, en sortit un élixir d’énergie et le but d’une traite. Il était nécessaire qu’elle soit au sommet de sa forme, d’autres combats l’attendaient sûrement dans les étages inférieurs.

Le colosse vert semblait hésiter regardant tour à tour ses deux geôliers. Puis après un haussement d’épaules, il se mit à table. Il ne connaissait pas les plans de Karsinar et de « sa chienne ». Ils avaient pour mission de se cacher dans le grenier et de les attaquer lorsqu’ils graviraient les étages supérieurs. En traversant la fenêtre du grenier, Sirat et Sibelle avaient contrecarré leur plan. Il savait aussi que le propriétaire de ce château était également impliqué.

« Vandrak, je suppose ! »
répondit Sibelle sur le ton de la conversation, s'approchant de la porte de sortie.

Sirat se dirigea également vers la sortie, mais s’arrêta après quelques pas, demandant à l’orque qui était celle qu’il appelait dédaigneusement la chienne de Karsinar. Surpris que ni Sirat ou Sibelle n’avaient compris de qui il s’agissait, le garzok précisa que la compagne de Karsinar n'était nulle autre que la Cheffe des Liykors noirs de Blakalangs.

La main sur la poignée de porte, Sibelle enchaîna :

« Et le châtelain, est prisonnier dans le château ? »


Leur adversaire vaincu acquiesça, rajoutant que Vandrak devait servir d’appât. Tout en réfléchissant à ce qu’elle venait d’apprendre, Sibelle commenta:

« Donc on devait se rendre ici croyant que Vandrak était dans le grenier… Alors qu'il se trouve… Ou en réalité ? »

À cette question, il ne pouvait pas vraiment fournir une réponse. Il supposa qu’il était gardé aux étages plus bas. Puis tel un jeune enfant non satisfait du dénouement d’un jeu, il répéta que Sibelle et Sirat n’auraient pas dû se trouver là, que c’était eux qui devaient descendre. Ils avaient prévu les prendre en tenailles. Cette dernière affirmation et le geste qui l’accompagnait arrachèrent un sourire à Sibelle : ils avaient déjoué leur plan !

Elle essuya ses lames sur un bout de tunique, relativement propre ou du moins non taché de sang de l’un des cadavres, et les rangea temporairement à sa ceinture.

Sans bruit, Sibelle ouvrit à son tour la porte. Si personne ne se présente, elle sortira du grenier, s’assurant que Sirat ferme la porte derrière lui.
Ses oreilles en alerte, à pas de loup, elle tente de descendre un premier escalier pour se rendre à l’étage inférieur. Sirat derrière elle, elle descendit avec précaution, puisque le garzok les avait prévenus que Karsinar et la Liykor voulaient les surprendre. Tel est pris qui croyait prendre.

(((Sibelle prend 1 élixir d’énergie )))

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Sirat
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Re: Le Château de Vandrak

Message par Sirat » sam. 24 avr. 2021 13:22

Dans une danse, synchroniser les deux guerriers firent parler le fer, tandis que la masse de l’humoran battait le rythme en écrasant ses adversaires les lames de l’elfe découpaient et scindaient en deux les membres de leurs ennemis.
Le silence retomba sur ce concert, joué en duo. Le sang recouvrait le sol en bois du grenier qui était maintenant jonché de cadavre. Les épaules de Sirat se soulevaient, alors qu’il reprenait sa respiration. Il se retourna vers son amie, qui d’un geste vif et mécanique, nettoyait ses lames.
Il restait seul, blessé un pauvre garzok qui implorait leur pitié. Épargné par les dieux, le serait-il par la furie rousse. Elle jeta un regard à Sirat avant de menaçé le Garzok.

Alors fais-nous part de leurs plans et tu auras la vie sauve.

Le zélote se tue, il rengaina son arme et enleva son casque, laissant apparaître son visage vieillit et meurtrie. Il se dirigea en silence vers la porte du grenier et l’ouvrit doucement afin d’écouter si leur petit manège avait attiré du monde. Rien le silence et l’obscurité ne sortait de ces escaliers.

Le garzok prit la parole en geignant comme un pauvre enfant.
Hé, z'avez pas pigé ? J'me suis rendu. Et vous vous comptez toujours me buter ?! Putain d'elfe sans cœur. Vous débarquez là, vous butez tout l'monde et vous d'mandez en plus que j'trahisse le reste de mes frères d'armes ?

Il se tourna vers Sirat
C'est comme ça que vous comptiez prendre la tête de notre groupe ? En nous transformant en lâches et en balances ?

L’intéressé lâcha un soupir et ferma la porte en silence. Il revint vers la peau verte.
Personne ne tuera personne. Zewen t’a épargné, car tu as un rôle à jouer. Il n’est pas question de trahir, mais de payer ton dû de la même manière que je vais payer le mien. Dis-nous ce qui nous attendait, ensuite, tu iras te cacher sous les cadavres. Une fois libre et le danger éloigné, tu te rendras à Asterok. Là bas tu posera les premières pierres d’un renouveau pour ta race.

Il prit un instant et reprit.
Ni kendra-kar ni Oaxaca n’offre une réelle liberté aux tiens. Les uns les voient comme des nuisibles les autres comme de la chair à canon. Si je survie, je te rejoindrai avec ceux qui m’auront suivi. Il est temps de se réveiller et s’ouvrir les yeux sur une nouvelle ère. Alors dis moi ce qui nous attend passant cette porte.

Sibelle fouilla son sac et prit une potion.

Perdu le garzok regardait les deux, jouant du regard et ne sachant pas ce qu’il devait réellement répondre.
Asterok ? C'quoi encore ça ? Puis d'abord j'connais pas leurs plans moi, à Karsinar puis à sa chienne. J'sais juste que vous deviez pas trop arriver par là. C'est nous qui étions censé vous tomber dessus. Quelque chose rapport au châtelain, j'sais pas quoi

Sirat pensa que tout le monde ne naissait pas égal face à Yuimen, à la répartition de l’intuition et de l’ingéniosité son adverssaire devait être absent.

Il le regarda avec un air presque compatissant.

Vandrak, je suppose répondit Sibelle en s’approchant de la porte de sortie

Sirat se leva et alla pour suivre Sibelle tout en remettant son casque.
Cherche Asterok si tu trouve ton destin changera je ne puis rien faire de plus. Va te cacher, tu es libre. Une dernière
question qui est cette chienne ?


Le garzok resta interdit et commenta : "Ben la louve. La Cheffe des Liykors noirs des Blakalangs.
Et le chatelain, est prisonnier dans le chateau ?

Il se tourne vers Sibelle. "Ouais, c'ça. Y d'vait servir d’appât j'crois.

Tout en réfléchissant, elle répondit : Donc on devait se rendre ici croyant qu'il était dans le grenier,.. alors qu'il se trouve ou en réalité ?

J'sais pas moi. Dans les étages du bas. C'pas vous qu'étiez censés monter, c'nous qu'on devait descendre. Vous prendre en tenailles ou j'sais pas quoi.

Il mima une tenaille verticale de ses mains.

Sirat resta silencieux, il fit un signe de la main au Garzok d’aller se cacher. Le fanatique remettait la vie de son prisonnier au bon vouloir de Zewen. Sibelle essuya ses lames sur un cadavre.

Ils ouvrirent la porte, Sirat mit son casque. Celui-ci avait montré une particularité forte appréciable ; il pouvait même dans le noir le plus opaque voir les sources de chaleur. Il pourrait ainsi voir si quelqu’un montait. Il sortit son arme et s’engouffra dans l’escalier avec Sibelle.
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Heartless
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Re: Le Château de Vandrak

Message par Heartless » dim. 25 avr. 2021 12:48

Tandis qu'il filait la troupe de Karsinar, Heartless repéra Sinaëthin qui lui faisait des signes discrets. Elle se rapprocha de lui, visiblement aussi nerveuse que le pirate, et alors que les lykiors empruntaient les escaliers, elle fit signe de s'arrêter. Elle mima la montée avec ses doigts et planta ensuite son poing au milieu de sa paume. Les prendre en embuscade tandis qu'ils étaient dans l'escalier n'était pas un mauvais plan, mais fallait-il agir tout de suite, ou valait-il mieux attendre qu'ils se soient rapprochés de la position de Sibelle et de Sirat ? Les bruits de lutte semblaient avoir cessé, s'il s'avérait que les deux guerriers avaient été vaincus, Sirius et Silma ne feraient que se jeter dans la gueule du loup.

Le borgne répondit, en signes lui aussi, avec sa propre suggestion. Il se désigna lui ainsi que sa camarade, leva le doigt comme pour désigner le grenier et joignit ensuite ses deux mains avec vigueur. Ils auraient encore plus de chances de s'en sortir à quatre, si leurs compagnons étaient encore d'attaque. Son visage, quant à lui, faisait simplement savoir à Sin' qu'il était prêt à suivre son plan si elle estimait qu'il fallait attaquer tout de suite. Et si ce n'était pas assez, le fait qu'il ait sorti son arbalète communiquait tout aussi bien qu'il était paré pour l'action. Son trident allait sûrement le gêner dans un combat à l'étroit, il l'avait raccroché à son dos. Il était évident que peu importe la stratégie, il valait mieux qu'il s'engage en premier dans l'escalier lorsque la voie sera libre, en longeant les murs afin de laisser une ligne de tir à l'archère elfe. Il n'était sans doute pas aussi fin tireur qu'elle, mais dans cette situation, c'était sans doute le meilleur choix d'armement pour initier une embuscade. Quoiqu'il en fut, c'était elle, l'experte du combat à distance, et il communiqua sa confiance d'un hochement de tête. Il tirerait à son signal. Il allait devoir se préparer à recharger rapidement après le premier tir, car une fois que l'ennemi aurait vent de leur position, il déferlerait sans doute l'escalier à leur rencontre.


((( Range le Harpon des Profondeurs, s'équipe de l'arbalète légère, prépare un tir simple si Siiwih initie un assaut )))

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