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Les Ecuries d'Itsuko Yubashi

Posté : jeu. 4 janv. 2018 15:58
par Yuimen
Les écuries d'Itsuko Yukashi

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Le bâtiment est situé légèrement à l'extérieur de la ville. Ici, pas de box, mais des champs fermés par des barrières où les chevaux vagabondent en liberté.
Quand vous entrez dans le bâtiment, de nombreuses personnes s'affairent à soigner les animaux malades, à laver les chevaux, les accessoires. Les jours de fête, ils les apprêtent avec des armures brillantes, des huppes de soie.

Vous êtes reçu par une jeune femme avec des longs cheveux noirs de jais et des yeux verts jade, Itsuko Yukashi. Après vous avoir salué, elle vous présentera ses animaux. Elle est certaine que vous trouverez toujours la monture de vos rêves.

Hébergement de montures :
Vous pouvez ici laisser en pension votre monture (uniquement celles du même type que celles vendues). Ce service coûte 50 yus, peu importe le nombre de temps que la monture reste.

Montures hébergées :
Fonctionnement :

Re: Les Ecuries d'Itsuko Yubashi

Posté : jeu. 28 févr. 2019 18:53
par Vohl Del'Yant
Ils s’écartent des portes tout en continuant à échanger pendant quelques minutes, mais le crachin glacé a vite fait de les faire revenir au silence. Tous deux s’emmitouflent dans leurs épais vêtements, faisant de leur mieux pour laisser le moins de peau exposé possible, plaçant leurs pains sous leurs aisselles et respirant dans le col de leurs manteaux. Il n’y a guère que le poney d’Hïo qui n’ait pas l’air gêné de la bruine ambiante : la tête fièrement dressée, des volutes de buées se forment devant ses naseaux.

Au bout de quelques dizaines de minutes, ils arrivent aux écuries. Ils sont complètement trempés, car si tous deux ont des vêtements chauds, ils n’en deviennent pas pour autant imperméables.

(Ça aura eu le mérite de me laver !)

Les deux jeunes hommes sont accueillis par Itsuko Yukashi. La jeune femme aux cheveux de jais et aux yeux de jade leur fait signe de la rejoindre depuis le petit appentis sous lequel elle reste abritée. La paire d’ynorien ne se fait pas prier et ont tôt fait de la rejoindre. Elle les fait rapidement entrer dans l’immense sellerie, où règne la forte odeur des animaux de traits et de parade. L’odeur n’est pas liée à la présence des animaux, mais émane directement des articles d’équitation. L’Erementarîfôji draine beaucoup de curieux des régions voisines et des royaumes alliés : nombre d’entre eux ne pouvant faire la route à pied et laissent donc leur monture ici. Une aubaine pour la maîtresse des lieux !

Le matériel disposé sur les râteliers est disparate et il n’y en a guère qui se ressemblent : selles, mors, rênes, brides et licous, tout y passe, du plus anodin lacet de cuir à la fanfreluche la plus voyante, en passant par la plus humble corde de lin. Tous les articles sont de bonne qualité ; mais il y en a pour tous les budgets, voilà qui explique la diversité. D’un pas assuré, leur guide les mène près d’un piton horizontal, accroché au mur, sur lequel les possessions de Vohl sont disposées. Ses articles, sobres, n’ont pas à pâlir de ceux posés sur les pitons voisins.

« Votre monture est dans le pré, monsieur. Je voulais protéger ses bois avec des étuis de cuir : elle ne m’a pas laissé les lui enfiler, je l’ai donc mise un peu à l’écart des autres. Vous ne serez pas resté longtemps, et nous sommes débordés, en ce moment. Depuis hier, nous n’avons pas eu le temps de la lustrer et de lui prodiguer les soins habituels : je ne vous facturerai donc pas cette fois-ci. »

Elle lui lance un regard fier et curieux avant de continuer, le regard un peu dans le vague, comme si elle raisonnait pour elle-même autant que pour lui.

« Votre monture est d’une espèce très curieuse, que je n’ai pas encore eu l’occasion d’étudier. Elle semble se rapprocher des cerfs qui vivent dans les bois omyriens, mais s’en distingue clairement par ses bois et sa robe… »

Semblant soudainement reprendre contact avec la réalité, les yeux de la commerçante retrouvent ceux de Vohl.

« Si vous souhaitez à un moment faire créer un fourreau spécifique pour cette ramure, repassez par ici, je serai ravie de vous la concevoir…moyennant un prix tout à fait raisonnable. »
« J’y songerai, s’ils deviennent trop encombrants : pour l’instant, je les trouve plus beaux qu’handicapants ! »
« Quoi qu’il en soit… Jeune Himatori, j’ai entendu dire que vous participiez une nouvelle fois à l’Erementarîfôji. J’espère pour vous que vous arriverez à nouveau à surprendre les juges par votre habileté ! »
« Je l’espère également ! Kage, ici présent, est mon protecteur pour l’épreuve d’acquisition. Nous allons repartir sans tarder…nous avons une longue route à faire ! »
« Ah ! Entendu ! Avez-vous prévu des provisions pour votre Dosanko ? Autant le ...Cerfe... de votre protecteur semble savoir dénicher et se satisfaire les plantes d’hiver, autant le vôtre ne tiendra pas sans un régime adapté. »
« Oh…je comptais le laisser pâturer au gré des chemins, mais il est vrai…pouvez-vous charger suffisamment de nourriture pour une semaine ? »
« Bien sûr. Ce mélange de gaines de riz et de paille se conserve bien, même en cette saison. Veillez à ce qu’il n’en mange pas plus que nécessaire, ce serait mauvais pour son estomac. »

Après ces conseils nutritionnels, la jeune femme se charge de deux sacs du mélange. Vu l’aisance avec laquelle Istuko Yukashi transporte les gros ballotins, il ne fait nul doute que sa musculature n’a rien à envier à celle d’un homme. Elle transporte la commande avec une telle désinvolture que l’ancien soldat n’ose pas l’offenser en proposant son aide. Le jeune Hïo n’a pas l’air de s’en émouvoir, et poursuit l’échange.

« La pluie ne risque-t-elle pas de faire moisir les grains ? Certains paysans se plaignent beaucoup lorsqu’ils viennent acquérir de nouveaux outils chez mon frère…ils disent que le grain se conservera mal, s’il pleut trop. »
« Vous avez raison : mais comme vous l’avez dit, cela ne concerne que le grain. Dans le mélange que je vous vends ici, il n’y a pas de grains, uniquement des gaines et des fibres. Non, rassurez-vous : en une semaine, ce mélange-ci ne souffrira pas des intempéries. De toute façon, comme tous les sacs, ceux-ci sont graissés ; ils limiteront l’impact de l’humidité. »
« Je vois ! C’est astucieux ! »

Vohl lui-même vient d’apprendre en quelques minutes de discussion des complexités qu’il ne s’attendait pas à retrouver dans un sujet a priori aussi simple que l’alimentation animale.

« Merci de vos éclaircissements ! »

La jeune femme dépose les sacs dans le chariot devant lequel le poney a opté pour une attitude passive. Elle se tourne de nouveau vers lui. L’air débonnaire qu’elle affichait alors qu’elle leur dispensait le cours agronomique fait place à l’expression d’une professionnelle.

« Bien ! Allons chercher votre monture, à présent ! »

Quelques minutes plus tard, la propriétaire des lieux apparait de nouveau, tenant par le licou un Mahô tête haute, l’allure noble malgré la pluie qui coule sur sa robe d’un noir profond. Sitôt qu’il voit son jeune ami, le Cerfe presse le pas, forçant la palefrenière à accélérer en même temps. Il vient se coller à son père adoptif, Vohl devant prêter une attention particulière aux bois volumineux pour ne pas être encorné.

« Elle a l’air de vous aimer beaucoup. Je ne peux que vous féliciter : on voit parfois ici des montures arriver dans un état… Les voir partir nous fait de la peine, tant elles vivent un calvaire auprès d’un maître peu attentionné. »

Le protecteur hoche la tête. Il est vrai que beaucoup ne considéraient leur monture guère mieux qu’un parasite, et c’est encore plus vrai dans le cercle de nobles qu’il fréquentait pendant son éducation.

« Nous nous comprenons bien, je pense. »

Une lueur d’approbation s’allume dans ses yeux. Elle se tourne ensuite vers Hïo, qui lui paie le dû pour les sacs de nourriture. Après leur avoir fait de menus rappels sur la façon de traiter une monture, elle leur souhaite un bon voyage. Les deux hommes repartent sous un soleil timide mais présent, en direction de la grande route vers le duché de Luminion. Vohl est parcouru de sentiments mitigés en repensant à l’aventure qu’il a mené la dernière fois qu’il a pris ce chemin : la fierté d’avoir préservé son honneur et celui des siens, la tristesse d’avoir perdu des amis. Il redresse les yeux, éloignant ce souvenir de son esprit. Il se concentre sur la tâche en cours. Personne en vue autour d’eux : ils pourront parler sans craindre d’être entendus par une personne cachée derrière un mur, à l’inverse de leur discussion devant les remparts oraniens. Et c’est tant mieux, car il tarde à Vohl de connaître leur itinéraire et les dangers qu’il devra anticiper.

Re: Les Ecuries d'Itsuko Yubashi

Posté : lun. 2 nov. 2020 15:25
par Nhaundar
Une manifestation magique unique !

Avant de prendre le chemin vers le port, il y a un détour que je dois prendre. Nous arrivons tous deux à l’écurie d’Oranan avec mes montures où rapidement, l’attention se fait autour de mon renne. Je me gorge de satisfaction en arrivant ainsi avec tous ces regards sur moi. Une jeune femme aux longs cheveux noirs s’approche de moi, voulant certainement connaître mes intentions. Je descends de ma monture le plus naturellement du monde imité par Sylve, puis nous approchons les montures pour les présenter.

"Voici Scrooge et vous devez certainement reconnaître Yin-Yang ! Je dois prendre la mer. Pourriez-vous vous occuper de ces deux montures pour moi jusqu'à mon retour ?"

Séparation.

Re: Les Ecuries d'Itsuko Yubashi

Posté : lun. 2 nov. 2020 20:38
par Gamemaster6
Intervention pour Nhaundar

Une femme aux longs cheveux noirs est en train de s'occuper d'un impressionnant cheval à la robe sombre lorsque tu arrives. Elle attache la longe à un poteau et se tourne vers toi. Elle hausse un sourcil en avisant le renne et son nom étonnant, mais reconnaît effectivement Ying-Yang dont elle flatte l'encolure avec un sourire.

- Je me souviens, ce n'est pas tous les jours que l'on a l'occasion de s'occuper d'un tel animal ici, il est très doux. Je m'occuperai volontiers de ces deux montures pendant votre absence, elle seront choyées, n'ayez aucune crainte à ce sujet. Je demanderai simplement 100 yus en échange.

Une fois la somme reçue, elle te laisse dire au revoir aux deux animaux avant de les emmener vers un large enclos où ils pourront vadrouiller librement et te souhaite un excellent voyage.