Oaxaca, déesse mineure de la Terreur et des Exclus

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Yuimen
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Oaxaca, déesse mineure de la Terreur et des Exclus

Message par Yuimen » lun. 4 févr. 2019 19:30

Oaxaca
Maîtresse des Exclus et Dame Noire de la Terreur


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( Oaxaca de retour à Pohélis, victorieuse de son combat contre Koushuu. )

Présentation :

Fruit défendu à l'encontre d'une des lois primaires des Divins, Oaxaca est la fille illégitime de l'indiscipliné Thimoros et d'une ancestrale Grande-Prêtresse de son culte, feu Shaeya'naer Elsayim. Poussée par ses origines bâtardes, l'auto-proclamée "Régente des Marginaux" est bien déterminée à offrir un refuge à ses sujets et à sauvagement punir les responsables de leur condition, ne s'acquittant d'aucune limite pour y parvenir.

Après une discrète naissance dans les profondeurs d'un temple désormais oublié de tous, les deux parents l'éduquèrent en Nyr'tel Ermansi, cachée du regard inquisiteur des autres habitants. La ruse de Thimoros dissimula péniblement la présence de sa fille pendant près d'une centaine d'années, jusqu'à faillir devant la démonstration toujours plus impressionnante des pouvoirs d'Oaxaca qui captèrent la vigilance de Zewen, furieux d'avoir été trompé. S'en résulta l'inflexible jugement des Divinités qui condamnèrent l'indésirée et sa mère à une vie d'errance et de mortalité sur les terres de Yuimen, laissant le Dieu des Ombres choisir entre l'exil aux côtés de sa famille et l'interdiction de les revoir à jamais. Bien plus préoccupé par son statut divin que par ses engagements parentaux, ce dernier ne prit pas longtemps pour se décider, laissant ses pairs chasser l'elfe dorée et sa descendance de Nyr'tel Ermansi. C'est avec le souvenir de sa trahison que l'enfant grandit aux côtés d'une mère désespérée d'avoir été rendue mortelle, cette dernière pleurant sa déchéance jusque sur son lit de mort.

Élevée au gré d'injustices, d'ingratitudes et de regrets, Oaxaca devint une force indomptable aux prodigieux pouvoirs, nourrie de la rancœur de vivre seule son malheur. C'est désireuse de combler ce vide qu'elle tenta de se faire accepter par les Yuiméniens, poussant sans succès l'effort auprès des nombreuses espèces civilisées. Les refus incessants brisèrent progressivement le peu d'espoir subsistant au fond de son cœur, jusqu'à le gorger d'une profonde haine pour les Peuples Libres. L'hospitalité et l'estime, c'est lors d'un exil auprès des habitants de la planète Nargrum qu'Oaxaca put les trouver. Les Garzoks, rassemblés en une horde primitive aux principes militaires, accueillirent peu à peu la jeune femme dans leurs rangs à mesure des formidables capacités surnaturelles dont elle faisait montre, ne semblant posséder aucune limite. Sa puissance grandissante fit d'elle une idole de force et de pouvoir auprès des Orcs et lui rendit son immortalité perdue, désormais à même d’assouvir ses désirs de vengeance contre les peuples de Yuimen. Les nombreuses années qui ont composées son isolation sur Nargrum permirent à la fille du Dieu Sombre de s'émanciper de la rancœur qui subsistait à l'égard de son père, remettant davantage en question le jugement des autres divinités qui ont forcées sa décision.

S'en suivit de sanglantes offensives au nom de la Dame Noire, à commencer par Omyre qu'elle revendiqua comme la capitale de ses terres. C'est en multipliant les atrocités et les génocides qu'elle fut vite considérée par les mortels comme l'émissaire de la terreur, admirant avec un sadisme non dissimulé les effets de la peur sur la bravoure des ses adversaires. Sa campagne militaire amena de nombreux royaumes et alliés terrorisés sous sa bannière, parvenant même à quérir l'aide du Dragon Noir condamné par les Dieux et ressuscité par une Oaxaca plus redoutable que jamais. Mais après deux cents ans d'une croisade rythmée par la mort et la destruction, l'alliance des Enfants de Gaïa et des Gardiens de Yuimen, menée par Koushuu, réussit l'exploit de renverser la Sombre Déesse à Mertar en lui portant un coup fatal au prix de lourdes pertes. Aux portes d'une immuable défaite, l'âme de la fille de Thimoros, dont le corps fut violemment détruit, gangrena l'esprit de Leona, dernière survivante des Gardiens, qui empêcha toute atteinte à la Dame Noire en enfermant ce qui restait d'elle dans un cristal de Magie. Et tandis que le sortilège de confusion mentale se dissipait, Leona prit conscience de son erreur et scella le réceptacle avant de se donner la mort, emprisonnant son hôte pendant des millénaires.

Depuis peu, l'ombre d'Oaxaca voile de nouveau la tranquillité des habitants de Yuimen. Ressuscitée par ceux qui se font désormais appeler "Les Treize", la Dame Noire a investi le corps d'une innocente sacrifiée en son nom et compte bien poursuivre sa croisade, plus puissante et déterminée que jamais à protéger ceux qui ne trouvent pas leur place en ce monde.


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Il est impossible de considérer le culte de la Déesse Noire comme une pratique religieuse semblable aux autres Divinités. Sa présence sur les terres de Yuimen est indéniable et ses actes ont un impact plus ou moins important sur la vie de chacun des habitants de la planète. Ainsi, ses ré-interprétations spirituelles se basent, pour la plupart, davantage sur des faits que des spéculations. Dans la croyance populaire opposée à ses idéaux, la fille de Thimoros est considérée comme l'avatar de la terreur de part les innombrables conquêtes et bains de sang perpétués sous son règne, en l'honneur des exclus pris sous son aile. Cette vision, qui n'est pas entièrement dénuée de sens, reflète l'absence de limite dans la philosophie de la Déesse qui comprend la nécessité d'entretenir son effrayante image à travers le monde. Oaxaca revendique ainsi la création d'une terre d'asile pour son peuple en tentant de s'emparer de Nirtim, poussant le conflit jusqu'aux autres continents où elle n'y voit qu'une menace pour les siens. Par ailleurs, son incroyable maîtrise d'une Magie dont elle semble être la seule détentrice force le respect de tous les obscuromanciens, si ce n'est de tous les possesseurs de fluides noirs. A l'image de leur Déesse, les prêtres d'Oaxaca prônent inlassablement le retour de la Dame Noire et de son désir de planter à nouveau les graines de la terreur dans le cœur des mortels.

En tant que Maîtresse des Exclus, Oaxaca est le symbole d'une véritable révolte des indésirés. Ces individus forment l'essentiel des nouveaux fidèles qui rejoignent férocement les rangs de la Déesse dans sa quête d'une terre pour les y accueillir, usant de son inspirante terreur pour répandre la guerre et la destruction. Plus que de simples adeptes, les partisans d'Oaxaca sont une redoutable armée du chaos, prêts aux pires atrocités pour obtenir gain de cause. Résidant la plupart du temps à Omyre dans sa Tour Noire, la Dame Sombre inspire la crainte des cités alentours qui lui résistent farouchement malgré la menace. Soutenue par de fidèles lieutenants qui se disputent la reconnaissance de leur maîtresse, elle répand sa colère à travers le monde telle une peste qui n'a de cesse de prendre de l'ampleur.

Depuis la bataille du Charnier des Âmes, sur les Plaines de Kochii, elle a été enfermée dans une geôle sur Nyr tel'Ermansi, gardée par le vaillant Koushuu. Elle n'a plus le droit de parcourir Yuimen, et n'y a donc plus aucun pouvoir.


Peuples la vénérant :

En tant que Déesse Majeure
  • Garzoks et Sektegs
En tant que Déesse Mineure
  • Shaakts (Matriarcat de l'Atha Ust, Matriarcat de Khonfas et une partie du Matriarcat de Gwadh)

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Yuimen
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Re: Oaxaca, déesse mineure de la Rerreur et des Exclus

Message par Yuimen » lun. 4 févr. 2019 19:32

Chez les Garzoks et les Sektegs
Cheffe de Guerre Suprême


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Vision de la Divinité :

Les Garzoks sont les premiers à avoir adhéré au culte d'Oaxaca, témoins primaires de son ascension à l'immortalité. Si une force indomptable s'est rapprochée de leurs ancêtres sur Nargrum, c'est une puissante dirigeante qui en est ressortie, apte à utiliser ses pouvoirs et sa rage au service de la mort et la désolation. L'image de la Cheffe de Guerre Suprême est la plus haute distinction qu'un Garzok peut atteindre dans la hiérarchie militaire et Oaxaca a été jugée digne de ce titre par ceux qui ne vivent que pour se battre.

A ce poste, la Dame Noire dispose d'une autorité toute-puissante sur les Orcs qui lui sont dévoués. Il est quelques fois possible d'assister à un duel entre un commandant et un prétendant un brin rebelle, mais la Cheffe de Guerre Suprême n'attire que la ferveur et le respect de ses soldats, ces derniers certains que seuls les êtres de légendes parviennent à se hisser à ce rang. Ainsi, si elle apparaît désormais comme une humaine aux yeux de tous, nombre de rumeurs courent sur la réelle apparence de la Divinité qui serait en réalité une Garzok originaire de Nargrum. Persuadés que leurs ancêtres ont offerts leur futur à une sang-pure, les Peaux-Vertes voient en Oaxaca l'animation de la violence, l'avatar de la puissance et l'ancestrale représentation de leurs brutales traditions. Elle est celle qui étanche leur insatiable soif de sang et celle qui hurle à la guerre jusqu'à résonner dans le cœur de son peuple.


Organisation du culte

Tous les Garzoks et Sektegs, qu'ils soient esclaves ou commandants, vénèrent la Cheffe de Guerre Suprême par le biais d'une structure très simple pour leur cervelle obsédée par le combat, à savoir aucune. Il n'est pas nécessaire de faire des offrandes à la Divinité, car elle ne désire que la victoire totale sur ses opposants. Inutile également de bâtir temples et autels en sa faveur, seuls le ciel et la terre délimitent son autorité. Tout le monde peut rejoindre les rangs du culte, à condition qu'il soit prêt à mourir pour la Cheffe de Guerre Suprême. En soi, cette croyance s'inspire énormément du fonctionnement de la hiérarchie chez les Peaux-Vertes, basée sur les faits d'armes et les prouesses au combat. On peut considérer les gradés Garzoks et Sektegs comme des membres influents rattachés au culte, mais rares sont ceux qui acceptent de reconnaître que le mérite revient à un autre, même à une Divinité. En réalité, des commandants athées peuvent tout à fait influer sur les fidèles du culte, ces derniers reconnaissant le titre comme un symbole de force et de suprématie.


Fêtes, cérémonies et rituels :

Les peuples Garzoks et Sektegs idolâtrent constamment la Déesse Noire, mais l'acclament avec bien plus de dévotion sur le champ de bataille. L'appel au combat offre l'occasion à tous les soldats de faire les preuves de leur force à la Cheffe de Guerre Suprême, persuadés que cette dernière les observe à chaque instant. La plus simple bataille peut être sujet à une détermination sans faille des Peaux-Vertes qui accumulent les plus simples faits d'armes en son honneur. Ainsi, la victoire ou "HAHOU", comme ils aiment la scander, est une fête qui mêle la réjouissance et l'ardeur subsistante dans l'alcool, dénombrant de nombreuses victimes des rixes et autres conséquences de l'ivresse. La Cheffe de Guerre Suprême y est célébrée comme celle qui offrira un défi toujours plus important aux soldats victorieux. Au contraire, l'échec ou "BRAAHR" est un spectacle de frustration qui mène à un désordre monstrueux dans les cités Orcs.


Dogmes religieux :

En tant que fidèle du culte d'Oaxaca, il est interdit d'appartenir à une croyance autre que celles des fluides sombres. Thimoros et sa fille sont les seuls et uniques Divinités vénérées, bien qu'il se compte une petite minorité tolérée en faveur de Phaïtos. Le refus de participer aux combats mène à l'exil, si ce n'est pas à la mort en le pratiquant ouvertement aux yeux de ses pairs. La mort d'autrui est considérée de la même façon que les traditions Garzoks, à savoir comme une opportunité pour les soldats à monter en grade.

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Re: Oaxaca, déesse mineure de la Terreur et des Exclus

Message par Yuimen » lun. 4 févr. 2019 19:39

Chez les Shaakts
Nouvelle-Mère Supérieure


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Vision de la Divinité :

En parfaite représentation du matriarcat, Oaxaca est vénérée par le peuple Shaakt et ce par les deux sexes. En effet, si la supériorité et la tyrannie qu'elle dégage développent une admiration du genre féminin facile à comprendre, les mâles lui vouent un culte particulièrement intéressant. Les suivants de la Nouvelle-Mère Supérieure se divisent en deux groupes de partisans qui possèdent chacun, même s'ils sont intimement liés, des idéaux différents. Le premier, puissant et sur-représenté, fait l'apologie des traditions ancestrales des Shaakts, à savoir un rang social élevé et une prédominance des femmes. Elles vénèrent Oaxaca comme la concrétisation de leur plus vieux souhait, à savoir la domination totale des elfes noirs sur les peuples du monde entier. Le second, bien plus discret, voit en la Sombre-Maîtresse des Exclus l'occasion de faire valoir leurs droits et de gagner leur légitimité au sein du peuple Shaakt. Le monde juste et bénéfique des indésirés parle parfaitement aux mâles, lassés de la soumission qui les oppresse depuis des millénaires.

Cependant, le culte fait l'unanimité lorsqu'il s'agit de considérer la Nouvelle-Mère Supérieure comme l'incarnation de la force et du pouvoir. Beaucoup la considèrent comme l'enfant de Valshabarath, si ce n'est Valshabarath elle-même. Au sein du peuple des elfes noirs, le culte ne fait pas l'unanimité et des territoires comme celui de Gwadh refusent encore de se soumettre à la Sombre Déesse, mais son emprise se resserre peu à peu et ses partisans gagnent en force et en soutien à mesure que le temps s'écoule.


Organisation du culte

Sous-structure du culte de Valshabarath pour celles et ceux qui ne la vénèrent pas en tant que telle, la croyance de la Nouvelle-Mère Supérieure s'inspire énormément de l'organisation de l'église de Thimoros, à l'exception de l'autorité suprême qui n'est pas confiée à une Grande-Prêtresse. Le culte que lui vouent les mâles n'est accepté par les matriarches qu'à la condition qu'ils rejoignent celui déjà existant, n'étant pas autorisés à posséder et à diriger des sanctuaires ou des assemblées religieuses. Au sein de la structure officielle, la hiérarchie fonctionne très simplement :
  • Fidèle révélé(e) : Il s'agit des partisans de l'église de Valshabarath ayant reconnu la Nouvelle-Mère Supérieure comme une vision différée du culte originel. Il ne leur est imposé aucune responsabilité particulière, si ce n'est un quota de prières à remplir quotidiennement et l'interdiction de perturber les partisans de la Déesse-Araignée en pratique, par simple respect pour leur foi unique. C'est également le seul statut auquel peuvent accéder les mâles qui rejoignent la structure officielle.
  • Prêtresse révélée : Les femmes qui terminent leur formation de fanatique au sein de l'église de Valshabarath atteignent le rang de prêtresses. Celles qui adhèrent au culte de la Nouvelle-Mère Supérieure peuvent, sur leur temps libre, organiser des messes noires en son honneur. A savoir qu'il est mal vu de les arranger à des heures de grande activité dans le temple, pouvant conduire à des expulsions et des radiations de l'ordre originel.
  • Conseil des Sœurs Supérieures : Elles représentent l'autorité et la puissance dans la petite structure du culte de la Nouvelle-Mère Supérieure. Si elles sont actuellement au nombre de trois, en rapport avec le nombre de temples, le compte est amené à évoluer en fonction des territoires conquis par les Shaakts qui adhèrent à cette croyance. Elles sont celles qui dirigent les partisans et les lieux mis à leurs disposition, mais elles sont aussi celles qui subissent les retombées en cas de gêne et d'insolence de la part de leurs prêtresses et de leurs fidèles contre le temple de Valshabarath.
En parallèle, les mâles ont développé une structure officieuse qui se déroule la plupart du temps dans les sous-sols et les égouts, à l'abri du regard inquisiteur des femmes. Chassés et persécutés, ils sont les prémices d'une révolte du sexe faible et leurs rassemblements se font dans la plus grande discrétion, les partisans étant rompus au silence même sous la torture. En l'absence d'une organisation structurée, la hiérarchie est particulièrement simple :
  • Rebelles : Ils représentent la quasi-totalité des membres du culte. Voués à pratiquer les messes noires dans la plus grande discrétion, ils prêchent l'égalité des hommes et des femmes au sein de la culture Shaakt par la domination d'Oaxaca. Hors des rassemblements, ils œuvrent en secret à des vols, des cambriolages et même des attentats contre les femmes d'influences, profitant de leur statut d'esclaves pour accomplir leurs méfaits sans être vus.
  • Chef : Il est celui qui organise les rassemblements et celui qui ordonne la fuite lors des repérages par les gardes. Mué d'une foi certaine, sa dévotion est incomparable par rapport aux autres membres. Son statut lui apporte le respect de ses pairs qui, à sa mort ou sa capture, se contentent d'élire un rebelle au poste pour le remplacer.

Fêtes, cérémonies et rituels :

L'ascension dans la hiérarchie se faisant au sein du culte de Valshabarath, il n'existe que peu de cérémonies propres à la Dame Noire. Les fêtes et rituels se calquent sur ceux de la Déesse-Araignée, susceptible à l'idée de partager ses festivités et ce même avec son probable enfant.
  • Intronisation à la bi-croyance, la Nirinath : Les fidèles et prêtresses accueillis dans le culte de la Nouvelle-Mère Supérieures répondent à la Nirinath, la cérémonie d'ouverture à la bi-croyance. Lors des messes noires, les nouveaux prétendants prennent quelques minutes pour réciter leurs prières envers Oaxaca devant toute l'assemblée qui reste attentive. Les offrandes et sacrifices sont optionnels, mais renforcent l'image des néophytes au sein du culte. A l'issue de la cérémonie, ils sont officiellement acceptés en tant que nouveaux adeptes.
  • La Dignité de la Nouvelle-Mère Supérieure, l'Elvanshalee : Les prêtresses jugées dignes de répandre la parole d'Oaxaca accomplissent l'Elvanshalee, la cérémonie d'ascension au rang de Sœur Supérieure. L'intégralité du Conseil et des partisans de la cité se rassemblent pour observer la future Sœur en pleine démonstration de ses pouvoirs contre des adversaires préalablement choisis par les Sœurs du Conseil. Le choix est large, mais doit répondre d'une certaine pertinence en terme de capture et de possibilité de victoire. Au terme des combats, la combattante gagne sa place au Conseil et devient la nouvelle Sœur Supérieure en charge d'une cité.

Dogmes religieux :

Le culte de la Nouvelle-Mère Supérieure impose les mêmes principes que l'église de Valshabarath, à savoir le blasphème, l'insubordination envers une figure d'autorité et l'adhésion à un culte autre que celui de la Déesse-Araignée, d'Oaxaca et de Phaïtos (dans certains cas pour ce dernier). La maîtrise des fluides sombres est une obligation pour espérer grimper dans la hiérarchie, sans quoi il n'est possible que d'atteindre le grade de fidèle au sein du culte.

Dans le culte officieux des mâles, les règles sont moins rigides, mais répondent des mêmes doctrines. La dénonciation de ses pairs et la trahison sont des actes qui, s'il ne sont pas punis pas la loi du peuple Shaakt, suggèrent l'exil du responsable s'il ne souhaite pas trouver la mort au coin d'une ruelle ou dans son lit au milieu de la nuit.

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