Jerì, dieu mineur de la Santé et des Maladies

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Yuimen
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Jerì, dieu mineur de la Santé et des Maladies

Message par Yuimen » mar. 22 janv. 2019 01:13

Jerì
Garant de la Santé et Père des Maladies


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Présentation :

Né prématuré de l'union éphémère entre deux forces opposées, Jerì est une jeune Divinité qui se fait des plus discrètes. Sous-représentée dans le culte du Panthéon, la progéniture de Gaïa et Phaïtos ne s'est dévoilée que récemment aux Hommes, lors de l'épidémie qui a ravagé Tulorim en l'an 150 avant Oaxaca. Marchant parmi les souffrants placés en quarantaine, Jerì a fourni soins et remèdes aux plus atteints avant de retourner sur Nyr'Ermansi, débarrassant les mortels de son fléau.

Extrême et amoral, le Père des Maladies concocte pestes et infections dans ses quartiers avant de les propager sur de petites peuplades qui lui serviront de cobayes pour l'élaboration d'un remède. En bon Garant de la Santé, Jerì est convaincu qu'il s'agit là de la meilleure voie à suivre pour préparer et protéger les habitants de Yuimen des affres dont il ne sera pas responsable. Les médecins qui adhèrent à la philosophie de la Divinité composent l'essentiel de son culte et cherchent à embrasser la même destinée, largement incomprise par la société qu'ils considèrent comme trop fermée au progrès de la Médecine. Au-delà de ses expériences incongrues, le jeune Dieu est un modèle d'habileté parmi les alchimistes et apothicaires des quatre continents, qu'ils soient versés dans la préparation de poisons ou l'élaboration de mixtures variées. Entre autre, la naissance d'un nourrisson difforme est parfois attribuée à Jerì, à même de s'intéresser à ces phénomènes qu'il considère comme une preuve indéniable de l'évolution des mortels.

D'une nature particulièrement introvertie, et bien que résidant parmi eux, le Gardien des Maux ne se mêle pour ainsi dire jamais aux autres habitants de Nyr'Ermansi. De son point de vue, les seuls liens qu'il entretient sont ceux de la parenté avec ses géniteurs qui lui vouent très peu d'attention en retour. Aux yeux de ses pairs, Jerì est considéré comme informe de par les origines dangereusement opposées qui l'ont vu naître et absurde de par son zèle dans une idéologie largement remise en cause. En réalité, la mise au monde avant terme de la Divinité est responsable du manque de réflexion sur ses actes, livré à lui-même dans un monde qu'il a du apprendre à comprendre seul. Ainsi, souffrant d'un isolement forcé par les actes d'autres que lui, Jerì patiente calmement jusqu'au jour ou il pourra quitter son perchoir sacré et retourner auprès des mortels, regrettant secrètement son appartenance à une espèce qui ne le cautionne pas.


Peuples le vénérant :

Le culte de Jerì est si minoritaire qu'il n'existe aucune autre variante et interprétation de son concept, rassemblant les rares fidèles sous une même bannière. Médecins et apothicaires de tous peuples lui vouent la même croyance, s'intéressant davantage au fruit de son travail qu'à sa qualité de Divin.

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