Kubi, dieu mineur de la Boisson et des Festivités

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Yuimen
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Kubi, dieu mineur de la Boisson et des Festivités

Message par Yuimen » lun. 21 janv. 2019 00:25

Kubi
Divinité de la Boisson et des Festivités


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Présentation :

Kubi, de sa mortalité sur Yuimen, était l'un de ces êtres extraordinaires qui alimentaient les contes et les légendes des quatre continents. Et si personne ne grandissait sans avoir entendu parler des aventures du fameux Sinari boit-sans-soif, le culte du premier Maître-Brasseur a atteint son apogée lorsqu'il s'est hissé au rang de Divinité. Aujourd'hui vénéré comme celui qui remplit les choppes des soûlards et fait chanter les fêtards, Kubi est le nom que l'on entend scander partout lors des plus petites sauteries de villages aux somptueux banquets des capitales.

Le culte de Kubi est né des premières fermentations de céréales, réalisées à Shory, alors cantonné entre les habitants de la commune. La toute jeune Divinité aurait ainsi offert son savoir aux mortels, initiant certains d'entres eux aux arts de la distillation, de la fermentation et du brassage. Foncièrement bon, Kubi est à même de répandre la bonne humeur et recharge généreusement les plats d'une table vide, surtout lorsqu'il est convié à la fête. Avec sa bénédiction, l'alcool coule à flot et personne ne saurait se plaindre d'ennui, quitte à le regretter. En effet, s'il désigne la joie et le bon-vivre, le petit Dieu est connu pour son caractère changeant comme une bourrasque. Au gré des festivités, Kubi noie l'amusement dans l'inconscience et l'agressivité dans la violence à ceux qui se laissent guider par l'excès. D'autres se perdent dans la débauche et le regrettent plusieurs mois après, si ce n'est qu'en découvrant leur partenaire de couche.

Attaché à l'idée de répandre le rire et l'ivresse à tous, Kubi n'est qu’exceptionnellement sur Nyr’Ermansi, parfois amené à remplir ses réserves d'une nouvelle liqueur de bonheur. Les brasseurs du monde entier tentent parfois de l'attirer jusqu'à eux afin de bénéficier de ses enseignements, lorsqu'il n'est pas occupé à enivrer un clan de barbares impulsifs ou à changer l'eau d'une fontaine en vin. D'une nature légèrement espiègle, Kubi n'est en conflit avec aucun de ses frères et sœurs du Panthéon, aillant été lui-même choisi pour agrémenter les célébrations de leurs cultes; car de son épopée légendaire provient tant d'expériences qui forcent le respect de chacun. En soi, le Dieu-Brasseur se sent chez lui sur Yuimen, émanant des vapeurs alcoolisées d'un verre bien rempli et des rires d'une assemblée aussi heureuse que joyeuse.


Peuples le vénérant :

Kubi est vénéré par tous les fêtards et les buveurs de Yuimen, qu'importe leur peuple, sans culte déterminé ni religion spécifique. Ses fidèles boivent pour lui rendre honneur, tout simplement. Ci-dessous, la liste des peuples ayant une vision plus particulière de ce dieu sans égal.

En tant que Dieu mineur :
En tant que courant minoritaire :

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Yuimen
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Re: Kubi, le Dieu de la Boisson et des Festivités

Message par Yuimen » lun. 21 janv. 2019 00:41

Chez les Sinaris
La Mère-Brasseuse Birbÿ


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Vision de la Divinité :

Depuis sa naissance, Kubi est considéré par tous comme un Sinari de sexe masculin, mais il n'en est rien à Shory-même. Les premiers écrits des Maîtres-Brasseurs de l'époque rendent hommage à Birbÿ, la Mère de la Bière et Celle-Qui-Fait-Mousser-Les-Chopes. Cette écart d’interprétation est considéré comme une mauvaise communication du culte à cause de l'état d'ébriété des maîtres-brasseurs ayant rédigé les témoignages de Kubi. Puisque ce dernier n'intervient que lorsque les gens sont totalement enivrés, les souvenirs flous du lendemain les laissent perplexes sur l'éventuelle visite de Kubi. Ils conservent donc le culte comme ils l'ont interprété à l'origine, ne jalousant que l'appropriation illégitime de leur héros Sinarien par les Thorkins.

La Mère-Brasseuse Birbÿ est l'effigie-même des festivités dans la culture Sinarienne et prend place d'hommage lorsqu'on remplit son verre ou qu'on pousse la chansonnette. L'organisateur d'une sauterie prendra garde à rassasier tous ses invités et à ne manquer de rien s'il souhaite que cette dernière soit une réussite, lui offrant ainsi le respect de ses voisins et une réputation d'hôte dévoué. Au sein des brasseurs, Birbÿ est tant quémandée pour délivrer ses conseils et secrets d’artisane que beaucoup interprètent des signes à tout va, car ceux qui souhaitent parfaire leur maîtrise du brassage, de la distillation et de la fermentation se dévouent à un apprentissage long et compliqué. Au sein de l'immense culture agricole des Sinaris, on parle parfois de la Divinité comme de la Protectrice des Champs, à même d'assurer de bonnes récoltes et la promesse d'une excellente moisson pour la prochaine saison.


Organisation du culte

Le culte de Birbÿ, malgré l'importance qu'il prend dans les activités divertissantes des Sinaris, n'est régi par aucune structure officielle ou ordre religieux. Il faut s'intéresser au mouvement né quelques années après l'apparition de la Divinité au Panthéon, à savoir tout l'artisanat de la fabrication de boissons alcoolisés. Ainsi, il n'est pas rare, voir systématique, de retrouver une brasserie ou une distillerie dans les communes Sinariennes, là où le savoir de Birbÿ est mis en pratique par les Maîtres-Brasseurs et leurs acolytes.

Au sein de ces structures perdure un travail d'orfèvre sous l’œil bienveillant des responsables. Souvent installés à l'orée des champs, les bâtiments accueillent les maîtres, les apprentis et le reste du personnel qui participent au travail agricole, s'assurant principalement du transport des céréales et des fruits jusque dans leurs locaux. Le brassage, la fermentation et la distillation se déroulent toutes dans des parties différentes de l'établissement, fournissant du travail à de nombreux Sinaris de la commune. Plus qu'un simple culte religieux, la pratique des rites de Birbÿ assure le travail et la bonne croissance économique des villes Sinariennes, comptant ensuite sur l'inflexible talent de marchandage des commerçants pour réaliser des bénéfices. Ainsi, pour assurer le bon fonctionnement de ces différents ateliers, il est primordial de conserver une hiérarchie entre les enseignants et les apprentis.
  • Les Apprentis
    Néophytes, ce sont les plus jeunes pratiquants du savoir de Birbÿ. Sous la tutelle d'un maître ou d'un vétéran, ils se doivent d'apprendre pendant près d'une dizaine d'années avant d'être considéré comme des confirmés.
  • Les Brasseurs / Les Distilleurs
    Ceux ci, encore trop peu inexpérimentés pour répondre au nom de maître, doivent parfaire leurs connaissances aux yeux de leurs enseignants. Néanmoins, ils fournissent un excellent travail et produisent la majeure partie de la marchandise, plus ou moins surveillés selon leur expérience. Ce sont également ceux qui sollicitent le plus les conseils de la Déesse en interprétant le moindre de ses signes. Ils sont destinés à remplacer un jour leurs maîtres à la tête de l'établissement.
  • Les Maîtres-Brasseurs / Les Maîtres-Distilleurs
    Ils sont la tête de proue de la fabrique, tant en matière d'expérience, de célébrité et de production. En règle générale, ils sont propriétaires de l'établissement dans lequel ils travaillent, mais certains se déclarent itinérants et voyagent entre les exploitations. Ils font la réussite d'une brasserie ou d'une distillerie et amènent les curieux du monde entier à venir goûter leur production ou à profiter de leur savoir-faire.

Fêtes, cérémonies et rituels :

Il n'existe, officiellement, qu'une seule et unique célébration annuelle dans la culture Sinarienne. Elle est appelée "Fête du Grain d'Or" par les gens du petit peuple et plus communément "Fête de Félicité" par les autres espèces invités. Le plus souvent organisée par l'exploitation agricole de la commune, elle rassemble tous les amateurs de boissons pour célébrer les festivités réussies au cours de l'année et à remercier Birbÿ pour son savoir, permettant également à nombre de peuplades de découvrir le culte de la Mère-Brasseuse par rapport à ce qu'ils savent de Kubi.

Certaines communes possèdent, en amont, leur propre célébration. C'est le cas de Shory qui encadre tous les solstices d'hiver avec le "Bain d'Orge", le "Bain de Blé" et le "Bain de Houblon" qui se déroulent tous sur plusieurs jours. L'ouverture de ces fêtes est accompagnée d'un grand rassemblement en intérieur avec tous les habitants du Comté qui dégustent des banquets entiers aux quantités quasi-infinies, en hommage à la boisson éponyme de Birbÿ.


Dogmes religieux :

Il n'existe, pour ainsi dire, aucune contrainte à rejoindre des festivités en l'honneur de Birbÿ. La croyance des artisans est libre et certains ne comptent que sur leur travail plutôt que sur une possible intervention divine pour assurer une production de qualité. Quand à l'organisation d'un banquet ou d'un mariage, nul n'est forcé de louer Birbÿ pour en garantir la réussite. Il est cependant très mal vu de cracher sur ce qu'elle représente, sauf si plomber l'ambiance est l'effet recherché. Egalement, Il est très mal vu de citer ou clamer le culte de Brahn Barbe-Mousse lors de festivités Sinarienne en raison d'une rivalité incessante avec les Thorkins au sujet des origines de Kubi.

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Re: Kubi, le Dieu de la Boisson et des Festivités

Message par Yuimen » lun. 21 janv. 2019 00:41

Chez les Thorkins
Brahn Barbe-Mousse


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Vision de la Divinité :

Au sein de la culture des nains, les origines de Kubi diffèrent de la croyance populaire. Brahn Barbe-Mousse n'est pas réellement considéré comme un Dieu, mais bien comme un être extraordinaire venu dispenser l'art du brassage à la communauté Thorkine. Les plus férus d'histoire parlent de ce héros comme d'un guerrier invincible, traversant les âges et les dangers comme s'ils n'existaient. En l’occurrence, Brahn ne représente le culte de Kubi que dans son savoir, mais n'est pas réellement lié aux festivités ou aux bonnes récoltes. Son passé a été retranscrit dans de nombreux textes qu'ils soient réels ou imaginés, car il faut savoir que Thorkins et Sinaris se disputent les origines de Kubi depuis bien des années.

Le culte de Brahn Barbe-Mousse fait bien plus office de recueil de légendes que de pratiques religieuses. Il se déroule partout où il est possible de partager une bonne beuverie avec un confrère Thorkin en contant les aventures du célèbre héros légendaire venu proposer sa boisson aux lèvres des Dieux eux-mêmes. Enchantés par un breuvage d'une telle qualité, ces derniers ont semble t-il offert à l'immortalité à Brahn qui depuis voue sa vie infinie à brasser l'orge, le blé et le houblon. Son nom est cité dans les chansons d'ivrognes et les histoires des vieux conteurs, là où il sera, le temps d'un verre, celui qui offre aux Thorkins une raison supplémentaire de finir en joie.


Organisation du culte

Il n'existe aucun culte réel de la Divinité de Brahn Barbe-Mousse. Son nom peut être cité à l'occasion pour animer un repas, trouver une raison de trinquer, voir pour se comparer à ses exploits. Les plus fidèles pratiquants sont les piliers de comptoir et les ivrognes des tavernes, trouvant dans le fruit du travail de Brahn un moyen d'oublier temporairement leurs problèmes. Cependant, semblables aux Sinaris, la culture du brassage repose sur l'enseignement de Brahn et voit ainsi la profession de Maître-Brasseur comme un rang d'une grande distinction sociale et professionnelle. Les nains porteurs de ce titre n'assurent pas que la production, ils se doivent également d'en assurer le commerce, la distribution et l'export jusqu'aux autres peuples, ne souhaitant pas attirer les foules de visiteurs jusque dans leurs montagnes reculés.
  • Les Apprentis
    Rattachés aux Maîtres-Brasseurs, ce sont les assistants et le personnel voués à tirer le maximum des enseignements reçus. Ils sont la chaîne du brassage et agissent minutieusement sous les consignes de leur mentor.
  • Les Porteurs de Tonneaux
    Ils sont ceux qui répandent la bonne parole de Brahn et de son savoir au travers des continents. Voyageurs et commerçants itinérants assurent ce poste qui consiste à vendre la production aux intéressés les plus isolés qui soient.
  • Les Maîtres-Brasseurs
    Les Maîtres-Brasseurs perpétuent le savoir de Brahn Barbe-Mousse, celui qui leur a apporté les méthodes de brassage qui existent encore en ces temps. Véritables artistes dans leur art, ils offrent à la population Thorkine les meilleurs bières de blé, d'orge et de houblon possibles.

Fêtes, cérémonies et rituels :

Il n'existe aucune fête officielle venant à célébrer le culte de Brahn Barbe-Mousse. En réalité, ses histoires sont contés au gré d'une multitudes de beuveries, à l'envie de ses participants. On notera tout de même qu'il est plus commun d'entendre parler de lui à Mertar que dans les autres cités Thorkines, selon le fait qu'il en serait originaire.


Dogmes religieux :

Tout simplement, et de part la rivalité qui oppose les Thorkins et les Sinaris au sujet des origines de Kubi, il n'est pas de bon augure de citer le culte de la Mère-Brasseuse Birbÿ lors de festivités Thorkines. Par ailleurs, proclamer l'ennui et le dégoût pour le fruit de leur travail n'a jamais mis de bonne humeur les partisans du culte.

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Re: Kubi, le Dieu de la Boisson et des Festivités

Message par Yuimen » lun. 21 janv. 2019 00:50

Chez une minorité Ynorienne
Guojing, Poing Ivre de la Colère


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Vision de la Divinité :

Au sein du peuple Ynorien, le culte de Kubi est mené selon les principes connus de tous. Mais depuis peu, un groupe de Moines-Guerriers à fait naître une nouvelle interprétation du héros boit-sans-soif. Guojing est l'incarnation de la colère qui subvient des affres de la boisson, dévergondant les plus timides et gonflant l'ardeur du combat dans leurs cœurs des lâches.

Guojing inculque à ses suivants le fait de convertir chacune de ses émotions amplifiées par l'alcool en une force destructrice avec laquelle frapper. Véritable avatar de l'ivresse, cette représentation monstrueuse de Kubi enseigne l'art du Poing Ivre à ses adeptes. Ce nouvel art martial repose sur deux points, à savoir une maîtrise aléatoire de ses mouvements et une consommation excessive de la boisson. Une fois domptée, cette déconcertante technique de combat change le plus malhabile de ses pratiquants en redoutable combattant lors des pugilats. Les Moines-Guerriers voyagent ainsi pendant de longues années et répandent la parole de Guojing au travers de leurs poings et de leur étrange gestuelle.


Organisation du culte

Le culte de Guojing est davantage lié à la stricte hiérarchie moniale qu'Ynorienne, à savoir une autorité religieuse qui encadre ses suivants. Il n'est cependant pas de monastère, mais bien une école de la vie qui prend place de lieu de culte dans la capitale d'Oranan, hébergeant ainsi les adeptes et enseignant aux élèves. La tradition veut que les nouveaux membres payent une inscription ainsi que des frais de boissons qui permettent de poursuivre la formation et d'entretenir l'état d'ébriété lors des cours. S'il est possible de ramener ses propres doses d'alcool, celui fourni par l'établissement dépend du statut dans la hiérarchie, allant de la bière bon marché aux breuvages les plus raffinés.
  • Les Sobres
    Les nouveaux inscrits, qui doivent répondre d'une maîtrise correct des arts martiaux et d'une certaine résistance à l'ivresse, se font appeler les "Sobres" en référence à leur faible instruction de l'école du Poing Ivre. Souvent moines originaires d'un autre culte, ils remplissent les salles d'entraînements et entretiennent le bâtiment, en plus de s'occuper des tâches ménagères et de la cuisine.
  • Les Moines-Guerriers
    Excellents pratiquants, les Moines Guerriers sont considérés comme la force principale du culte de Guojing. Détachés des obligations des Sobres, ils vivent désormais pour leur art et entretiennent la bonne parole de leur Divinité au gré des bagarres de tavernes, des rixes de clans rivaux et des batailles contre les troupes de la Dame Noire, faisant des ravages dans les rangs adverses.
  • L'Avatar de Guojing
    Considéré par ses pairs comme le plus talentueux des Moines-Guerriers, l'Avatar de la Divinité hérite de la lourde tâche de mener d'une main de maître l'école du Poing Ivre. Sa faculté à entrer rapidement en ébriété, sa maîtrise de l'art et sa force destructrice en font l'héritier des pouvoirs de Guojin et ce jusqu'à sa mort.

Fêtes, cérémonies et rituels :

Les festivités autour de Guojing sont inexistantes, mais les cérémonies d'ascension sont courantes au sein de l'école du Poing Ivre. Ce sont notamment les seuls jours où il est demandé aux pratiquants de rester sobres afin que tous se souviennent correctement du pourquoi des cérémonies. Les extérieurs ne sont conviés qu'exceptionnellement, lorsqu'ils répondent à une invitation de l'école ou quand ils appartiennent à la famille du concerné. Sans quoi, toutes les festivités sont exclusives au culte et les intrusions comme les absents sont sévèrement réprimandés.
  • L'Eijong, accueil des nouveaux pratiquants
    Tous les deux mois, les nouveaux inscrits à l'école du Poing Ivre sont accueillis par une cérémonie plutôt sobre, durant laquelle ils se présentent et indiquent leurs parcours et les motivations qui les ont fait rejoindre le culte. Si certains sont jugés inaptes ou indésirables de par leurs arguments ou leurs capacités, les Moines-Guerriers délibèrent et décident de l'intégration dans les rangs suite à un avis favorable ou défavorable de la majorité.
  • Le Sûppong, l'ascension du Guerrier Ivre
    Lorsqu'un Sobre accède au rang de Moine-Guerrier après des années de labeur et d'apprentissage, l'Avatar de Guojing lui-même organise une longue cérémonie qui s'écoule du soir au matin pendant laquelle le fraîchement nommé se doit de capter l'attention de ses frères par des histoires et des récits de sa vie, le tout à une assemblée de plus en plus alcoolisée. Il doit également, malgré son ivresse, expliquer sa nouvelle vision de Guojing, très souvent changée depuis son intégration dans l'ordre, ainsi que ce qu'il compte faire envers lui en tant que pratiquant confirmé de son art. Lors des premières lueurs du soleil, il est acclamé et répond ensuite au rang de Moine-Guerrier. Durant la cérémonie, ceux qui vomissent ou s'évanouissent sont systématiquement recalés et ils doivent alors retenter l'épreuve après un long moment, le temps de retrouver la confiance et l'honneur de ses frères.
  • L'Itôjung, éveil de l'Avatar
    La mort d'un Avatar de Guojing est toujours un événement tragique, c'est pourquoi a rapidement lieu l'Itôjung dans les jours qui la suive. Durant cette cérémonie, seuls les Moines-Guerriers sont concernés et l'école est vide de tout Sobre durant un cycle jour/nuit complet. Enfermé sans la possibilité de sortir avant qu'un nouvel Avatar ne soit choisi, les Moines-Guerriers sont conditionnés au jeûne et à la diète pendant ce temps, indiquant à l'extérieur l’élection d'un des leurs par une fumée blanche qui s'élève depuis la cheminée du lieu de culte.

Dogmes religieux :

La philosophie de l'école du Poing Ivre répond à des concepts simples de la plus classique culture moniale. La Hiérarchie se doit d'être respectée avec soin au risque de se faire bannir sans le moindre ménagement. L'ivresse est un concept rattaché au culte et est réservée aux pratiquants expérimentés, au moins au rang de Moine-Guerrier. Les Sobres ne la pratiquent qu'entre les murs de l'école et sous la supervision des enseignants, sauf permission exceptionnelle de leur part. Il est possible de quitter le culte à tout moment, mais sans retour arrière. Aucune dérogation à la règle n'est possible.

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Re: Kubi, le Dieu de la Boisson et des Festivités

Message par Yuimen » lun. 21 janv. 2019 01:01

Chez les Kebakeris
Bâbang, Père Spirituel des Bâtards


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Vision de la Divinité :

Les Kebakeris appellent rarement le nom de Bâbang. La structure familiale au sein des différents clans a toujours condamné les enfants illégitimes à une vie d'errance et de misère, voyant très mal le concept d'adultère dans leurs rangs. D'autres, nés de viols et de rapports forcés, sont jetés dans le Désert dès la naissance avec pour seule choix de pleurer jusqu'à ce que mort s'ensuive. Condamnant ces actes barbares, Bâbang est né des déceptions amoureuses, des grossesses fortuites et des mésaventures de l'alcool, prenant sous son aile les bâtards nés d'un amour éphémère au sein des clans du désert.

Étroitement lié aux festivités et à la boisson, ce dérivé du culte de Kubi n'est prié que par une majorité de mères de familles et de sangs-mixtes avec une autre espèce. Bâbang prend toujours plaisir à répondre à leurs demandes, aidant les démunis qui lui sont dévoués à sortir de la misère et à reprendre goût à la vie. Cependant, le Père Spirituel des Bâtards fait preuve d'une grande espièglerie à la limite de la cruauté lorsqu'il est sollicité par ceux qui l'ont, selon son divin avis, bien cherchés.


Organisation du culte

Il n'existe aucune structure au sein du très minoritaire culte de Bâbang. Considéré comme une Divinité errant au gré des demandes, il répond à ceux qui ont le courage de l'appeler malgré la honte que cela représente chez les peuples du désert. Offrir une prière au Garant des Illégitimes est une pratique à réaliser dans le plus grand des secrets, à l'abri des regards et écoutes indiscrètes. Lorsqu'une personne est découverte en pleine offrande à Bâbang, les pires rumeurs tournent alors à son sujet, allant des théories d'adultère aux mensonges et boniments capables de détruire une vie. Certaines personnes sont même accusées à tort par leurs voisins, leur clan et même leur famille, provoquant de nombreuses disputes et bagarres dont se délecte la Divinité.


Fêtes, cérémonies et rituels :

Qu'ils soient futur parent d'un indésiré ou le bâtard en question, il n'existe qu'une seule et unique façon de quérir l'aide de Bâbang. Très friand des ragots et autres commérages, la Divinité ne tend l'oreille que lorsque le fidèle se livre sans retenue au sujet de ses secrets et de ses pratiques à scandale. Plus le bagou est croustillant pour lui, plus Bâbang mettra d'entrain à assister le pêcheur dans son malheur. Au terme de ce qui a été fait, les aveux deviennent un pacte qui lie le Garant des Illégitimes à son croyant, rendant tout blasphème et mépris de sa part à l'encontre du Divin impossible.


Dogmes religieux :

En Divinité des plus espiègles, Bâbang n'accepte pas qu'on lui mente ou que de fausses révélations servent à l’appeler. Ceux qui lui déplaisent finissent raillés par leurs pairs au gré de l'acharnement que démontre le Dieu à ruiner leur réputation. L’honnêteté reste l'unique solution pour solliciter son aide, Bâbang déclarant lui-même qu'elle est le premier pas vers la lumière d'un meilleur lendemain.

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