Koushuu, dieu mineur de l'Ordre et de la Pérennité

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Yuimen
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Koushuu, dieu mineur de l'Ordre et de la Pérennité

Message par Yuimen » jeu. 2 mai 2019 16:54

Koushuu
Roi de Yuimen


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Présentation :


De par ses origines, Koushuu est une divinité à part dans le panthéon de Yuimen. En effet, il est né un peu moins de 7 800 ans avant la nouvelle ère dans le Royaume de Kers, où il a passé l'essentiel de sa vie, ainsi son passé n'est pas basé sur des légendes et de vagues souvenirs collectifs mais de véritables faits que l'histoire hafiz a su consigner avec précision. Pour autant Kers est une ville recluse et si, pour la plupart, les cultes de Koushuu connaissent ses origines humaines et les revendiquent, certaines visions sont bien plus libres quant à son ascendance.

Dieu de l'Ordre et de la Pérennité, il est avant tout le souverain de Kers et, depuis un peu plus de 7 000 ans, le Roi auto-proclamé de Yuimen. Plus qu'une position réelle qui lui donnerait autorité sur le monde, le dieu hafiz s'est accordé ce titre pour illustrer le rôle qu'il s'est accordé sur la planète : celui d'un gardien permettant aux peuples de s'élever par eux-mêmes, apprendre de leurs erreurs jusqu'à arriver à leur tour à l'idéal pour lui évident de Kers. Il reste ainsi neutre dans la plupart des conflits de Yuimen, n'intervenant que lorsque l'ordre mondial est selon lui menacé.

S'il est de notoriété publique qu'il s'est accordé le titre de Roi de Yuimen, c'est un détail peu important dans ses cultes, qui ne voient là qu'un symbole ; il est bien plus reconnu comme étant celui qui a vaincu Oaxaca lors de sa première apparition, organisant un traquenard à la bataille de Mertar avec les neuf Enfants de Gaïa et les quatre Gardiens de Yuimen. C'est cette victoire qui lui valut d'obtenir sa divinité, devenant Demi-Dieu de l'Ordre. Conscients de son origine humaine, cependant, la plupart des peuples le virent très rapidement plus comme un héros légendaire qu'une véritable divinité, ne lui accordant que des cultes mineurs, parfois directement rattachés au culte de Gaïa, malgré la reconnaissance de sa divinité.

Cependant Koushuu lui-même n'en prend pas ombrage, se considérant comme une divinité mineure du culte de Gaïa et n'encourageant pas spécialement ses fidèles à le prier. En effet pour lui l'ordre est quelque chose que l'on ne peut imposer, faisant partie d'une culture commune qu'un peuple ne peut acquérir que par l'apprentissage. S'il considère Kers comme la société la plus avancée de Yuimen, il pense qu'elle a appris trop rapidement pour être parfaite et maintient donc le royaume dans un certain isolationnisme pour laisser aux autres peuples le temps de se développer à leur rythme. S'il est l'un des plus fervents adorateurs de Gaïa dans le monde, prônant un idéal de bonté et d'empathie auquel il tâche de se tenir, il n'en reste pas moins avant tout un chef de guerre. Elevé pour diriger, entraîné pour le combat, il est devenu le plus jeune Roi de Kers à l'âge très modeste pour un Hafiz de trente-cinq ans, avant d'accéder à la divinité une décennie plus tard environ. Il est donc d'un abord strict et distant au quotidien et peut parfois sembler même sauvage au combat, ce qui ne l'empêche pas d'être considéré par la majorité comme une divinité profondément bonne. De plus, ses pouvoirs se concentrent avant tout sur la pacification de ses adversaires, empêchant pour la plupart des êtres de ne serait-ce qu'esquisser des signes d'agressivité en sa présence, ainsi se targue-t-il de ne faire couler le sang qu'en cas d'absolue nécessité.

Le dragon blanc qui l'accompagne au combat est souvent important dans la représentation du dieu chez ses fidèles, le voyant non pas comme l'ami de Koushuu qu'il est en réalité mais son serviteur. Pour autant Oldebrüne, de son nom, n'est que rarement à Kers, restant généralement sur son continent natal de Verloa, et ne se considère nullement comme la propriété du Roi de Yuimen.


Peuples vénérant Koushuu :

En tant que dieu principal : En tant que dieu mineur : En tant que courant minoritaire :

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Re: Koushuu, dieu mineur de l'Ordre et de la Pérennité

Message par Yuimen » dim. 2 févr. 2020 14:00

Chez les Hafiz
Koushuu, Gardien de Yuimen


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Vision de la divinité :

Pour les Hafiz, Koushuu n'est pas le fruit de légendes et d'informations partielles : il est un personnage aux récits historiques sourcés, toutes ses décisions et actions étant consignées dans l'histoire du Royaume de Kers, dont il est le souverain. De plus, son rôle chez ce peuple est à mi-chemin entre celui de Roi et de Dieu, dans une relation ambiguë que peu d'étrangers parviennent à saisir. Se considérant lui-même comme une divinité affiliée à Gaïa, il n'en reste pas moins prié quotidiennement par les Hafiz et est le seul autre Dieu vénéré par ceux-ci. S'il ne juge pas bon de se présenter trop souvent devant eux, laissant généralement son Royaume, prospère, dans une relative autonomie, il existe de nombreux portraits de lui et nul Hafiz n'ignore ce à quoi il ressemble réellement : un homme charismatique à la peau noire et au corps musculeux, généralement vêtu de son armure de combat lors de ses apparitions publiques, paré d'or et d'argent, quoique relativement sobre. Pour son peuple, Koushuu représente l'Ordre et la Pérennité de Kers, mais également la salvation des autres peuples de Yuimen, les Hafiz étant, malgré leur caractère isolationniste, favorables à l'action ponctuelle de leur Roi sur le reste du monde. Mais en tant que divinité, il est également et avant tout considéré comme le porte parole de Gaïa et le chef suprême de son clergé.


Organisation du culte :

Le culte de Koushuu fait pour les Hafiz partie intégrante du culte de Gaïa, ne représentant qu'un versant de celui-ci. Craignant qu'une vénération trop importante de sa personne par son peuple ne vienne ternir la dévotion de celui-ci envers Gaïa, il refuse catégoriquement la création de temples ou d'ordres religieux à sa gloire. Pour permettre aux plus fidèles des siens de s'illustrer et se rapprocher de ses préceptes, cependant, il a lui-même mis en place une organisation plus militaire que religieuse basée sur ses dogmes personnels : les Gardiens de Yuimen. Ses membres sont les seuls, avec quelques rares servants élus, à pouvoir entrer et sortir du Palais de Kers librement.
  • Les Apprentis Gardiens
    Les Apprentis Gardiens sont les jeunes hommes et les jeunes femmes ayant décidé de suivre spécifiquement la volonté d'Ordre de Koushuu. Ils entrent en service au palais à l'âge de quatorze ans mais leur initiation, plus longue et rigoureuse que celle des autres apprentis du Royaume, ne s'achève que lorsque leurs précepteurs la juge achevée, soit rarement moins de dix ans après son commencement, et souvent près de vingt ans après celle-ci. Ils reçoivent un entraînement martial drastique quotidien, ainsi que l'apprentissage de l'étiquette et de la langue de tous les autres peuples du monde, sans oublier de nombreux savoirs théoriques diverses et, évidemment, un enseignement théologique de premier plan concernant Gaïa. Ils sont ainsi formés à devenir l'élite de Kers, chargés de la représenter, que ce soit à l'étranger ou au sein du Palais, parfois visité par d'illustres personnages du monde entier. Ils sont également les seuls apprentis à pouvoir refuser le mariage, leur mode de vie étant jugé trop instable pour l'imposer à un conjoint. A l'issu de leur apprentissage, ils ont le choix de devenir Gardiens du Palais ou Gardiens de l'Ordre.
  • Les Gardiens du Palais
    Ils sont les gardes officiels du Palais de Kers et l'élite militaire du Royaume, possédant chacun automatiquement le titre de Lieutenant de Koushuu, uniquement supplantés hiérarchiquement par le Roi lui-même et les Généraux, tous Gardiens de Yuimen également. Outre la gestion de l'armée régulière et de la protection du Roi, tâches en toute époque bien monotones dans ce pays en constante paix, ils sont les précepteurs des Apprentis Gardiens et les scribes et experts du Palais, s'octroyant selon les besoins les rôles administratifs de ces lieux.
  • Les Gardiens de l'Ordre
    Les Gardiens de l'Ordre, personnages rares, sont les Gardiens de Yuimen ayant décidé de quitter le Royaume de Kers pour aider à rétablir l'ordre dans le reste du monde. S'il n'y a pratiquement aucune action officielle commanditée par Koushuu à travers Yuimen, il autorise toutefois ces soldats d'élite à parcourir le monde pour agir comme ils l'entendent, à condition que cela reflète ses dogmes, et ainsi aider à l'établissement d'un certain idéal de bonté et de paix. Représentant la majorité des Hafizs parcourant le monde, ils sont responsables pour une bonne part de l'aura de charisme et de puissance que les autres peuples leur attribuent, faisant tous partie des être les plus cultivés et forts de Kers. Il n'existe aucune hiérarchie entre les Gardiens de l'Ordre et les Gardiens du Palais, aussi les premiers rejoignent-ils souvent les seconds après avoir suffisamment parcouru le monde.
  • Le Roi de Yuimen
    Koushuu lui-même est le chef suprême de cet ordre militaire, bien que, à l'image du reste du Royaume, celui-ci fonctionne en relative autonomie. Il a donc tous les pouvoirs mais n'en fait que peu usage, hors des ordres ponctuels qu'il peut donner à sa garde.

Fêtes, cérémonies, rituels :

Il n'y a aucune obligation autour du culte de Koushuu, aussi les cérémonies et rituels en son honneur sont complètement absents de la vie de Kers. Cependant, le prier est toléré et les Hafiz s'en privent rarement, ajoutant pour la plupart presque quotidiennement des mots à l'égard de leur Roi lors de leurs prières à Gaïa. Il y a néanmoins ci et là quelques ajouts ponctuels lors de fêtes diverses, qu'elles soient religieuses ou non, à l'attention de Koushuu, comme des statuettes à son effigie ou de petites offrandes, bien souvent déposées par des enfants et expliquant la tolérance de ces écarts de la part des autorités de la ville. Deux fêtes spécifiques sont à son honneur cependant.
  • Le Jour de Victoire
    Représentant à la fois la victoire de Koushuu sur Oaxaca et son ascension au rang de divinité, cette fête populaire à la fin de l'hiver est organisée de manière locale à travers les différents quartiers de la cité de Kers. C'est, paradoxalement, l'un des rares jours de l'année où l'ordre habituel de la ville est réellement perturbé. On y mange pratiquement toute la journée, on y boit sans retenue et la nuit venue est souvent la plus mouvementée de l'année.
  • Le Jour de l'Ordre
    Plus officielle, cette fête du milieu du printemps est vouée à résoudre les problèmes qui peuvent surgir entre les habitants le reste de l'année. C'est ainsi une journée où l'on invite à sa table les gens avec lesquels on a des griefs, partageant pitance et un peu d'alcool pour renouer les liens brisés ou altérés entre les gens. Ainsi, chaque année, les gens fraternisent de nouveau et oublient leur rancœur pour le bien de la cité.

Dogmes religieux :

Les dogmes de Koushuu sont avant tout les dogmes de Gaïa, le culte de la Déesse régissant toute la culture hafiz. Cependant, il est demandé aux personnes se réclamant spécifiquement de l'enseignement de Koushuu de faire preuve de retenue dans leurs paroles et leurs décisions, de sorte à ne jamais heurter quelqu'un par mégarde. Car la discorde est, selon son culte, le tout premier pas vers le désordre.

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Re: Koushuu, dieu mineur de l'Ordre et de la Pérennité

Message par Yuimen » dim. 2 févr. 2020 14:01

Chez les Kendrans
Koushuu, le Champion de Gaïa


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Vision de la divinité :

De par leur rôle dans la première guerre d'Oaxaca et leurs interactions privilégiées avec le Roi de Yuimen à l'époque, ayant hérité de la protection de l'orbe enfermant la Reine Noire, les Kendrans sont, après les Hafizs, ceux ayant la vision la plus proche de la réalité de Koushuu. Ils le voient ainsi comme un dieu mineur affilié à Gaïa par choix, quoique le considérant dans leur vie de tous les jours plus comme un champion de cette dernière que comme une véritable divinité. Il est un personnage extrêmement populaire dans les contes et légendes de Kendra Kâr, le héros des opprimés et un protecteur pour tous ceux vénérant la Déesse de la Lumière. Il n'a donc pas de culte à proprement parler, mais beaucoup de légendes, anciennes ou récentes, qui relatent ses exploits, réels pour les premières et fictives pour les secondes. Il est généralement représenté comme un vieil homme aux traits kendrans et à l'allure paternelle et réconfortante, parfois accompagné d'un dragon blanc.


Organisation du culte :

Il n'y a pas de culte de Koushuu à proprement parler chez les Kendrans, seulement quelques prêtres de Gaïa, ayant généralement suivi la voie des armes, se réclamant de sa vision du monde et prônant un ordre basé sur le compromis et la discussion avant tout, quoique n'écartant pas la possibilité de régler un conflit par le sang si cela s'avère nécessaire. On les retrouve ainsi principalement dans l'Aube Radieuse, quoique certains membres d'autres organisations religieuses vouées à Gaïa peuvent parfois prétendre servir également Koushuu. Un prêtre de Koushuu de Kendra Kâr est donc toujours avant tout un prêtre de Gaïa, le Dieu de l'Ordre et de la Pérennité faisant plus office de spécialisation.


Fêtes, cérémonies, rituels :

Une seule fête est accordée à Koushuu dans la vie des Kendrans, qu'ils soient fidèles ou non :
  • La Nuit des Purifications
    C'est au solstice d'hiver qu'a lieue cette fête populaire, célébrant la nuit la plus longue de l'année par des festivités généralement organisées par des prêtres de Gaïa, quoique cela ne soit que par tradition et non par réel intérêt religieux. Quoique originellement destinée à célébrer la défaite d'Oaxaca, cette fête commençant à la tombée de la nuit a finalement revêtu un aspect plus universel, louant ou appelant les temps de paix selon les époques, le retour des jours plus longs représentant la victoire de la Lumière sur l'Ombre. Au cours de cette nuit les conteurs sont rois, rappelant ou inventant les faits d'armes du Champion de Gaïa autour de banquets ou autres festivités généralement fort alcoolisées.
Dogmes religieux :

Les dogmes de Koushuu sont avant tout ceux de Gaïa, reprenant ses interdits et ses obligations morales. La seule différence étant la verbalisation précise de la nécessité de toujours chercher une issue pacifique aux conflits avant de prendre les armes. Une verbalisation toute symbolique, donc, tant elle est déjà théoriquement officieusement inscrite dans le code de conduite des fidèles de Gaïa.

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Re: Koushuu, dieu mineur de l'Ordre et de la Pérennité

Message par Yuimen » dim. 2 févr. 2020 14:02

Chez les Ynoriens
Koy Shuu, la Gardienne de l'Aube


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Vision de la divinité :

Dans la société Ynorienne, Koy Shuu est la fille et protectrice de la déesse Riyo, elle-même divinité mineure. Sa divinité n'est pas remise en question, mais elle ne possède pas de culte à proprement parler, étant plus considérée comme une héroïne vagabonde assurant l'ordre dans les campagnes. Ainsi tous les Ynoriens la connaissent et l'apprécient, mais ne voient en elle qu'une source d'histoires légendaires n'empruntant que peu à la réalité. Elle est généralement représentée comme une jeune femme d'une certaine beauté, armée de sabres et d'armures favorisant la mobilité et le voyage.


Organisation du culte :

Koy Shuu ne possède pas de culte à proprement parler, ses très rares prêtres, auto-proclamés, choisissant simplement de prendre la route pour, à l'instar de leur divinité, secourir les gens dans le besoin et protéger la population ou de défendre les lieux de culte de Riyo, dont les prêtres ont l'interdiction de prendre les armes. Par ailleurs, la plupart des fidèles de la Dame de l'Aube adressent une petite partie de leurs prières à sa fille.

Il n'y a aucune hiérarchie ni même aucun titre honorifique dans leurs rangs, mais on distingue généralement deux types de prêtres de Koy Shuu, définis plus par le parler populaire qu'une dénomination officielle :
  • Les Défenseurs de l'Aube
    Ils sont les fidèles de Koy Shuu défendant les prêtres de Riyo en dernier recours, ceux-ci ayant interdiction de prendre les armes. La plupart vivent au Temple de Riyo d'Oranan, et ils partagent la vie religieuse de ses représentants, prenant part aux rituels et prières. Les fidèles les considèrent d'ailleurs comme des prêtres de Riyo, ce qui ne les dérange généralement pas, se proclamant eux-même subordonnés à la Dame de l'Aube.
  • Les Marcheurs de l'Aube
    Ils sont des vagabonds parcourant le territoire, voire quelques fois le monde, se laissant porter par les événements pour aider les plus démunis, ceux qui ont le moins accès aux protections officielles de leur gouvernement. Profondément altruistes, ils tentent toujours de régler les conflits par le dialogue et le compromis et ne prennent les armes qu'en dernier recours.

Fêtes, cérémonies, rituels :

Le culte de Koy Shuu ne possède aucun rituel ni aucune cérémonie propre, ne vivant qu'à travers la protection du culte de Riyo.


Dogmes religieux :

Il est obligatoire de prier Riyo pour les fidèles de Koy Shuu, la relative vénération de cette dernière passant justement par la dévotion à sa mère et à l'application de ses préceptes. La seule différence avec le culte principal étant l'autorisation à prendre les armes, à la condition absolue qu'aucune autre solution ne soit trouvée et que la violence ne se fasse que pour protéger.

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Re: Koushuu, dieu mineur de l'Ordre et de la Pérennité

Message par Yuimen » dim. 2 févr. 2020 14:03

Chez les Hinïons
Koushuu, le Garant de l'Ordre


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Vision de la divinité :

Pour les Hinïons, Koushuu est indissociable de son dragon blanc Oldebrüne, véritable preuve de sa divinité selon eux. Il est une divinité mineure complètement subordonnée à Angharradh, dont il serait le représentant sur Yuimen, voué à ordonner le monde en son nom. Parfois considéré comme le fils de la Mère des Elfes, parfois comme son mari, il est cependant vénéré à travers le culte principal des Hinïons, donc celui d'Angharradh elle-même. Il est, très naturellement compte tenu de sa nature, dépeint comme un elfe guerrier musculeux combattant auprès d'Oldebrüne, qui serait un cadeau de la part de la Déesse de la Lumière pour combattre Oaxaca.


Organisation du culte :

Le culte de Koushuu fait partie intégrante de celui d'Angharradh dans la culture hinïonne et n'est que la représentation de celle-ci sur Yuimen, ainsi il ne possède aucune organisation spécifique ni rang particulier. Quiconque œuvrerait pour lui n'œuvrerait au final que pour la Mère des Elfes elle-même.


Fêtes, cérémonies, rituels :

Il n'y a aucune célébration spécifique pour Koushuu chez les hinïons, son adoration passant par l'adoration d'Angharradh.


Dogmes religieux :

Les dogmes de Koushuu sont en tous points ceux d'Angharradh.

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Re: Koushuu, dieu mineur de l'Ordre et de la Pérennité

Message par Yuimen » dim. 2 févr. 2020 14:04

Chez les Thorkins
Koushour, le Marteau de la Justice


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Vision de la divinité :

Pour les Thorkins, Koushour est un champion envoyé par Valyus pour appliquer sa justice et représenter la justesse de leurs actions. Il est donc avant tout considéré comme un immense héros, mais sa divinité est un sujet de débats dans le culte du Dieu de la Foudre. Hormis quelques légendes d'une réputation certaine, son importance est donc extrêmement faible dans la culture thorkin. Il est représenté comme un très grand nain en armure lourde se battant avec un marteau, les similitudes avec Valyus pouvant parfois induire les visiteurs ignorants en erreur concernant ces représentations.


Organisation du culte :

Il n'y a absolument aucun culte autour de Koushour, uniquement des contes et légendes liées à Valyus et représentant souvent la volonté de ce dernier lors de guerres ou conflits internes.


Fêtes, cérémonies, rituels :

Il n'y a aucune célébration autour de Koushour.


Dogmes religieux :

Il n'y a aucun dogme affilié à Koushour, si ce n'est les points de vue moraux que représentent ses apparitions dans les légendes thorkins, généralement tournés autour de l'importance de la famille et du respect des traditions.

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Re: Koushuu, dieu mineur de l'Ordre et de la Pérennité

Message par Yuimen » dim. 2 févr. 2020 14:05

Chez les Garzoks et les Sektegs
Kol-Shao, Terreur d'Oaxaca


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Vision de la divinité :

Issu de la première victoire de Koushuu face à Oaxaca, ce culte extrêmement minoritaire des Sektegs et des Garzoks est une réinterprétation de l'une de leurs divinités originelles, lorsqu'ils étaient encore sur Nargrum, Kolo-Kao. Cet ancien Dieu de la Guerre de beaucoup de tribus était pratiquement oublié lorsque les quelques rescapés Sektegs, ayant fui dès les premières minutes de la bataille, ont colporté les rumeurs les plus folles sur ce qui devint Kol-Shao, la Terreur d'Oaxaca, faisant naître un nouveau culte à partir du Dieu de l'Ordre. Depuis le retour de la Reine Noire, ce culte a connu un regain de popularité, étant prié secrètement par les peaux-vertes désireux de voir Oaxaca terrassée de nouveau comme des quelques tribus refusant son autorité. Il est depuis le symbole de la résistance contre elle et de l'insoumission à son autorité. Les exagérations des Sektegs apeurés ayant survécu et les millénaires s'étant écoulés depuis sa première apparition ont fait de lui dans l'imaginaire de ses croyants un être démesurément grand, aux armes et cheveux flamboyants et à la peau verte, détruisant tout sur son passage.


Organisation du culte :

La dévotion des Garzoks et des Sektegs à Kol-Shao n'étant qu'extrêmement rarement dévoilée à d'autres par peur de représailles, la majorité du culte se fait dans le silence. Il existe cependant quelques rares tribus le vénérant officiellement, chacune disposant de sa propre organisation sommaire, centrée autour d'un simple shaman.


Fêtes, cérémonies, rituels :

Rien d'officiel n'est préparé en l'honneur de Kol-Shao, si ce n'est quelques fêtes et cérémonies de la part de tribus contestataires, différentes selon les cas.


Dogmes religieux :

Le seul réel dogme commun imposé autour de Kol-Shao est la liberté des tribus et l'insoumission à des autorités externes à celles-ci. Cette insoumission est cependant toute théorique, même les tribus les plus puissantes le vénérant cachant cela aux officiels d'Oaxaca et payant le prix fort à la Reine Noire lorsque celle-ci l'exige.

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Re: Koushuu, dieu mineur de l'Ordre et de la Pérennité

Message par Yuimen » dim. 2 févr. 2020 14:05

Chez les Phalanges de Fenris
Kushu, l'Avatar de Fenris


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Vision de la divinité :

Depuis la bataille de Pohélis en l'an 0 une extrême minorité de Phalanges, témoins très partiels des talents de Koushuu, ont par leurs rumeurs inspirés une nouvelle branche dans le culte de Fenris dans laquelle il serait un avatar sur Yuimen de Fenris, leur propre divinité. Sa monture blanche a ainsi été interprétée comme un loup ailé, représentant la partie bestiale de Fenris, tandis que Kushu représente sa partie humaine. Il est ainsi vu comme le sauveur de Nosvéris qui, malgré sa défaite, considérée par cette minorité comme la faute des peuples Phalanges désunis, doit revenir pour vaincre la Reine Noire lorsqu'un homme aura réuni toutes les tribus du continent sous sa bannière. Les Phalanges croyant à cette interprétation des faits sont pour le moment considérés comme des illuminés et chassés par les autres peuples, mais certains, prenant la prophétie très au sérieux, commencent à s'unir derrière cette vision de la divinité.


Organisation du culte :

Il n'y a pas d'organisation à proprement parler, le culte relevant pour le moment plus de la superstition que d'un véritable ordre religieux. Ainsi les rares tribus souscrivant à cette vision de Fenris ont toute une manière différente de se structurer, les chamans ne faisant généralement que faire perdurer leurs vieilles traditions. La seule différence se trouvant en fin de compte dans les dogmes traditionnels du culte de Fenris, prônant l'unité des Phalanges.


Fêtes, cérémonies, rituels :

Les cérémonies, à l'instar de l'organisation du culte, sont différentes selon les rares groupes d'individus à accepter cette nouvelle version de Fenris.


Dogmes religieux :

Si les préceptes de Fenris sont pratiquement inchangés, et quelque peu différents d'une tribu à l'autre, il est une valeur qui est commune à ce culte naissant, c'est celle de l'unité nécessaire de toutes les Phalanges de Fenris pour pouvoir préserver leur mode de vie. En effet les partisans de ce culte minoritaire pensent que leur défaite contre Oaxaca est le signe de leur stagnation, et l'ordre apporté par Kushu est censé être leur salut. C'est pourquoi les tribus croyant à cette incarnation de Fenris ont le souhait de réunir toutes les autres sous leur bannière pour repousser l'envahisseur et récupérer leur terre. C'est donc l'unité de leur peuple qui prime au-dessus de tout, appelant pour certains s'il le faut à la guerre pour soumettre tous les clans à cette nouvelle vision de leur divinité.

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