Sithi, déesse sindel de la lune et du Crépuscule

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Yuimen
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Sithi, déesse sindel de la lune et du Crépuscule

Message par Yuimen » jeu. 2 mai 2019 16:53

Sithi
Déesse de la Lune et du Crépuscule


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Présentation :

Sithi est originaire d'un monde lointain et désormais inhabitable : Eden, terre natale des Sindeldi. Faisant en ces temps reculés partie des quatre divinités majeures de ce monde perdu, elle donna vie aux Elfes Gris, calquant leur apparence sur la sienne. Loin de se contenter d'observer de loin ceux qu'elle considérait comme ses enfants, elle s'incarna parmi eux afin de les guider et de leur enseigner de nombreux savoirs, notamment l'extraction et l'utilisation du fluide Originel de Vision (Lumière et Obscurité) dont elle-même est issue. Sa nature duale rend toute classification manichéenne impossible, elle n'est ni "bonne" ni "mauvaise", elle peut être l'un ou l'autre, voire les deux simultanément, dépendamment des circonstances et des points de vue. Capable du pire comme du meilleur, elle privilégie néanmoins un précaire équilibre dans un but quasiment unique: protéger ses Filles et Fils.

Ainsi, les Sindeldi ne la considérèrent jamais réellement comme une divinité au sens Yuimenien du terme, mais plutôt comme leur mère, la Première-née de leur peuple. Cette situation perdura durant de très nombreux millénaires et, peu à peu, les Elfes Gris devinrent plus nombreux, plus puissants, constituant un immense empire et développant des technologies extrêmement poussées grâce aux avisés conseils de Sithi. Malheureusement, toute la sagesse de la Déesse Lunaire ne put empêcher l'ambition de ronger le coeur de certains de ses fils et, dédaignant ses avertissements, ces derniers puisèrent sans modération aucune dans le fluide de Vision, affaiblissant inexorablement leur Mère et engendrant un profond déséquilibre fluidique sur Eden.

C'est ainsi que Sithi assista au lent déclin de son monde d'origine, désormais trop affaiblie pour enrayer un processus destructeur qui, inéluctablement, conduisit Eden vers sa fin en tant que terre habitable. En l'an -20'528 du calendrier Yuimenien, le coeur lourd, elle usa de ses ultimes forces pour donner le temps à son peuple de franchir différents fluides spatiaux, dans l'espoir que cela permettrait sa survie. Elle-même fut contrainte de s'exiler, son essence fluidique étant mise en péril, ce qui la contraignit au choix le plus difficile de sa longue existence : il lui fallut choisir parmi ses enfants, désormais divisés en plusieurs peuplades réparties sur divers mondes. Elle décida d'accompagner la fraction la plus nombreuse et arriva ainsi sur Yuimen, mais une exécrable surprise l'attendait: sur ce monde quasiment inconnu, les fluides Originels ne formaient pas qu'un seul comme c'était le cas sur Eden, ils étaient divisés et, pire, si totalement opposés qu'aucun être ne pouvait espérer survivre s'il possédait les deux. Les conséquences de cette dualité furent effroyables et, emplie d'un désespoir sans nom, totalement impuissante, Sithi ne put que regarder tous ses enfants dotés de magie périr dans d'atroces souffrances.

Seule sa nature d'immortelle la préserva de ce funeste destin, mais elle fut contrainte d'abandonner en catastrophe ceux qu'elle avait pourtant décidé de protéger afin de préserver sa propre existence. A un cheveu de l'anéantissement, elle n'eut d'autre choix que de s'exiler une nouvelle fois par le premier fluide spatial venu, perdant ainsi irrémédiablement les derniers de ses enfants. Il lui fallut un temps considérable pour surmonter sa peine, et davantage encore pour retrouver une partie de sa puissance d'antan.

Elle finit néanmoins par être en mesure de revenir sur Yuimen, mais uniquement pour de très brèves périodes et aux conditions imposées par Zewen: à l'instar de la plupart des autres divinités, elle ne pourrait quitter Nyr'tel Ermansi, ni intervenir sur la destinée des Sindeldi.


Peuples vénérant Sithi :

En tant que déesse principale : En tant que déesse mineure :

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Yuimen
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Re: Sithi, déesse sindel de la lune et du Crépuscule

Message par Yuimen » ven. 2 août 2019 11:46

Chez les Sindeldi
La Mère Créatrice, guide et protectrice

Vision de la divinité :

Les Sindeldi, bien qu'étant dotés d'un clergé, ne considèrent pas Sithi comme une divinité, mais comme une "simple" entité supérieure. Ils l'honorent comme un souvenir ancien bien plus que comme une réalité actuelle, le clergé prétendant qu'elle s'est sacrifiée pour sauver son peuple lors de l'exode. Paradoxalement, cela n'empêche nullement les Elfes gris de lui adresser des prières et de lui demander conseil, la plupart pensant qu'elle est malgré tout capable de leur répondre au travers de signes mystiques.

Pour tous les Sindeldi, Sithi est celle qui leur a donné la vie, mais aussi la technologie et, enfin , le crépuscule, heure sacrée durant laquelle seraient apparus les premiers Elfes Gris. Selon leurs croyances, cette heure leur appartiendrait et toute action entreprise pendant ce laps de temps verrait ses chances de succès être multipliées.

Il est à noter que l'aspect de Sithi principalement vénéré varie passablement selon les villes: à Tahelta c'est surtout son rôle de guide spirituel qui est mis en avant; à Cyniar c'est l'aspect protecteur, des récoltes notamment; à Balsinh elle est vue comme la gardienne de la technologie tandis qu'à Nessima c'est un aspect martial qui prédomine nettement. Quant à Xaoranh, elle y est majoritairement associée à la magie.


Organisation du culte :

La structure du clergé de Sithi est extrêmement hiérarchisée et figée, à l'instar de la société Sindel. Néanmoins, elle peut tout aussi bien perdurer sans changement notable durant des siècles que fluctuer en quelques jours, dépendamment du résultat des incessantes luttes de pouvoir que se livrent ses dirigeants. Mais, globalement, son organisation est la suivante:
  • Fidèle : Tous les croyants de Sithi.
  • Tewër : Les Tewër sont les apprentis du clergé de Sithi. Jadis souvent formés sur des mondes extérieurs, leur formation se déroule actuellement Xaoranh et inclut trois phases, chacune espacée d'un minimum de 10, 15 puis 25 ans. A la clôture de chaque phase, le Tewer va ingérer un fluide d'élément correspondant à sa personnalité. Au bout de ces 45 années d'apprentissage, le jeune va partir pour son passage à l'âge adulte durant 5 ans. A son retour, il sera orienté soit vers une carrière militaire où il deviendra un gradé, soit vers une carrière religieuse soit, plus exceptionnellement, vers une carrière politique.
  • Ithilnas : Les Ithilnas sont les servants des temples de Sithi à travers le Royaume de Sarindel. Ils sont en charge de l'entretien des lieux et de l'organisation de toutes les cérémonies. Au sein de chaque temple, c'est le plus ancien, ou le plus influent selon les cas, qui dirige.
  • Ithil Aënor : Il y a cinq Ithil Aënor, chacun issu du temple de l'une des cinq villes principales du Royaume de Sarindel. Ce conseil vit à Tahelta, au sein du palais Royal. Ils servent à la fois de conseillers et d'Ithilnas pour la famille royale.
  • Ithil Taerym : L'Ithil Taerym est le dirigeant du culte de Sithi, il est celui qui va déterminer la conduite complète de la religion. Il est élu par les Ithilnas parmi les Ithil Aënor à la mort du précédent Ithil Taerym. Officieusement, son pouvoir est tel qu'il peut sans autre être considéré comme le dirigeant suprême du Royaume de Sarindel.

Fêtes, cérémonies, rituels :

Le culte de Sithi comprend de nombreuses cérémonies, toutes aussi rigoureusement codifiées que la société Sindel, qui célèbrent le changement de l'année, la pleine lune, la nouvelle lune, les semailles, les récoltes, le changement de saison, les centenaires de couronnement, les couronnements etc... Certaines mauvaises langues prétendent qu'un Ithil Taerym n'a eu un bon règne que s'il a rajouté au minimum deux cérémonies, mais les principales sont les suivantes:
  • Daëthar : Le Daëthar est la cérémonie de naissance. Chaque enfant, lors de sa première semaine de vie, est béni par un Ithilnas. Le but de cette bénédiction est d'encourager une âme pure à s'incarner dans le corps du nourisson.
  • Theyr : Le Theyr est la cérémonie de nomination. Elle se passe à l'âge de 2 ans et consiste à donner un nom au bébé. Ce n'est qu'à partir de ce moment-là qu'il est vraiment considéré comme étant un Sindel.
  • Nirhem / Nirham : Cérémonies de début et de fin de passage. L'Ithilnas va reprendre le nom au jeune Sindel, qui ne le récupérera que cinq années plus tard.
  • Missan : Cérémonie d'engagement. Il s'agit de la cérémonie de fondation du foyer, elle a lieu lorsque Les deux jeunes désirant s'unir s'installent dans une même demeure.
  • Samsin : Cérémonie de fiançailles. Cérémonie qui précède obligatoirement tout mariage d'au moins deux mois. Elle se déroule toujours à la pleine lune.
  • Maniël : Cérémonie de mariage. Cérémonie d'union de deux elfes au sein d'un même foyer. Le Maniël est une cérémonie très importante chez les Sindeldi, car le mariage est indissoluble, y compris par la mort. Elle a elle aussi obligatoirement lieu durant la pleine lune.
  • Telrum firin : Cérémonie d'enterrement. Les Sindeldi s'endorment quand ils meurent de vieillesse. Cette cérémonie se passe également à la pleine lune, dans un champ de Lothsithi, des fleurs grises brillantes traditionnellement associées à Sithi. Les corps sont enterrés à la verticale et des Lothsithi sont plantées sur sa tombe. Il existe une légende racontant que, le jour de la fin du monde, ces dormeurs se réveilleront pour combattre auprès du Roi.

Dogmes religieux :

Contrairement à beaucoup de religions ayant des versions divergentes, le Sithisme ne comporte officiellement qu'une seule version : celle du clergé de Sithi, les Ithilauster. Toutes les versions dérivant de l'officielle sont taxées d'hétérodoxes et considérées comme des pratiques déviantes et coupables. Les Ithilauster constituant aussi bien l'autorité religieuse que militaire, il n'est pas rare de constater la disparition de l'une ou l'autre faction religieuse opposée à la doctrine officielle.

De même, le Sithisme n'arbore pas l'ombre d'un prosélytisme, raison pour laquelle vous ne trouverez quasiment aucun temple ni même chapelle hors du Naora. La raison en est simple: jusqu'à récemment, le Sithisme considérait les peuples autres que les Elfes purs (c'est à dire les Hinïons, les Ermansi et des Sindeldi) comme des animaux doués d'intelligence, mais incapables de comprendre les mystères d'une religion.

Anecdote aigre-douce, l'Ithil Taerym 'Tir Yanhus s'est lancé en l'an -12 029 dans une campagne de prosélytisme auprès des habitants de Cuilnen. L'accueil a été froid et l'insistance du religieux a donné lieu à une crise diplomatique, en l'an -12 002. En effet, durant un mois complet, le prêtre a interrompu chaque cérémonie se passant dans la ville pour prêcher son propre discours et donner ses propres bénédictions, allant jusqu'à interrompre la présentation de la princesse héritière de l'Anorfain au temple de Gaïa. L'Ithil Taerym 'Tir Yanhus aurait été tué, en fonction des versions, soit par le grand-prêtre lui-même, soit par le Roi de l'Anorfain, soit par son fils, le père de l'héritière. Suite à cette affaire, l'Ithil Taerym 'Tir Neyril, tout juste élu, décréta que la protection de Sithi ne se posait que sur les Sindeldi et qu'il était inutile de chercher à convertir ou même simplement initier d'autres personnes. Depuis, tout prosélytisme est toujours déconseillé, considéré comme une perte de temps, même si les Ithil Taerym ont reconnu la capacité d'autres peuples (elfes à l'exception des Shaakts et humains -pour les peuples vivants sur Yuimen-) à concevoir des systèmes de croyances religieuses.

Concernant la position des Ithil Taerym envers les Aniathys, elle est restée ferme depuis leur création : elles n'ont pas d'âmes, pas d'existence propre et donc ni croyance, ni religion, ni pensée individuelle. Pour le Sithisme, les Aniathys ne sont que des poupées, des jouets et donc des objets. Elles ne sont pas douées de vie au sens religieux du terme, simplement d'une capacité à se mouvoir et à interagir socialement en imitant les codes de conduite des Sindeldi. Les Aniathys sont cependant autorisées dans les manifestations religieuses, mais tenues à l'écart de tout le mystère de la religion et de toute éducation religieuse.

Notons qu'un courant opposé à cette manière de concevoir les Aniathys a existé, aux alentours des -8 000. Il s'est soldé par une répression sanglante à Balsinh, nommé par la suite "révolte des poupées sanglantes". La théorie officielle étant que des Aniathys auraient été crées comme des armes pour détruire les Sindeldi.

Il existe de nombreux autres interdits, tout aussi codifiés que la société grise mais, pour faire simple, ils ne sont véritablement respectés par le clergé régulier (Ithilnas, Ithil Aënor et Ithil Taerym), à l'exception de certains :
  • Interdiction de prier un autre dieu. La religion de Sithi est considérée comme étant une religion totalement monothéiste (à l'exception de Nessima où la croyance en Moura est tolérée.)
  • Interdiction de contredire l'Ithil Taerym, qui est l'autorité ultime en matière de religion.
  • Interdiction d'aller contre la royauté Sindel (qui est considérée comme étant de droit divin), exception faite de la règle précédente.
  • Interdiction de tuer un autre Sindel (raison pour laquelle le bagne a été crée, en lieu et place de la peine de mort).
  • Interdiction de rompre une promesse faite sur l'honneur de Sithi.
  • Interdiction de blasphème.
Précisons encore qu'il existe un ordre militaire, les Danseurs d'Opale qui, ressurgissant mystérieusement d'un très lointain passé, prônent une doctrine très épurée et beaucoup moins dogmatique du Sithisme, plus proche de ce que cette religion était sur Eden. Convaincu que Sithi est toujours bel et bien existante, il ne reconnaît pas l'autorité du clergé et comporte ses propres dirigeants, ce qui ne va évidemment pas sans risque. Officiellement bannis du Royaume de Sarindel ses membres sont passibles du bagne à perpétuité, ce qui n'a pas empêché cet ordre de perdurer dans le plus grand secret depuis le temps de l'exode et de renaître très récemment de ses cendres.

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Re: Sithi, déesse sindel de la lune et du Crépuscule

Message par Yuimen » ven. 2 août 2019 11:48

Chez les Eruïons
La Lumière Nocturne

Vision de la divinité :

La vision qu'ont les Eruïons de Sithi est, de façon générale, relativement proche de la façon dont les Sindeldi la perçoivent, ce qui n'a rien d'étonnant puisque cette croyance provient directement des Elfes Gris qui ont été intégrés aux tribus au fil du temps. Leur croyance est par ailleurs assez variable, les lignées majoritairement issues des Shaakts d'origine ne tenant en effet quasiment pas compte de cette déesse étrangère tandis que les lignées très métissées de Sindeldi lui accordent une grande importance. Quoi qu'il en soit, aucun Eruïon ne vénère véritablement Sithi mais la plupart croit en son existence, de la même manière qu'ils croient en les dieux Yuimeniens sans pour autant les vénérer.

L'une des différences principales est que, dans l'ensemble, les Eruïons ne la considèrent pas comme leur Créatrice, Sithi n'ayant rien à voir avec le peuple Shaakt originel dont ils sont majoritairement issus. Mais ils l'associent néanmoins fréquemment à la fertilité, aux grossesses ainsi qu'aux naissances, voyant un lien entre ces événements et les cycles de l'astre nocturne.

Pour eux, elle représente avant tout la lumière qui éclaire le désert durant la nuit et leur permet de se déplacer en évitant les chaleurs insoutenables du jour. Son rôle de protectrice est également très atténué car, si sa lueur leur est utile, elle les rend aussi repérables par les divers prédateurs hantant le désert de Sarnissa et l'Akuynra.


Organisation du culte :

A l'opposé de l'organisation ultra structurée et hiérarchisée qui a cours chez les Sindeldi, il n'y a aucune notion de clergé ou de "grade"religieux chez les Eruïons. La "référence" en la matière est généralement celui ou celle qui a le plus grand talent pour conter histoires et légendes dont les Elfes Bruns sont particulièrement friands. Ainsi, plus ou moins chaque tribu comporte son "conteur" attitré, mais cela change fréquemment étant donné que les Matriarches Eruïonnes équilibrent chaque année les forces vives au sein des tribus, notamment en affectant les mâles et les femmes n'ayant pas encore enfanté au gré des besoins.

A noter encore qu'il n'existe aucun temple de Sithi sur le territoire Eruïon. Toutefois, quelques rares lieux particuliers lui sont associés, notamment certains sommets de la chaîne de l'Akuynra, ce qui rejoint les plus antiques traditions Sindeldi voulant que les points les plus élevés soient plus proches de l'astre nocturne, lequel serait donc mieux en mesure d'entendre les prières lui étant adressées.


Fêtes, cérémonies, rituels :

Là encore il est difficile d'établir des généralités, compte tenu des importantes variations de croyance en fonction du degré de métissage des Eruïons avec des Sindeldi. Mais on peut dire que plus ils ont de sang Sindel plus ils ont tendance à pratiquer les cérémonies de ces derniers, quoique elles soient toujours très simplifiées et beaucoup plus "tribales". Le mode de vie n'ayant rien à voir, il va de soi que certaines coutumes ont totalement disparu, comme les rites liés au passage adulte ou aux fiançailles et mariages. Les cérémonies les plus communément pratiquées sont les suivantes:
  • Daëthar : Le Daëthar est la cérémonie de naissance. Chaque enfant, lors de sa première semaine de vie, est béni par le conteur le plus respecté. Le but de cette bénédiction est d'encourager une âme pure à s'incarner dans le corps du nourrisson.
  • Theyr : Le Theyr est la cérémonie de nomination. Elle se passe à l'âge de 2 ans et consiste à donner un nom au bébé. Ce n'est qu'à partir de ce moment-là qu'il est vraiment considéré comme étant un membre de la tribu.
  • Telrum firin : Cérémonie d'enterrement. Contrairement à l'usage Sindel, cette cérémonie n'est pas réservée aux anciens qui s'endorment paisiblement, une telle fin étant plus que rarissime chez les Eruïons. Ils la pratiquent, largement déformée, lorsqu'ils parviennent à récupérer le corps du défunt, ce qui est loin d'être toujours le cas, en respectant la coutume Eruïon majoritairement suivie: les morts mâles dans le désert sont enterrés dans le sable, à la verticale et à l'écart des grottes et des points d'eau. Les mortes dans le désert, ainsi que les enfants, sont amenés jusqu'aux volcans où ils sont offerts à la lave.
Toutes ces cérémonies ont généralement lieu en petit comité, les Eruïons accordant de l'importance à Sithi ne constituant de loin pas la majorité. Se déroulant toujours de nuit elles comportent de brèves prières, de nombreux chants, contes et danses qui se déroulent fréquemment au son de tambours et durent en principe jusqu'à l'aube. Certains fêtent également les nouvelles et pleines lunes, mais ce n'est guère fréquent.


Dogmes religieux :

Il n'y a pour ainsi dire aucun dogme chez les Elfes Bruns, les Matriarches veillant à ce qu'aucun "fanatisme" ne vienne perturber l'harmonie des tribus mais, traditionnellement, ils évitent de blasphémer et de rompre un serment fait sur l'honneur de Sithi, ce qui s'applique également à toutes les autres divinités de Yuimen.

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