Yuia, déesse de la Glace et de la Beauté

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Yuia, déesse de la Glace et de la Beauté

Message par Yuimen » jeu. 2 mai 2019 16:45

❄ YUIA ❄
L’Impératrice des Glaces


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Présentation :

Née des fluides élémentaires de Glace, Yuia est par conséquent la Déesse qui règne sur le froid, la neige, le givre, et les régions les plus septentrionales du monde de Yuimen. Ces territoires, comme Nosvéris, donnent la mesure de la force qui est sienne, force qu'éprouvent également les êtres les plus soumis aux rigueurs des longs hivers, comme les habitants des hautes montagnes. Elle n'en est pas moins présente pour les peuples vivant sous des climats plus cléments : pour le paysan, Yuia et son emprise représente une part importante de la vie, dans le cycle des saisons, et si des gelées trop précoces sont craintes, le froid est le bienvenu pour le repos de la terre. A l’inverse, dans les villes, le froid est souvent perçu comme une contrainte, voire comme une épreuve, sauf pour ceux qui sont abrités par quelques murs et un bon fourneau.

Partout où cette Déesse passe, la nature se fige, immobilisée à jamais dans un chef d’œuvre intemporel d’immenses et immaculées étendues de neige, de majestueux glaciers dépassant de loin la taille des plus grands édifices des régions civilisées, et de milliers de flocons parfaitement symétriques à travers lesquels les rayons de la lumière font miroiter de splendides couleurs. Par la somptuosité de ses créations, Yuia a ainsi été depuis associée au domaine de la Beauté par nombreux de ses fidèles à travers Yuimen. Et ces derniers n’ont pas eu tort ; dire que Yuia est belle relèverait de l’euphémisme. A l’image de son royaume, la Déesse du Froid affiche une beauté intemporelle. Considérée de très loin comme la plus belle d’entre les déesses de ce monde, beaucoup la juge même être l’être le plus beau que ce monde connaitra. De nombreux artistes ont alors tenté de lui rendre hommage à travers des peintures, sculptures, chants et autres éloges, mais nul n’a jamais réussi à retranscrire la véritable magnificence de la Déesse. La majorité des cultes de Yuia a ainsi décidé que la tâche était impossible et s’est imposé de ne jamais représenter leur divinité tutélaire, de peur de lui faire outrage. Ces cultes préfèrent ainsi lui rendre hommage en magnifiant et protégeant la beauté du monde.

Peu après sa naissance Yuia était une Déesse superficielle, de nature frivole et vaine. Contrairement aux autres Dieux, elle ne s’intéressa aux peuples mortels que bien plus tard, préférant passer les débuts de son incarnation sur Yuimen à se mirer dans les lacs gelés du Nosvéris. Ce n’est que lorsqu’elle vit les peuples, alors jugés primitifs et frustes à ses yeux, commencer à parcourir le monde créant la beauté et inspirant l'art dans toutes les contrées du monde qu’elle s’intéressa aux races mortelles. Libérée, délivrée de cet amour narcissique elle se mit elle aussi à explorer les terres de Yuimen, inspirant les mortels de sa beauté légendaire, appréciant les éloges des peuples à son égard. Ce fut à ce moment qu’elle retrouva Meno, l’unique être qu’elle aima un jour plus qu’elle ne s’aima elle-même. Si les premiers temps de leur idylle furent glorieux et loués, l’orgueil des deux Dieux et leur incapacité inhérente à cohabiter les firent se déchirer avant d’entraîner une guerre violente sur Yuimen et ce n’est que lors de l’intervention de Gaïa que le conflit cessa enfin. Yuia parti ensuite s’isoler dans ses terres sur Nosvéris, portant profondément ancrée en elle des blessures qui ne se refermèrent jamais. Très rancunière du fait du tort causé par son ancien amant, Yuia n’attend que sa vengeance, un plat qu’elle mangera très froid… Si Yuia est toujours belle aujourd’hui, elle affiche cependant une beauté froide, celle d’une femme désormais presque insensible, à jamais préservée dans un bloc de glace, car tout comme son élément, la Déesse réfléchit la lumière, mais non la chaleur.

Tout comme ses pairs, Yuia quitta le monde de Yuimen suite à l’injonction de Zewen, laissant derrière elle des paysages gelés au diapason de sa majesté.


Peuples vénérant Yuia :

En tant que déesse mineure : En tant que courant minoritaire :

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Re: Yuia, déesse de la Glace et de la Beauté

Message par Yuimen » dim. 2 févr. 2020 14:10

Chez les Kendrans
❄ Yuia, le Joyau de l’Hiver ❄


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Vision de la divinité :

Yuia incarnait autrefois parmi les Kendrans la rudesse de l’hiver, mais depuis le bourgeonnement de la civilisation et de ses grandes cités de pierres, le culte de la Déesse de la Glace fut centralisé à Kendra-Kâr et l’aspect secondaire de la divinité prit peu à peu le devant chez ce peuple. Yuia y incarne ainsi la Beauté et les Arts sous toutes ses formes, qu’il s’agisse de la peinture, de la danse ou du chant. Elle symbolise ainsi l’élégance dont ce peuple aime se targuer, puis, petit à petit, elle y est aussi devenue une Déesse des idylles et de l’amour en général, bien que son rôle soit bien entendu mineur par rapport à celui de Gaïa dans l’organisation du mariage et des tâches conjugales.

L’aspect principal de Yuia et de ses prêtres et de faire la promotion de l’art et de l’esprit créatif des Kendrans. Elle inspire les talentueux et encourage les débutants et tous ceux qui font en sorte de répandre la beauté et l'œuvre de création dans le monde Ses prêtres sont fréquemment des artistes, peintres, musiciens ou sculpteurs et ils rendent gloire à Yuia par une volonté d'apporter le beau au reste de la population.


Organisation du culte :

Les temples Kendrans sont très souvent des bâtiments à l’architecture fantastique et à l’exquise beauté, et c’est le rêve de tout architecte que d’en concevoir un, car il permettra de prouver son talent au monde entier. Ces monuments à la gloire de Yuia sont bien souvent ouverts, à la fois pour laisser entrer le froid lorsque vient l'hiver, mais surtout que jamais l'esprit que la Déesse que l'on invoque en ces lieux pour trouver l’inspiration ne se sente retenu, pris au piège. Ces édifices sont connus pour l'exceptionnelle qualité de leurs ornements, la musique qui s’en échappe à toute heure de la journée, ainsi que les statues cristallines et autres objets raffinés qui s'y trouvent : nombreux sont les artisans et artistes ayant en effet offert leur contribution matérielle au temple pour leur succès. Ces objets d’art attirent d’ailleurs très souvent l’attention des visiteurs et autres amateurs. Seules les grandes villes du Royaume peuvent se permettre la construction de tels temples, la plupart des non-citadins ayant de toute façon peu d’intérêt envers ce culte qu’ils considèrent bien souvent comme superficiel.

Les prêtres de Yuia passent leur temps à cultiver la Beauté et l'amour sous toutes leurs formes. Le dogme principal de leur église fait qu’ils se doivent aussi de s'efforcer de créer de la beauté de leur propre façon, de préférence sous la forme d'œuvres d'art (les objets de verre soufflé et les sculptures de glace sont les plus populaires) et beaucoup pratiquent aussi le chant et la danse pour animer leurs cérémonies et fêtes religieuses. Beaucoup décident ainsi de parcourir le monde à la recherche de nouvelles formes d’art à découvrir et apprendre. Quand l'un d'eux acquiert un talent particulier pour un domaine artistique, il se doit de le partager avec le reste du clergé en lui enseignant ses connaissances. Le clergé engage ou finance aussi régulièrement des groupes d'aventuriers pour détruire les vandales qui souillent les créations d'art chères aux yeux des adorateurs de Yuia.

L'organisation du culte Kendran est peu structurée et très informelle, les dirigeants changeant souvent selon les caprices du clergé. En règle générale, les Prêtres les plus séduisants et les plus charismatiques sont nommés Grands Prêtres. On ne tient par rigueur à un Prêtre qui abandonne sa charge pour vagabonder dans la nature, particulièrement si son but est de retrouver un objet ou un individu de grande beauté, et cela ne provoque aucun scandale. Les prêtres doivent être constamment bien habillés et arborer au mieux leur beauté. Les adorateurs de Yuia n'éprouvent aucune honte à montrer leur corps. Pendant les rituels, les Prêtres arborent une tenue cérémonielle d’un blanc bleuté, coupée de façon à mettre leurs formes en valeur. Ils libèrent généralement leurs cheveux, habituellement longs. Les Prêtres de Yuia sont généralement jugés légers, vains et superficiels, ainsi qu'inoffensifs par le reste de la population.
  • Les Fidèles
    Ils participent aux prières, font des offrandes, mais ne sont attachés à aucune contrainte de culte, et ils peuvent prier d'autres dieux tant que cela n'entre pas en contradiction avec les préceptes du culte. Leur nombre est bien moindre que ceux d’autres cultes majeurs, comme Gaïa. La grande majorité d’entre eux sont des artistes, des mécènes, ou des aristocrates.
  • Les Apprentis
    Il s'agit des fidèles ayant décidé de vouer leurs vies à Yuia. Après avoir prêté serment de dévotion à Yuia, ils attachent leurs vies à un temple précis. La plupart d’entre eux effectuent les tâches matérielles liées à la vie du temple, et assistent les prêtres dans les cérémonies. La plupart d’entre eux sont de beaux et énergiques jeunes gens et il reste extrêmement rare, mais possible, qu'une personne laide devienne prêtre de la Déesse de la Beauté. C’est aussi durant cette période qu’ils s’essaient à différents moyens d’expression artistiques afin de trouver celui ou ceux qui leur correspond le mieux.
  • Les Prêtres
    Après un minimum de cinq ans d'apprentissage, un Apprenti peut être nommé Prêtre par le Grand-prêtre de son temple. Leurs occupations sont proches de celles des Apprentis, qui sont leurs commis pour toutes les tâches qu'ils doivent effectuer. Ils ont en charge l'intendance, le lien quotidien avec les autorités séculières locales. Il est également attaché à son temple, et ne peut plus fréquenter d'autres temples que celui de Yuia. Les Prêtres de la Déesse de la Beauté sont des esthètes et des hédonistes, qui sont toujours à la recherche du plaisir et de la beauté en toute chose. Leur vie est entièrement consacrée à la satisfaction de ce désir. Beaucoup d’entre eux achète de magnifiques objets d'arts, sculptures ou œuvres dès qu'il le peut, jouant le rôle de mécène auprès d'artistes particulièrement doués et payant ces objets le prix fort pour créer une demande et ainsi augmenter le nombre d'objets de qualité produits. Ils sont aussi, de ce fait, très souvent présents dans les soirées mondaines de la noblesse du Royaume, afin d’obtenir de nouveaux financements pour permettre de poursuivre leurs activités de mécènes.
  • Les Grand-prêtres
    Il n'y a qu'un grand prêtre par temple, et aucun prêtre ne peut prétendre à devenir Grand prêtre sans avoir exercé sa charge durant un minimum de dix ans. Le Grand-Prêtre est le Guide du temple, le gardien de ses traditions et de ses secrets. Il exerce la justice dans le temple et a le dernier mot en matière de nomination : lui seul peut élever à la dignité de prêtre un apprenti. Les serments sont énoncés devant lui, et il en est le garant. Si les prêtres prennent en charge les prières communes dans le temple, il préside aux cérémonies les plus importantes. Il est également en charge des relations avec les autres temples de Yuia, ainsi qu'avec les représentants des autres religions.

Fêtes, cérémonies, rituels :

Les cérémonies spécifiquement dédiées sont nombreuses mais bien souvent confidentielles, un grand nombre de la population n’ayant pas forcément le temps de participer à chacune d’entre elles :
  • La Contemplation devant Yuia
    Les Prêtres prient quotidiennement leur Déesse en se tenant debout et nus dans un bassin ou une baignoire remplie d’eau fraîche, tout en se regardant dans un miroir illuminé par la lumière du soleil ou de bougies. En se montrant le plus à vulnérable et à découvert possible devant leur Déesse, ils espèrent s’attirer les faveurs de cette dernière pour leur inspirer de nouvelles œuvres. Beaucoup profitent en réalité de cette contemplation pour s’admirer, tandis que d’autres préfèrent s’adonner à l’onanisme devant cette méditation narcissique…
  • Les Grandes Agapes
    Au moins une fois par mois, le culte de Yuia organise les Grands agapes, une grande fête pendant laquelle les participants dansent, chantent, déclament de la poésie et jouent une musique tellement belle qu'elle serre le cœur ou qu'elle enflamme l'âme. En réalité, beaucoup de Kendrans participent à ces Agapes uniquement dans le but de se détendre, plus que pour un acte de dévotion à la Déesse.
  • Les Treize Lamentations de Yuia
    Il s’agit de la cérémonie la plus connue du culte. Célébrée au Solstice d’Hiver, lors de la nuit la plus longue de l’année, les Fidèles sont amenés à se réunir pour mener une longue messe nocturne, au cours de laquelle sont récitées les Treize Lamentations de Yuia, treize prières-poèmes qui relatent comment naquirent et s'achevèrent dans la guerre les amours de Yuia et Meno. Ces dévotions sont empreintes d'une grande tristesse. Une flamme est allumée dans le temple, puis portée par un Prêtre au loin, jusqu'à ce que les fidèles la perdent des yeux : elle symbolise l'éloignement de Meno suite à la guerre. Elle fait bien entendu opposition à la cérémonie des Douze Lamentations de Meno, célébrée le même jour par les fidèles du Dieu du Feu.

Dogmes religieux :

La principale interdiction des Fidèles de Yuia et celle du Tabou de la Représentation : il est en effet absolument interdit de représenter la Déesse sous quelque forme d’art que ce soit. Les tentatives blasphématoires sont immédiatement purifiées par le feu et le coupable exclu du clergé ou interdit d’entrée dans les temples du culte.

La seconde est l’Atteinte à la Beauté. Les Fidèles de Yuia considèrent comme tabou l'atteinte volontaire au beau sous toutes ses formes. Les plus radicaux vont jusqu'à réciter des prières de purification lorsqu'ils brisent ne serait-ce qu'une poterie dans leur intérieur. Les actes jugés les plus vils aux yeux des fidèles et des temples sont : défigurer ou dénaturer un être vivant, détruire une œuvre d'ornement, un objet auquel des individus ont un attachement esthétique. Les Fidèles s'étant rendus coupables de tels actes ne sont plus autorisés à se rendre au temple pour prier.

Le clergé n’est pas tenu au célibat mais peu de prêtres choisissent de se marier, préférant profiter de la beauté que chaque relation peut leur apporter. Le Prêtres de Yuia essaient de faire comprendre à l’ensemble de la population que la beauté n'est pas que superficielle et qu’elle vient du cœur des choses, bien que le message soit souvent difficile à faire passer venant de personnes qui entretiennent la beauté de leur corps pour le mettre en valeur autant que la situation le permet.

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Re: Yuia, déesse de la Glace et de la Beauté

Message par Yuimen » dim. 2 févr. 2020 14:10

Chez les Varrockiens
❄ Yuia, la Blanche Chasseresse ❄


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Vision de la divinité :

La vision des Varrockiens de Yuia dérive des anciennes pratiques de son culte sur le continent de Nosvéris, notamment via les contacts avec le peuple originaire de ce continent, les Phalanges de Fenris. Ainsi, pour les habitants de Nosvéris, Yuia est avant tout une part de la vie, un défi quasi permanent pour la survie.

La Déesse y incarne donc ses éléments primordiaux, ceux de la Glace et du Froid qui règnent sur ce continent et mettent à rude épreuve les Varrockiens qui ont choisi de vivre hors des villes. Yuia y prend aussi les attributs de la Chasse et de la Survie, propre à la vision des Phalanges de Fenris de la Déesse, délaissant sa qualité de Déesse de la Beauté, retrouvée principalement sur les continents de Nirtim et d’Imitfil. Le culte est ainsi proche de celui de Yuimen le Nomade, bien que les adorateurs de chaque culte étant de chaque côté des individus plutôt solitaires.


Organisation du culte :

Les fidèles Varrockiens de Yuia vivent leur foi de façon très intime, dont leurs actes quotidiens pour connaître un jour nouveau sont la traduction. Pour nombre d'entre eux, nul temple n'est nécessaire à l'expression de leur dévotion. Il n’est cependant pas rare de trouver sur les sentiers de haute montagne, éloignés des villes et villages, de petites sculptures de glace ou autres autels, célébrant la Déesse du Froid.

Les Doigts de Givre de Yuia arpentent le continent du Nosvéris de long en large, se considérant comme les gardiens et bergers du continent qui était autrefois le royaume de leur Déesse. Ils veillent ainsi sur la protection des terres enneigée du continent, le maintien de la faune et de la flore qui y coexistent en harmonie, servant régulièrement de régulateur si une espèce vient prendre l’ascendance sur une autre, ainsi que l’équilibre des activités humaines en Nosvéris. Depuis l’invasion d’Oaxaca et la prise de Pohélis par la Déesse Noire, qu’ils regardent d’un très mauvais œil, ils chassent régulièrement les tentatives d’excursions des troupes Oaxiennes sur leurs territoires.

Dans ce contexte, où la religion n'est pas organisée, les prêtres de Yuia sont des êtres qui ont su aller plus loin encore que le simple fidèle dans leur foi en Yuia. Le respect à leur égard est d'autant plus grand qu'ils ne détiennent aucune autorité sur les fidèles de Yuia ; ils sont en revanche très écoutés. Beaucoup sont uniquement vêtus de peaux de bêtes qu’ils ont chassées et tuées eux-mêmes. On les reconnait souvent du fait qu’ils portent une peau de loup blanc et des armes faites dans des matériaux naturels comme le bois ou l’os. Le culte compte aussi de très nombreuses femmes dans ses rangs.
  • Les Fidèles
    La plupart vivent dans des coins reculés du continent de Nosvéris, le culte étant quasiment absent des villes d’Henehar et Pohélis, du fait de l’absence de temple ou de clergé organisé.
  • Les Frissons
    Il s’agit des individus ayant décidé de consacrer leur vie à la Déesse de la Glace. Leur aspiration vient souvent du fait qu’ils ont déjà rencontré des Doigts de Givre de Yuia ou qu’ils vivent dans des territoires hostiles de Nosvéris, là où le froid est une épreuve quotidienne pour les Varrockiens. Ils s’associent alors un membre du culte qui lui apprendra tout ce dont il a besoin de savoir pour honorer Yuia et Nosvéris : survie, chasse, sentiers secrets, et très souvent magie de la glace. Son entrée définitive dans le culte est décidée lors de la cérémonie de l’Étreinte de Yuia.
  • Les Doigts de Givre
    Ce sont à proprement parler les membres principaux du clergé, tous se considérant comme égaux entre eux. La Déesse les a amenés à traverser une épreuve, de dépassement d'eux-mêmes dans un milieu hostile, une renaissance par le Froid et la Glace. Beaucoup sont des individus solitaires, véritablement à l’aise dans les vastes contrés gelées du nord de Nosvéris. Certains d’entre eux prennent un Frisson sous leur aile, pour permettre au culte et à ses traditions de perdurer. Enfin, il n’est pas rare que Doigts de Givre de Yuia et Guides de Yuimen s’associent pour parcourir le continent, les deux cultes partageant beaucoup de points communs, ainsi que des aptitudes et savoirs complémentaires pour la survie dans ces terres gelées.
  • Les Dames et Seigneurs du Grand Hiver
    Véritables légendes au sein du culte et des Varrockiens, leur titre provient plus souvent des autres que d’eux-mêmes. Il s’agit de Doigts de Givre ayant survécu pendant de très longues années seuls dans les terres les plus hostiles du continent. Ils connaissent les terres gelées de Nosvéris comme leur poche et beaucoup d’expéditions ayant lieu sur ce continent cherchent à faire appel à leurs services. Du fait de leur style solitaire et difficile, il n’est pas rare que beaucoup d’entre eux aient du mal à vivre en société.
  • L’Ordre du Trône de l’Hiver
    Depuis le courroux de Yuia qui figea la cité de Nosvéria et son Royaume dans la glace du fait de l’action égoïstes des mortels qui l’habitaient et son départ sur Nyr’tel Ermansi, plusieurs légendes du Nosvéris rapportent que Yuia redescendra bientôt sur Yuimen pour prétendre à nouveau à ce territoire qui est sien. Certains mouvements, le plus connu étant l’Ordre du Trône de l’Hiver, attendent ainsi avec impatience le retour de la Souveraine Marmoréenne. Ces individus arpentent le Royaume perdu de Nosvéria à la recherche du moindre indice qui permettra de prévoir l’exact retour de leur Déesse. Ces recherches, ainsi que le froid intense qui règne en ces terres, rendent la plupart de ces individus fous et il n’est pas rare de retrouver ces pauvres hères errant sur les terres glacées du continent, clamant partout sur leur passage que « l’Hiver approche … ». L’invasion de Pohélis par Oaxaca a rendu ces ordres plus agressifs et de nombreuses attaques sur les troupes d’Oaxaca ont été rapportées depuis plusieurs années, la plupart d’entre elles étant menées par des individus à moitié fou et entièrement nus, chargeant des groupes de Garzoks pour la gloire de leur Déesse.

Fêtes, cérémonies, rituels :

Le rituel matinal consiste généralement à manger ce qui leur tombe sous la main, à vérifier ses armes puis à entamer la journée. On vénère Yuia par des actes et non par des rituels protocolaires.

Le seul rituel rapporté à ce jour est celui de l’Étreinte de Yuia. Les Frissons reçoivent une certaine instruction concernant la Déesse, suite à quoi ils doivent se prêter au rituel le plus sacré s'ils veulent être admis dans son clergé : l’Étreinte de Yuia. Cette cérémonie très personnelle peut se dérouler à n'importe quelle période de l'année, mais si elle a lieu en été, l’aspirant doit partir dans les montagnes pour y trouver une tempête de neige. L'Étreinte consiste en une course folle dans la tempête. Le postulant doit courir toute la nuit durant, uniquement vêtu de bottes et d'une fine chemise. Il faut également que son corps soit couvert de peintures représentant les rites et légendes de Yuia. S'il ne périt pas de froid, il est secouru par la déesse, laquelle lui donne l’Étreinte. Le nom de Doigts de Givre vient de cette cérémonie, où il est fréquent que les Frissons perdent des doigts ou orteils du fait d’engelures.


Dogmes religieux :

Le principal interdit de ce culte réside dans la prohibition de bris de glace ou de fonte de neige. Les fidèles ne sont pas soumis à cet interdit, et seuls les plus zélés s'y contraignent. En revanche, il est interdit aux Frissons et aux Doigts de Givre de porter atteinte à l’œuvre de Yuia : ils ne peuvent dégager la neige qui s'est accumulée, briser une surface qui se serait gelée, ou briser ou faire fondre toute autre manifestation de neige ou de glace. Le respect des manifestations de Yuia leur impose de vivre parmi ses créations, afin d'y déceler sa puissance et sa beauté. L’utilisation de fluides de feu est tout autant interdite par le culte.

Beaucoup des membres du clergé de Yuia sont célibataires du fait de leur rythme de vie, et les Frissons qu’ils encadrent deviennent leur seule famille. Ils ne s’habiller que de peau de bêtes tuées par eux-mêmes, avec des armes fournies par la nature : arc fabriqué à la main, lance taillée dans un long bâton et autres armes semblables.

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Re: Yuia, déesse de la Glace et de la Beauté

Message par Yuimen » dim. 2 févr. 2020 14:11

Chez les Ynoriens
❄ Yuki, la Première Geisha ❄


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Vision de la divinité :

Le culte Ynorien de Yuki dérive du culte Kendran de Yuia, auquel l’élégance de la société Ynorienne a apporté de nombreuses modifications. Yuki y est donc la déesse de la Beauté, des Arts et du Raffinement qui sont chers aux yeux de ce peuple. Déesse discrète, elle fait partie des suivantes de Rana, au même titre que Riyo.


Organisation du culte :

Les temples de Yuki sont rares en Ynorie, la plupart se limitant en de petits autels dans les maisons d’artistes qui se résument en des poèmes calligraphiés encadrés de bâtonnets d’encens qui sont allumés lors des prières. Le plus grand de ces autels se trouve au sein de la Maison Rouge située à Oranan où de nombreuses courtisanes effectuent aussi les tâches religieuses de ce culte.

Les membres du clergé sont presque essentiellement des femmes, bien qu’il soit possible d’y retrouver quelques jeunes hommes. Les prêtresses de Yuki sont responsables de l’enseignement artistiques traditionnel de la population tels que le chant, la danse, la musique, la poésie et la calligraphie. Beaucoup jouent aussi le rôle de courtisanes, dans le sens où elles animent les réjouissances Ynoriennes, divertissant les convives de leurs arts et de leur présence raffinée. La plupart portent des kimonos d’un blanc immaculé, agrémentés d’obis dont les couleurs peuvent changer en fonction du rang ou des cérémonies, bien que les nuances de bleu soient les plus populaires. Elles arborent aussi généralement des coiffures élaborées, agrémentées de perles et rubans, ainsi que, fait rare pour les Ynoriens, de maquillage travaillé.
  • Les Fidèles
    Les fidèles de Yuki sont rares en Ynorie, la plupart étant des artistes, qui lui dédié une courte prière avant de se lancer dans un processus de création.
  • Les Maikos
    Rares sont les jeunes femmes qui décident de rentrer dans le clergé. Beaucoup le font pour se soustraire aux obligations familiales bien que certaines y entre pour leur talent. Elles deviennent alors des Maikos, des apprentis sous la tutelle des Geishas qui dirigent le clergé d’une main de fer. Leur enseignement est complet, long et difficile, les Geishas étant réputées pour leur rigueur. Elles apprennent ainsi à lire, calligraphier et converser, pouvant s’adapter à n’importe quelle partie de la population, du simple paysan à la noble famille aux traditions anciennes. En parallèle, elles sont formées au chant, à la poésie, à la danse, ainsi qu’à la pratique de différents instruments traditionnels. C’est aussi à ce moment qu’elles font vœu de célibat.
  • Les Geishas
    Une fois leur apprentissage terminé, les Maikos sont ordonnées Geishas. Ce sont elles qui s’occupent d’organiser et diriger les célébrations religieuses, ainsi que de participer à d’autres festivités Ynoriennes pour partager leur art. La plupart d’entre elles préfèrent rester à Oranan où elles pourront mettre leur talent à profit bien que certaines plus aventureuses préfèrent quitter la capitale pour parcourir la République ou même d’autres territoires. Elles pourront aussi à leur tour s’occuper d’une apprentie pour la former.

Fêtes, cérémonies, rituels :

Les prêtresses de Yuki prient leur Déesse au crépuscule, lorsque l'attrait de la nuit pointe le bout de son nez. Le culte de Yuki ne célèbre en revanche pas de véritable cérémonie religieuse, les Geisha considérant que le meilleur moyen de rendre hommage à leur Déesse est d’exercer leur art, quelle que soit la forme choisie. De nombreux festivals sont ainsi organisés en lieu et place des traditionnelles cérémonies des autres cultes. Baptisées Éternelles réjouissances de la Vie, chaque festival est affublé d'un nom précis et de nouveaux font leur apparition au fur et à mesure que d'anciens disparaissent. Le lever du jour, le coucher du soleil, le passage des saisons, l'apparition de la pleine lune et autres événements constituent de bonnes raisons pour organiser des fêtes au cours desquelles les Geishas pourront faire profiter la population de l’ensemble de leurs talents.


Dogmes religieux :

Les Geishas sont tenues à être célibataires lors de leur ordination. Beaucoup préfèrent ainsi vivre en communauté avec leurs consœurs, la plus grande d’entre elles se trouvant à la Maison Rouge d’Oranan. Le respect des œuvres d’art et la non-représentation de la Déesse de la Beauté sont des interdits partagés avec d’autres cultes de Yuia. Les Geishas doivent en échange promouvoir la Beauté et le raffinement de la culture Ynorienne auprès de l’ensemble de la population, pour s’assurer de la transmission des traditions de leur peuple.

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Re: Yuia, déesse de la Glace et de la Beauté

Message par Yuimen » dim. 2 févr. 2020 14:11

Chez les Wotongohs
❄ An’bha, la Fille du Gel ❄


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Vision de la divinité :

Comme tous les peuples vivants sur Nosvéris, les Wotongoh voient en An’bha la Déesse qui s’était incarnée autrefois sur le continent pour y faire régner le Froid et le Gel. An’bha est donc une Déesse neutre, qui domine les climats rudes des terres habitées par ce peuple à la fois nomade et sédentaire, qui rythme leur vie et leur existence. Cette Déesse est en partie crainte par les Wotongoh et on lui rend bien souvent hommage dans l'espoir que cela amoindrira la sévérité des hivers qu'elle impose au Nosvéris.


Organisation du culte :

Il n’existe pas de lieu destiné au culte d’An’bha, pas plus qu’il n’existe de clergé en tant que tel. L’ensemble des territoires gelés du Nosvéris est ainsi considéré comme sacré aux yeux des Wotongoh et ils cherchent à préserver cette nature dans laquelle ils évoluent depuis des siècles. Ils appartiennent à ses étendues sauvages au même titre que chaque plante ou animal et ils s’efforcent ainsi de ne prélever dans le Royaume d’An’bha que ce qui est strictement nécessaire. Certains lieux, comme de grands lacs gelés ou de majestueux glaciers sont cependant plus facilement considéré comme sacré et associés à An’bha de leur point de vue et les rares cérémonies célébrées en son honneur prennent place en ces lieux. Chacun vit ainsi sa foi de manière très intime, selon des coutumes familiales ou claniques, les Wotongoh étant assez pudiques sur leur appréhension de la Déesse.

Les individus les plus proches d’An’bha sont appelés Ska’alds. Ils sont responsables du maintien des traditions Wotongoh au sein du peuple, tout comme des contes, légendes, chants et danses qui ont rythmé leurs vies depuis tant d’années. N’étant pas attaché à un clan spécifique et vivant une vie de solitaire, ils errent sur les terres du Nosvéris pour faire le lien entre les différents clans et colporter les nouvelles. Ils prennent en général au cours de leur vie un apprenti, un jeune Wotongoh particulièrement doué pour la danse ou le chant ou ayant une excellente mémoire, qui les accompagnera dans leur périple. Ces individus sont toujours bien accueillis partout où ils vont et sont respectés, la plupart des autres Wotongoh les considérant comme la voix d’An’bha.


Fêtes, cérémonies, rituels :

Les rares cérémonies dédiées à An’bha sont en réalité célébrées à l’occasion de réunion de différents clans.

La nuit du solstice d'hiver fait partie de l’une d’entre elle. Elle est fêtée par de longues heures de danse sur glace, au cours desquelles les Ska’alds, racontent aux jeunes générations les légendes et histoires de leur peuple. Il s’agit surtout d’une occasion pour les clans de réaliser des transactions entre eux, qu’il s’agisse de biens, de personnes, ou de connaissances.

A la mort d’un Wotongoh, le clan se réunit pour les funérailles pour la cérémonie du Retour à la Glace. La famille doit découper à la main un bloc de glace au format de la personne décédée, qui sera ensuite sculpté de manière à créer un cercueil de glace au sein duquel on disposera le mort. La famille ou les personnes les plus proches (le cas échéant, un Ska’ald) doivent ensuite choisir un emplacement où reposera le décédé pour toujours.


Dogmes religieux :

Le culte d’An’bha impose peu d’interdits et de contrainte à ses fidèles, ses dogmes étant très proches de la philosophie de vie des Wotongoh. Quelques superstitions tenaces, comme le fait que briser les stalactites porterait malheur, mais dépendes des clans ou des familles.

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Re: Yuia, déesse de la Glace et de la Beauté

Message par Yuimen » dim. 2 févr. 2020 14:12

Chez les Hinïons
❄ Elenaril, l’Artiste Virtuose ❄


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Vision de la divinité :

Elenaril incarne l’ensemble de la grâce, de la beauté et du raffinement qui sont des qualités chères aux yeux des Hinïons. Œuvrant bien souvent dans l’ombre d’Angharradh, Déesse principale des Elfes blancs, Elenaril est principalement vénérée par les artistes elfes qui cherchent à perfectionner leurs talents, qu’il s’agisse du chant, de la danse, de la poésie, ou de l’artisanat de manière générale.


Organisation du culte :

Peu de temples sont véritablement entièrement consacrés à Elenaril. Il n’est cependant pas rare de trouver de petits autels dédiés à cette déesse mineure dans les temples d’Angharradh, car la Mère des Elfes est aussi la sainte patronne de l’artisanat et des arts dans leur ensemble. Les rares prêtres et prêtresses d’Elenaril sont aussi des artistes au talent reconnu par leur communauté. Leur mission principale est d’accompagner les Hinïons dans le processus de la création et du perfectionnement.
  • Les Fidèles
    Principalement des artistes, esthètes et artisans, ils viennent avant tout chercher conseil auprès des Arawynns, et inspiration auprès d’Elenaril.
  • Les Arawynns
    Les Arawynns sont les prêtres officiels d’Elenaril et leur rôle principal est de conseiller les autres Hinïons concernant l’art et la beauté du monde. Leur hiérarchie est quasi inexistante et ils peuvent rejoindre ou quitter les rangs du clergé comme bon leur semble. Beaucoup choisissent ainsi cette voie pour perfectionner leur forme d’art de prédilection et en apprendre d’autres en parallèle. Cette quête du perfectionnement et de la contemplation n’est pas considérée comme oisive dans la société elfe, et les Arawynns sont des individus extrêmement respectés. Certains en profitent pour quitter les communautés elfes et partent ainsi apprendre de nouvelles formes d’arts auprès d’autres peuples, bien qu’il va sans dire que beaucoup considèrent ces formes comme primitives ou inachevées. De nombreux anciens Arawynns se sont ainsi installés dans des villes humaines et sont devenus d’éminents artisans ou artistes que les nobles humains s’arrachent pour qu’ils deviennent les professeurs de leurs enfants.

Fêtes, cérémonies, rituels :

Il n’existe pas de véritable cérémonie associée à Elenaril, les fidèles de la Déesse de la Beauté lui rendent hommage lors de chaque processus de création artistique. Beaucoup d’Arawynns aident cependant aux cérémonies dédiées à Angharradh, notamment lors de l’organisation des Xilorés, les Jours de la Tradition.


Dogmes religieux :

Comme d’autres cultes de la Déesse de la Beauté, il est strictement interdit de représenter Elenaril sous quelque forme physique que ce soit. De même, l’atteinte à la beauté ou la destruction d’objets d’arts sont considérées comme sacrilèges pour ce culte, et pour les Hinïons de manière générale. Les Arawynns sont sinon relativement libres de leur foi, tant qu’ils aident les autres elfes de leur communauté à apprendre à créer et contempler la beauté du monde qui les entoure.

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Yuimen
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Re: Yuia, déesse de la Glace et de la Beauté

Message par Yuimen » dim. 2 févr. 2020 14:13

Chez les Phalanges de Fenris
❄ Briggha, la Mère de Fenris ❄


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Vision de la divinité :

Le culte de Briggha est l’un des plus anciens de Yuia, mais aussi l’un des plus confidentiels. En effet la majorité des Phalanges vénèrent Fenris, le Dieu Loup, mais certains individus voient en ce dernier la progéniture de la Déesse de la Glace qui régnait autrefois sur ce continent gelé. Principalement vénérée par les rares utilisateurs de magie de ce peuple, la Déesse y prend des attributs chers aux yeux de ces clans de guerriers : Froid, Force, Survie, Chasse, Nature, et Hiérarchie. Régulièrement surnommée la Dame Louve, ses représentations sont néanmoins rares et peu de peuples externes aux Phalanges connaissent son existence. D’autant plus que son affiliation aux fluides de glace est généralement vue d’un mauvais œil par une grande partie des clans…


Organisation du culte :

Le culte est particulièrement discret pour ne pas dire quasiment absent de la culture Fenris. Il relève plutôt de superstitions et croyances tellement ancrées dans les mœurs de ce peuple, que ceux-ci ne se sont jamais réellement posé la question concernant l’origine de ces dernières.

De ce fait, il n’existe aucun temple, ou lieu sacré dédié à la Déesse pour ce peuple, pas plus qu’il n’existe de clergé. Des légendes Fenris racontent cependant la supposée existence d’un clan ayant dédié leur vie à la vénération de la Dame Louve : les Crocs de Givre. D’après le folklore, cette tribu serait à l’origine des tous premiers cryomanciens du monde de Yuimen. Vivant dans les steppes les plus froides du continent, ou au sommet des plus hautes montagnes, cette tribu percevrait d’un très mauvais œil l’arrivée des étrangers sur les territoires de la Mère de Fenris, et leur mission sacrée serait de chasser ces hérétiques du Nosvéris. Des contes Fenris racontent ainsi la disparition d’enfants nés avec un don pour les fluides de glace par de grands loups blancs. Les troupes d’Oaxaca subiraient depuis leur invasion de Pohélis de régulières escarmouches et attaques impliquant de grands loups et de vagues formes spectrales, camouflées par la brume et la neige et le nom de l’antique clan dévoué à Briggha a refait surface sur le continent…


Fêtes, cérémonies, rituels :

Aucune fête ou cérémonie n’est officiellement rattachée à Briggha chez les Phalanges de Fenris. En revanche, les superstitions ayant pour origine ce culte sont plutôt répandues. Si certaines sont communes, comme le Bris de Glace retrouvé chez d’autres peuplades du Nosvéris, d’autres sont propres aux Phalanges. Beaucoup pensent ainsi qu’il est important de nourrir les loups qui vivent près d’eux, tandis que certains ne retirent jamais leur cape en peau de loup, excepté pour leur bain annuel dans un lac gelé. La liste est longue est beaucoup d’entre elles sont très personnelles, transmises bien souvent par la famille ou le clan.


Dogmes religieux :

Il n’existe aucun interdit religieux du fait de l’absence de clergé organisé.

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