Garzoks (Orques)

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Yuimen
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Garzoks (Orques)

Message par Yuimen » dim. 16 déc. 2018 13:10

Garzoks

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Traits raciaux :
  • Endurance : Capacité de tenir longtemps avec un effort constant et continu.
  • Vision nocturne : Capacité de voir de nuit, à la lueur des étoiles et de la lune, comme en plein jour.

Physiologie :

Les garzoks ont une peau épaisse et de couleur variant dans la gamme du vert sombre, du brun verdâtre voire du noir. Ils ont des jambes très musclées et de longs bras. Leurs visages grotesques sont déformés par des crocs, parfois des touffes de poils, un nez relativement discret et des yeux bruns, noirs ou rouges, rendent l’ensemble assez effrayant pour le commun des mortels. Leur taille est légèrement supérieure à celle des humains, entre 1m80 et 2m pour la plupart, pour une carrure plus imposante. La majorité d'entre eux portent les cicatrices issues de leur mode de vie particulièrement violent.

Habitat :

Les garzoks habitent dans les terres contrôlées par Oaxaca sur les continents de Nirtim et Nosvéris et traversent les zones frontalières de ses régions lors de fréquents raids dédiés au pillage. Il n'est cependant pas impossible, bien que très rare, d'en trouver dans des cités comme Tulorim où certains se reconvertissent en mercenaires.

Histoire :

Selon la majorité des légendes, les garzoks descendent d'elfes primitifs massif transformés par Thimoros, ce qui expliquerait leur attachement à celui-ci. Les premiers garzoks de Yuimen fondèrent la ville d'Astërok près de l'actuelle Omyre en -26 740. Quelques années plus tard, en -26 710, voulant profiter des suites d'une épidémie, ils tenteront, sans succès, de prendre aux phalanges de Fenris la ville voisine d'Enestör.
A cause de leur mode de vie tribal rendant compliqué toute organisation à grande échelle sous l'égide d'un seul chef, ils ne participeront à aucune autre guerre marquante jusqu'en -25 720, soit près d'un millénaire plus tard, lorsqu'ils affrontent les Thorkins dans une guerre longue et incertaine pendant près de 90 ans. A la suite de cette défaite de justesse à cause de l'intervention des phallanges de Fenris, un clan de Garzok partit s’installer plus au Sud, près de l'actuelle Oranan avant d'en être chassés en -25 590 par des dryades.
La prochaine date important dans l'histoire garzoke qui marqua un tournant dans la vie de toute la planète, fut la libération des fluides élémentaires primordiaux dans la nature par un garzok en -21 995, faisant de cet être le père de la magie en ce monde. Cela permit au peuple à la peau verte de concevoir une nouvelle forme de puissance autre que purement physique et créa une longue période de guerres civiles durant laquelle les magiciens prouvèrent qu'ils pouvaient rivaliser avec les guerriers et diriger des clans.
C'est en -20 000 que les garzoks se réunirent pour créer les bases de ce qui est aujourd'hui un symbole de leur puissance: la ville d'Omyre. Ils ne purent cependant y demeurer que jusqu'en -15 000 lorsque les earions profitèrent d'un épidémie décimant les garzoks pour conquérir la ville et les exterminer totalement de la surface de Yuimen.
Ce n'est qu'en -7 900, menés par Oaxaca, que les garzoks firent leur retour sur Yuimen et reconquièrent Omyre en arrivant du monde de Nargrum. Leur influence sur Nirtim s'étendit autant que celui de la fille de Thimoros jusqu'à son enfermement en -7 700. Dès lors, et jusqu'au retour de leur reine noire, il fut question pour les garzoks de conserver un maximum de ce territoire malgré les guerres incessantes avec leurs voisin humains, elfes et thorkins. Depuis le glorieux retour d'Oaxaca dans leur cité, les garzoks la servent à nouveau et s'étendent sur tout son empire, qu'il s'agisse de Nirtim, de Nosvéris ou des autres mondes conquis comme Nargrum et Sor-Tini.

Phases de vie :

Durant son enfance, le jeune garzok est farouchement protégé par sa mère, cependant celui-ci grandit très vite et, dès qu'il possède les valeurs rudimentaires de la vie (apprendre à marcher, parler et trouver de quoi se nourrir), sa mère le rejette violemment sans aucune pitié. Le principe même de ce comportement est la sélection naturelle : seuls les plus forts et malins s'en sortent. Ce même principe déterminera le reste de sa vie, plus souvent courte que longue.
Une vie de solitude et d'errance commence alors pour le garzok entrant dans l'adolescence, jusqu'à pouvoir se faire une place dans un clan en prouvant sa puissance et ses capacités. Ainsi, le jeune garzok, considéré comme un paria où qu'il aille, va chercher un mentor, que ce soit pour l’apprentissage de la guerre, d’un artisanat ou du chamanisme. Échangeant sa force de travail contre un savoir censé lui permettre de se faire une place dans sa société impitoyable - et si possible quelques restes de nourriture -, le jeune garzok passe son adolescence auprès de ce mentor, souvent cruel, en espérant un jour prendre sa place. Mais comme les adolescents sans expérience semble souvent être des boulets à traîner pour les adultes, ceux-ci n'hésitent pas à les exploiter pour les plus basses besognes avant de leur enseigner quoi que ce soit, ne serait-ce que pour tester leur volonté ou attendre qu'ils développent suffisamment leur musculature pour se rendre réellement utiles.
Au moment où il devient adulte, généralement vers 18-20 ans, le garzok devient assez fort pour rivaliser avec son mentor, cherchant souvent à le remplacer pour monter dans la hiérarchie du clan. La jeunesse contrebalançant l’expérience, le mentor libère alors son « élève » de son enseignement parfois de gré mais souvent de force dans un combat pouvant entraîner la mort du vieux maître. Les jeunes garzoks les plus rusés se débrouillent pour paraître moins aguerris et ainsi pouvoir apprendre plus de choses.
La vie d’un garzok n'est ensuite qu'une succession de conflits. De l’acte le plus anodin comme manger ou exercer une activité artisanale en passant par les rapports à l’autre jusqu’au contact avec les autres races. Ceci s’applique quel que soit le rang social du garzok. Il n’y a pas une journée sans combat, rixe ou échauffourée.
Souvent brutale, la mort en tant que concept de passage vers un au delà n’est pas assimilé par les garzoks, qui ne pratiquent d'ailleurs aucunes forme de rituel pour les morts, si ce n'est en regard à Thimoros. Pour eux, la mort d’un autre garzoks est un bon moyen de manger gratuitement et sans se fatiguer et de monter en grade si le mort était un supérieur. Ils ne cherchent pas plus loin.

Croyances et spiritualité :

Thimoros est le dieu universellement vénéré par les garzoks. Il est le dieu qui les inspire et les anime durant toute leur vie, les mettant sur la voie de la destruction, souvent du mal et des ténèbres. Sa fille Oaxaca est donc également vénérée et servie car beaucoup la considère comme envoyée par Thimoros pour les guider.
Les garzoks vénèrent aussi une incarnation de Yuimen, mais de façon moins prononcée : Ter Zignok. Il est celui qui veille sur la nature aux alentours, celui qui fait pousser les forêts qui étouffent, celui qui a créé les loups que montent les sektegs,... Il n'est pas l'ennemi, mais loin d'être un allié cependant, il est celui qu'on doit respecter pour éviter ses colères. On le représente comme un garzok vêtu de peaux de bête. Si la plupart des garzoks croient en Ter Zignok, seule une minorité de clans vivant principalement dans les forêts profondes de Nirtim et Nosvéris le privilégient Thimoros dans leurs rituels.

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