Rakhaunens (Thorkins de Cendres)

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Yuimen
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Rakhaunens (Thorkins de Cendres)

Message par Yuimen » mer. 30 déc. 2020 12:49

Rakhaunens
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Traits raciaux
  • Infravision : Adaptés aux environnements les plus sombres, leur acuité visuelle dans l'obscurité totale est parfaite.
  • Sensibilité à la lumière : Peu habitués aux environnements lumineux, ils sont facilement éblouis lorsque confrontés à la lumière vive.
  • Robustesse : Trapus, leur robuste charpente leur permet de résister aux efforts physiques rudes et ponctuels.
  • Solidité corporelle : Leurs os sont épais et solides, presque incassables, et leur peau est épaisse.
  • Faible agilité : L’anatomie qui fait la robustesse des nains les rend également bien moins souples et agiles que la moyenne des mortels, et ils sont ainsi peu enclins aux cabrioles.


Physiologie :

D’une taille variant de 1,10 à 1,50 mètre pour les plus grands, les Rakhaunens, ou Thorkins de Cendre, sont solidement charpentés, quoique moins épais que leurs cousins des continents. En effet, de par leur histoire et leurs longs siècles de repli dans les profondeurs de la terre, ils ont muté afin de s’adapter à leur environnement et sont devenus plus fins et souples afin de passer dans des tunnels vraiment étroits. Leur peau varie du gris livide au gris foncé et ils ont une pilosité importante au niveau de la tête, tant par les cheveux que la barbe, qu’ils portent souvent drue et longue. On y distingue moins de variations de couleurs capilaires que chez leurs semblables, les tons de leur pilosité variant du blanc au noir en passant par toutes les teintes de gris.

Leurs yeux sont eux aussi différents de l’ethnie naine classique, passant du noir au blanc en passant par le gris. Certains, surtout dans la cité de Haraz-Kheral, du fait de la proximité de la lave, les ont couleur de braise, avec toutes les nuances possibles.

Habitats :

Les Rakhaunens peuvent être vus comme une dégénérescence de leurs semblables continentaux, tant sur le plan physique que moral. S’ils ont gardé une mémoire formidable, ce n’est que pour la bercer de rancune. La haine est le fondement de leur existence, la vengeance leur unique but. Peuple autrefois prospère du Naora, ils furent presque intégralement éradiqués par les Sindeldi quelques millénaires après leur arrivée sur Yuimen depuis leur monde natal, Eden. Presque, car ils subsistèrent en se repliant sur l’île centrale du Naora, Sansstrya, dans les profondeurs encore inexplorées de la terre. Pendant des siècles, des millénaires, ils macérèrent là, reconstruisant les bases de leur civilisation, rongés par la haine et la peur. Ils ont perdu leur côté festif pour ne plus garder qu’une rigueur morbide, une rigidité à toute épreuve. Mineurs de tradition, ils ont également appris à maîtriser la lave et à en faire leur alliée.

Ils ont bâti de nouvelles cités souterraines, plus profondes que jamais, à Khaz-Kheral, leur cité des Montagnes grises, à Haraz-Kheral, sous l’Akuynra, ainsi que dans parties les plus reculée des ruines de Sansstir, à Ruk-Khazid.

Forgerons de l’extrême, ils ont réussi à mêler la lave au minerai le plus pur existant, le mithril, pour en faire un nouvel alliage : le mithril noir, avec lequel ils forgent de redoutables armes et armures.

De sous terre, ils ne sortent plus que rarement. A tel point que tous, ou presque, ont oublié leur existence.

Phases de vie :

Les nains gris n’accordent que peu d’affection à leur progéniture, même s’ils y attribuent une importance capitale, puisqu’elle garantit la survie de leur peuple. Ils forgent dès le plus jeune âge une haine viscérale des Elfes Gris en leur narrant des récits terribles qui font naître des peurs horribles dans leurs esprits.

A mesure qu’ils vieillissent, l’éducation des Thorkins de Cendre va dans le sens de la transformation des peurs induites en enfance en rage et en dépassement de soi. Ils apprennent le combat très jeunes, de sorte que chaque individu soit une arme vivante emplie de pugnacité. Mais ils n’en négligent pas pour autant l’artisanat et les autres métiers, car si un guerrier se cache derrière tout Rakhaunen, ils n’en apprennent pas moins des professions précieuses pour leur survie. Mineurs et forgerons, bien sûr, mais aussi chasseurs de créatures des profondeurs, architectes et bâtisseurs.

Le passage à l’âge adulte est marqué par une double cérémonie. Celle de leur intégration dans un corps de métier qui sera le leur toute leur vie, après leur formation professionnelle, et celle de leur reconnaissance comme un guerrier valeureux prêt à défendre son peuple et à venger ses ancêtres. Durant la cérémonie, ils dévorent cru un cœur d’une créature des profondeurs de la terre ou, mieux, celui d’un Sindel. Car s’ils se cachent, ils remontent parfois à des profondeurs moins importantes pour surveiller, espionner et protéger le secret de leur existence. Malheur à ceux qui s’approchent alors de leurs cités, que ce soit via les souterrains de l'Akuynra, de Sanssitr ou encore des Montagnes Grises.

Les Rakhaunens vivent alors une existence entièrement régie par leur désir de vengeance, la procréation qui leur permettra d'être un jour assez nombreux pour s'attaquer à leurs ennemis Sindeldi et leur métier. Ils travaillent dur, s’entraînent au combat et enfantent le plus souvent possible. La notion d’amour est toute particulière chez eux : plus pragmatique que réellement sentimentale, leurs coïts sont souvent intenses et violents, mais pas jusqu’à blesser leur partenaire. Le mariage n’existe pas, ils changent ainsi de partenaires plusieurs fois au cours d’une vie afin d'assurer la meilleure diversité génétique possible pour garantir leur avenir. Une vie rude, sans passion ni joie si ce n’est l’espoir de vivre assez longtemps pour voir la Throng-Khura, la guerre totale contre les Sindeldi, qui ne peut être décidée que par une décision unanime de leur chef suprême et de son conseil. Un tel style de vie fait qu’ils ne font, par rapport à l’ethnie classique naine, pas de vieux os.

Contrairement aux Thorkins continentaux, les Rakhaunens n’éprouvent pas envers les ancêtres l'immense respect proche de la vénération propre à ce peuple. Les vieux Nains des Cendres sont certes respectés, mais ils sont petit à petit délaissés : ils deviennent inutiles à la civilisation, trop faibles pour se battre ou travailler, trop vieux pour enfanter. Ils sont toutefois la mémoire du peuple et deviennent alors enseignants et maîtres, sans pour autant qu’une grande valeur sociale ne leur soit attribuée car seule la puissance au combat leur importe.

Lorsqu’un Rakhaunen meurt, son corps est rendu à la terre et au feu. Cérémonie symbolique respectée, ils enveloppent le corps dans une gangue de terre meuble qu’ils façonnent pour qu’elle rende honneur à son occupant, en y gravant ses traits et ses caractéristiques, comme son métier ou les raisons de sa mort. Ils font alors glisser le sarcophage dans la lave, où il durcit et flotte jusqu’à s’embraser et se fondre dans le sang de la terre.[/list]

Croyance et spiritualité :

Les Rakhaunens ne croient pas aux dieux élémentaires. Ils vénèrent uniquement une représentation toute personnelle de Thimoros, dont la représentation est celle d’un Sindel au buste fendu en deux. Ils glorifient dans cette image la mort violente et la haine de leurs bourreaux. Les cérémonies sont toutefois sommaires et rares.

Liens Raciaux :

Il n’y a pas peuple plus dur, hargneux et renfermé sur tout Yuimen. Ils ne vivent que pour la vengeance qu'ils abattront, un jour ou l'autre, sur les Sindeldi. Des autres races ils ne connaissent que les Eruïons, seul peuple avec lequel ils ont encore de rares contacts, et les Worans sombres. Ces derniers sont presque devenus un mythe pour eux, car cela fait près de quinze millénaires qu'ils n'en ont plus vu un. Quant aux Eruïons, les Rakhaunens éprouvent un sourd mépris à leur égard, les considérant comme un peuple brisé et par trop soumis aux Sindeldi. Ils échangent toutefois certains métaux ou autres biens avec eux, le plus secrètement possible, si bien que seuls quelques rares Eruïons sont au courant de leur existence.

S'ils venaient à croiser l'un ou l'autre représentant d'une race inconnue, nul doute que la plus grande méfiance, voire une hostilité ouverte s'il ressemble un tant soit peu aux Sindeldi, régisse la rencontre.

Organisation Politique :

La notion de politique des Rakhaunens est aussi simple que particulière: les discours ne sont rien, seule compte la valeur au combat. Ils méprisent les longues palabres et celui qui les dirige n'est autre que le plus puissant guerrier de leur peuple. Lorsqu'un prétendant au titre se manifeste, cela se règle par un duel à mort auquel tous les Thorkins des Cendres de la ville où il se déroule sont tenus d'assister. Il a immuablement lieu dans l'immense salle qui constitue le centre de toute cité Rakhaunen, le Karhen-Kark, ce qui signifie "Le Hall Sanglant".

A noter que les Rakhaunens n'ont aucune notion d'ambition personnelle et que, par conséquent, de tels duels se produisent très rarement et uniquement lorsque le prétendant considère vraiment le chef en poste comme un incapable mettant en péril l'avenir de leur peuple.

Ce chef est secondé par un conseil formé des cinq plus puissants combattants après lui, là encore des duels départagent ceux qui se hisseront à ces postes, mais ils ne sont pas forcément à mort. Le plus valeureux des cinq dirige la deuxième cité, dépendamment de celle où leur chef a décidé de s'installer.

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