Shaakts (Elfes Noirs)

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Yuimen
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Shaakts (Elfes Noirs)

Message par Yuimen » ven. 18 janv. 2019 16:25

Shaakts



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Caractéristiques raciales :

  • Infravision : Habitués aux environnements les plus sombres, ils voient aussi bien dans l'obscurité totale que les autres espèces en plein jour.
  • Méditation : Ne dorment pas. Ils n'ont besoin que de deux heures de méditation pour récupérer leur énergie.
  • Sensibilité à la lumière : Peu habitués aux environnements lumineux, ils ont eu mal à ne pas être éblouis dans des environnements à la lumière vive.


Physiologie :

Les shaakts ont généralement la peau noire, des yeux violets leur permettant de voir dans les ténèbres et des cheveux blancs voire cendrés. Leurs yeux du fait de leur faculté ne supportent pas la luminosité naturelle qui les éblouit, et encore moins celle produite par la magie de lumière. Plutôt petits par rapport à leurs cousins hinïons, mesurant entre entre 1 mètre 60 et 1 mètre 80, ils sont imberbes et ont une corpulence svelte, altière qui accompagne leur visage dur et froid n’exprimant en règle générale qu’une expression grave et solennelle en toute circonstance.


Habitat :

Trois cités souterraines ont été construites et demeurent aux mains des shaakts : Caix Imoros en Nirtim, Khonfas en Imifitil et Gwadh en Nosvéris. Des rebelles shaakts existent dans le campement du marais de Narshass.


Histoire :

Les elfes noirs ou appelés communément par les autres races « Shaakts » sont issus d’elfes primitifs fins et agiles tout comme leurs cousins Taurions et Hinïons. Ils ont fondé plusieurs cités et se sont étendus à travers plusieurs continents au fil des millénaires, la cité originelle de leurs ancêtres était Sanssitr sur le continent de Naora aux alentours de 29 620 avant notre ère. Les premiers actuels shaakts ont commencé à apparaître sur Nirtim en 26 360 avant notre ère où ils construisirent Strissa, la première cité fondée par les actuels shaakts, située à l’ouest des marais entre l’actuelle Caix Imoros et Cuilnen. En 26 138 avant notre ère, les elfes noirs décident d’une expansion de leur territoire en construisant une nouvelle ville, Imora qui deviendra plus tard Caix Imoros.
La guerre déclenchée en -14011 par les Sindeldi au Naora pour l’obtention de ressources aboutit à la prise de la capitale shaakt Sanssitr en -13 970 et marque la fin de la race shaakt sur ce continent, donnant ainsi à une nouvelle race elfique au sang mêlé : les Eruïons.
Suite à des rumeurs de peste dans la cité de Caix Imoros, plusieurs matriarches quittent la cité et le continent de Nirtim pour rejoindre Imiftil et fonder entre 20 000 et 16 000 avant notre ère la cité de Khonfas. Les shaakts tendent à s’étendre sur le continent d’Imiftil suite à de nombreux raids aux alentours de -11 956 amenant ainsi les populations du désert à migrer plus au nord. L’avance des shaakts est contrée par l’alliance signée en -11 007 entre le roi Kor’amad de la cité de Pathan, Tel Kamyr et les tribus nomades du désert permettant ainsi de remporter une victoire décisive contre les elfes noirs et les forçant à signer la paix de Khor’Amad. En –9423, cette paix est brisée et la reine Amanirâ passe en secret une alliance avec les shaakts pour s’emparer Pathan. L’invasion des shaakts dans le désert de l’Ouest est pourtant écrasée par la momie-pharaon.
Entre -7 850 à -7700 et l’arrivée d’Oaxaca, fille de Thimoros, les Shaakts de Caïx Imoros font une alliance temporaire avec les Hinïons avant de finalement abdiquer devant la puissance d’Oaxaca. La nouvelle conduit Khonfas à rejoindre Oaxaca de son plein gré. En -5103, les Orgamii apparaissent à Khonfas puis sont bannis en -2356 conduisant à une guerre civile entre les shaakts favorables à cette nouvelle espèce issue de l’araignée géante offerte par Valshabarath et ceux y étant farouchement contre. Les guerres des clans se développent sur tout le territoire shaakt, prenant fin aussi bien à Caix Imoros suite à l’ascension en -1167 d’Ilya Thil’Isy et -807 à Khonfas avec l’ascension au trône de Dalnorea Naros.
En l’an 3, seuls les shaakts de Khonfas sur Imifitil s’agrandissent en direction d’Eniod, cette avance étant toutefois contenue jusqu’à maintenant par l’alliance entre les habitants d’Eniod, les hinïons et les taurions.


Phases de vie :

Au sein de la société des shaakts, seuls la lutte pour le pouvoir et le statut social priment sur les sentiments. Tout cela explique qu’à leur naissance, ils ne bénéficient nullement de l’amour parental. Ils bénéficient toutefois de l’éducation de leurs parents, celle-ci se réduisant pour les filles à se comporter comme de futures reines en traitant leurs frères comme leurs futurs esclaves du fait du modèle matriarcale imposé au sein de leur société. Il est fréquent que des membres d’une même fratrie créent de la discorde entre eux, divisant ainsi pour mieux régner. Les parricides, matricides, les fratricides sont monnaie courante dans la société ultra-violente des shaakts.
Leur éducation continue à privilégier les trahisons et les manipulations, toutefois l’éducation reçue par les shaakts dépend par la suite de leur sexe. Les filles sont obligatoirement envoyées dans les différents temples de Valshabarath, la forme féminine de Thimoros, afin de recevoir l’enseignement des prêtresses. Ces dernières leur apprennent à haïr les membres d’autres races ainsi que les mâles shaakts et à assurer une domination sur ces derniers. L’échec de leur formation signifie le déshonneur pour leur famille, si bien qu’il n’est pas rare que chacune des futures prêtresses cherchent à éliminer leurs rivales au cours des entraînements militaires et des cérémonies religieuses qui forment le socle de leur enseignement. Les épreuves d’une durée de cinq ans pour réussir leur formation dépendent des temples, toutefois une dévotion entière à leur déesse araignée Valshabarath est exigée. C’est à partir de cette réussite que leur statut au sein de la société est finalement fixé. Les garçons suivent leur père, apprenant le métier exercé par celui-ci, le plus souvent en rapport avec le commerce d’esclaves nécessaire au fonctionnement de la cité ou au sein de l’armée en tant que soldats. Il leur arrive plus rarement d’être intégré en tant que mages au sein des familles nobles et ce toujours sous le contrôle strict des prêtresses voyant en leur capacité magique une potentielle menace.
Etant pleinement adultes, les plus puissantes apprenties des prêtresses deviennent à leur tour prêtresses de Valshabarath et dirigent d’une main de fer dans un gant de maille leur famille. Le sort des plus faibles femelles dépend uniquement du bon vouloir de celle dirigeant leur famille. Les mâles n’ont aucun véritable statut social sauf si leurs capacités se révèlent utiles aux yeux des femmes. Leur existence est une souffrance perpétuelle, certains devant participer aux jeux de Valshabarath chaque année consistant à se battre à mort dans l’arène de leur cité dans l’unique but de plaire aux femmes.
Etant vus comme de simples procréateurs sur patte, seules les femmes ont le droit de choisir d’avoir des relations, les mâles les subissant. A l’occasion de leur première relation, les femmes se font introniser « femme dans son corps » lors de grandes fêtes ou orgies sanglantes organisées en leur honneur et tenues secrètes. Les femmes peuvent avoir des relations avec les mâles à partir de la 80ième année mais les mâles ne peuvent en avoir en dessous de leur 90ième année.
Parce que les femelles ont tout le contrôle, les rapports entre les femmes et les hommes ont peu de protocoles, et c'est les femmes qui décident qui sont leurs amants et combien de temps le rapport dure. Le concept de courtisan comme compris par les humains et les autres races de la surface est presque inconnu aux Shaakts. Dans une société où les mâles sont sans valeur et dont la vie vaut peu, avoir un procédé interminable de devenir impliquant une autre personne est inefficace. De plus, le concept d'un mâle poursuivant une femelle désintéressée ou coquette est une aberration, pour elle s'est mettre le mâle dans une position de pouvoir et la femelle dans un rôle utile. Tout mâle qui pratiquerait une telle tactique serait rapidement torturé et sacrifié à la Reine Araignée pour son impertinence.

"Courtiser" est plutôt la responsabilité des femelles, qui choisissent leurs compagnons comme on sélectionne un animal d'élevage, et les mâles sont attendus de le respecter. Plusieurs fois la sélection d'un compagnon est le début d'une rivalité mortelle entre des femelles différentes qui luttent sur le choix des spécimens. Ces mâles habituellement finissent mal dans les jeux mortels de la femelle, et plus d'une fois une femelle a "laissé" un mâle dépouillé et mort dans la chambre à coucher de sa rivale.

Parmi les elfes noirs égocentriques et cruels, l'amour est assez rare et bien souvent gardé secret. Des compagnons vivant ensemble longtemps pour des raisons pratiques, pas romantique, telles qu'une carrière complémentaire, une attirance physique, un legs de produire de nombreuses héritières femelles, une influence politique, etc.

Dans une culture où les femelles gouvernent et les mâles ne sont à peine plus que des esclaves, l'idée d'une femelle s'attachant légalement à un seul mâle pour le reste de sa vie est un concept absurde. Le mariage n'existe pas dans les cités d'elfe noir. Les femelles prennent les consorts qu'elles désirent et en choisissent un nouveau quand elles deviennent ennuyées avec l'ancien. Si les elfes noirs pouvaient tomber amoureux plus aisément, les choses pourraient être différentes, mais de tels concepts sont en dehors de la vie des Shaakts, ceux-ci étant très tôt endoctrinés par les enseignements de la Déesse Araignée.
Vivant plusieurs siècles voire plus d’un millénaire pour les plus sadiques et fourbes d’entre eux, leur futur dépend uniquement de leur statut social au sein de la société Shaakt. A cette fin, les shaakts passent leur vie à guerroyer, à assassiner ou à fomenter de nombreux complots pour acquérir toujours plus de pouvoirs et d’influences. La course aux honneurs et la politique font parties intégrantes de leur existence. C’est pourquoi la société shaakt a prévu certaines règles pour éviter la destruction d’un trop grand nombre de familles nobles, interdisant plus ou moins les affrontements armés en public et exigeant l’organisation de duels extrêmement codifiés.

En raison de leur longévité, les familles shaakts regroupent parfois plusieurs générations qui servent de remparts contre les familles rivales, les anciens ne servant plus à la reproduction, les shaakts pouvant encore enfanter après plusieurs siècles, servent à guider les jeunes générations, à les former. Les anciens sont assez rares du fait de la violence de la société shaakt, ils sont généralement les plus sadiques, intelligents et possédant de grands pouvoirs ou de grandes capacités martiales pour pouvoir vivre aussi longtemps.
Les shaakts ne font que peu de cas de la mort de l’un des leurs. Leurs corps sont brûlés le plus souvent et leurs cendres dispersées par le vent loin des cités Shaakts. Il arrive cependant qu’un shaakt soit si valeureux au combat et qu’il possède soit un statut des plus prestigieux au sein de la société matriarcale soit qu’il ait accompli des exploits militaires de grande importance, si bien que sa famille garde ses ossements pour en orner les temples ou la demeure de leur famille.
La société shaakt est une société de castes. Trois castes constituent le cœur de la cité : les clans marchands, le clergé et les maisons nobles.

Les Clans Marchands sont généralement dirigés par des mâles, nommés à ce poste par des prêtresses ou des nobles qui les surveillent de près. Déjà mis à l'écart de la société Shaakt par leur statut personnel, ils n'ont guère de scrupules à avoir des contacts avec l'extérieur et les autres races (ce qui serait considéré comme dégradant pour une noble, ou une prêtresse). Considérés comme secondaires par le pouvoir clérical, les Marchands sont en fait essentiels à la survie de la communauté, et cela leur confère une influence non négligeable même si elle reste occulte et surveillée.

Les Maisons Nobles sont des structures monolithiques et hiérarchisées en fonction des liens du sang. Elles sont dirigées par une Matriarche, qui est habituellement la Prêtresse de Thimoros la plus âgée de la famille. Son autorité est absolue, renforcée par les Prêtresses situées sous ses ordres (généralement ses filles ou sœurs). Les mâles sont cantonnés à des rôles mineurs (Mages, guerriers). Les membres masculins de la Maison qui ne sont pas du sang noble (gardes, serviteurs, artisans) ont un statut déterminé par le bon vouloir de la Matriarche, et sujets à des variations brutales. Ils ne sont guère mieux considérés que les esclaves, dont les Shaakts font peu de cas.

Les vrais leaders de la société Shaakt sont les Prêtresses de Valshabarath. Les Prêtresses appliquent l'adage « Diviser pour mieux régner », entretenant habilement les rivalités entre les Maisons et se débarrassant des rebelles par les jeux de Valshabarath. Ceux qui échouent lors de cette épreuve sacrée et échappent à la mort connaissent un pire sort : Ils deviennent des Rath'arghus, les parias de la société Shaakt, dont les membres antérieurs sont remplacés par un corps d’araignée géante suite à un horrible rituel tenu secret. Ainsi, pensent les Prêtresses de Valshabarath, la société des Shaakts se fortifie par une compétition permanente, élimine ses éléments les plus faibles qui pourraient pervertir sa culture et la faire sombrer dans la décadence et le laxisme qui détruisirent d'autres peuples.

Croyances et spiritualité :

Thimoros prend une autre forme dans le culte des Shaakts : celle d'une déesse-araignée cruelle nommée Valshabarath, afin de mieux convenir au mode de vie particulier des Shaakt où les femmes gouvernent et les hommes obéissent.
Les mâles sont priés de la prier à l’écart des femelles pour ne pas la déranger lorsqu’elles officient au temple. Une femelle a toujours le droit de faire partir plus ou moins violemment le mâle en train de prier.

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