Eruïons (Elfes Bruns)

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Yuimen
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Eruïons (Elfes Bruns)

Message par Yuimen » mer. 1 mai 2019 12:27

Eruïons
Elfes Bruns, Elfes du Désert

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Traits raciaux :
  • Méditation : Ne dorment pas. Ils n'ont besoin que de deux heures de méditation pour récupérer leur énergie.
  • Absorption nutritive : leur constitution est habituée à vivre au jour le jour avec très peu d'aliments et d'eau, ayant une forte capacité d'absorption des nutriments, même en milieu hostile (racines, minéraux, ...).

Physiologie :

Les Eruïons sont issus des Shaakts qui résidaient autrefois sur le Naora avant de se faire chasser dans le désert du Sarnissa par les Sindeldi, partageant ainsi quelques caractéristiques communes avec leurs lointains parents bien que les millénaires de métissages et d’adaptations aux rudes conditions du désert aient aussi laissés leur trace sur leur apparence physique. Petits comme les Shaakts, mais bien plus trapus et résistants que la grande majorité des autres ethnies elfes, les Elfes bruns ont la peau sombre, la plupart du temps s’approchant des nuances brunes des Hafiz, mais il possible de trouver des individus aux peaux plus claires, allant de l’ébène à la couleur des sables. Leur chevelure est dans la majorité des cas d’un blanc immaculé, héritage shaakt, mais des nuances de gris et d’argent peuvent apparaître, avec parfois des nuances dorées ou cuivrées. C'est dans les yeux que se reflète la multitude de leurs origines actuelles, leurs iris étant bruns, rouge, violet, bleu, gris, ou même dorés. Fait intéressant, du fait des métissages avec le peuple Hafiz, les Eruïons mâles ne sont pas imberbes et affichent souvent une barbe taillée, un bouc ou même une légère moustache.

Comme presque tous les elfes, les Eruïons ne dorment pas mais méditent, ce qui leur permet d’être en activité plus longtemps que beaucoup d’autres races, s’adaptant ainsi rapidement aux conditions difficiles du désert et de ses nombreux dangers. C’est aussi cet environnement qui a permis de sélectionner au cours des millénaires les individus les plus résistants, ceux subsistant dans ces pénibles conditions avec le minimum de nutriments et d’eau.

Les Elfes bruns se vêtissent comme ils le peuvent, de vêtements volés au cours de pillages vers les civilisations vivant aux abords du désert, de cuirs provenant des créatures habitant le désert, ou, la plupart du temps, d’un mélange des deux. La plupart d’entre eux portent des tresses ou des dreadlocks, leur permettant d’entretenir leurs cheveux malgré l’aridité du désert, et certaines coiffures sont de véritables œuvres d’arts. A l’inverse les bijoux sont relativement rares, et sont portés par des personnes influentes, principalement les matriarches ou leurs apprenties. Enfin, les femmes arborent des tatouages de teintes vives et à la symbolique complexe, dont les couleurs et motifs varient en fonction des différentes tribus ; il est sacrilège pour un homme d’en porter.


Habitat :

Les Eruïons vivent exclusivement dans le désert de Sarnissa dans le Domaine de Charlùm, sur le Naora. La majorité des tribus survivent à l’écart dans de grandes caves naturelles ou taillées par ce peuple, dans des abris rocheux ou au sous-sol, au frais. Etant un peuple nomade, les Elfes bruns changent régulièrement de repaires, bien souvent plusieurs fois par année, dès lors que les ressources naturelles, et notamment l’eau, s’épuisent.


Histoire :

Issus de la civilisation shaakte qui s’était autrefois installée l’archipel du Naora, les ancêtres des Eruïons ont été à l’origine d’une civilisation florissante, jusqu'à l'arrivée des Sindeldi et des Hafizs vers -14 011. Les Elfes gris conquirent l’île et s’emparèrent de la capitale shaakte de l’époque, Sansstir. Le peuple shaakt indigène continua à se faire écraser suite aux succès militaires des Sindeldi, jusqu’à ce qu’un traité de paix soit signé entre les deux peuples en -13 951. Les Shaakts finirent par se soulever face à l’asservissement des Sindeldi en -12 710, mais capitulèrent en -12 670 après une guerre qui mena ce peuple du Naora au bord de l’extinction. Les Shaakts qui s’étaient rendus furent exécutés par le Roi Sindel de l’époque mais certains réussirent à s’enfuir et à trouver refuge dans le Désert du Sarnissa, où ils durent apprendre et s’adapter pour survivre.

Neuf tribus furent ainsi mises en place, avec pour objectif principal la survie du peuple, passant bien au-delà des objectifs personnels et passant avant tout par l’entraide entre ces différentes tribus. Une autre adaptation non négligeable a été de mêler le sang elfe noir avec celui d’autres races pour former aujourd’hui une race rude survivant dans l’un des déserts les plus dangereux de Yuimen, s’éloignant petit à petit de leur origine shaakte pour former aujourd’hui leur propre ethnie. Les premiers croisements mélangèrent les sangs shaakts, sindels et hafiz reclus à Raynna pour obtenir un peuple à la durée de vie plus courte, mais à la résistance et à la fertilité accrues.

De nos jours, les Eruïons sont devenus un peuple à part, continuant à mélanger son sang avec celui des prisonniers de Raynna pour sauver leur peuple, mais avec des codes, des lois et des traditions particulières.


Phases de vie :

Les enfants sont rares chez les Eruïons, moins que chez les autres peuples elfes, mais trop rares pour être perdus. Ceux-ci, garçons comme filles sont donc choyés et protégés à un point rare chez un peuple de cette nature. Ils sont aussi dès le berceau éduqués aux règles du groupe : comment faire un maximum avec un minimum d'eau, comment survivre à la chaleur du désert, comment s'orienter dans les dunes changeantes, etc.

A partir de leur seizième anniversaire, les garçons comme les filles sont considérés comme des adultes. Mélangés aux différentes tribus, ils apprendront leur rôle à la dure, en imitant les autres adultes. Hommes et femmes accomplissent les mêmes tâches, toutes nécessaires à la survie du groupe. Cependant, chaque groupe orienté vers une tâche est dirigé par une femme ; jamais les hommes ne donnent d'ordres. En parallèle les femmes apprennent l’histoire, les contes et légendes, chants et danses de leur peuple, l’ensemble se transmettant de bouche à oreille, la culture eruïonne étant exclusivement de tradition orale. Durant leur vie, les Eruïons mâles changeront régulièrement de tribus, venant renforcer les effectifs de celles les plus faibles, tandis que les femmes, dès leur premier enfant, seront tatouées et resteront fixées à la tribu qui leur a donné un enfant.

L'organisation politique des tribus eruïonnes est très particulière. Ils sont répartis en neuf tribus distinctes, dépassant rarement les deux mille individus, chacune portant le nom d'un dieu élémentaire ou celui de Phaïtos. Au sein de chaque tribu, il y a les enfants et les femmes ayant eu des enfants, dont la lignée matriarcale, qui sont liés à la tribu et n'en changeront pas. Les hommes et les femmes n'ayant pas encore porté d’enfant passeront en revanche d'une tribu à l'autre en fonction des besoins. Chaque tribu possède des lois et traditions qui lui sont propres et qu’il faut respecter à la lettre pour permettre à la tribu de vivre en communauté, et au peuple Eruïon de survivre à l’âpreté du désert.

Deux fois par an, les lignées matriarcales se réunissent et font le point sur les grottes asséchées, les zones où il y a du gibier, les prisonniers intégrés aux tribus, les derniers morts. C'est le moment où, entre elles, elles répartissent les forces vives entre les neuf tribus, de manière à ce que toutes aient la même puissance et les mêmes chances de survie ; car là aussi, la seule chose qui compte, c'est la survie du peuple...

Les morts lors des raids chez les Sindeldi sont généralement abandonnés, à l'exception d'un mort d'une lignée dirigeante. Les morts mâles dans le désert sont enterrés dans le sable, à l'écart des grottes et des points d'eau. Les mortes dans le désert, ainsi que les enfants, sont amenés jusqu'aux volcans où ils sont offerts à la lave.


Croyances et spiritualité :

Bien que les tribus eruïonnes portent le nom des neuf Dieux principaux de Yuimen en hommage à l’origine du désert dans lequel ils résident, les Elfes bruns ne révèrent aucun des neuf dieux élémentaires. Leur seule divinité tutélaire est Zewen, le destin et le temps qui passent inexorablement, les menant à une mort inévitable. Certains Eruïons pratiquent aussi une version édulcorée du culte de Sithi, vestige de leurs racines sindels et des métissages plus récents avec des Elfes gris, bien que le culte n’ait jamais véritablement réussi à s’implanter chez ce peuple, bien trop attaché à ses traditions séculaires.

Outre cette fervente croyance en Zewen, les Eruïons possèdent deux lieux sacrés, la chaîne de volcans d’Akuynra où ils déposent leurs morts et l'Oasis d’Alsimura où ils viennent se ressourcer et se réunir. Ces deux lieux, ainsi que tous les points d'eaux sont protégés par une règle ultime : interdiction formelle de souiller les lieux, ce qui entraîne une interdiction de bataille, de meurtre, et de mort au sens large.

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