Hafizs

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Yuimen
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Hafizs

Message par Yuimen » mer. 1 mai 2019 12:22

Hafizs

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Traits raciaux
  • Deux aptitude RP au choix : généralistes, les humains n’ont pas de spécificité commune. Ils peuvent donc, au départ, choisir deux trait les distinguant dans la liste des aptitudes RP.

Physiologie

Les Hafizs, surnommés Gardiens du Roi de Yuimen, sont pour beaucoup les plus beaux humains de la planète. S'ils sont tous très différents, on leur reconnaît généralement une beauté sans pareille, presque toujours exempte de difformité physique. Ils ont une peau noire, quelque fois brune mais toujours très sombre, dépourvue de toute imperfection et d'une teinte unie sur tout le corps. Leurs cheveux, bruns ou très noirs, peuvent être tant crépus que fins et doux. Leurs yeux, parfois bridés, parfois grands, arborent toutes les couleurs imaginables, d'un blanc nacré à un noir d'encre en passant par des teintes de pourpre, d'opale ou d'ambre. Ils sont d'ordinaire d'une taille supérieure à la norme et rarement plus petits que les humains d'autres ethnies. Peuple très sain dans son mode de vie, ils sont rarement trop gros ou trop maigres, et même souvent taillés en muscle.


Habitat

Pratiquement l'entièreté des Hafizs vit dans le Naora, dans le Royaume de Kers, et plus de la moitié d'entre eux dans la Capitale du même nom. Il existe également une communauté importante d'entre eux à Xaoranh, cité représentant l'alliance entre leur peuple et les Sindeldi.


Histoire

Les Hafizs arrivèrent sur Yuimen aux alentours de l'an -21'600, voyageant par fluide spatial depuis leur monde d'origine, Ergato'Sil. Aussitôt arrivés, ils se mirent en demeure de bâtir le Royaume de Kers, une tâche qui fut grandement facilitée par Gaïa qui, en -21'030, incita les Ermansi à leur confier certaines de leurs technologies avancées.

Si une guerre les opposa quelques années aux Sindeldi à partir de l'an -13'920, c'est l'unique bataille que subit réellement ce peuple, les deux seules autres altercations avec des civilisations étrangères se faisant à leur initiative, en l'an -7'700 et 0, contre les troupes d'Oaxaca. S'ils étaient auparavant dirigés par différents rois élus par le peuple, depuis cette première guerre contre la Reine Noire c'est Koushuu qui dirige seul le royaume des Hafizs, y ayant obtenu sa divinité en terrassant la fille de Thimoros.

Leurs seules autres interactions avec les autres peuples de Yuimen furent avec leurs alliés Kendrans et Hinïons lors de ces guerres, avec les Sindeldi, leurs alliés partageant avec eux la cité de Xaoranh depuis la fin de leur inimitié, ainsi qu'avec les elfes dorés, incités par Gaïa à leur offrir de nouvelles technologies vers l'an -13'000, les propulsant plus encore technologiquement et leur offrant des millénaires de prospérité et de calme. Ainsi, peu d'événements sont à noter dans l'histoire de ce peuple, mystérieux pour la plupart des autres cultures de Yuimen.


Phases de vie

Pendant les premières années de leur vie, les Hafizs sont traités comme des rois, objets de mille attentions, de mille prières, présentés à Gaïa dont ils sont comme les enfants. Lorsqu'ils sortent de la petite enfance, on considère qu'ils acquièrent la conscience, don de la Déesse, et perdent leur innocence, donc leurs privilèges, au profit des responsabilités. Ils sont alors instruits chez eux par leurs parents, ayant le devoir de suivre de manière assidue une éducation complète, leur inculquant à la fois les bases d'un esprit intellectuel acéré, mais aussi une initiation à un mode de vie simple et sain et au code de respect et d'amitié du royaume. On leur conte et leur apprend les légendes du peuple, qu'ils devront savoir par cœur à leur tour avant le début de leur apprentissage. On forge leurs manières et leurs esprits selon une éducation assez ferme et hiérarchisée, quoique plutôt douce et portée sur la récompense plus que la punition. C'est aussi durant cette période que les familles choisissent les futurs maris de leurs filles. Les mésententes sont cependant rares, les futurs époux étant déjà camarades de jeu, les enfants étant poussés à sociabiliser entre eux et jouer à l'extérieur en toute autonomie dès cette période de leur vie, et leurs parents choisissant généralement en accord avec leurs caractères.

À quatorze ans, l'enfant devient un jeune adulte. Il choisit ou apprend, selon les familles, quel sera son rôle au service du Roi et de Gaïa. En fonction de cette décision, il fera son apprentissage auprès de l'un de ses parents ou auprès d'un autre citoyen. Dans ce dernier cas, il faut s'assurer que l'on conserve un équilibre dans la répartition des rôles de la société. Le jeune adulte se spécialise dans un domaine, tout en apprenant, si le domaine ne l'inclut pas, les bases de l'art martial kersien. À la fin de son apprentissage, il jure fidélité et amour à son Roi et son peuple.

Le passage de l'enfance à la vie adulte finit par le mariage. Il se fait à seize ans pour les filles, les garçons, qui peuvent rester célibataires plus longtemps, ayant eux jusqu'à dix-neuf ans, avec le partenaire choisi par la famille. Ce ne sont pas des mariages d'amour mais des mariages d'entraide et de complicité. Les deux époux sont liés jusqu'à ce que la mort les sépare. Ils doivent être toujours ensemble et évoluer comme un seul être. Cette unité est si importante qu'un mot existe pour la désigner : les époux ensemble forme le Kermi. La femme est le Ker, l'homme est le Mi. Si l'un d'eux décède, l'autre peut rechercher un nouveau conjoint parmi les veufs de la cité. Cela peut, dans ce cas, être un mariage d'amour. Si un enfant est né de la première union, le parent doit se faire un devoir de fonder un nouveau foyer.

La cérémonie du mariage est simple mais très importante. Les époux ne doivent pas se voir le jour de leur union. Ils sont préparés et parés chacun de leur côté par leurs familles respectives, les amis des familles peuvent être conviés ou non, selon les souhaits de chacun. Juste avant le début de l'alliance, ils sont symboliquement sacrifiés à Gaïa dans le même temple, par un prêtre pour le jeune homme, puis par une prêtresse pour la jeune fille. Ils sont ensuite séparés de leurs proches et conduits dans une pièce isolée du temple, vide, blanche, où un moine va les unir et prononcer les vœux sacrés. À cet instant seulement les deux époux peuvent se regarder et se jurer fidélité et amitié. Le reste de la journée n'est que fête et réjouissances, dans un climat insouciant. La nuit de noce n'a pas obligatoirement lieu le soir du mariage. Il en va selon le désir des deux époux, qui, le soir des épousailles, inaugurent la maison que leur ont préparé leurs familles. Le plus souvent, jeunes et peu expérimentés, ils préfèrent apprendre à se connaître et à vivre ensemble quelques temps avant de consommer leur union.

La vie des Hafizs est alors dévouée à leur Roi. Ils vivent un quotidien paisible auprès de leurs familles et connaissent toutes les joies que peuvent connaître les couples. Ils ne fonctionnent qu'ensemble et ne sont dissociés que par la mort de l'un ou de l'autre. Ils mènent la vie qu'indique leur rôle et très rares sont ceux qui quittent un jour Kers. Ils auront un enfant à un moment ou un autre de cette vie adulte et se consacreront à son éducation. Seuls les hommes veufs peuvent être célibataires ; si une femme se révèle stérile, elle sera considérée comme un homme et pourra jouir du statut de célibataire au sein de la cité. Son Ker pourra choisir de rester à ses côtés, ou de reformer une union. Ils proposent généralement leur aide pour l'éducation des enfants de la cité qui voudront apprendre les métiers qu'ils exercent. Durant cette période, les Hafizs changent très peu physiquement. Ils mûrissent un peu mais ne vieillissent que très lentement une fois dans la force de l'âge. Lorsqu'ils approchent des trois siècles, en fonction de leur contribution au royaume, ils peuvent être appelés par le Roi à servir au palais, ultime honneur dans les dernières décennies de leur vie. Si l'espérance de vie moyenne d'un hafiz est de 500 années, il y a plusieurs cas connus de Gardiens de Yuimen ayant atteint les 1000 années de vie. Cela reste rare, cependant.


Croyances et spiritualité

Les Hafizs ne révèrent d'autre déesse que Gaïa. On ne trouve à Kers que des temples qui lui sont dédiés. Les autres cultes sont plus ou moins connus mais absents de la cité. Les prêtres n'ont aucun vœu de chasteté ni de célibat et il n'est pas rare qu'un temple soit régi par un Kermi. Les temples sont nombreux dans la ville, mais le plus grand fait face au palais du Roi. Ils vouent également à ce dernier un amour et une fidélité à toute épreuve, sans toutefois l'adorer comme ils adorent Gaïa. La relation qu'ils entretiennent avec Koushuu est ambiguë, à mi-chemin entre une vénération divine et le respect d'un souverain, ainsi le principal sens de leur vie est de respecter son ordre premier de ne jamais laisser la discorde s'emparer de Kers et jamais leur vœu de fidélité ne se rompt, mais c'est culturellement au nom de Gaïa qu'ils respectent cette promesse. La briser revient donc à trahir Gaïa elle-même, et par la même toutes les valeurs de bienveillance qu'elle représente, c'est pourquoi le coupable serait banni de Kers et maudit, dit-on, par la Déesse elle-même, puis finalement chassé définitivement de l'île.

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