Varrockiens
Traits raciaux :
- Deux Aptitudes RP au choix : généralistes, les humains n’ont pas de spécificité commune. Ils peuvent donc, au départ, choisir un trait les distinguant dans la liste des aptitudes RP.
Physiologie :
Les Varrockiens ont hérité d’une partie des caractères Kendrans dont ils sont issus : une peau pâle supportant très mal le soleil, des cheveux clairs, allant du blond cendré au roux flamboyant, et des yeux adoptant la plupart du temps la couleur du ciel ou de l’acier. Ils sont cependant généralement plus trapus et robustes que leurs lointains cousins, les faisant souvent paraître plus petits. Certaines familles vivant plus isolées dans les terres gelées du Nosvéris ont commencé à se rapprocher des Fenris, et il n’est pas rare de croiser sur ces terres des enfants Varrockiens arborant quelques caractéristiques de ce peuple autochtone : une peau bien plus pâle, presque blanche comme la neige, et des yeux à l’iris rouge rubis. Il est aussi intéressant de noter qu’il s’agit d’un des peuples ayant une très forte affinité pour la magie et beaucoup de Varrockiens connaissent quelques sorts mineurs avec lesquels ils ne se privent pas d’amuser la gallerie.
Si les marchands Varrockiens sont bien souvent des individus coquets, très porté sur leur apparence et l’image qu’ils dégagent, arborant avec plaisir des riches étoffes et des bijoux outranciers, les membres de ce peuple ayant choisi la voie de l’aventure ou de la magie privilégient les habits aux coupes simples et avant tout utilitaires.
Habitat :
Les Varrockiens sont l’ethnie humaine majoritaire qui peuple le sud du continent du Nosvéris. La principale colonie Varrockienne est désormais Henehar et sa Principauté, la chute de Pohélis en l’an 0 ayant provoqué la fuite de ses habitants vers l’est du continent. L’esprit aventureux des Varrockiens fait qu’il n’est cependant pas rare de les croiser loin de leurs terres natales, en tant que marchands, précepteurs magiques, ou simples aventuriers à la recherche du frisson de l’exploration.
Histoire :
Les peuple des Varrockiens est issu des expéditions Kendrannes qui accostèrent sur le continent du Nosvéris il y a de cela plus de sept millénaires, en fondant très rapidement la cité de Pohélis. Le climat rude de cette île située bien plus au nord que Nirtim, entraîna des adaptations de ce peuple à leur nouvel environnement et formant ainsi une nouvelle ethnie humaine. Leur expansion sur le continent les fit rencontrer les autochtones du Nosvéris : les Phalanges de Fenris. Après plus d’un siècle de batailles entre les deux peuples, les Varrockiens furent repoussés vers le sud du continent, avant de pouvoir finalement négocier leur libre circulation sur l’île à condition de ne pas déranger le mode de vie des Fenris. Le Royaume de Pohélis resta ainsi prospère pendant de nombreux millénaires, bâtissant notamment son empire autour du commerce avec les autres ethnies humaines et l’enseignement de la magie. Vers -1700, la seconde cité principale des Varrockiens, Henehar, fut fondée à l’est du Royaume. Cette cité, principalement tournée autour de la magie et de son enseignement, finit par obtenir son indépendance de Pohélis, en faisant par la même occasion le second territoire Varrockien du continent. Cependant, depuis la chute de Pohélis face aux troupes d’Oaxaca, la Principauté d’Henehar est devenue l’unique refuge de ce peuple sur leur continent d’origine.
Phases de vie :
Après leur naissance, les enfants Varrockiens sont particulièrement protégés et aimés par leur parent. Ils participent très rapidement aux tâches ménagères de la famille et, s’ils sont issus d’une famille marchande, ils aident à tenir la boutique à partir de leurs sept ans. Certains apprennent aussi à maîtriser de petites magies simples du fait de l’affinité de ce peuple pour la magie, comme des sorts pour allumer un feu ou rafraîchir les boissons en été.
Aux alentours de 12 ans, lorsque la famille est marchande, les adolescents Varrockiens continuent à apprendre toutes les ficelles du commerce, telles les astuces pour se constituer une clientèle et la conserver, l’estimation des marchandises et de leur qualité d’un simple coup d’œil, ou le marchandage et la négociation. La maîtrise du troc est également une grande étape, car elle pose les bases dont un enfant du peuple a besoin pour devenir marchand. Ceux qui ne sont pas à l'aise avec seront conviés à simplement tenir le magasin et ne se chargeront pas des étapes de négociation. Beaucoup d’entre eux préfèrent cependant approfondir leurs connaissances et compétences arcaniques et sont formés à l’utilisation de magies plus complexes, rivalisant sans difficulté avec celles des elfes. Très souvent liée aux croyances des différents pratiquants, elle s’étend des bénédictions et soins pour les adorateurs de Gaïa, à la manipulation des ombres et des malédictions pour les fidèles de Thimoros ou Phaïtos. Beaucoup d’entre eux passeront ainsi le reste de leur vie à perfectionner leur art, que ce soit dans les hautes tours des guildes de mages d’Henehar, ou sur la route, à travers tout Yuimen.
Arrivés à l’âge adulte, les Varrockiens qui ont choisi la voie marchande peuvent choisir de reprendre et de faire perdurer le commerce familial ou de s’installer à leur propre compte, pouvant souvent espérer une bénédiction morale et financière de leurs géniteurs. Lorsqu'un marchand se marie, c'est principalement pour concevoir une descendance afin d'assurer la pérennité de son commerce. Ils continueront d’entretenir leur commerce jusqu’à leur mort. Les autres, aventuriers ayant ou non appris la magie, partiront aussitôt vers de nobles quêtes ou à l’exploration d'autres continents. Ils restent rarement en place, tant que leurs jambes les portent, mais beaucoup passent généralement la fin de leur existence dans un endroit calme et isolé du monde, qui est souvent cher à leurs yeux.
L’enterrement des Varrockiens ne nécessite pas de cérémonie particulière. Les marchands sont enterrés dans le cimetière de leur ville, suite à une petite messe célébrée par leur temple. S'ils ne sont pas associés à un culte précis, ils sont mis en terre dans un endroit à l'écart de la ville. Pour les autres, généralement épuisés par leur vie de voyage, la mort vient les chercher dans leur lit de fortune. Ils resteront là jusqu'à ce que des bandits ou autres viennent profaner leur dépouille.
Croyances et spiritualité :
Les Varrockiens pratiquent toutes les religions de Yuimen, sans véritable hiérarchie entre les Dieux. Que cela soit Gaïa, Thimoros ou même Meno, ils sont de fervents croyants, et s'adonnent avec dévotion aux nombreux rituels les honorant. La plupart du temps, le culte majoritaire vénéré est dicté par la famille et ses traditions. Cependant, le côté pragmatique des marchands amoindrit l'importance de la religion à leurs yeux. Même si un bon nombre d'entre eux se définit comme athée, certaines respectent tout de même Meno, dieu de la forge, dont ils ont fait la divinité patronne du marchandage. Ils s'en remettent très souvent à lui afin de faire fortune. A l’inverse, les magiciens, par la présence de leurs fluides, se tournent généralement vers la divinité tutélaire de leur élément principal. Lumière et Ombre constituent les magies principales et ainsi, il sera plus facile de trouver des Varrockiens fidèles de Gaïa et Thimoros, mais les mages adorateurs de Phaïtos, Yuimen, Rana, Yuia, Valyus, ou Moura ne sont pas des cas isolés.