Lances d'El Abhar

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Yuimen
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Lances d'El Abhar

Message par Yuimen » jeu. 17 janv. 2019 13:06

Lances d'El Abhar

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Traits raciaux
  • Infravision : Habitués aux environnements les plus sombres, ils voient aussi bien dans l'obscurité totale que les autres espèces en plein jour.
  • Sensibilité à la lumière : Peu habitués aux environnements lumineux, ils ont eu mal à ne pas être éblouis dans des environnements à la lumière vive.
  • Une aptitude RP au choix : Généralistes, les humains n'ont pas de spécificité commune. Ils peuvent donc, au départ, choisir un trait les distinguant dans la liste des aptitudes RP.

Physiologie :

Ayant une origine commune avec les zurqadams, les lances d'El Abhar disposent de la même tendance à être naturellement maigres et athlétiques ainsi qu'une grande variété de couleurs d'yeux, le bleu et le violet largement en tête, ainsi qu'une grande prédisposition à l'hétérochromie.

Leur peau est cependant beaucoup plus pâle, ils sont tous chauves et ne possèdent aucune pilosité corporelle.

Ils ont aussi une obsession toute particulière pour les modifications corporelles, qui sont autant de marques d'appartenance à des castes :
  • Les zenjs (esclaves) ont le dos de leurs mains marqués au fer rouge du symbole de la famille à qui ils appartiennent.
  • Les lances (guerriers) se scarifient et se liment les dents.
  • Les halabis (mages-érudits) portent des disques labiaux.
  • Les El Abhar (membres de la famille El Abhar) portent le collier-spirale.

Habitat :

Les lances d'El Abhar vivent tous dans un réseau souterrain naturel de cavernes au nord-ouest du désert de l'est.

Les habitations diffèrent grandement selon les individus, leur caste et la localisation. La plupart du temps, ce sont des salles plus ou moins grandes et complexes creusées dans la roche, les galeries faisant office de rues.

La caste des lances vit à proximité des différentes issues des cavernes avec leurs esclaves, loin du reste du peuple. Leurs habitations regroupent souvent plusieurs familles et sont lourdement protégées, leurs galeries sont fourrées de pièges en tout genre.

Les halabis, les El Abhar et leurs esclaves vivent dans les plus profondes galeries ; plus on habite profondément, plus on est important. Leurs habitations sont familiales et luxueuses.

Etant un peuple culturellement renfermé sur lui-même et totalement inadapté à la vie à la surface (leur système immunitaire n'est pas adapté aux maladies), les rares individus ayant quitté les souterrains (pour y tenter leur chance ou ayant été fait esclaves par les clans zurqadams) n'ont jamais survécu plus de quelques années.

Il n'existe qu'une dizaine de lances d'El Abhar vivants actuellement hors des cavernes, ce sont des aventuriers solitaires qui parcourent le monde.


Histoire :

L'histoire des lances d'El Abhar est fortement liée à celle du désert de l'est (Voir la présentation du désert de l'est, section "Histoire").

Après la chute de la cité de Moura, les éarions et tritons qui avaient été abandonnés par la déesse se réfugièrent dans les montagnes pour fuir la colère des humains.

Certains de ceux-ci trouvèrent refuge dans les cavernes, où ils se sentaient à l'abri. Nostalgiques du temps de Deni-Moura, ils espéraient pouvoir retrouver une certaine prospérité et y fondèrent un semblant de cité nommé Kulpa-Moura (Pour le pardon de Moura).

Malgré des débuts prometteurs avec la reprise de constructions grandioses et ingénieuses, ils furent interrompus par le clan El Abhar, alors des nomades fidèles à Zewen très doués pour le pistage. Ceux-ci retrouvèrent leurs traces et les massacrèrent.

Le clan, qui avait longuement recherché ces derniers survivants, face à la beauté de l'endroit, ne put s'empêcher d'y voir un signe de Zewen. La deuxième cité de Moura était un trésor qu'il fallait protéger des autres clans ; ils devaient s'installer ici.

Le clan s'isola ainsi et s'adapta petit à petit à ce mode de vie. Les cavernes étant leur terre promise, il fallait qu'aucun étranger ne les souillent de leur présence.

Au fil des millénaires suivant, leur physiologie s'écarta de ceux des zuqardams, ils se divisèrent en castes et développèrent d’impressionnants talents de guerriers, utilisant la formation de phalanges très efficaces dans leurs étroites galeries, et magiques, ne s'interdisant l'usage d'aucun type de fluide.

La société abhare se figea alors politiquement et culturellement, les bouleversements qu'elle a pu traverser ne faisant finalement que changer les rapports de force entre les castes et leurs natures. Les rois devinrent progressivement des rois-prêtres puis des rois-prophètes avant de devenir des sarrums, des souverains sacrés, puis des grands sarrums, des individus intouchables qui sont au cœur de toutes les préoccupations de leur peuple. La dynastie El Abhar est ainsi la plus ancienne de tout Yuimen, survivant de l'isolement face aux autres peuples et de l'omniprésent culte de la personnalité qui l'entoure auprès des siens.

Il n'y a guère plus à dire ; les lances ont toujours protégé avec talent et discrétion leurs galeries. A tel point que beaucoup de zurqadams se demandent toujours s'ils sont un peuple bien réel ou une légende.

Le nom de "Lances d'El Abhar" n'est pas de leur fait, c'est une généralisation de la part des zurqadams, qui n'ont jamais vu d'autres individus que les guerriers protégeant les galeries. Ils n'ont d'ailleurs pas de dénomination précise pour parler d'eux en tant que peuple mais se désignent parfois comme les "élus de Zewen".

La situation a cependant légèrement changé depuis la domination du clan Kel Attamara sur le désert et l'arrivée des clans adorateurs de Phaïtos et de Thimoros dans les reliefs.
Ceux-ci s'approchent toujours plus près des entrées de leurs galeries et les affrontements se sont faits de plus en plus fréquents. Le grand sarrum actuel ne veut cependant toujours rien changer à leur politique ; aucun dialogue n'est possible.


Phases de vie :

Les enfants sont élevés dans leur famille où ils reçoivent une éducation conforme à celle de leur caste.
Les lances avantageront donc une éducation militaire, les halabis une éducation magique et religieuse, les zenjs transmettent leur savoir-faire en agriculture et en servitude...
Il n'y a ordinairement aucune distinction qui soit faite entre les filles et les garçons.

Adulte, la vie d'une lance d'El Abhar est très figée. Ils ont un rôle qu'ils vont tenir jusqu'à la mort. Les relations sexuelles entre membres de castes différentes sont interdites et toute transgression est punie par la peine capitale ; leurs corps sont ensuite détruits pour ne pas qu'ils puissent se réincarner.

Les vieillards deviennent la responsabilité de leur famille et se rendent utiles comme ils le peuvent pour la communauté ; ils se retrouvent souvent à élever les enfants à la place des parents.


Croyances et spiritualité :

Les sages ont depuis longtemps disparu de la société abhare. Le seul garant de la spiritualité est pour eux le grand sarrum, qui est sensé être l'incarnation de Zewen et préside toutes les cérémonies religieuses.

Pour le peuple, c'est un impératif moral et spirituel de lui vouer sa vie et d'obéir aveuglément au moindre de ses ordres.
Être au service d'un dieu sur terre est un honneur et un devoir qu'ils ne remettent pas en question ; les rares individus ayant jamais questionné la légitimité de cette soumission et sa prétendue nature divine s'étant dégonflé, ayant été tué ou ayant préféré fuir en dehors des cavernes malgré les risques. Certains de ces derniers ont bien tenté de revenir et d'informer les autres de ce qu'ils avaient découvert du monde, mais leurs paroles ont toujours été renié ou méprisé. Peu importait l'état du monde extérieur, leur tâche de protéger les souterrains et d'assister le dieu vivant est leur seule raison de vivre. Si l'incarnation de Zewen venait à être tué, il serait incapable de s'incarner à nouveau et ce serait la fin de l'univers. Rien ne pouvait être plus primordial que cela.
Par contre, s'il meurt naturellement, il s'incarne dans la prochaine progéniture de la famille El Abhar et continue son oeuvre.

Les cérémonies sont très insolites et assez cryptiques pour qui ne connait pas leur peuple, ce sont des mises en scène grandiloquentes qui rappellent toujours l'importance du grand sarrum. Une vaste mythologie s'est créé autour de ce culte, que toutes les lances apprennent dès la naissance mais il ne suffit pas d'une vie pour totalement l'appréhender. Les halabis y jouent un rôle important, persuadés qu'ils ne peuvent utiliser leur magie que parce que le grand sarrum leur en a fait don.

Les mariages sont groupés et le grand sarrum possède un droit de cuissage sur les vierges, femmes comme hommes, qui fait intégralement parti de la cérémonie et se fait devant les yeux de tout le peuple. Il ne choisit cependant qu'une personne par cérémonie, être choisi par le grand sarrum est vu comme un grand honneur pour la personne et son époux/épouse, signe que le couple sera heureux et aura beaucoup d'enfants.

Les morts quant à eux sont envoyés dans un précipice se situant dans les galeries les plus profondes, cette cérémonie s'appelle "L'entretien du cycle" et serait la seule possibilité pour l'âme du défunt de se réincarner. Car les lances croient en la réincarnation au sein de leur propre peuple. Ils sont persuadés qu'ils sont les mêmes âmes présentes depuis leur installation dans les cavernes. La mort n'est donc pas grave tant que le corps est récupérable.

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