Kebakeris
Traits raciaux
- Résistance à la chaleur : Habitués aux régions chaudes, ils s'y sont accoutumés et ne souffrent plus des environnements à la chaleur extrême.
- Sensibilité au froid : Ne vivant pas dans les régions froides, ils ont énormément de difficultés à s'acclimater à des environnements glacés.
- Une aptitude RP au choix : Généralistes, les humains n'ont pas de spécificité commune. Ils peuvent donc, au départ, choisir un trait les distinguant dans la liste des aptitudes RP.
Physiologie :
Les kebakeris sont un peuple à la peau plus ou moins mâte. Leur pilosité et yeux sont noirs ou bruns.
Ce sont majoritairement de solides individus au physique athlétique, mais on remarquera une tendance à l'embonpoint chez les plus riches et les sédentaires.
Le port d'une certaine pilosité faciale est traditionnelle chez les hommes mais n'est en rien obligatoire.
Ils ont tendance à être légèrement plus petits et à montrer des signes de vieillesse prématurés par rapport aux autres ethnies humaines, notamment en se ridant et leurs cheveux devenant grisonnant.
Habitat :
La grande majorité des kebakeris vivent dans le désert de l'ouest.
Outre les quelques religieux résidant au temple Toumlanayh, ils vivent divisés en de nombreux clans nomades, se déplaçant en caravanes et logeant dans des khaïmas. En raison des incursions des esclavagistes shaakts, le sud-est est une zone que les clans préfèrent éviter.
Les kebakeris forment également la plus importante minorité du royaume d'Exech, principalement présents dans le sud du pays et dans la capitale.
Quelques petits clans nomades errent à Zabaker et aux pieds des montagnes vertes, où ils vivent de manière semblable aux clans du désert.
Certains de ces clans se sont sédentarisés aux abord du fleuve Imive.
Il y a aussi une forte communauté de kebakeris vivant sur la capitale qui s'est adaptée au mode de vie local.
Dans le cheptel d'esclaves du matriarcat de Khonfas, ils sont l'ethnie la plus représentée.
Histoire :
Voir la présentation du désert de l'ouest, section "Histoire".
Phases de vie :
Les enfants sont élevés durant leurs premières années par leurs mères dans le harem paternel, la participation du père à ce stade de l'enfance dépend des individus. Si le père meurt, un autre homme de la famille devient responsable de l'enfant et de sa mère.
Lorsqu'ils arrivent à la puberté, les garçons commencent leur éducation militaire auprès des guerriers du clan.
Les filles quant à elles restent auprès de leurs mères et se préparent à leur futur rôle d'épouses et de mères jusqu'à ce qu'elles soient mariées selon la volonté de leurs pères.
Adultes, les hommes sont normalement tous des guerriers. Certains cependant sont aussi éleveurs (principalement de dromadaires, chameaux, chevaux, chèvres et moutons) ou esclavagistes.
Les femmes sont normalement déjà mariées et mères.
L'espérance de vie étant basse dans le désert, les hommes les plus âgés deviennent des sages entretenus par le clan. Les veuves deviennent la responsabilité de leurs fils, on ne marie pas une femme qui a connu un autre homme.
Les morts sont honorés selon le culte du clan. Les corps, s'ils sont toujours accessibles, sont enroulés dans un tapis et brûlés le crépuscule suivant le décès.
Croyances et spiritualité :
La plupart des clans suivent le culte de Toumlanayh.
Cinquante prêtres sont réunis sous l'autorité d'un grand-prêtre dans leur unique temple, au centre du désert.
La majorité des cérémonies se passent sur place mais des prêtres peuvent se déplacer dans les clans en cas de besoin. Il est fréquent de faire des mariages groupés. Les rituels d'incinération peuvent se faire sans la présence d'un prêtre.
Le statut de prêtre est héréditaire mais leur nombre, pour des raisons pratiques et théologiques, ne doit jamais excéder 51. Seuls les aînés héritent donc du titre, les autres peuvent intégrer le clan de leur choix.
Les clans du désert de pierre et du royaume d'Exech suivent ce qu'ils nomment le culte "traditionnel" de Yuimen.
Un "garant du culte" est présent dans chacun de ces clans, celui-ci doit forcément être un géomancien. Il se charge directement des cérémonies en extérieur et doit former un apprenti (souvent un de ses fils, mais pas obligatoirement) pour le relayer à sa mort.