Phalanges de Fenris

Répondre
Avatar du membre
Yuimen
Messages : 2483
Enregistré le : mar. 26 déc. 2017 19:17

Phalanges de Fenris

Message par Yuimen » jeu. 10 janv. 2019 14:36

Phalanges de Fenris

Image


Traits raciaux
  • Résistance au froid : habitués aux régions froides, ils s’y sont accoutumés et ne souffrent plus des environnements glacés.
  • Sensibilité à la chaleur : ne vivant pas dans les régions chaudes, ils ont énormément de difficultés à s’acclimater à des environnements chauds.
  • Aptitude RP au choix : généralistes, les humains n’ont pas de spécificité commune. Ils peuvent donc, au départ, choisir un trait les distinguant dans la liste des aptitudes RP.

Physiologie

Peuple à la peau blanche comme la neige et aux yeux rouges comme le plus ardent des feux, tous ses représentants laissent pousser leurs cheveux, dont les teintes vont du blanc éclatant au gris clair.
Forgés par la dure vie des hautes montagnes, les Phalanges de Fenris sont de grands individus, pouvant dépasser les 6,5 pieds en taille, au physique puissant et robuste, parfois exagérément musculeux.
Leur peau est plus épaisse que tout autre ethnie humaine et leur température corporelle moyenne est de 27,2° au lieu des 37,2° habituels, une caractéristique qui explique l’aisance qu’ils ont à se mouvoir dans le froid le plus mordant.


Habitat

S’il reste des traces de la présence des premières Phalanges de Fernis - qui ne portaient pas encore ce nom - entre Darhàm et Omyre, au nord du continent de Nirtim, la fonte de la banquise entre ce dernier et Nosvéris a fait que les montagnes de l’île sont depuis des dizaines de milliers d’année le berceau du plus ancien des peuples humains.

La plupart d’entre eux vit dans les Monts Éternels, où ils ont pour habitations principales de grandes yourtes construites en bois et en peaux de bêtes, comme la moutarie. A l'intérieur, les tapisseries et les fourrures s'entassent, principalement dans le coin où les Phalanges dorment. Des meubles de bois composent le reste de l'ameublement ; des râteliers pour les armes : haches, épées, lances ; et des rangements pour les ustensiles de cuisine. L'ensemble est éclairé par des lampes à huile en stéatite, une roche tendre mais résistante. Il n'est pas rare qu'une petite yourte soit érigé à côté de la maison principale pour servir de réserve de provisions ou d'étable.
Les Phalanges de Fenris construisent également quelques longues salles en bois aux murs recourbés et au toit de chaume. Le sol intérieur y est souvent recouvert d'un plancher, les murs sont ornés de tapisseries et d'armes sculptées. Ces pièces sont des lieux communs et libres d'accès, souvent utilisés lors des banquets ou autres réjouissances.

Un faible pourcentage est descendu dans les plaines pour s’installer dans la ville agricole de Henehar, comme Orglaf le forgeron. D'autres vivent de façon itinéraire à la manière d'une meute de loups.


Histoire

Les Phalanges de Fenris peuvent se vanter d’avoir des ancêtres dont l’existence remonte presque jusqu’à la création du monde. Les premières colonies se sont installées depuis bientôt 30 000 ans, en pleine ère glacière dans ce qui sera plus tard le nord de Nirtim, y construisant des villes. D’autres vivent en tribus encore plus au nord, sur la future île de Nosvéris.
Dans les années -26 000, les clans les plus au sud voient leur nombre diminuer face à plusieurs fléaux : maladies contagieuses ainsi que de nombreux combats contre les Garzoks. Au nord, au cœur des guerres intestines, un Phalange de Fenris, premier du nom, Ersäk, réussit à unifier vingt-cinq tribus sous ses ordres. A la mort de ce dernier, les clans ne parviennent pas à rester ensemble, certains demeurent cependant fidèles à la tribu d’Ersäk et fuient les nouveaux conflits pour rejoindre leurs frères du sud.
Vers la fin de l’ère sombre, durant les années -25 000, plusieurs Phalanges de Fenris trouveront la mort dans les batailles qui font rage entre Thorkins et Garzoks.

Pendant l’ère de la magie, vers les années -22 000, la période glaciaire touchant à sa fin, une épidémie due à la chaleur nouvelle manque de peu d’effacer l’ethnie des Phalanges de Fenris de la surface de Yuimen. Mais, abandonnant ces lieux où ils vivent depuis bientôt 10 000 ans, quelques rares Phalanges parviennent à survivre et s’exilent sur Nosvéris, rejoignant les tribus qui n’en sont jamais parties.

Depuis leur dernier grand exil, les Phalanges de Fenris vivent et prospèrent dans les inhospitalières montagnes de Nosvéris. Ils font de nouveau face aux fatalités de la guerre depuis l’an 1, participant aux combats contre les troupes d’Oaxaca.


Phases de vie

Toutes les tribus ne fonctionnent pas de la même façon et les Phalanges de Fenris installées en ville se sont encore plus adaptées à la vie citadine, mais dans l’ensemble l’évolution d’une Phalange reste la même.

Lorsqu’un enfant survit aux difficiles premiers jours suivant sa naissance dans les rigoureuses conditions où vivent les Phalanges, l’ensemble du clan veille alors avec zèle sur le nourrisson sous les directives du couple dominant. Mais dès lors que le rejeton sait marcher, parler et est capable de réfléchir un minimum par lui-même, il est alors complètement abandonné à son sort et doit vite apprendre à chasser ainsi qu’à guerroyer s'il veut survivre.
Les enfants possédant des fluides en eux à la naissance sont extrêmement rares et sont le plus souvent le fruit de l'union d'une femme Phalange de Fenris avec un étranger à l’ethnie. Dans les plus violentes tribus, ces enfants sont tués ou exilés et leur mère rudement punie.

Dès la puberté, la Phalange est considérée comme un adulte bien que n’ayant encore ni l’expérience ni les ressources physiques de ses semblables plus âgés. Il ou elle redouble alors d’efforts pour être digne de ses aînés. C’est également une période où des couples se forment et quittent parfois le clan dans l’espoir, souvent vain, de former une nouvelle tribu.
Cette rude façon de grandir fait des Phalanges de Fenris des chasseurs et guerriers accomplis très jeunes, prêts à défendre leur tribu jusqu’à la mort, démontrant une loyauté aux leurs sans pareil. Ils sont par contre pour la majorité illettrés et avec peu de connaissance du monde extérieur.

Dans les clans les plus anciens, la loi du plus fort prévaut, le couple dominant décide de la conduite de leur meute dans presque tous les domaines. Dans certaines tribus cela va même jusqu’aux accouplements, les dirigeants choisissant qui peut avoir une liaison avec qui. Les punitions lorsque les ordres sont enfreints peuvent alors être aussi bestiales que le traitement des jeunes mages. Tout couple peut prétendre à la place de dominant, s’il parvient a battre celui en place.

Les Phalanges étant un peuple à vocation guerrière, peu sont ceux qui atteignent un âge vénérable. Mais il a été remarqué que beaucoup de ceux dépassant la cinquantaine se révèlent être sensibles à la magie jusqu’alors réfutée. Maniant généralement la magie de glace, ils deviennent un atout à la chasse comme à la guerre mais les hommes resterons un membre de la meute sans plus avoir la possibilité de diriger car avec l’âge vient l’impuissance et le couple dominant doit rester à même de se reproduire.

Les Phalanges considèrent la mort avec peu d’émotion, comme la feuille tombe de l’arbre et pourrit à son pied, le mort est souvent laissé sur son lieu de trépas, nourrissant la terre et les bêtes. Certaines tribus ont développé des rituels élémentaires, un simple bûcher pour la plupart. Les Phalanges vivant en ville ne se laissent d’ailleurs pas enterrer et retournent dans les montagnes pour mourir ou demande à un proche de veiller à ce que leur dépouille soit incinérée.


Croyances et spiritualité

Les premiers mythes spirituels des Phalanges de Fenris remontent à l’an -26 185, lorsque Ersäk initie lui-même son clan à la croyance de celui qui leur donnera leur nom : Fenris. On peut le voir représenté sur quelques gravures ou l’entendre être décrit dans des légendes comme un homme avec une tête et une queue de loup. Réelle entité ou pure affabulation d’un guerrier qui se nomma lui même le fils du grand Loup, le mythe survit à la séparation des tribus d’Ersäk.
Ces Phalanges émigrant vers Ernestör amènent avec elles leur mythologie qui est restée ancrée depuis. Fenris représente à lui seul les notions de survie, de combat, de vie et de mort, de nature, de hiérarchie et de chasse. Cependant il n’est ni bon ni mauvais, il se contente d’exister autour de son peuple et ne demande aucun office particulier.

Un second culte s’est développé à partir d’une tribu répondant au nom des Crocs de Givre où sont nés les premiers mages de glace. La tribu s’est éteinte depuis fort longtemps mais les cryomanciens de Nosvéris ont fondé un ordre reprenant son nom et voue une adoration exclusive à Yuia. Certains voient aussi en Meno l'annonciateur de la fin du monde.

Répondre

Retourner vers « Humains »