Yūgure Kuranashi

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Yūgure Kuranashi
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Yūgure Kuranashi

Message par Yūgure Kuranashi » mar. 16 févr. 2021 22:26

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Nom : Yūgure Kuranashi (Kuranashi = Sans clan)

Race et ethnie : Semi-elfe (Sindel/Ynorien)

Caractéristiques raciales :
  • Méditation : Ne dorment pas. Les elfes gris n'ont besoin que de deux heures de méditation pour récupérer leur énergie.
  • Tolérance à la douleur : Un PJ se sentira en meilleur état et arrivera à mieux se surpasser, même avec de grosses blessures, dans son quotidien.

Âge : 44 ans

Classe de départ : Mêlée

Description physique et de la personnalité :
On pourrait presque croire que Yūgure est un Sindel de sang pur tant il possède peu de caractéristiques humaines. Cependant il y en a une qui le trahit pour qui est habitué à côtoyer des Sindeldi : il ne mesure qu'1,74m. A le regarder précisément, on remarque aussi qu'il jouit d'une constitution bien plus robuste que les elfes gris. Ses épaules sont en effet plus large et il possède une musculature sèche et saillante bien que plutôt discrète. Ses cheveux sont tels de l'argent blanc, d'une ondulation grâcieuse et descendent jusqu'au niveau de sa taille. Il a hérité de son ascendance Ynorienne des yeux significativement plus bridés que ceux d'un Sindel de sang pur. Ils sont semblables à des joyaux et percent l'obscurité: l'oeil droit est couleur améthyste, le gauche couleur rubis. Les traits de son visage sont globalement fins mais sa face apparaît malgré tout comme un ensemble assez froid.

Pour ce qui est de sa personnalité, Yūgure est du genre solitaire. Il a été renié et utilisé comme une arme tout au long du début de sa vie et n'accorde donc pas facilement sa confiance. De même, comme toute son existence a jusqu'ici été dédiée à la guerre et au meurtre et qu'il a subi de nombreux sévices, le semi-elfe peine à éprouver de la compassion. Cependant il ne ressent pas de plaisir particulier à ôter la vie d'autrui. En somme, tout cela le dépasse quelque peu. Finalement, du fait du peu de relations sociales qu'il a pu expérimenter, il n'a aucune idée de comment se comporter en société. Malgré tout, Yūgure a soif de connaissance. Et sa liberté retrouvée, il enthousiasme d'en apprendre sur ses propres origines, mais aussi sur le monde.

Biographie générale :
Notre histoire débute en l’an 36 avant notre ère dans la grande cité d’Oranan. A cette époque, un riche marchand Sindel du nom de Torthedir faisait escale dans la capitale Ynorienne. Il prenait généralement plaisir, à son arrivée dans une cité, à rencontrer les gouvernants locaux pour leur offrir biens et marchandises exotiques. Tout d’abord parce-qu’il s’agissait d’un elfe orgueilleux mais également car il espérait ainsi obtenir l’hospitalité des grands de ce monde afin de pouvoir les côtoyer. Comme souvent, le coup ne manqua pas. En vue de ses promesses, on le mena rapidement devant quelques éminents membres du conseil à qui il fit don de quelques unes de ses plus belles pièces. L’un d’entre eux, particulièrement ravi, proposa d’héberger le Sindel le temps qu’il resterait à Oranan à condition que celui-ci ne lui fasse part de ses pérégrinations aux quatre coins du monde. Torthedir prit rapidement ses marques. Il faut dire qu’il avait maintes histoires à conter et que l’aristocratie d’Oranan, qu’il côtoyait désormais au cours d’événements réservés à cette dernière, les appréciait tout particulièrement. Ainsi l’elfe ne mit pas longtemps à se faire connaître au sein des hautes sphères et de nombreuses familles prestigieuses firent appel à lui tant il était un narrateur de talent.

Il mena ainsi la belle vie, pendant quelques mois, avant le jour où il fut de nouveau invité par une énième famille de nobles qui souhaitait le rencontrer. Il s’agissait de figures importantes de la république, leur lignée était hautement respectée d’une part car elle avait compté de nombreux guerriers acclamés mais également car il n’était pas rare de voir des membres de leur clan intégrer le conseil. Au cours de son séjour parmi eux, Torthedir fut frappé par la beauté d’une femme en particulier. Cela n’avait rien d’étonnant, Asako Juryoku, issue d’une famille de riches propriétaires terriens originaire de Viskori et fille d’un homme qui avait fait ses prouesses dans l’armée en tant que général, avait la réputation d’être une des plus belles femmes de la cité. L’elfe la désirait ardemment et ne tarda pas à évaluer ses chances. Il lui fit la cour comme on le fait chez les nobles Sindeldi, à l’exception près qu’il ne se donna pas en spectacle, bien conscient que ce comportement pourrait lui causer nombre d’ennuis. Asako tomba rapidement sous le charme. Il faut dire que l’elfe était beau parleur en plus d’être lui aussi particulièrement agréable à regarder.

Ces deux là ne tardèrent pas à entamer une relation passionnelle qui n’aurait su déboucher sur quoi que ce soit de bénéfique. Car cette femme ravissante avait récemment été mariée à l’aîné du patriarche du clan dont Torthedir avait justement bénéficié de l’hospitalité. Le mari en question était alors absent puisque parti à la frontière nord-est du pays qu’il tenait face aux orques. Au bout de quelques semaines, alors que l’elfe et Asako entretenaient toujours leur relation en secret, cette dernière se rendit compte qu’elle attendait un enfant. Elle en fit rapidement part à son amant à qui elle supplia de l’emmener avec lui, ce qu’il fit mine d’accepter en lui promettant de revenir plus tard, une fois que tout serait prêt. Il n’en fit rien, le Sindel ne voulait pas subir les railleries de ses congénères lorsqu’il rentrerait au pays accompagné d’une humaine minuscule et d’un demi-elfe. Il se dépêcha de s’enfuir du pays pour ne plus jamais y remettre les pieds.

Ne voyant pas son bien aimé revenir, Asako fut rapidement dévastée. Elle se trouvait dans une situation des plus délicates ; Si elle accouchait de ce demi-elfe aux yeux de tous, non seulement l’honneur de sa lignée toute entière serait bafouée mais elle risquerait par la même occasion la vie et celle de son enfant. Alors après avoir maintes fois songé à se donner la mort, la jeune femme se résolut finalement à rendre visite à ses parents afin de tout leur annoncer, espérant que ces derniers feraient tout leur possible pour que rien de tout cela ne se sache… En apprenant la nouvelle, le père d’Asako était bien évidemment furieux. Il hésita lui aussi à se donner la mort mais ne put finalement s’y résoudre. Il fut décidé de prétexter un mauvais état de santé pour qu’Asako puisse rester un moment à Viskori afin qu’elle y accouche en secret. Seulement, rien n’était encore prévu quant au sort de l’enfant.

Lors d’une soirée de l’an 34 avant notre ère, Asako perdit les eaux. Personne hormis ses parents et son frère ne l’avaient vu de tout le long de sa période de gestation. Tous les trois, accompagnés d’une sage femme, assistèrent alors à la naissance du demi-elfe. L’accouchement fut un véritable cauchemar, et heureusement qu’Asako avait bien été mise à l’écart car elle poussa pendant plusieurs heures des hurlements déchirants. Quoi qu’il en soit, après plusieurs heures, l’enfant naquit. Il était en bonne santé, ainsi que sa mère, malgré l’état de fatigue intense dans lequel elle se trouvait. Alors que la sage femme remit l’enfant à sa mère, celle-ci murmura.

« Yūgure... »

Elle avait choisi ce nom car Torthedir lui avait dit qu’il venait d’une contrée que l’on nommait Royaume du crépuscule.

« Asako… Allons ! Ne lui donne pas de nom ! Nous devons faire disparaître cette horreur ! » Répliqua instantanément Yorinobu, le frère de la jeune femme.

« Je vous l’interdit ! » S’exclama-t-elle en retour, après quoi elle se mit à fixer longuement son père d’un regard appauvri.

Le patriarche, du nom de Daïzo, hésita longuement. Il faut savoir que ce dernier vouait à sa fille un amour très puissant, si puissant qu’il ne pouvait presque rien lui refuser. Après un long moment de flottement, ce dernier s’exprima :

« Nous ne tuerons pas l’enfant. »

Le visage d’Asako s’illumina.

« Cependant, il sera mis à l’écart. Nous possédons un sanctuaire au Nord, dans les hauteurs des Cimes Sifflantes. C’est là-bas qu’il ira, il sera surveillé de près. »

« Évidemment, père ! » répliqua Asako, emplie de gratitude.

« Et le plus important… Tu ne seras pas autorisée à le voir. Tu te dois de retourner à Oranan afin d’assumer tes responsabilités. »

« Non, père, je... » bégaya Asako.

« Ne discute pas ! Tu devrais déjà te réjouir que je ne lui fasse pas trancher la gorge ! »

La jeune femme tenta un moment de négocier, en vain. L’enfant lui fut arraché et emmené au Nord, comme prévu.

Yūgure grandit alors à l’écart, éduqué par toute une suite de domestiques payés grassement afin que ceux-ci gardent le silence. Il y avait également de nombreux soldats loyaux envers Daïzo dont la mission était de garder la place. Le patriarche passait de temps en temps au sanctuaire afin d’observer l’éducation de l’enfant. Il voulait que celui-ci commence sa formation au combat le plus tôt possible car il présentait chez lui un grand potentiel et comptait bien se servir de lui. A contrario, Daïzo insista pour que l’éducation de Yūgure ne soit pas trop savante afin qu’il ne pose pas trop de questions. De même on ne lui fit jamais mention de ses parents. En fait le vieux guerrier voulait faire de son petit fils une arme vivante. C’est ainsi que le semi-elfe suivit l’entraînement auprès des meilleurs soldats de son grand-père. Ceux-ci ne le ménageaient pas, au contraire. Ils lui faisaient subir les pires sévices, le passant régulièrement à tabac afin qu’il ne s’habitue à la douleur, mais aussi pour le plaisir, car tout le monde au sanctuaire détestait le semi-elfe… Tout le monde ? Ce n’est pas tout à fait exact. L’un des soldats de Daïzo s’était prit d’affection pour le pauvre diable. Il fut la seule figure paternelle que Yūgure ne connaîtrait sans doute jamais, il lui avait même appris à lire.

Quoi qu’il en soit, au fil des nombreuses années, Yūgure devint un guerrier hors pair, surpassant un à un les soldats qui s’occupaient de son entraînement. Quand Daïzo eût décidé que son petit fils caché était prêt, il décida de commencer à user de ses talents. C’est ainsi qu’en 15 avant notre ère, Yūgure fut envoyé en compagnie d’une dizaine d’autres hommes en territoire Garzok afin de mener une expédition punitive à l’encontre d’un de leurs chefs. Daïzo expliqua que Yūgure était un jeune plébéien qu’il avait élevé au rang de samouraï en raison de ses capacités martiales prometteuses. Il lui fit porter une armure de samouraï intégrale ainsi qu’un masque noir à l’effigie d’un Inugami. Le but était d’abord de dissimuler aux yeux de tous la condition de semi-elfe du jeune bâtard mais aussi de lui conférer une apparence qui, associée à une rage remarquable au combat, serait capable de semer la peur dans l’esprit des féroces créatures que sont les orques. L’expédition fut un véritable succès et Yūgure fit grande sensation. Il se battit, comme prévu, avec une férocité hors norme. Il trancha tant de membres et éviscéra tant de ces pauvres garzoks qu’il se retrouva rapidement couvert de leur sang fétide, ce qui ne manqua pas de lui conférer une apparence encore plus monstrueuse. L’attaque avait été une surprise pour les orques, et ils furent véritablement paniqués par tout cela. En un rien de temps, ils furent presque tous exterminés alors que les Ynoriens n’avaient perdu que deux de leurs hommes. Trois garzoks demeuraient encore en vie. Acculés par neuf samouraïs d’élite, ils hésitaient à poursuivre le combat. C’est alors que Yūgure s’approcha de quelques pas, garde baissée.

« Si je reviens de mon premier combat sans aucune blessure, mon maître va certainement penser que je suis resté en retrait. Il serait regrettable que l’on me prenne pour un lâche. » Annonça-t-il sur un ton menaçant.

C’est alors qu’il porta son sabre au niveau de son avant bras, avant d’y presser le tranchant et d’y ouvrir une grande plaie qui laissa instantanément s’écouler une quantité conséquente de sang.

« Retournez auprès de vos maîtres, chiens ! Et dites leur que l’esprit de l’Inugami les guette ! »

C’en était trop pour les trois pauvres garzoks. Ils prirent immédiatement la fuite, laissant tomber armes et boucliers, causant la stupéfaction des camarades de Yūgure, qui n’avaient jamais vu des orques aussi apeurés. A vrai dire, eux-mêmes n’étaient pas totalement rassurés face à ce qui venait de se passer. Malgré tout, l’un d’eux s’empressa de rejoindre le samouraï au masque d’Inugami afin de stopper son hémorragie.

Malgré le fait que Yūgure prit plusieurs mois à se remettre de sa blessure, Daïzo était ravi du dénouement de l’expédition. Par conséquent, il confia toujours ce type de mission à son petit fils : de rapides escarmouches à l’écart des champs de bataille traditionnels. Cela présentait plusieurs avantages. Tout d’abord, le demi-elfe était tenu à l’écart de la majorité du corps de l’armée, réduisant ainsi le risque qu’il se fasse démasquer. Mais surtout, cette façon de frapper vite et fort avait une portée symbolique qui collait parfaitement avec l’histoire du guerrier sanguinaire possédé par un Inugami.

Les choses continuèrent ainsi durant de nombreuses années et lorsque la guerre contre les armées d’Oaxaca débuta, Yūgure en vint à être de plus en plus sollicité. Même le décès de Daïzo en l’an 4 de notre ère n’y changea rien car Yorinobu, ayant reprit les rennes du clan, continua de se servir de son bâtard de neveu de la sorte. Malheureusement, le semi-elfe vivait de moins en moins bien cette condition. Il reconnaissait Daïzo comme son seul maître et méprisait son fils. Mais il y avait autre chose, quelque chose de plus profond. Yūgure était las de n’être qu’un outil, il voulait voir le monde dont lui avait parlé Hakuba, son père de substitution. C’est ainsi qu’il tenta une première fois de s’évader en l’an 8. Il y parvint presque mais se fit repérer au dernier moment. Un combat dans lequel il parvint à éliminer quelques gardes survint alors mais il fut finalement mis hors d’état de nuire. On le tortura pendant des semaines avant qu’il ne soit forcé de prêter allégeance à Yorinobu.

En l’an 10, alors que Yūgure exécutait différentes postures au sabre tout en ruminant ses pensées sombres dans la salle où il avait l’habitude de s’entraîner, il sentit une présence inquiétante venant de derrière lui. Le demi-elfe se retourna d’un pas agile et se mit en garde. Personne ne se trouvait là. Il se détendit alors quand soudain un murmure mystérieux qui sembla se diffuser dans toute la pièce se fit entendre.

« J’ai entendu tes lamentations… N’aie peur. Sors d’ici. Par quelque moyen. Ils ne peuvent pas te faire souffrir. Et s’ils te tuent, alors tu seras libre. »

Alors, Yūgure fut comme possédé. Il n’avait plus qu’une seule idée en tête : sa liberté, et il tuerait n’importe qui se mettrait entre elle et lui. Parcourant les différentes pièces du sanctuaire et se dirigeant vers la sortie, il engagea instantanément le combat avec tous les gardes qu’il pu croiser et, lorsque l’alerte fut donnée et que nombre d’entre eux se rassemblèrent pour l’arrêter, un cor puissant résonna à l’extérieur. Un cor orque. Ayant conquis le nord du pays, ils étaient finalement parvenus jusqu’au sanctuaire. Les gardes se désintéressèrent immédiatement du semi-elfe pour tenter de défendre la place, ce qui permit à ce dernier de profiter de la cohue pour s’échapper et d’éviter par la même occasion une mort certaine.

Croyances : Aucune. Pour l'instant Yūgure n'a été initié à aucune religion même s'il a vaguement entendu parler de Rana.

Compétence/Sort de combat de départ :
Les Cent Lames : Pendant un laps de temps très court, les muscles du combattant vont atteindre leur limite, ce qui va lui permettre d’accélérer ses attaques jusqu’à ce que les adversaires aient l’impression de voir une centaine de lames filant devant eux. Chaque frappe touche un adversaire différent de celui touché précédemment (possibilité de toucher plusieurs fois le même opposant).. -10 au jet de touche.

Objets de Départ :
  • Nodachi de mauvaise facture (CAC deux mains, Mauvaise qualité)
  • Masque noir d'Inugami (Protection de tête, Mauvaise qualité)
  • Corde (50m)

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Re: Yūgure Kuranashi

Message par Gamemaster8 » mar. 16 févr. 2021 23:08

Bonjour Yugure !

Je m'occupe de ta fiche !
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À votre service, pour le plaisir de rp !

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Gamemaster8
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Re: Yūgure Kuranashi

Message par Gamemaster8 » mer. 17 févr. 2021 02:01

Ta fiche est complétée !

Bienvenue parmi nous. :)
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À votre service, pour le plaisir de rp !

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Gamemaster8
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Re: Yūgure Kuranashi

Message par Gamemaster8 » mer. 17 févr. 2021 02:04

Voilà c'est fait ! :pouceup:

Désormais, c'est ici que tu retrouveras ta fiche

Ce sujet est celui de ton perso, il t'est possible d'y rajouter des informations à ta guise en faisant: répondre. Tu peux consulter les fiches des joueurs plus anciens afin de te donner des idées si tu veux.

Dans une minute ou deux, je vais t'envoyer un mp t'expliquant un peu plus le jeu et te donnant aussi le lien vers le serveur discord de Yuimen.

Pour terminer, je te souhaite bien du plaisir à rp sur Yuimen en notre compagnie.
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À votre service, pour le plaisir de rp !

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