Saccage dans l'atelier du Père-Noël

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Ulric
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Re: Saccage dans l'atelier du Père-Noël

Message par Ulric » jeu. 30 déc. 2021 19:41

Berty courut aussi vite qu’il le pouvait avec le couteau, ce qui n’était d’ailleurs sans doute pas recommandé pour des raisons de sécurité dans l’atelier, tentant de rattraper Diddy et le concombre mutant. Tyber, son jumeau maléfique, s’était mis sur ses trousses tout en lui criant dessus.

Diddy et l’horrible concombre avaient cependant de l’avance sur lui et, le temps qu’il les rattrape, ils avaient eu le temps de faire un aller-retour à l’étage du bas. Berty vit son ami joueur de cymbales remonter par le tobogan à boules, rapidement suivi par le concombre.

Voyant son ami ainsi menacé par une créature aussi ignoble, l’ourson n’y réfléchit pas deux fois et fonçât sur l’étrange légume comme un bélier, tête en avant.

« Je vais te changer en salade ! », cria-t-il au concombre, espérant se faire intimidant.

La collision entre l’ours et le légume fut brutale, et ce dernier perdit l’équilibre sous l’impact. Il s’en fallut de peu qu’il ne retombe dans le tobogan à boules lorsqu’il tomba au sol. Il semblait étourdi et eu de la peine à se relever. Berty leva le couteau au-dessus de sa tête et s’apprêta à réduire le concombre en apéritif, lorsque Tyber déboula tout en criant à Diddy de s’écarter de façon fort peu respectueuse. Pris de peur, Diddy le heurta avec une de ses cymbales à la tête. L’ours maléfique heurta tomba sur son derrière, l’air lui aussi sonné.

« Non, des instruments de musique ! Mes pires ennemis ! », se plaignit-il, enragé d’avoir été heurté par une cymbale.

Cependant, il vit alors Berty qui tenait toujours le couteau au-dessus du concombre, prêt à frapper, et l’interpella :

« Oui, frappe, Berty ! La paix est un mensonge, il n’y a que la passion ! »

L’ourson n’était pas bien sûr de comprendre ce que son jumeau maléfique voulait dire, mais il s’interrogea. Voulait-il vraiment agir comme le ferait Tyber en achevant le concombre, utilisant sa propre arme ? Et en récoltant en plus l’approbation de son ennemi ? Tyber affirmait que la férocité était la voie des vrais ours, mais était-ce celle qu’il voulait suivre ?

Alors, au lieu de découper le concombre, Berty jeta le couteau au loin, en faisant tout de même attention de ne heurter pas heurter qui que ce soit, afin que personne ne puisse le récupérer.

Ce fut alors Diddy qui s’adressa à l’ourson, s’excusant d’avoir frappé son frère diabolique.

« Ne t’excuse pas, Diddy, ça lui remettra peut-être les idées en place ! »

Tyber se releva alors, assez difficilement car le coup de Diddy l’avait méchamment sonné. Il semblait cependant toujours aussi déterminé à en découdre avec Berty.

« Ainsi, tu préfères te désarmer ? Pathétique, mon pauvre Berty ! Nous nous battrons avec nos griffes, alors, comme de vrais ours ! »

« Arrête avec ton délire de "vrais ours", Tyber ! On n’a même pas de griffes, toi et moi ! »

Cette remarque enragea particulièrement Tyber qui se mit alors à charger Berty qui, à son tour, s’élança vers son frère jumeau diabolique.

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Jorus Kayne
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Re: Saccage dans l'atelier du Père-Noël

Message par Jorus Kayne » ven. 31 déc. 2021 14:46

Si le frère de Berty se plaint que les instruments de musique sont ses pires ennemis, ce qui est illogique puisque la musique est l’amie de tout le monde, mon ami l’ours rétorque que mon coup ne fera que lui remettre les idées en place.

(Donc Berty à ses baguettes cassées et son frère à les idées en désordres. Décidément, avec moi et ma clef perdue, ainsi que les autres jouets, ça fait beaucoup de joujoux cassés !)

Pendant ce temps, Berty s’en prend à l’immangeable créature qui me pourchasse et le percute violemment. Lorsque l’ours dresse un couteau pour le frapper, son frère le pousse à user de violence. Cependant, loin de servir ni la mort, ni l’apéritif, Berty laisse tomber le couteau au loin. Finalement, nous sommes revenus au point de départ avec les êtres qui étaient présents dans nos colis. A la différence près que ceux-ci sont sonnés pour les coups reçus. Tout près de la barrière, sentant les effluves de la cheminée juste sous nos pieds, mon pire cauchemar me fait face.

"Si tu ne veux pas venir me faire un câlin, alors je vais jeter à la poubelle, toutes les bananes de la maison ! A commencer par celle-là qui finira au feu !" S’exclame la banane-concombre et menaçant de jeter une banane au-dessus de la cheminée.

"Non ! Tout, mais pas ça !" Fais-je à son attention.

Il n’y a qu’une infime chance qu’elle finisse dans le feu, mais c’est beaucoup trop pour moi. Je me précipite donc vers lui, ignorant le danger que représentent ses nombreux petits picots qu’il possède sur le corps. Dans ma ruée, je m’emmêle les pattes et commence un roulé-boulé qui surprend cette horreur verte. Je le percute involontairement et nous passons ensemble par-dessus bord. C’est in extremis que je m’agrippe avant de tomber, la cymbale coincée par un barreau, mais je ne suis pas le seul. Une horrible main verte m’attrape un pied et me fait sentir l’un de ses picots. Une sensation horrible qui me fait taper du pied pour l’éloigner.

"J’ai rattrapé la banane. Si tu me fais tomber Diddy, elle tombera avec moi et se fera étaler au sol !" Déclare ce monstre, tueur de banane.

Un bref regard en bas me prouve qu’il dit vrai. De plus, Charlie s’est éloigné. Aucune chance que notre chute se fasse amortir par son corps duveteux.

(Tant pis, il faut agir. Au nom de toutes les bananes qui risquent leur peau avec lui !)

D’un coup sec, je décoince ma cymbale et nous fais tomber tous ensemble. Une chute terrible, dans laquelle je dresse ma cymbale en direction de mon cauchemar, qui n’avait pas prévu cela. De ma main droite, je frappe le bras tenant la banane et l’envoie sur le canapé avec mon instrument de prédilection, tandis que l’autre est orientée vers la tête verte, prête à encaisser tout mon poids lors de la chute.

"Il va y avoir de la purée de banane-concombre !" Dis-je en rassemblant tout mon courage.

La monstruosité verte tente bien de se protéger avec ses bras, mais le choc au sol un instant avant que je n’arrive, l’empêche d’être pleinement efficace. Ma cymbale frappe sa tête et l’assomme de tout mon poids. Quant à moi, son corps amortit ma chute et je m’en sors assez bien, quoique légèrement sonné. Je roule un peu plus loin et me relève avec un peu de difficulté. Mon regard se porte sur la source de ma plus grande peur. Il bouge encore, même s’il n’est clairement plus une menace.

"Snif, snif. Pourquoi les gens sont méchants avec moiiii ? Moi j’veux juste un câlin, prendre les gens dans mes bras ! C’est pas d’ma faute si j’ai ces picots !" Pleure le concombre, qui paraît soudainement bien moins méchant.

Pris de remords, je le regarde avec pitié, la honte m’envahissant tout à coup. Regardant autour de moi, je viens prends une écharpe qui traîne et l’apporte au concombre. Je la lui passe autour du corps, recouvrant la majorité de ses picots, et recouvre ses bras de l’extrémité de l’écharpe.

"Voilà, avec ça, tu pourras câliner qui tu veux sans risquer de piquer qui que ce soit." Lui dis-je.

"Vraiment ? N’importe qui ?" Répond-il larmoyant.

"Oui, n’importe qui." Fais-je en écartant les bras pour le saisir contre moi.

Il ne se fait pas prier pour venir m’enlacer, et même si je crains d’être piqué, il n’en n’est rien. L’accolade dure quelques instants, jusqu’à ce que nous décidons de remonter bras dessus bras dessous. Nous y voyons Berty qui a trouvé une solution avec son frère et surtout le lutin qui nous a promis de nous aider à nous réparer.

Celui-ci paraît content de la tournure qu’on prit les événements. Me concernant, il propose de me faire une clef, en prélevant une partie du concombre, seulement s’il consent à l’opération. Heureux que nous ayons trouvé une solution à son problème de câlinage, il accepte avec joie et permet au lutin de prélever la partie la plus haute. Aidés de Mammie pour l’opération, nous obtenons finalement un morceau vert clair et taille à une vitesse stupéfiante, une clef identique à la mienne. Malheureusement, elle paraît toute molle et ne permettra jamais d’activer mon mécanisme. Pour cela, le lutin a une solution. Il demande à Mammie de préparer un caramel tout chaud pour qu'elle y plonge la clef verte. Un petit tour pour prendre le froid de l’hiver, quelques petits ajustements de ponçage du caramel et hop ! Une clef toute neuve ! Ma nouvelle clef entre les papattes, je me tourne vers le concombre pour lui demander.

"Tu veux bien me faire l’honneur de l’essayer ?"

"Hooo, avec joie !" Répond-il.

La clef entre dans son mécanisme et après quelques rotations, ma musique retentit, me faisant sautiller de joie, tapant de mes cymbales ce rythme retrouvé.

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Ulric
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Re: Saccage dans l'atelier du Père-Noël

Message par Ulric » ven. 31 déc. 2021 18:13

Les deux ours se chargèrent l’un l’autre dans un choc titanesque, emplissant tout l’atelier de leurs cris de guerre et faisant trembler le sol de leurs pas rageurs. Ou, du moins, c’est ainsi que le ressenti Berty, car un observateur extérieur aurait sans doute trouvé leur affrontement bien moins épique.

Tyber, l’ours maléfique, tenta de rouer de coups Berty. Ce dernier tenta de se défendre, d’esquiver, de parer les coups comme il pouvait, mais son jumeau était bien plus adroit que lui en combat et de nombreuses attaques passèrent sa garde. Il tenta ensuite de répliquer, de passer à l’offensive mais, là encore, son adversaire était un guerrier bien plus aguerri.

Berty perdait ce combat, c’était évident. Cependant, il se rendit compte de quelque chose : malgré tous les coups que lui infligeait Tyber, il n’avait pas mal. Il ne semblait pas être blessé non plus.

(Etrange…), pensa-t-il.

Il prêta davantage d’attention à son jumeau et se rendit compte que lui non plus ne semblait pas blessé malgré leur âpre combat. Cela emplit l’ourson de confusion. S’y prenaient-ils mal ? Peut-être bien mais… S’il n’y a pas de blessé, c’est plutôt une bonne chose, non ? Surtout dans un lieu dédié à la joie comme l’atelier du Père Noël !

Après un instant de réflexion, Berty réalisa quelque chose : comme il l’avait lui-même souligné plus tôt, ils n’avaient pas de griffes ! Ni de crocs, de dents, d’arme… Leurs corps de peluches rembourrés n’étaient pas faits pour frapper, cogner, ou se battre et, maintenant que l’ourson avait jeté le couteau de Tyber hors de portée, ils n’avaient en réalité plus grand moyen de se blesser, l’un comme l’autre.

Alors, Berty cessa juste de se défendre. Tyber continua de l’attaquer pendant un moment mais, voyant le manque de réaction de l’ours, il s’énerva :

« Bats-toi, Berty ! Ou es-tu tellement pathétique que tu ne tiens même pas à ta vie ? »

« Tyber, arrête-ça ! Ne vois-tu pas que nous sommes des jouets avant d’être des ours ? »

« C’est peut-être ton cas, mais pas le mien ! Je vais te montrer de quoi est capable un vrai ours ! »

Là-dessus, Tyber leva le poing au-dessus de sa tête et l’abattit de toutes ses forces sur celle de Berty en hurlant de rage, mais sa patte rembourrée rebondit sans causer de dommage.

L’ours maléfique semblait lui aussi constater son impuissance, à présent. Berty, ne se sentant plus en danger, se mit à tapoter sur son tambour, malgré l’absence de baguettes. Il entama un rythme enjoué, le genre qui le mettait toujours de bonne humeur. Il repensa à la réparation qui l’attendait et à ses nouvelles baguettes. Bientôt, il pourrait à nouveau jouer haut et fort pour tous ses amis !

« Encore cette stupide musique, Berty ? Un ours ne fait pas de musique, ne le comprendras-tu jamais ?», s’énerva Tyber.

Mais l’ourson n’en avait cure. Il avait compris à présent que ce n’était pas lui qui était un mauvais ours, mais son jumeau qui ne voyait pas qu’ils étaient des jouets, faits pour apporter la joie.

« Mais c’est toi qui ne comprends pas ! J’ai été fait pour ça. Et puis… As-tu seulement déjà essayé ? »

Tyber semblait circonspect. De toute évidence, l’idée qu’il pourrait lui-même jouer de la musique ne lui avait jamais traversé l’esprit, tellement qu’il était obsédé par la bonne façon d’être un ours. Voyant son appréhension, Berty approcha et tendit son tambour, sans cependant le lâcher comme il était techniquement accroché à son corps.

« Vas-y, c’est amusant ! »

Tyber hésita quelques instants puis, timidement, tapa la peau du tambour d’une de ses papattes. Puis, rapidement, il recommença et tenta une mélodie similaire à celle qu’avait joué Berty. Pour la première depuis qu’il l’avait vu sortir de la boite, l’ourson vit son jumeau apaisé.

« C’est vrai, c’est amusant. », chuchota-t-il.

« Oui ! Dès que j’aurais mes nouvelles baguettes, on pourra te trouver un tambour à toi, ou même un autre instrument ! »

« Un autre instrument ? »

Les yeux de Tyber semblèrent s’agrandir un instant, comme s’il avait pensé à quelque chose en particulier.

C’est alors que les deux ours virent Diddy et le concombre revenir auprès d’eux, bras dessus bras dessous. Berty était content de les voir réconciliés, et surtout de ne pas avoir fait mal au concombre comme le voulait Tyber. Peut-être qu’ils pourraient apprendre à se connaitre et également devenir ami.

Maintenant qu’il semblait lui aussi réconcilié avec Tyber, les deux ours retournèrent vers les caisses. Dans celle à son nom, Berty trouva une paire de baguettes neuves. Le lutin l’observait alors qu’il les sorti de la boite, l’air satisfait.

Mammie fabriqua une nouvelle clef pour Diddy avec l’aide du concombre, puis aida Berty à changer ses baguettes. Il fallut d’abord enlever ce qu’il restait des anciennes, ce qui picota un peu l’ourson, avant de placer les neuves à leur place et s’assurer que ses pattes restaient bien cousues après l’opération. Berty se promit que, cette fois, il en prendrait bien soin et ne les casserait plus !

Dans sa boite, l’ourson trouva également un autre instrument à sa taille : un petit luth miniature pour ours en peluche. Il n’en avait pas vraiment l’utilité, puisqu’il ne jouait que le tambour mais peut-être que Tyber apprécierait ?

Berty approcha alors de son jumeau, qui s’était tenu en retrait pendant l’opération, et lui offrit le luth. Les deux ours semblaient comblés de joie à présent et, alors que le son de cymbales commençait à résonner dans l’atelier, ils joignirent tous deux la musique en chœur.


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Gamemaster8
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Re: Saccage dans l'atelier du Père-Noël

Message par Gamemaster8 » ven. 31 déc. 2021 20:17

L'événement de Noël étant terminé, je vous remercie tous pour votre participation, qu'elle aie été ponctuelle ou constante. :) :jap:

Voici maintenant le temps des récompenses.

Vous l'avez peut-être remarqué, dans le premier post, se retrouve les caractéristiques de votre perso de l'avent ainsi que vos points accumulés. Ces points vous serviront à l'achat de vos récompenses.

Voici la liste qui vous permettra de dépenser tous vos points :
  • Coût 1 point :
    • Conte de Noël (raconte le récit d’un conte dont vous êtes le héros)
  • Coût 2 points :
    • Carte de vœux de Noël (il est possible de donner de vos nouvelles à un être cher loin de vous. Une fois que vous aurez ajouté le nom du destinataire, la carte sera aussitôt téléportée magiquement à celui-ci.)
    • Biscuit en bonhomme de pain d’épices (en manger un satisfait la faim comme si un repas complet était consommé.)
    • Canne de bonbon (provoque une réaction allergique. L’effet s’active lorsque le bonbon est cassé en deux. Si un seul morceau active une réaction allergique, le second sert d’antidote. N’a aucun effet si émietté.)
    • Bûche de Noel en bouteille (Petite fiole contenant 2 doses de liquide rouge). Une goutte sur un objet de la dimension similaire à une bûche la transforme en bûche de Noël tout à fait comestible et succulente.
    • Mini pendentif en forme de bonhomme de neige (le déposer au sol et il devient un vrai bonhomme de neige de 1m52. Il fond plus ou moins rapidement dépendant de l’intensité de la chaleur qui l’entoure.)
    • Cône de sapin de Noël (planter le cône et un vrai sapin de 2 mètres poussera en l’espace d’une minute. Il vous suffira de le décorer si l’envie vous prend.)
    • Souvenir de l’événement : Petite figurine miniature (de 5cm) des différents personnages de l’événement (sans effet)
  • Coût 5 points :
    • une rune
    • 1 XP
    • Bon pour un aller-simple en Aynore
    • 5 yus
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À votre service, pour le plaisir de rp !

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