Vaaramir
Virtuose du Pugilat
Surnommé "Le Saigneur de l'arène"
Surnommé "Le Saigneur de l'arène"
Localisation(s) : Les différents lieux de combats plus ou moins légaux, Yuimen
Classe : Mêlée (héroïque), Magie (Néophyte)
Race : Woran
Âge : 82 ans
Description physique:
En bon Woran tigré, Vaaramir est solidement charpenté. Deux mètres dix de muscles, plus de cent cinquante kilos sans son équipement, c'est-à-dire principalement les deux énormes sphères d'aciers qui garnissent ses poings. Son pelage tigré blanc laisse entrevoir par endroits des zones où les cicatrices et autres blessures ont rendu la repousse du poil laborieuse. Ses prunelles dorées vous fixent avec une acuité sans faille et le sourire carnassier plein de crocs qui retrousse ses babines vous rappelle qu'avant d'être un être doué de conscience, la personne qui se trouve en face de vous est un prédateur. La tassette en cuir cloutée et ses épaisses jambières en fer complètent son équipement. Enfin, si vous le voyez lorsqu'il n'est pas couvert du sang de ses adversaires, vous apercevrez le tatouage du serpent carmin sur son épaule droite, symbole de la troupe de gladiateur à laquelle il appartient.
Description de la personnalité:
Vaaramir n'est pas celui que le peuple Woran choisirait pour les représenter. Pas du tout, même. Alors que ces derniers cherchent à se faire accepter comme des êtres doués de conscience et pas de simples bêtes sauvages partiellement intelligentes, le gladiateur a lui jeté aux orties toute considération de son image d'être civilisé. Il est un combattant et ne trouve son bonheur que dans les viscères et les os brisés de son adversaire. C'est un Woran extrêmement violent qui prend plaisir à tourmenter ses adversaires, comme un chat jouant avec une souris. Un gros chat et une grosse souris, en l’occurrence. Lors de ses voyages, il est enfermé dans une cage et cela pour trois raisons : la première et la seule officielle, c'est qu'il serait trop dangereux de lui laisser une trop grande liberté de ses mouvements. La seconde plus officieuse, c'est que cela lui permet de voyager sans se fatiguer. Et la troisième, encore plus officieuse, c'est parce qu'il aime terroriser les gens sur sa route et ses adversaires en apparaissant tellement dangereux que la cage est nécessaire. Si vous le voyez à l'œuvre en combat, vous prendrez alors conscience qu'il est un combattant terriblement dangereux et sans respect : tous les moyens sont bons pour gagner dans les combats auxquels il participe.
Alors, peut-être l'idée saugrenue de lui demander de vous apprendre ses techniques les plus fourbes vous traversera l'esprit. Entendons-nous bien, c'est une pure folie d'entrer en contact avec lui. Mais si ce n'est pas le cas et que vous continuez dans votre entreprise suicidaire, il existe quelques moyens de s'attirer ses faveurs sans y laisser sa peau :
- le combattre et lui fournir un combat satisfaisant (auquel vous survivez, bien entendu)
- trouver un moyen de lui faire affronter un Liykor ou un autre Woran (il déteste cordialement les premiers et trouve que les seconds font des adversaires honorables quoi qu'il arrive)
- lui faire parvenir une bouteille d'alcool et une jolie fille de joie que son... Attirail... n'effraiera pas.
Si vous remplissez une de ces conditions, Vaaramir acceptera de vous donner quelques conseils pour vos combats... Enfin, peut-être.
Éléments biographiques historiques et actuels:
Originaire de l''Ile Interdite, Vaaramir cru bon un jour de vouloir pêcher alors que des Sindeldi vendeur d'esclaves rôdait près de l'île. Le malheureux se fit enlever, séquestrer, marqué comme du bétail puis vendu au prix fort à un riche marchand de Tulorim. Là-bas, il passa le reste de son adolescence à se battre pour sa survie contre des bêtes sauvages, d'autres gladiateurs et parfois même des créatures obscures comme des goules ou des golems de chairs. Profitant de sa force physique inhérente à sa race, Vaaramir parvint tant bien que mal à survivre dans cet enfer de sang et de fer. Mais cela lui coûta un lourd tribut : sa part de lumière. Ses émotions positives, sa compassion, sa gentillesse, tout fut happé par l'appétit insatiable de sang des spectateurs de ses combats.
Dans le but de faire de lui un combattant toujours plus puissant, son "propriétaire" se faisant appeler par l'alias "M" lui fit ingurgiter des fluides de terre. Il créa ainsi un guerrier capable d'en appeler à des épines de roches et de modifier le terrain à son avantage pour frapper toujours plus fort son adversaire.
Au bout d'un certain temps, les adversaires à Tulorim commencèrent à se faire rare : le Saigneur de l'Arène n'avait plus rien d'un challenge, c'était une exécution publique. La décision fut prise de l'handicaper avec d'énormes masses au bout de ses bras, pour d'une part l'alourdir et le rendre plus lent, mais aussi de protéger ses adversaires de ses griffes mortelles. Vaaramir accepta avec joie, frémissant à l'idée de pouvoir affronter de nouveaux adversaires. Avec cet avantage, les gladiateurs furent nombreux à se précipiter pour récolter l'honneur d'abattre le champion incontesté de l'arène et la vengeance pour leurs frères d'armes tombés sous ses griffes. Après des premiers combats difficiles, le Woran s'adapta à ses nouveaux poids et le massacre unilatéral reprit : ses victimes ne finissaient plus lacérées de toutes parts et éventrées, mais désormais réduites en purée sanguinolente. Ce qui réjouissait les spectateurs, mais nettement moins les concurrents qui commencèrent de nouveau à déserter l'arène. Certains préféraient même se suicider plutôt que de fouler le sable du Saigneur.
Désormais incontestablement le champion de son arène, le protégé de M finit par lui aussi se lasser de Tulorim. Avec l'accord de son "propriétaire" qui était désormais plus un organisateur de pugilat qu'autre chose, il décida de s'aventurer dans d'autres villes à la recherche de nouveaux adversaires. C'est ainsi qu'avec ou sans handicap, le Saigneur de l'Arène propagea sa soif de sang à tout Imiftil puis bientôt tout Yuimen. Que ce soit dans des combats clandestins au sous-sol d'une taverne ou au cœur d'un amphithéâtre plein à craquer, le Woran brisé qui ne vit plus que pour la violence et le sang marque ainsi tous ses passages d'une lacération sanglante. Ses seuls adversaires sont désormais de redoutables combattants essayant leur chance à armes égales, ou des cinglés qui viennent pour tenter un coup de dé magistral basé sur une stratégie fumeuse ou un désespoir évident. Néanmoins, tous viennent avec pour objectif de mettre fin à la série de 336 victoires consécutives du Saigneur. Évidemment, cette série ne comptabilise que ses combats officiels... Serez-vous le premier à le faire tomber ?
Capacités enseignées :
- Brise-crâne
- Charge d’épaule
- Coup colossal
- Coup de tête
- Coupe-souffle
- Fracassage de rotule
- La Main du Géant
- Morsure féroce
- 36 chandelles
- Abstraction de la douleur
- Instinct sauvage
- Renversante frappe