La Crique des pêcheurs

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Lubie Séguin
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Re: La Crique des pêcheurs

Message par Lubie Séguin » jeu. 2 avr. 2020 18:15

Les trois compagnons se concertent échangeant leur idée respective, c’était peut-être là le début d’une coopération, d’un vrai travail d’équipe. La proposition de Lubie avait comme désavantage que les deux autres n’y voyaient guère dans le noir. Sael proposa donc que Lubie agisse plutôt comme éclaireur et leur annonce lorsque la voie était libre. Ce qui les obligeait à parler entre eux et donc à annoncer leur position. Pendant qu’ils évaluaient les différentes hypothèses, Sael questionna Laudric au sujet des veines bleutées au niveau des yeux. Avec grande peine le blessé répondit que la sorcière était responsable de ce gonflement de veines et c’est ce qui risquait d’arriver aux aventuriers s’ils l’écoutaient trop longtemps. Ce fut ses dernières paroles, les aventuriers devraient désormais se contenter des maigres explications qu’ils leur avaient données. Puis Oljyn leur fit part de son idée. Il proposait que lui et Sael avancent dans ledit corridor torche à la main, et que la naine les suivent par derrière, cachée dans l’obscurité. Il se proposait plus ou moins de servir d’appât.

(Ce sont eux qui prennent le plus de risques.)

« Si ça vous va, ça me va. C’est moi qui risque le moins dans cette affaire. »

Sael annonça aussi son accord. Le plan décidé, il ne restait plus qu’à passer à l’action.

Ses boules de cire dans la main droite et sa dague dans la main gauche, Lubie attendit que ses deux compagnons prennent les devants, lumière en main, pour les suivre furtivement, à une distance raisonnable, longeant les parois, se servant de son infra vision pour détecter tout ce qui pourrait lui paraitre louche.


(((Lubie suivit ses compagnons respectant une certaine distance, se cachant dans l’obscurité tout en inspectant, plafond, mur et sol afin de détecter un quelconque indice. )))

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Gamemaster2
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Re: La Crique des pêcheurs

Message par Gamemaster2 » jeu. 2 avr. 2020 19:23

Intervention pour Lubie, Oljyn et Sael

><

Le groupe décide donc de progresser l'exploration selon l'ordre convenu. Sael et Oljyn avancent doucement dans le couloir aux traînées de sang, plus court que celui de l'entrée. Les toiles d'araignées se font plus nombreuses à mesure que les aventuriers progressent et si Lubie n'est pas inquiétée, les deux hommes mettent parfois la tête en plein dedans. Ils finissent par parvenir jusqu'à une petite salle aux murs irréguliers et au sol glissant qui ne fait même pas office de pièce à proprement parler, car le couloir suivant est presque aussi large que l'endroit et se scinde en deux directions opposées. Cependant, la lumière des torches et les yeux affûtés de la Thorkine purent découvrir, caché derrière de gros rochers, un squelette déboîté dans un coin de la pièce. Les ossements semblent vieux, très vieux et il est difficile d'estimer son époque ou la cause de sa mort, mais un examen plus approfondi de l'endroit permet de dévoiler des inscriptions gravées sur la paroi rocheuse à l'aide d'une pierre pointue qui se trouve encore dans la main du squelette.


Image

Pour ceux capables de lire, voilà ce qu'elles disent :

"Si mon trésor vous voulez, donnez-moi ce que déteste un vrai pirate des mers."

Autrement, le chemin continue sans obstacle et demande un choix de la part des aventuriers.
"Bwaf Assistance, que puis-je faire pour vous ?"

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Oljyn
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Re: La Crique des pêcheurs

Message par Oljyn » ven. 3 avr. 2020 10:06

Nous décidons de suivre mon plan. Sael et moi nous engageons donc en premier dans la galerie, suivant les traces de sang au sol, torche et lanterne en avant, prêt à plonger dans nos oreilles la cire malaxée au moindre bruit suspect. Le couloir est plus étroit que celui de l’entrée et parsemés de toiles d’araignées qui s’enflamment au contact de la flamme de ma torche, dessinant dans l’obscurité des filaments luminescents qui parcourent le plafond et les murs de la galerie. Enfin ça c’est quand je ne prends pas la tête dedans et suis forcé de retirer la substance collante de mon visage.

Nous arrivons dans une cavité à peine plus étroite que le prochain couloir. Je remarque derrière des rochers un squelette déboîté. L’oeuvre des monstres marins ? Je m’approche en m’attendant à voir encore des morceaux de chair collés aux os mais ce n’est pas le cas. Le squelette semble vieux, très vieux. Je remarque dans sa main une pierre pointue et en levant les yeux j’aperçois une inscription sur le mur irrégulier de la grotte. Je m’éclaircis la gorge avant de prononcer à voix haute.

« Si mon trésor vous voulez, donnez moi ce que déteste un vrai pirate des mers. »

Je me tourne vers Sael avec un regard dubitatif.

« Une idée ? »

Je n’ai pas trop la tête aux énigmes, préoccupé par les traces de sang au sol qui nous montre une voie à suivre. Qu’est ce que déteste un pirate et qui pourrait nous indiquer un chemin vers un trésor ?

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Lubie Séguin
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Re: La Crique des pêcheurs

Message par Lubie Séguin » ven. 3 avr. 2020 23:45

Ils marchèrent donc en silence dans le sombre corridor éclairé seulement par les torches de Sael et Oljyn qui conservèrent une longueur d’avance sur Lubie tapie dans l’ombre.

Sa bonne vision lui permet d’éviter de marcher sur les traces gluantes de sang gisant sur le sol et les toiles d’araignées qui ornaient les murs et descendaient des plafonds. Ce couloir plus court que le précédent déboucha rapidement sur une salle à peine plus grande que le corridor suivant. Dans un coin de cette petite pièce, derrière quelques grosses roches, se tenait un squelette, un très vieux squelette, roche à la main. Puis sur le mur derrière lui, on pouvait voir des inscriptions gravées dans la pierre par une pierre plus dure et pointue, probablement celle-là même que tenait le squelette.

S’étant rapprochée, Lubie regardait Oljyn et attendait patiemment qu’il lise le message, ce qu’il fit et qu’elle se répéta ensuite afin de le mémoriser.

(Si mon trésor vous voulez, donnez-moi ce que déteste un vrai pirate des mers. )

Pour toute réponse elle risqua :

« Une sirène ? Ça tomberait bien... mais si ça se trouve, il était là bien avant elle. »

Dit-elle tout en chassant sa proposition de la main.

Cela dit, elle attendit qu’ils reprissent la route, pour les suivre de loin tout en restant cachée dans l’obscurité.

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Sael Purpuras
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Re: La Crique des pêcheurs

Message par Sael Purpuras » sam. 4 avr. 2020 18:48

Et nous œuvrons comme prévu, passant devant Lubie pour jouer les appâts, la ligne de front de notre petite compagnie, la naine nous talonnant discrètement pour surprendre en cas de surprise. Dit comme ça, ça sonne bizarre, mais ça fonctionne. C’est ce qui compte. Nous avançons donc jusqu’à croiser une intersection, un chemin partant à droite, l’autre à gauche. L’un étendant sur son cheminement les traces de sang, l’autre non. Au moins on sait d’où venaient les marins blessés et les créatures marines agressives. Est-ce une bonne idée d’y aller directement, ou mieux vaut-il explorer plus avant la grotte pour éviter de se faire littéralement prendre par derrière en cas de coup dur ?

Sur ces entrefaites, Lubie découvre, derrière nous, un étrange squelette caché derrière quelques rochers. Il porte à la main une petite roche avec laquelle il a tracé quelques mots au mur avant de périr, vraisemblablement. Écrits qu’Oljyn s’empresse de nous traduire : « Si mon trésor vous voulez, donnez-moi ce que déteste un vrai pirate des mers. »

Une sorte d’énigme, qui parle de trésor. Le pêcheur n’a pas l’air fort inspiré, pas plus que Lubie qui tente un trait d’humour – mais en est-ce vraiment un ? – avant de se détourner de la promesse d’un trésor. Dans ma tête, les mots s’emmêlent. Je suis un vrai pirate des mers. Qu’est-ce que je déteste par-dessus tout ? Le salsifis ? De n’avoir plus de rhum ! Mais rien à lui donner. Généralement, les pirates prennent tout ce qu’ils peuvent, lors d’un pillage. Alors que lui donner qu’il n’aimerait pas, en tant que flibustier ?

Je hausse les épaules, une hypothèse me venant. Une branlée. Voilà ce que tous les pirates détestent se prendre. Et voilà ce que je décide de donner à cet ancêtre en os. Armant mon pied, je lui balance un coup dans le crâne qui risque bien de le lui arracher. Je ne peux lui donner la mort, je lui donne quand même une défaite, une bonne branlée. Que ça fonctionne ou pas, ça aura eu le mérite de me défouler un peu.

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Gamemaster2
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Re: La Crique des pêcheurs

Message par Gamemaster2 » sam. 4 avr. 2020 20:13

Intervention pour Lubie, Oljyn et Sael

><

La tête du squelette valdingue contre le mur et s'arrête de rouler en cognant contre le paroi rocheuse. Rien ne se passe, rien de particulier en tout cas.
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Oljyn
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Re: La Crique des pêcheurs

Message par Oljyn » dim. 5 avr. 2020 10:59

A l’énigme, Lubie propose une sirène. Une idée comme une autre mais pour l’instant nous ne pouvons pas encore nous en assurer. L’homme-sel tente quelque chose de totalement different, il fait voltiger la tête du squelette d’un coup de pied. Une tentative qui me fait hausser les sourcils, je me racle la gorge avant de prononcer quelques mots en pointant le couloir où se poursuivent les traces de sang.

« Nous pourrons peut-être y revenir plus tard. Si nous nous dépêchons nous pourrons encore sauver les prisonniers. »

Je les motives à avancer, souhaitant sortir de la grotte avant d’être à court de lumière.

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Lubie Séguin
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Re: La Crique des pêcheurs

Message par Lubie Séguin » dim. 5 avr. 2020 15:47

Alors que Lubie attendait que ses compagnons repartent, le dos appuyé contre la paroi de la grotte, elle observait Sael. Et le vit hausser les épaules, mais au lieu de passer son chemin, il donna un violent coup de pied sur le crâne du squelette l'envoyant se cogner contre le mur de pierre puis tomber au sol et rouler quelques mètres avant de s’arrêter.

( Il voulait lui donner une raclée ? )

Ils attendirent quelques secondes de plus, mais rien ne se produisit. Cette action pouvait paraître stupide, mais elle ne l’était pas et ça aurait pu marcher. En fait, cela fit réfléchir Lubie.

(Même si on trouvait ce que les pirates détestent le plus au monde, ça ne donnerait pas grand-chose, si nous ne possédions pas cet objet. Il faut prendre le problème sous un autre angle. Je dois tenter de donner une des choses que j’ai dans mon sac. Si ça marche pas et bien tant pis.)

Suivant le cours de ses pensées, elle fouilla dans son sac pendant que Oljyn exprima qu’ils y reviendraient plus tard, il fit remarquer l’importance de sauver les prisonniers. Elle était bien d’accord avec lui, mais elle devait d’abord attendre qu’ils prennent de l’avance avant de se remettre à marcher à son tour.

(bougie, tenue de rechange, petit harmonica, couverture, savon, petite bourse de cuir. Au lieu de penser au pirate, je pense au squelette… la seule chose qui pourrait intéresser le squelette dans cette grotte sombre, c’est sûrement ça)

pensa- t-elle tout en empoignant le reste de la bougie. Avec ses dents, elle en croqua un autre morceau qu’elle voulait garder pour se faire des boules de cire de rechange. Il restait quand même au moins la moitié de la bougie.

S’approchant de Oljyn, elle s’étira de tout son court, et sur la pointe des pieds approcha sa bougie de la torche.
« Si vous me permettez ?» dit-elle avant d’allumer sa bougie.

Ceci fait, elle la mit dans la main libre du squelette, puis attendit que les deux marins aient pris une petite avance avant de reprendre la route à son tour.
Modifié en dernier par Lubie Séguin le mar. 7 avr. 2020 03:05, modifié 1 fois.

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Sael Purpuras
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Re: La Crique des pêcheurs

Message par Sael Purpuras » dim. 5 avr. 2020 16:13

Mon acte n’a guère le résultat escompté. Le crâne ancien vole contre les murs de la grotte et roules dans un claquement d’os sur la pierre. Je claque des doigts d’un air frustré. Tant pis, ça ne sera pas pour cette fois. Et si ça se trouve, ce poseur d’énigme était juste un plaisantin. Oljyn annonce que nous y reviendront peut-être plus tard, et propose que nous nous dépêchions pour sauver les prisonniers. Je n’ai cure de la survie de ces hommes, mais il a raison sur un point : nous ne devons pas nous laisser détourner de notre objectif. Lubie semble moins pressée, mais il est vrai qu’elle doit nous suivre à une petite distance pour que la surprise de sa présence soit totale. Elle allume une bougie pour la poser sur la main du squelette. Curieuse tentative, dont je ne saisis pas le sens.

Qu’importe, l’immigré ynorien presse pour que nous suivions les traces de sang. Sans attendre plus longtemps, laissant la naine à ses expectatives, je prends la route à notre gauche, celle dont le sol est maculé de sang, éclairé de ma lanterne et de la torche d’Ol.

Avançons, et advienne que pourra.

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Gamemaster2
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Re: La Crique des pêcheurs

Message par Gamemaster2 » dim. 5 avr. 2020 19:33

Intervention pour Lubie, Oljyn et Sael

><

Sans réaction particulière à la tentative de Lubie, le groupe poursuit en direction des traces de sang. La lumière naturelle semble émaner du fond de la pièce dans laquelle les aventuriers sont accueillis, suffisante pour ne pas avoir besoin d'éclairer la pièce à l'aide de la torche et de la lanterne. C'est une petite ouverture dans un coin du plafond rocheux qui permet de découvrir l'ambiance pesante qui règne en ces lieux. Un bruit de mâche constant résonne contre les murs et parvient jusqu'aux oreilles des mercenaires qui découvrent l'endroit depuis leur tunnel.

Image

Au centre, la source du bruit d'ambiance s'explique par la présence de deux créatures félines couvertes d'écailles et de nageoires, occupés à déguster un sanglant repas. Plusieurs cadavres (deux tas de trois, d'où les icônes "Chiffre 3" sur le plan) sont démembrés sur le sol et baignent dans une véritable mare de sang qui n'en finit pas. Plusieurs squelettes y dorment également, signe que le repas remonte à plusieurs jours pour ces deux créatures au ventre gonflé. Elles semblent très concentrées, incapable de se défaire d'un tel festin ne serait-ce qu'une seconde. Face à elles, les silhouettes de trois hommes aux habits similaires à celui rencontré plus tôt sont affaissés contre le mur, terrorisés. Ils regardent les créatures se nourrir et finissent par apercevoir le groupe d'aventuriers qui approche silencieusement, se retenant de leur demander de l'aide d'une quelconque façon. Au milieu des rats crevés et des toiles d'araignées, du matériel pour paysans se trouvent entre les mercenaires et les créatures, appartenant sans doute aux habitants qui ne cessent de vous observer avec détresse et attention. Des armes qui peuvent potentiellement blesser davantage qu'un couteau ou un poignard, mais qui sont difficilement utilisables en situation de combat.

Nul doute qu'une attaque surprise dans le dos de ces bêtes serait dévastatrice.

><

Récompenses :
  • Oljyn / Lubie / Sael = 0,5 (Traversée de la deuxième salle) = 0,5 XP
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Oljyn
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Re: La Crique des pêcheurs

Message par Oljyn » lun. 6 avr. 2020 07:45

Quand Lubie s’approche de moi pour allumer sa bougie je baisse la torche pour lui éviter de se hisser sur la pointe des pieds. J’ignore où elle veut en venir en déposant sa bougie sur la main du squelette mais en tout cas rien ne se passe. Sael et moi prenons un peu d’avance, guidés par le sang sur le sol. Une lueur naturelle provient du fond du tunnel d’où provient un bruit de mastication peu rassurant. Pour cause, deux créatures couvertes d’écailles que je devine être des maudits Chats-Poissons de Moura, sont entrain de dévorer un tas de cadavres. Derrière eux, des prisonniers apeurés nous remarquent et ont le bon sens de ne pas nous appeler à l’aide. Je met un index devant ma bouche pour leur faire signe de rester silencieux avant d’adresser le même signe à mes compagnons. Je repère au sol des fourches qui pourraient servir de harpon, ce qui causerait bien plus de dégâts que mon sabre, d’autant plus que les bestioles ne semblent pas nous avoir remarqué.

Je pose délicatement ma torche sur le sol sans faire de bruit, étant suffisamment éclairé par la lucarne au fond de la grotte. J’ai un plan et j’entreprend de l’expliquer au prince des marrées et à la naine sans prononcer un mot de peur d’être remarqué. Je désigne d’abord Sael avant de pointer du doigt la bestiole à notre gauche puis je me désigne ensuite et lui indique que je m’occupe du monstre à droite. Je lui montre les fourches au sol et mime l’utilisation d’un harpon. Je me tourne ensuite vers Lubie, la désigne et pointe le fond de la salle où se trouvent les prisonniers. J’ignore si ils sont attachés mais si c’est le cas je lui fais comprendre en montrant mes poignets qu’il faut les libérer, si ils en trouvent le courage ils seront sans aucun doute d’une grande aide pour combattre les monstres marins.

J’attends qu’ils m’indiquent avoir compris pour m’avancer sur la pointe des pieds, récupérer une fourche et m’en servir pour harponner la créature de droite après m’être avancé sans faire un bruit.


((Pose sa torche. Explique avec des signes le plan à Lubie et Sael. Attends une confirmation de leur part avant de discrètement attraper une fourche pour attaquer le chat poisson à droite.))

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Lubie Séguin
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Re: La Crique des pêcheurs

Message par Lubie Séguin » mar. 7 avr. 2020 03:42

Oljyn ramena sa torche à la portée de la naine lorsqu’il la vit s’étirer pour l’atteindre. L’idée semblait bonne, mais elle ne s’avérait pas être la bonne solution puisque rien ne se passa.

Ses deux compagnons poursuivirent alors leur marche dans le corridor taché de sang et la naine les suivit de loin et dans l’obscurité.
Ils débouchèrent rapidement sur une salle plus grande et tout en longueur. Un puits naturel éclairant la pièce, Sael et Oljyn n’eurent plus besoin de leur moyen d’éclairage. Tendant l’oreille Lubie entendit un écœurant bruit de mastication qui lui leva le cœur. Elle ne mit pas longtemps avant de voir le dos de deux affreuses créatures marines qui semblaient se délecter avec appétit de leur proie. De ce que Lubie put distinguer de là où elle était, ces grotesques créatures ressemblaient à des grenouilles recouvertes d’écailles, n’avant pas perdue leur queue de têtards et étant affublées d’une tête de chat. Plus loin devant eux gisaient les restants de leur précédent repas. Et plus au fond encore, adossé contre le mur, mort de peur, se trouvaient trois paysans. Les yeux de ces derniers rencontrèrent ceux de Lubie. Heureusement, ils ne firent rien pour dénoncer leur présence.

Baissant les yeux, la naine aperçut enfin des outils de fermier laissés là par ceux en fuite, ceux décédés et aussi sûrement les trois désarmés aux yeux désorbités de terreur.

Lubie leva un sourcil de perplexité lorsque le marin leur intima le silence en apposant sa main devant sa bouche.

(Nous croit-il vraiment idiots à ce point ?)

Lubie le regarda déposer sa torche au sol avant d’exposer son plan en mimant ses gestes. Il leur montra tour à tour, les deux bestioles et les fourches au sol.

(Celle de gauche tuée par la fourche par Sael et celle de droite avec la même arme pour Oljyn … et moi ? )

Comme s’il avait entendu ses pensées, le pêcheur se tourna vers la naine, et il désigna les êtres dans le fond puis ses poignets.

(Donc moi, je libère les pauvres gens pendant que vous affrontez ces bêtes féroces.)

Lubie fit signe qu’elle avait compris, mais elle n’était pas certaine de suivre le plan à la lettre. Même de dos, ces choses vertes semblaient très féroces et elle pensait qu’elle pourrait être plus utile au combat, libérant plutôt les prisonniers par la suite.

Quoi qu’il en soit, qu’elle exécute le plan d’Oljyn ou pas, elle attendit qu’il s’empare d’une fourche pour s’emparer d’une pioche. Elle était bien celle des trois qui pouvait le mieux manier une pioche.

Patiemment et en retrait, elle attendit la suite des choses. Elle laisserait les deux hommes attaquer les bêtes, et avant de porter secours aux prisonniers, elle irait aider celui de ses compagnons qui en aurait le plus besoin.

(((Armée de la pioche, Lubie attend en retrait l’attaque de Oljyn. Prête à les aider si besoin. S’ils sont en avantage, elle se rendra jusqu’aux prisonniers. )))

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Sael Purpuras
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Re: La Crique des pêcheurs

Message par Sael Purpuras » mar. 7 avr. 2020 15:52

Nous suivons les traces de sang jusqu’à arriver dans un nouvel espace plus large, faiblement éclairé par une ouverture dans un coin du plafond. Des bruits horribles de déglutition et de chair arrachée à des cadavres nous parviennent, et nous en apercevons rapidement l’origine : deux superbes créatures marines, des Chats-Poissons de Moura, sont en train de festoyer des restes abondants de nombreux pécores de Saman s’étant aventuré trop loin dans leur antre. Ils nous tournent le dos, ce qui n’empêche pas de voir leur ventre rebondi de leur festin terrible et macabre. Je n’ai jamais pu approcher ces créatures splendides de près. Et pour cause, ce sont des prédateurs marins terribles, œuvrant bien souvent en meute. Je crispe la mâchoire : curieux de n’en voir que deux. Des individus isolés ? C’est tout ce que je peux espérer, car nous ne sommes pas de taille à affronter toute une bande de ces créatures félines et écailleuses. Même deux cela relève d’un challenge certain.

Dans le fond de la salle, plusieurs prisonniers attendent sans doute leur tour pour se changer en plat de consistance, encore vivants, mais retenus par des liens. S’ils nous ont repérés, ils n’en montrent rien. Une chance, ce ne sont pas les derniers abrutis du village, et ils savent que nous sommes sans doute leur seul espoir de survivre.

J’imite Oljyn lorsqu’il pose sa torche au sol, faisant de même avec ma lanterne. Apparemment, il a un plan, qu’il nous explique à l’aide de gestes. Il compte utiliser des outils présents dans la grotte comme d’armes pour prendre par surprise les bêtes. Je répugne à l’idée d’attaquer de telles beautés, mais je crains que nous n’ayons pas le choix. La vie de ces pêcheurs ne m’importe que parce que ma solde dépend de leur potentielle survie.

De mauvaise grâce, d’autant plus que je ne nous sens pas assez forts pour affronter de telles créatures, je marque mon accord d’un signe de tête à l’Ynorien de Tulorim. Je m’avance lentement, précautionneusement, pour ramasser la seconde fourche au sol. Lubie, elle, s’arme d’une pioche, et aura comme mission de libérer les marins, d’une manière ou d’une autre. Bien, un peu de renfort dans ce possible combat en perspective ne sera pas de refus.

Doucement, Ol’ et moi avançons vers nos cibles. Il prendra celle de droite, moi celle de gauche. Sur la pointe des pieds, nous espérons prendre ces ripailleurs bruyants par surprise, dans le dos… Lorsque nous arrivons à portée, j’arme mon coup, prêt à planter la fourche dans l’endroit qui me semble le plus propice : pas forcément mortel, mais probablement handicapant : le flan gonflé de chair de la créature, sans doute moins protégé de ses écailles que son dos. De quoi lui faire amèrement regretter son trop fastueux repas. Évidemment, je compte bien laisser la fourche plantée dans ce que j’arriverai à toucher : l’immobiliser sera déjà une bonne chose.

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Gamemaster2
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Re: La Crique des pêcheurs

Message par Gamemaster2 » mar. 7 avr. 2020 21:50

Intervention pour Lubie, Oljyn et Sael

><

Une fois le plan accepté par tous, le petit groupe s'avance furtivement vers les bêtes en plein repas qui n'entendent pas les mercenaires ramasser les armes au sol. Il faut dire que le bruit de mâche et de craquement des os résonne particulièrement fort contre les murs et couvre la plupart des sons ambiants, comme celui d'un homme qui marche, prêt à frapper. C'est d'ailleurs ce qu'il se passe, et efficacement, il faut le dire. Oljyn et Sael frappent de concert et enfoncent leur fourche dans la chair des créatures qui hurlent à la mort en sentant les pics pénétrer jusqu'aux organes. Tandis qu'elles se débattent au sol en tentant vainement de se défaire de leur mal, Lubie s'approche des prisonniers qui se réjouissent de la tournure des événements. Ils accueillent les aventuriers avec des paroles et se complaisent d'admirer la souffrance de leurs bourreaux qui auraient certainement fini par les dévorer à leur tour.

"Ouais ! Bien joué, les gars !"

"Prends-ça, foutue bestiole ! C'est pour avoir bouffé mes potes !"

En s'approchant, la Thorkine peut découvrir qu'ils sont blessés et amaigri. L'un a le bras gonflé, peut-être cassé, et l'autre garde la jambe tendue et immobile, elle aussi dans un mauvais état. Le dernier, celui acculé dans un coin (en bas à droite sur la carte), se redresse à la vue des deux créatures salement amochés, mais demeure muet. Il garde l’œil sur les aventuriers venu à leur secours, presque inquiet et apeurés après avoir passé tant de temps dans le noir à écouter ses tortionnaires dévorer ses camarades. Son épaule saigne et son crâne chauve est surplombé d'une grosse bosse. Le personnage est assez original, car il ne possède une tête de forme ovale et n'a ni sourcils, ni moustache et ni barbe. Mais pour l'heure, il est difficile d'entamer la conversation, car les bêtes crient encore de douleur et pourraient alerter d'autres semblables.
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Re: La Crique des pêcheurs

Message par Oljyn » mer. 8 avr. 2020 10:36

Sael me suit, favorable au plan que je propose. Il pose sa lanterne et se saisit à son tour d’une fourche. Nos pas sont largement couvert par le bruit immonde des morceaux de chair arrachés et cela me laisse le temps de m’approcher suffisamment pour frapper au mieux. Et je ne rate pas mon coup, la fourche s’enfonce profondément dans les chairs, interrompant brutalement le repas des monstres. Elles se débattent au sol en hurlant sous les encouragements des prisonniers. Je ne leur accorde pas un regard, concentré sur mon adversaire et sur ma prise ferme sur le manche de mon arme. Je ne veux pas la lâcher et il est temps d’achever ce monstre. J’use de mes forces pour enfoncer plus profondément encore mon arme pour faire cesser la vie de cette créature et son hurlement.

((Tente d’achever la créature.))

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Lubie Séguin
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Re: La Crique des pêcheurs

Message par Lubie Séguin » mer. 8 avr. 2020 14:12

Sael et Oljyn avaient furtivement réussi à s’emparer chacun d’une fourche et à empaler le dos de ses immondes créatures des mers tels des pêcheurs avec leur harpon. Pendant ce temps, munies d’une pioche, voyant qu’ils maîtrisaient la situation, Lubie s’étaient approchées des trois paysans.

Ces derniers, exténués, terrorisés, peuvent enfin respirer de soulagement et exprimer leur haine envers ses saloperies qui ont dégusté leur compagnon, mais surtout qui les réservait pour la suite de leur repas. Mais les bestioles n’étaient pas mortes et leurs cris risquaient d’alerter leurs congénères, si bien sûr elles n’étaient pas seules. Ayant probablement pensé la même chose que le naine, la peau jaune tenta d’enfoncer plus profondément son arme dans la chair de la créature afin de lui enlever la vie et de faire cesser les hurlements.

Lubie regarda l’état des trois survivants. Amaigris, ils étaient tous blessés. L’un au bras, l’autre à la jambe, et le dernier en retrait a l’épaule ensanglantée et une bosse sur son crâne dégarni.

(Une tête en forme d’œuf… ça ne peut être que cet Émile-Louis… et c’est peut-être la raison pour laquelle, il était en retrait.)

Tout en les observant, Lubie leur adressa la parole :

« Je vais vous reconduire jusqu’à la petite salle carrée. Une fois là, vous prendrez la bougie qu’il tient dans sa main et vous pourrez retourner chez vous. »

Tout en leur faisant signe de les suivre, elle poursuivit :

« Mais avant, je dois savoir s’ils restent d’autres blessés dans ses grottes, ou d’autres créatures de ce genre. »
Dit-elle en pointant les bêtes déjà harponnées.

Elle s’approcha ensuite tout près d’Emile-Louis et chuchota à son oreille :

« Si vous voulez sortir d’ici et si vous voulez que je garde votre secret, vous devrez me remettre vos notes discrètement. »

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Sael Purpuras
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Re: La Crique des pêcheurs

Message par Sael Purpuras » mer. 8 avr. 2020 15:16

Simultanément, comme les danseuses d’un ballet entraîné depuis des mois, nous embrochons nos Chats-Poissons avec rudesse et sans pitié. Cela ne les tue guère, hélas, et elles se tortillent désormais dans tous les sens pour se libérer de l’étreinte du métal dans leurs tripes. Ô horreur indicible, moi me tenant au bout de cette fourche qui fait souffrir au martyr l’une des plus belles créatures de la Grande Moura. Je grimace, désolé, en la voyant couiner, hurler et se débattre. D’un coin de l’œil, je vois Lubie s’approcher des prisonniers comme prévu, mais n’ai guère le temps de faire davantage le point sur la situation : si comme je le pense le reste de la harde se trouve à portée, il nous faut les empêcher définitivement de crier pour les prévenir.

Maintenant fermement d’une main les pointes acérées dans la plaie, je lève mon autre main et la dirige vers le félin visage de la créature implorant la pitié. Ça m’arrache le cœur, mais je dois tenter de mettre fin à ses jours au plus vite. Je compte sur son relatif immobilisme du fait de la fourche pour ne pas rater lamentablement ce que je m’apprête à faire : canaliser la magie d’eau dans ma main pour la relâcher sur la bestiole à ma portée, en pleine tête. En pleine bouche même, si possible, pour faire taire à jamais ses plaintes immondes.


[HJ : Projection aquatique sur la gueule du chat-poisson au rang 1 pour tenter de l’achever.]

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Gamemaster2
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Re: La Crique des pêcheurs

Message par Gamemaster2 » mer. 8 avr. 2020 18:40

Intervention pour Lubie, Oljyn et Sael

><

Si l'un souhaite abréger les souffrances des animaux agonisants, le second espère surtout mettre un terme au vacarme qu'elles produisent en hurlant de la sorte. D'un sort et d'une forte poussée, les Chats-poissons meurent dans un dernier gargouillement et le calme revient sous l'oeil satisfait des prisonniers. Ces derniers écoutèrent attentivement la Thorkine qui se proposait de les guider vers la sortie, mais désirait avant tout s'assurer de la présence d'autres survivants dans le besoin. C'est celui au bras gonflé qui se redresse en glissant contre le mur avec difficulté, expliquant le sort des autres habitants.

"Arh... Des survivants, j'sais pas si vous en trouv'rez d'autres, aventurière. On était un peu plus d'une quinzaine à entrer dans cette grotte et on a tous fini dans cette salle à servir de bouffe aux bestioles. J'sais qu'plusieurs ont réussi à s'enfuir, vous les avez pas vu au village ?... Les autres ont été tirés d'force dans c'couloir par des... trucs, j'sais pas c'que c'était, il faisait tout noir. On les a jamais r'vu..."

Il indique le tunnel inexploré (celui du bas sur la carte) et vient aider son camarade à la jambe blessée à se relever pour suivre l'aventurière. Le dernier, après les murmures de la Thorkine, regarde le vide un instant, comme pour jaugé la situation. Il finit par la regarder dans les yeux en se relevant dans son coin, crédule.

"Mon secret ? J'vois pas d'quoi vous voulez parler... Merci d'm'avoir sauvé, en tout cas, z'êtes bien braves..."


><
Récompenses :
  • Oljyn / Lubie / Sael = 2 (Sauvetage des survivants de la grotte) = 2 XP
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Lubie Séguin
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Re: La Crique des pêcheurs

Message par Lubie Séguin » jeu. 9 avr. 2020 04:30

Après le bruit incessant des hurlements des bestioles vertes à l’agonie, Lubie put enfin bénéficier d’un silence provisoire. Les paysans rassurés répondirent à l’interrogation de la naine. Ce fut celui blessé au bras qui lui répondit. Il ne croyait pas en la présence d’autres survivants. Une quinzaine au départ, ils n’étaient pas allés plus loin que cette salle. Tout en parlant, il avait aidé son compagnon à se relever et à marcher.

« Oui, en effet, certains se sont rendus au village, mais je ne les ai pas vus personnellement. Ce sont eux qui ont alerté les autorités qui nous ont engagés pour venir vous chercher. »

Le dernier, celui qui se prénommait Émile-Louis nia avoir quelques choses à cacher, mais remercia les aventuriers de l’avoir sauvé.
Ne sachant pas trop quelle attitude adopter, sur le point de sortir de la pièce pour reconduire les rescapés jusqu’au squelette, elle s’immobilisa et se tourna vers Sael et Oljyn et tout en pointant l’homme à la tête d’œuf, elle le présenta :

« Je vous présente Émile-Louis. »

Elle se dit que ses deux compagnons seraient peut-être plus habiles qu’elle pour le faire parler.

(((Sur le point de sortir de la salle, Lubie présente Emile-Louis aux deux autres )))
Modifié en dernier par Lubie Séguin le ven. 10 avr. 2020 04:24, modifié 1 fois.

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Oljyn
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Re: La Crique des pêcheurs

Message par Oljyn » jeu. 9 avr. 2020 13:39

Les monstres rendent leur dernier souffle, plongeant la grotte dans le silence. Après un regard vers le Sang Pourpre pour m’assurer que tout va bien je lance un soupir soulagé, aucun de nous n’est blessé. Je retire le harpon improvisé de la créature et revient en arrière pour récupérer ma torche, je ramasse aussi la lanterne que je ramène au loup de mer. Le temps suffisant pour qu’un prisonnier explique qu’il n’est pas certain que d’autres survivants se trouvent dans la grotte, ceux qui ne se sont pas enfuis ont été emportés dans la galerie que nous n’avons pas encore exploré.

Un autre prisonnier s’exprime et sa tronche ne manque pas de me faire rigoler. Une tête d’oeuf tout droit sorti d’un bouquin pour gamin. Il répond à la naine qu’il ne voit pas ce qu’elle veut dire par secret avant de nous remercier, l’air de rien. Quand celui ci fait mine de partir Lubie nous le présente sous le nom d’Emile Louis.

Je lui fait signe de s’arrêter avant de m’adresser aux prisonniers.

« Il n’est pas prudent de nous séparer. Il y a probablement d’autres créatures qui rôdent dans les galeries et peut être même sur la plage. Nous ferions mieux de rester ensemble et de rentrer tous ensemble au village dès que la menace sera éliminé. »

Je pose la fourche debout contre mon épaule pour sortir de la cire de mon sac et en faire deux nouvelles boules que je confie à la tête d’oeuf.

« Prenez un peu de cire Emile. Ça vous évitera de succomber au chant de la sirène. Et prenez ma torche aussi, ça me laissera mes deux mains pour combattre en cas de menace. »

Je lui tend également ma torche, reprenant ma fourche à deux mains. Mon ton reste courtois mais je lui laisse peu d’initiative, il ne vaut mieux pas pour lui de tenter de s’enfuir avec ma torche et je le lui fais comprendre d’un regard avant d’observer les deux autres prisonniers en plus mauvais état.

« Ca ira pour vous ? »

((Propose aux prisonniers de rester avec nous pour ne pas traverser la grotte seul. Confie de la cire et sa torche à Emile et je conserve la fourche.))

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Sael Purpuras
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Re: La Crique des pêcheurs

Message par Sael Purpuras » jeu. 9 avr. 2020 15:58

Nos attaques ont le bon sens d’achever sans plus de douleur ou de plaintes les deux Chats-Poissons de la Déesse. Je reste un instant devant les deux carcasses, main près du visage pour leur souhaiter avec recueillement un paisible voyage vers l’au-delà. Ce faisant, je ne perds goutte de ce qui se dit dans la grotte. L’un des prisonniers affirme que nous ne trouverons plus aucun autre prisonnier qu’eux, les autres étant tous dans le tas difforme d’os et de viande dont nous venons de tirer les créatures gourmandes et gourmettes.

Lubie le rassure sur la présence de certains survivants mal en point en ville et nous présente le dernier prisonnier : un être immonde à voir, totalement glabre et chauve, y compris des sourcils, avec une vraie tête d’œuf. Aucun doute sur lui : il est celui que nous cherchons pour le compte du vieux noble. Je fronce les sourcils en rouvrant mes yeux vers lui, m’avançant d’un pas assuré dans sa direction pendant qu’Ol prend la parole et annonce qu’il ne serait guère prudent de se séparer, préférant rester tous ensemble jusqu’à la sortie de la grotte ? A-t-il bien vu ces rescapés ? Blessés et tuméfiés, traumatisés, ils ne seront pour nous que des poids morts. Il s’approche de celui qui s’appelle Emile-Louis et lui tend des bouchons de cire ainsi que sa torche, le déclarant ainsi officiellement porte-lumière. Mes sourcils sont toujours froncés. Je récupère ma lanterne, rapportée par l’ynorien, et me plante devant le chauve à bosse, à quelques centimètres de son visage.

« Mains en l’air, Milou. Et pas d’coup en douce, sinon j’vais te faire regretter ta sale tête d’œuf. »

Venant de la part d’un Sang-Pourpre détrempé qui vient de tuer, la menace n’est pas à prendre à la légère. Mon plan est simple : je vais le fouiller de pied en cap, tâtant ses habits pour y découvrir le fameux carnet. S’il ne veut pas nous dire où il l’a caché, je lui ferai cracher moi-même. Les autres prisonniers, je n’en ai cure pour le moment, ainsi que du reste de la salle que nous prendrons le temps de fouiller ensuite. Question de priorité.

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Gamemaster2
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Re: La Crique des pêcheurs

Message par Gamemaster2 » jeu. 9 avr. 2020 16:34

Intervention pour Lubie, Oljyn et Sael

><

D'abord rassurés par le plan de la Thorkine, les survivants deviennent subitement inquiets lorsque l'Ynorien propose son plan. Les deux blessés se regardent, l'air de ne pas comprendre ce qu'il se passe.

"Mais... Comment vous voulez qu'on fasse quoi qu'ce soit ?! Z'avez vu dans quel état qu'on est ?"

"Moi, j'vais pas là-bas ! Et pis, j'ai l'bras cassé, pardi !"

Sans demander leur reste ou une quelconque permission, ils suivent les pas de Lubie et se dirigent vers la sortie par le couloir emprunté par les aventuriers. Le dernier, forcé de rester où il est, récupère la torche et la cire dans ses mains moites et tremblantes. Il semble sur le point de craquer et l'intimidation du Sang-Pourpre finit de lui faire cracher le morceau, les mains levés comme pour se protéger.

"Ça va, ça va... C'est Von Graveberg qui vous a dit qui j'suis, c'est ça ? Humpf, il a fini par découvrir la magouille, je m'en doutais. De toute façon, ça d'vait bien arriver un jour, mais j'aurais préféré le plus tard possible."

Il se prévient de la fouille à venir et coopère en fouillant dans ses poches le plus calmement possible, gardant une main levée avec la torche et le regard sur Sael comme preuve qu'il ne tentera rien de stupide.

"Écoutez, j'sais pas ce que vous vous imaginez, mais j'vous servirais à rien contre cette sirène. J'suis plus lâche qu'un bouloum et j'risquerais d'vous emmerder plus qu'aut' chose..."

Dans la main d'Émile, un petit carnet à la reliure en cuir, abîmé et mouillé.

"Moi j'vous propose un marché. Vous m'laissez filer pour remettre ce carnet à Dame Mantelet et elle vous récompens'ra comme il faut. Pas d'crasses, pas d'bavures, c'est promis. J'suis p'têt peureux, mais j'ai qu'une parole, sinon, j'aurais déjà trahi celle de ma patronne pour que vous m'foutiez la paix. Après, si c'est vraiment c'que vous voulez, j'vous l'donnerais, c'fichu carnet, j'vais pas risquer ma vie pour ça. Mais croyez-moi, Dame Mantelet serait très heureuse de récupérer ces informations. Qu'est-ce que vous en dites ?"

Il respire fort, tendu d'avoir tenu tête à deux gros bras, mais son expression est sérieuse.

(((Lubie, si c'est toujours ce que tu souhaites faire, tu peux considérer que tu fais l'aller-retour avec les deux prisonniers jusqu'à la salle du squelette sans mauvaises rencontres.)))
"Bwaf Assistance, que puis-je faire pour vous ?"

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Lubie Séguin
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Re: La Crique des pêcheurs

Message par Lubie Séguin » ven. 10 avr. 2020 04:57

La stratégie de Lubie de nommer haut et fort l’homme à la tête d’œuf avait deux buts. Tout d’abord lui faire comprendre qu’elle en savait suffisamment sur lui pour qu’il s’inquiète et deuxièmement attirer sur lui les regards de ses deux autres compagnons qui seraient peut-être prêts à tuer pour recueillir la récompense.

(Tuer un innocent, pour des yus. Je ne les connais pas assez pour savoir s’ils se rendraient jusque là. Mais lui faire peur et le blesser, sans aucun doute. )

Cependant jamais Lubie n’aurait deviné la réaction de Oljyn et elle fut déçue de constater à quel point il faisait manque de jugement. Alors qu’elle était dans l’embrasure de l’ouverture, il lui fit signe de rester, il était de l’avis de rester tous groupés, afin d’être plus nombreux pour terrasser les créatures.

(Quoi, mais ils puent le sang ces trois là, c’est le meilleur moyen d’attirer les bestioles et puis ils vont nous retarder plus que d’autres choses.)

Lubie ne dit mot, par contre, sa mimique était plus que révélatrice, il était évident qu’elle était en plein désaccord avec l’homme aux yeux bridés.

Les yeux froncés, Lubie regarda Oljyn poser sa fourche afin de sortir de son sac un morceau de cire pour en faire de petites boulettes. Puis il demanda à Émile-Louis…

(Il ne s’occupe que d’Émile-Louis… C’est qu’il a compris qui il est… ses arguments ne sont que prétexte donc )
de tenir la torche et de mettre les boulettes de cire afin de se préserver des chants des sirènes. J’ai fait erreur… Il est encore moins habile que moi celui-là. )


Par le froncement des sourcils de Sael, Lubie constata avec soulagement qu’il n’était pas du même avis que le pêcheur. Se rapprochant à quelques pas de la tête d’œuf, tentant avec succès de l’intimider, il lui ordonna de lever ses mains en l’air. Il avait sans le moindre doute l’intention de le fouiller.

Préférant suivre Lubie que de rester dans la grotte, les deux paysans exprimèrent ouvertement leur désaccord. Ils n’étaient pas dans l’état de les aider de quelques façons. Il était facile de lire la peur, grandement justifiée, dans leurs yeux. Jamais ils ne retourneraient là-bas. Comme pour souligner leurs paroles, ils se rendirent jusqu’à Lubie attendant le signal de celle-ci pour quitter la salle.
Lorsqu’elle vit qu’Émile-Louis sortait le carnet et tentait de marchander, elle s’adressa à Oljyn et à Sael, sans accorder le moindre regard à l’intéressé.

« Vous pouvez faire ce que vous voulez de lui, c’est seulement le carnet qui nous intéresse. Et puis, cette dame m’a semblé tout particulièrement avare, je ne pense pas qu’elle serait prête à payer le prix. »

La naine bluffait bien sûr, mais ça, la tête d’œuf l’ignorait.

Ceci dit, elle se plaça de l’autre côté de l’homme à la jambe blessée pour le soutenir. Ils n’étaient pas trop de deux pour le faire dans le noir total. Lubie s’orientant sans aucun souci dans cette obscurité qui avait été son quotidien bien des années, arriva bientôt dans la petite pièce comportant le squelette, la bougie et l’énigme.

Elle remit la bougie aux deux hommes et avant de les quitter, elle leur demanda :

« Vous savez vous ce que détestent le plus les pirates de mer ? »

Elle attendit leur réponse avant de les saluer et de repartir. Si leur idée lui semblait plausible, elle ne l’essayerait que plus tard. Elle revint donc dans la salle avec hâte de constater s’ils marchaient ou non sur des œufs, espérant qu’ils n’avaient pas fait d’omelettes.


(((Lubie reconduit les 2 paysans, leur demande leur avis sur l’énigme et revient sans rien tenter voir ou en est le marchandage avec le carnet de cuir)))
Modifié en dernier par Lubie Séguin le sam. 11 avr. 2020 16:12, modifié 1 fois.

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Oljyn
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Re: La Crique des pêcheurs

Message par Oljyn » ven. 10 avr. 2020 14:30

Personne ne semble vouloir garder un oeil sur les prisonniers, même eux préfèrent s’aventurer seuls dans les galeries sombres. Si tel est leur souhait alors soit. La personne qui me préoccupe surtout c’est ce bon vieux Milou, comme l’appelle Sael, pour une raison qu’il ne tarde pas à admettre face aux menaces du peau bleu. Il essaie tout de même de nous amadouer en prétendant que la dame Mantelet se montrerait généreuse si elle pouvait conserver ses secrets. Comme le fait remarquer la naine en raccompagnant les prisonniers, elle s’était montrée particulièrement réticente à l’idée de nous fournir du matériel.

« On va conserver ce carnet et y réfléchir. Merci Emile. »

Je le laisse confier le carnet de notes à Sael tandis que je récupère ma torche et ma cire. Je pose ensuite une main sur sa poitrine pour l’empêcher de partir dans la seconde pour lui préciser d’un ton menaçant.

« Et tu ferais mieux de garder ça secret si tu ne veux pas avoir de mauvaises surprises quand nous ressortirons d’ici. »

Je ne veux pas me retrouver en face d’hommes armés travaillant pour la vieille bique en sortant d’ici.

Je le laisse aux mains de Sael au cas où il a quelque chose à rajouter pour m’intéresser à un coffre qui traîne à l’autre bout de la salle en attendant que Lubie revienne.

((Récupère sa torche et sa cire. Va inspecter le coffre au fond de la salle.))

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Sael Purpuras
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Re: La Crique des pêcheurs

Message par Sael Purpuras » ven. 10 avr. 2020 15:01

Emile fait sa louloute et craque avant même que j’aie posé les mains sur lui. Il farfouille dans ses poches pour finir par ressortir de celles-ci un petit carnet humide relié de cuir. Enflure comme pas deux, le mec se prend quand même le loisir de tenter de nous embobiner avec une seconde option, qui le lui ferait garder et nous remplirait les poches de la part de la vieille chouette. Je le fixe les sourcils toujours froncés dans une expression peu amène, et j’entends Oljyn jouer le rôle du gentil garde, précisant qu’on garde le carnet et remerciant le Milou.

Pour ma part, je le récupère sèchement de ses mains, puis l’empoigne par le col pour suppléer à la dernière remarque de l’Ynorien qui s’ignore.

« Dis-toi qu’on a sauvé ta misérable vie, tête d’œuf. Et qu’on pourra toujours la reprendre si tu tentes de nous la mettre à l’envers. »

Je le relâche brutalement, le poussant vers la sortie de la grotte. J’empaquette le carnet de cuir et m’approche ensuite du gloubiboulga de corps déchiquetés, voir si quelques trucs n’ont pas jarté des poches des tas de viande, ou de la gueule des bouffons des mers. De ce que je sais, ces bestioles aiment pas le métal, alors quelques piécettes sonnantes et trébuchantes auraient pu tomber au sol.

Du coin de l’œil, je guette tout de même Oljyn qui s’approche d’un coffre présent dans la salle. Lubie, elle, s’en va mettre à l’abri les rescapés. Ceux qui ont eu la chance de tomber sur nous.

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