Re: La Place publique
Posté : mar. 21 avr. 2020 12:30
À son tour, Lubie réclame avec une insistance non feinte la récompense qui nous est due. Le jeunot blond à la gueule de beau gosse ne semble pas s’en offusquer, et reprends la parole posément pour nous répondre avec diplomatie. Il nous indique que la rumeur de notre réussite parcourt déjà toute la cité, et confirme que notre action a eu comme effet le départ impromptu et subit des créatures marines vers d’autres cieux plus hospitaliers. Il nous adresse d’officiels remerciement, une fois de plus, avant d’expliquer l’absence des deux codirigeants : ils n’auraient pas le temps de rester indéfiniment sur place pour attendre que nous rentrions. Pourtant, il vient d’affirmer que la rumeur de notre réussite est déjà bien en place. Qu’à cela ne tienne, ils doivent gérer leurs affaires personnelles, et ça je peux le comprendre sans souci.
Sans plus tarder, il fouille un tiroir du bureau massif pour en sortir trois bourses garnies de notre récompense, promise et due. Il nous les distribue à chacun, tout sourire, avant de nous expliquer qu’il va faire en sorte de condamner l’accès à la grotte. Une solution efficace pour éviter de se retrouvé bouffé par le gros lézard. Je ne peux que cautionner. Il propose alors que nous restions quelques jours à Saman, faisant montre d’une ouverture jusque-là inexistante dans l’enceinte des murs de cette ville, afin que nous guérissions de nos blessures et nous reposions de notre périple de la grotte. Une invitation dont je compte bien profiter.
Il finit par nous laisser, avec la proposition de nous rendre nous-mêmes dans les demeures des Mantelet et Graveberg pour leur apprendre la nouvelle en personne. Et ramasser un petit bonus pour travail bien fait ? Et arranger cette histoire de carnet et d’espion, bien entendu. L’œuf n’aura qu’à bien se tenir, et se faire tout petit après cette histoire. Les lectures de Oljyn ne nous apprennent pas grand-chose de croustillant, auxquelles on aurait pu s’accrocher pour faire chanter l’un ou l’autre des pontes de Saman. Tant pis. Nous quittons la salle commune, et je me fends d’un signe de la main au blondinet, plus familier que dans l’étiquette, et rejoints le pêcheur de crevettes près du puits sur la place commune. Là, il propose d’aller confier le carnet à Graveberg, tel que prévu initialement.
« Ça me va : il a joué franc jeu avec nous et a promis une récompense. C’toujours ça de pris contre l’autre vieille chouette. »
Et sans même attendre l’avis de Lubie, qui serait de toute façon minoritaire s’il différait du nôtre, je prends les devants pour nous rendre dans la demeure Von Graveberg, que je connais déjà pour y avoir fait quelques achats opportuns.
Sans plus tarder, il fouille un tiroir du bureau massif pour en sortir trois bourses garnies de notre récompense, promise et due. Il nous les distribue à chacun, tout sourire, avant de nous expliquer qu’il va faire en sorte de condamner l’accès à la grotte. Une solution efficace pour éviter de se retrouvé bouffé par le gros lézard. Je ne peux que cautionner. Il propose alors que nous restions quelques jours à Saman, faisant montre d’une ouverture jusque-là inexistante dans l’enceinte des murs de cette ville, afin que nous guérissions de nos blessures et nous reposions de notre périple de la grotte. Une invitation dont je compte bien profiter.
Il finit par nous laisser, avec la proposition de nous rendre nous-mêmes dans les demeures des Mantelet et Graveberg pour leur apprendre la nouvelle en personne. Et ramasser un petit bonus pour travail bien fait ? Et arranger cette histoire de carnet et d’espion, bien entendu. L’œuf n’aura qu’à bien se tenir, et se faire tout petit après cette histoire. Les lectures de Oljyn ne nous apprennent pas grand-chose de croustillant, auxquelles on aurait pu s’accrocher pour faire chanter l’un ou l’autre des pontes de Saman. Tant pis. Nous quittons la salle commune, et je me fends d’un signe de la main au blondinet, plus familier que dans l’étiquette, et rejoints le pêcheur de crevettes près du puits sur la place commune. Là, il propose d’aller confier le carnet à Graveberg, tel que prévu initialement.
« Ça me va : il a joué franc jeu avec nous et a promis une récompense. C’toujours ça de pris contre l’autre vieille chouette. »
Et sans même attendre l’avis de Lubie, qui serait de toute façon minoritaire s’il différait du nôtre, je prends les devants pour nous rendre dans la demeure Von Graveberg, que je connais déjà pour y avoir fait quelques achats opportuns.