Légendes

Avatar du membre
Yuimen
Messages : 2483
Enregistré le : mar. 26 déc. 2017 19:17

Légendes

Message par Yuimen » jeu. 1 nov. 2018 22:37

Autre version de l'histoire du grimoire de Yuia-Thu (extrait du Registre des Reliques Incertaines)


Yuia-Thu est le premier des quatre esprits des glaces que créa Yuia sur Yuimen en donnant une part d'elle même pour donner naissance à des avatars de sa majesté capable de descendre parmi les mortels. Hélas, peu à peu, il commença à se détourner de la neutralité de la glace car il n'était pas satisfait de sa condition d'esprit, devenant de plus en plus ambitieux et mauvais... Son ambition le conduisit notamment à tuer ses frères élémentaires pour s'emparer de leur fluides.

Un seul fut assez fort pour lui résister, soutenu et aidé par sa mère Yuia, et une longue guerre opposa ces deux esprits rivaux. Se sentant de plus en plus menacé, Yuia-Thu créa un artefact magique maudit, le grimoire des glaces, y consignant tous ses secrets magiques les plus fous afin qu'un jour peut-être quelqu'un d'autre reprenne son œuvre de destruction glaciale et vienne le libérer de sa prison de glace au fin fond des Monts Éternels de Nosvéris. L'esprit était devenu fou, ne prônant plus que la destruction du monde.

Malheureusement, Yuia n'eut jamais vent de l'existence du livre maudit que l'esprit chaotique avait enfermé quelque part sur un des sommets les plus hauts et les plus inatteignables des montagnes de Nirtim, à l'Est de Mertar. Il attend toujours que quelqu'un vienne le délivrer au moyen du grimoire et rendra, d'après ce qui est dit à l'intérieur de ce grimoire, un immense service en échange de sa libération.

Avatar du membre
Yuimen
Messages : 2483
Enregistré le : mar. 26 déc. 2017 19:17

Légendes

Message par Yuimen » jeu. 1 nov. 2018 22:38

La trahison de Meno (extrait du Grand Livre de Meno)


[...] Les puissances avaient créé le monde. Il appartenait maintenant aux adorateurs d’en faire un endroit de vie et de création. Ils se mirent au travail, se répandant avec célérité sur la terre. D’aucun étalant déserts, d’autres faisant jaillir les forêts et les mers, d'autres encore couvrant le sol de neige et de glace. Gaïa s’était retirée pour vivre seule parmi les hommes, et Yuimen ne donnait plus signe de vie ; seuls restaient les adorateurs. Meno, lui, était sensible à un des aspects du monde : son cœur était mort. Dans leur grande puissance, ni Yuimen ni Gaïa n’avaient pu mettre en marche le cœur de la planète. Le froid mordait les créatures et les dieux, et seul lui pouvait y remédier. Il entreprit donc le premier pèlerinage de son long règne : quittant les terres de l’île de Zewen, le scribe, il partit sur celles du monde des Hommes à la recherche d’un chemin vers le cœur de la planète. Durant ce voyage, Meno prit la forme d’un renard géant, ailé et enflammé, avatar sous l'apparence duquel il parcourut le monde sans trouver hélas aucun passage. C’est alors qu’elle lui apparut : la sage Gaïa lui raconta comment fut créé le monde, dans l’esprit de Yuimen et le sien, et lui expliqua que la clé qu’il cherchait était en possession de Yuia. Le voyage de Meno le mena alors au nord, bien au nord : porté par une flamme de puissance, il fila jusqu’aux confins de la grande planète et arriva à Maltarkiahn.

La ville de Maltarkiahn était une cité construite par les hommes. Construite est un bien grand mot, en réalité : tous étaient tailleurs, mais tailleurs de glace. Les habitants de Maltarkiahn étaient amoureux des glaces et des neiges éternelles, et dans leur grande reconnaissance, ils avaient taillé à même le glacier Tarkiahn une immense citadelle. Perdue dans la nuit polaire, Maltarkiahn était un fanion translucide dressé à la gloire de celle qu’ils appelaient Yuia. Seules les étoiles se reflétaient avec un raffinement merveilleux sur les parois gelées de la cité.

Yuia ne se montrait pourtant pas, car au fond de son univers gelé, elle ne voyait pas l’adoration de ses fidèles. Mais alors qu’ils perdaient espoir, Meno leur apparut, leur fit tailler dans les murs de la citadelle de même qu'autour de la ville d’immenses vasques de glace, et par sa toute puissance, alluma d’une lumière dorée les torches ainsi préparées. La citadelle brilla de mille feux, des flammes dansantes se reflétant sur la glace des murs et des chambres, et la lumière fut amplifiée au fin fond du firmament. Ainsi vint à ses fidèles la belle Yuia : d’une beauté sans pareille, froide et fragile comme une rose de glace, elle apparut ailée de six paires d’ailes bleues. Son visage d’une perfection inégalable sembla s’empourprer dans cet univers de chaleur et de beauté, spectacle devant lequel Meno ressentit immédiatement un feu différent de sa Flamme naturelle : il était amoureux. d'un amour interdit.

Dans son grand projet, Meno avait besoin d’un réceptacle pour recueillir la puissance de son miracle. Donner vie au monde n’était pas une mince affaire et il fallait y mettre tous les moyens possibles. Il réunit alors à Maltarkiahn un représentant de chacune des races du monde, même les sektegs. Il avait au préalable été décrocher des veines des montagnes les fluides nécessaires, ainsi que du fer, de l'or, de l'argent, du cuivre et d'autres métaux. C’est dans le palais de Yuia que Meno créa avec l’aide de tous les peuples l’orbe des mille flammes, une sphère des métaux les plus précieux.

[...]

Yuia accueillit en son nouveau palais le dieu Meno. Il était au cœur de sa bonté et de sa divine attention. Elle le prenait pour un esprit de générosité et de douceur, le croyant animal plus que divin, aveugle à sa toute puissance. Mais Meno, lui, était en amour avec Yuia, et un jour vint où il demanda à la déesse de lui prouver son amour.

Premier mouvement du chant de la rédemption de Meno :
« Par amour, elle lui fit construire un temple. Cela ne lui suffisait pas, disait-il.
Par amour, elle lui offrit un peuple d’adorateurs. Cela ne lui suffisait, pas disait-il.
Par amour, elle lui offrit son cœur en entier. Cela n’était toujours pas assez.
Comme une flamme dévorante, l’esprit de Meno était fixé sur une chose et une seule.
Il demanda à Yuia « Si ton amour est si fort pour moi, alors donne moi la clé du cœur du monde : ainsi tu placeras en moi ta confiance et j’en serai le gardien. »
Yuia, femme aveuglée et déesse enamourée, offrit à l’esprit du feu la clochette qui commandait le passage du cœur du monde. »

Aussitôt satisfait, Meno s’empara de la clochette et disparut de Maltarkiahn pour ne jamais y revenir, reprenant son vol jusqu’au cœur du monde. Sonnant de la cloche au plus haut des cieux pour y apercevoir le passage jusqu’au noyau de la planète, il disparut dans les entrailles de la terre. Une fois au cœur de la fournaise potentielle, il entreprit de la démarrer. Il passa huit années à chercher un moyen, puis il comprit que la flamme du cœur du monde ne brillerait pas sans un combustible approprié. Zewen l’avait déjà écrit. « Aucune œuvre d’envergure ne pourra perdurer sans l’investissement d’un élément profond et à la hauteur de la tâche à accomplir. » Meno, donc, scinda en deux son âme et c’est la moitié de son âme qui entretint la force volcanique de la planète.
Le temps alors s’accéléra : Le monde, au ventre bouillonnant, devint plus fertile encore, débordant de vie de et de chaleur. Les arbres, les plantes, les nuages, les âmes y fleurirent comme au cœur d’un printemps du monde enfin commencé.

Mais en augmentant, la trahison dont était issue la vie du monde était trop importante et devait avoir un prix. Maltarkiahn, la citadelle de Yuia fut engloutie dans la fonte des glaces. On dit que les hommes qui vivaient là étaient les plus sages de tous, et que Yuia, pour protéger son domaine et son peuple, emporta la citadelle au plus éloigné des pôles de la planète. Personne ne revit jamais Maltarkiahn et ses habitants, et Yuia semblait exilée à jamais.

Rongé de remords et de douleurs, c’est sous la forme d’un lion ardent que Meno arpenta les terres vivantes qui résultaient de son miracle. Il rencontra les hommes, une nation d’adorateurs du feu, il parcourut le monde et en vit les beautés, mais par-dessus tout, il rechercha Yuia, celle pour qui il avait donné le feu aux premiers hommes. Son cœur était empli de douleur et de peine, et dans un élan de culpabilité, il décida une fois encore d’en appeler à Gaïa, alors en pleine méditation, sa puissance focalisée sur l’astre du jour, un astre de pure lumière alimenté de son propre pouvoir, si bien que de jour en jour, elle s’affaiblissait. Meno et elle discoururent longuement, et ils parvinrent à un arrangement : Gaïa promit à Meno de ramener Yuia parmi eux s'il lui offrait sa puissance et son savoir de l’ignition. Ensemble, ils travaillèrent à un nouvel astre, de lumière et de feu, qu’ils placeraient au dessus de la planète de Yuimen pour lui donner lumière et chaleur sans affaiblir la mère du ciel.

Cet astre fut appelé le Soleil. Ils avaient envers lui l’amour que l’on porte à un fils aimé, et pour le faire vivre plus fort, Meno donna ce qu'il lui restait : l’amour qu’il gardait pour Yuia. Cette dernière, reine de glace, revint d’entre les neiges ancestrales à la demande de Gaïa. Sa rencontre avec Meno fut des plus tumultueuse. Ils se combattirent avec violence, l’un armé de sa lance de flamme et l'autre de sa lame de glace, et firent trembler la terre et le firmament. « La perte de la flamme. », c’est ainsi que les adeptes de Meno nommèrent l’extinction de son amour pour Yuia et la bataille qui les opposa. Ni Meno ni ses fidèles ne se remirent vraiment de cette perte d’affinité avec Yuia et ses adeptes. Ils écrirent un total de 25 lamentations ensembles : douze lamentations pour le culte de Meno et 13 pour celui de Yuia. Les éclats de leurs assauts se reflètent encore aujourd’hui dans les cieux du pôle sous la forme d’aurores boréales. […]

Avatar du membre
Yuimen
Messages : 2483
Enregistré le : mar. 26 déc. 2017 19:17

Légendes

Message par Yuimen » jeu. 1 nov. 2018 22:38

Autre version de l'histoire de Nosvéria


Les hommes, avides de côtoyer Yuia, après des siècles d'absence, lui bâtirent une cité : Nosvéria. Ils voulaient pour elle la plus splendide des villes dans le plus merveilleux des cadres, aux yeux de la déesse. Il firent construire Nosvéria au sommet des Monts Éternels. - Pour cela, les hommes achetèrent les travaux d’architectes Nains et Elfes. Tous les monuments étaient d’une beauté inimaginable. Les décorations étaient raffinées. Chaque pavé de chaque rue était travaillé et culte à la main, constituant une fresque immense. Sur les murs étaient sculptées par des maîtres Elfes des scènes épiques et grandioses. Le palais et les temples furent construits par les Maîtres Nains. Et leur travail se mariait parfaitement avec celui des Elfes. Tout dans cette ville provoquait émerveillement et admiration.

Malheureusement pour les hommes, Yuia décida de les honorer de sa présence pour les remercier de cet hommage. Or les mortels ne sont pas faits pour côtoyer les dieux. - Et Yuia n'avait aucun droit de se présenter devant eux dans sa forme la plus pure ou même dans un corps d'emprunt. Zewen avait à jamais banni les dieux de Yuimen pour le préserver. La présence même de Yuia, dans un monde qui n'était plus apte à accueillir en son sein des dieux, et parmi des mortels trop fragiles pour cette incroyable expérience, gela en quelques instant la cité. Consciente des conséquences entraînées, Yuia se retira du monde avant même d'y être complètement revenue et limita ainsi les dégâts aux Monts Éternels et aux malheureux occupants de Nosvéria.

Il aurait fallut que Meno se joigne à elle pour maintenir l'équilibre du monde, voire rendre à la vie les fidèles piégés dans la cité de glace, mais Yuia était trop fière pour lui demander de l'aide. Nosvéria resta donc en l'état et aujourd'hui encore il semblerait qu'un souffle seulement puisse ramener les hommes gelés à la vie, pourvu qu'il soit divin.

Avatar du membre
Yuimen
Messages : 2483
Enregistré le : mar. 26 déc. 2017 19:17

Légendes

Message par Yuimen » jeu. 1 nov. 2018 22:39

Le sourire pincé (extrait du Registre des Reliques Incertaines)


Lorsqu'il créa le monde, Zewen donna à chacun de ses enfants - les déités élémentaires - une dague représentant l'élément auquel ils étaient attachés. Ces dagues avaient le rôle de protéger leur Dieu et de représenter sa puissance et son pouvoir sur le monde de Yuimen. Les Dieux conservèrent chacun leur propre dague jusqu'au jour où ils quittèrent Yuimen pour l'île des efles dorés, Nyr Tel'Ermansi, où ils n'en avaient plus besoin. Ils les confièrent alors à ceux qu'il jugèrent dignes de les porter.

Au plus grand étonnement de tous, Yuia confia sa dague des glaces à une femme du Désert d'Imiftil, du nom de Aïora. Cette femme d'une beauté sans égal était une esclave et maîtresse d'un chef de clan dans le désert. Ce dernier maltraitait tous ses sujets et particulièrement celles qui lui servaient de maîtresse. Lorsqu'Aïora reçut la dague de Yuia, elle égorgea son maître et s'enfuit à travers le désert seule. Tout laissait à croire qu'elle y était morte, mais elle resurgit pourtant, quelques années plus tard à Darham où elle tenait une maison close, connue pour accueillir les prostituées maltraitées.

Avatar du membre
Yuimen
Messages : 2483
Enregistré le : mar. 26 déc. 2017 19:17

Légendes

Message par Yuimen » jeu. 1 nov. 2018 22:39

La légende de Gaïa, déesse de la Lumière et de la Connaissance



Lors des temps immémoriaux, temps dont même les magnifiques elfes ne se rappellent pas, la terre fut créée. Zewen, le dieu unique en cette époque, façonna le monde sous la forme d'un rond plein, la forme la plus pure, la plus simple et la plus compliquée à la fois, qu'il nomma Yuimen. En même temps que son entreprise prenait forme, il créa une autre terre ronde, à la surface rouge comme le sang, qui fut bientôt habitée par l'élément du feu.

Il la nomma soleil qui, traduit dans le langage des dieux, se disait Gaïa. Rayonnant, cet astre, bien plus grand que Yuimen, l'illuminait de milles feux. Il était certain que sans elle, la terre de Yuimen aurait dépérit.

Puis Zewen, fatigué après avoir créé ce monde, décida d'aller se reposer. Mais il ne voulait pas voir sa terre ravagée par les humains et autres races lors de son retour. C'est là qu'il décide de créer les tout premiers Dieux de ce monde.

Yuimen vint en premier, du nom de la terre dont Zewen prit l'essence pour forger un être. Mais bien sûr, Yuimen devait être comme sa terre, vulnérable dans la nuit qui pourrait envahir son cœur. Alors Zewen créa à partir de l'essence du soleil la déesse Gaïa, la sœur et la lumière qui guiderait Yuimen.

Comme des enfants ils grandirent pour apprendre leur nature et le sens de leur future vie de Dieu et de Déesse. Ils devinrent par la suite de simples dieux , ceux de la Terre et de la Lumière. Voici maintenant comment Gaïa devint la grande déesse, mère des dieux connue dans nos temps...

Dans le silence de la nébuleuse du temps, Gaïa, enfant de Lumière, se tenait devant le géant Zewen. Droit, vénérable, il la fixait de ses yeux de jeune homme ou se reflétait pourtant la sagesse d'un vieillard, un vieillard ayant vécu l'éternité.

Après des années d’évolution, Zewen décide de faire à Gaïa le don de pouvoir descendre sur terre pour se montrer et prendre sa place dans le monde de Yuimen.

Avant de la laisser descendre sur terre, Zewen lui dit ceci:

- Sois bonne avec ceux qui le méritent. Sois douce avec tous les coeurs. Sois ferme pour te faire entendre. Écarte la nuit, mais laisse la parfois régner. Ainsi doit être ta vie, réglée par le temps comme celle des autres êtres.

Et sur ce, son image ne fut plus dans le monde de Zewen. Gaïa fit sa première apparition sur terre.

L'enfant de Lumière fit ses premiers pas au bord de la mer calme, sous les rayons du couchant. Elle rayonnait de milles feux quand la lumière tombait sur elle, comme une flamme de noblesse. Le monde était encore indiscipliné. Il faudrait le forger.

Glissant plus qu'elle ne marchait, elle se promena jusqu'à arriver devant une construction de bois, une grande barricade faites pour protéger un petit village. Plus tard, Yuimen la nommerait Kendra Kâr. Intriguée, l'enfant de Lumière fit le tour de cette étrange construction et tomba nez à nez avez deux hommes armés.

- Qui es-tu, diablesse de feu ?

Joignant les mains avec ferveur, son regard plein d'amour, Gaïa s'adressa ainsi aux humains :

- Je ne suis pas diablesse, je suis enfant des dieux... Je viens ici pour trouver refuge dans votre modeste village, car je ne suis encore que peu de chose en ce monde...

Les humains restèrent un instant muets de stupéfaction alors que la dernière lueur du jour venait flatter la chevelure d'or de l'enfant de Lumière. Muets de stupéfaction devant son calme et sa douceur face à leur propre réaction.

- Enfant des dieux ? Qu'est-ce que les dieux ?
- Ne connaissez-vous donc pas Zewen le Grand ?
- Zewen... N'est-ce pas notre père ?
- Les dieux sont vos parents.
- Y en a-t-il beaucoup ?
- Zewen est mon père, mon grand père... A mon frère et à moi, les deux premiers nés.
- Quel est ton nom, enfant des dieux ?
- Je suis Gaïa, la Lumière...
- Entre, Gaïa ab Zewen, repose toi, et demain, montre nous qui tu es...

Elle entra, se vit offrir une misérable hutte, un coin aussi misérable que petit dans celle-ci. Les humains se méfiaient, ne pouvant croire que la Lumière venait ainsi chez eux. Ainsi, jusqu'au lendemain, elle fut traitée comme une mortelle et connut pour la première fois une vie normale, étrangement normale après les quelques jours confortables chez Zewen.

Le lendemain matin, elle fut la première éveillée dans le village, éveillée dès que le soleil toucha d'un seul rayon la terre pour l'enjoindre à rejoindre la vie et la Lumière. L'enfant de Lumière se glissa hors de la tente et marcha dans les passages de terre et de boue entre les huttes.

Elle fut arrêtée en entendant un gémissement suivit d'un sanglot et regarda autour d'elle. Les pleurs provenaient de l'arrière d'une des huttes, hutte comme les autres. Elle y trouva un enfant à l'apparence aussi jeune qu'elle, pleurant faiblement, la peau collée contre ses côtes, son visage aussi émacié, qui semblait mourir de faim et autant de froid.

- Enfant, qu'as-tu donc ?
- La faim, pourquoi toi n'en meurs-tu pas ?
- Qu'est-ce que la mort... ?

L'enfant pleura de plus belle.

- Nous n'avons plus rien à manger ! Les hommes font ce qu'ils peuvent, mais le gibier n'est plus ! Ma mère est morte avant moi ! Mourir, c'est disparaître, ne plus être !

L'enfant de Lumière fut frappée par la détresse et la douleur qui se reflétait dans les yeux de l'enfant.

- Tu ne mourras pas !
- Tu ne... ?!

L'enfant de Lumière posa ses doigts sur les tempes de l'enfant, avec douceur, et lui sourit.

- Tu ne mourras pas.

C'est avec certitude qu'elle dit cela. Et alors que le soleil venait les éclairer, elle se mit à rayonner, rayonner comme jamais. Un chant naissait dans l'esprit de l'enfant, un chant plus beau que ce qu'il n'avait jamais entendu. Ses larmes redoublaient. C'est ainsi que les anciens du village trouvèrent les deux enfants.

Émerveillés, c'est ainsi qu'ils ont relatés la scène :

Une enfant, tout ce qu'il y avait de plus normale, ses doigts posés sur les tempes d'un autre enfant, proche de la mort tellement il avait eut faim.
L'enfant rayonnait avec la Déesse, les larmes aux yeux par une chose que peut de mortels avaient pût connaître, le chant des dieux.
Soudainement, comme venant de partout, une voix avait raisonné.

- Enfant, joli enfant... Veux-tu chanter avec moi ?

Et l'enfant chanta, avec une ferveur que peut connaîtront dans leur vie.
A vue d’œil, sa chair revenait, il rayonnait de vie en plus de la lumière divine.

Il fut le premier, le plus fervent de tout les prêtres de Gaïa.

Ainsi fut la première apparition de Gaïa, déesse de la Lumière... Qui, après avoir été une simple déesse, devint aussi celle de la Connaissance tant elle avait apprit auprès des humains... Sa sagesse devint presque aussi grande que Zewen, si grande qu'elle fut racontée jusque chez les elfes, les nains...

Ainsi était la mère de tout.

Après cela, Gaïa fit d’autres prouesses, mais se rendit compte que beaucoup étaient faut envers elle pour obtenir tout d’elle trop gentille… Cela la rendit un peu méfiante, puis lui apprit à tester ses adeptes d’où la tour Blanche, même si cela ne lui fait pas plaisir en son fond de mère douce et gentille.

Gaïa, décide maintenant de pouvoir prendre en charge les enfants humains et tous les enfants des autres races en charge pour leur permettre de pouvoir devenir de vrais enfants de Gaïa... Mais Sa douceur et sa gentillesse se paie pour ceux qui en abusent, même si sa façon de le faire payer est très doux et qu’elle redonne toujours une chance de se rattraper…

Depuis, Gaïa, la Déesse fait quelques apparitions auprès de certains de ses enfants, mais très rarement. Elle préfère passer par ses autres enfants déjà adeptes et forts dans son domaine pour transmettre ses pensées ou par les rêves où les personnes l’entendent, lui parlent aussi par la pensée, mais ne peuvent la percevoir réellement…

Son tout premier Enfant, le prêtre est toujours présent sur l’île de l’Orme, île qui avait été rendue invisible durant des centaines d’années à tous les yeux, humains, elfiques et autres…

Lorsque l’un des enfants de Gaïa* sera de retour, alors l’île sera à nouveau visible et devra toute se reconstruire et redevenir ce qu’elle a été avant la guerre des démons de Thimoros et de Phaïtos qui avaient tout détruit, détourné et tué tous les prêtres et les enfants de Gaïa. Cette fois, L’île est sous l’emprise de Gaïa et de son frère pour éviter une deuxième guerre…

*L’un des enfants de Gaïa : L’un des prêtres qui aura en lui l’humilité, qui n’aura sur lui aucune arme et ne combattra que par son cœur et son esprit et non par les armes…

Avatar du membre
Yuimen
Messages : 2483
Enregistré le : mar. 26 déc. 2017 19:17

Légendes

Message par Yuimen » jeu. 1 nov. 2018 22:41

Eden, le monde d'origine


Image



Le mythe

Ceci est une version résumée du mythe d'Eden et de Sithi tel qu'il est enseigné chez les Sindeldi par le clergé de Sithi.

A l'origine d'Eden était quatre dieux. L'une de ces divinités était Sithi, la lune blanche et pâle durant la nuit. Puisant dans les poussières d'étoile, elle créa une race lui ressemblant en tout plan : les Sindeldis. Ce peuple vivait en paix dans un monde extrêmement riche en magie et en savoirs. De Sithi, ils apprirent la maîtrise des fluides sous toutes leurs formes : la magie, les portes spatiales et temporelles ainsi que la technologie issues de la maîtrise des éléments.
Puis vient le cataclysme.
Eden se détruisait, se décomposait littéralement. Sithi utilisa ses forces pour sauver son peuple et lui permettre de s'exiler vers une nouvelle terre : Yuimen. C'est ainsi que, pour que les Sindeldi continuent à vivre, Sithi se sacrifia.

La réalité

Les fluides d'Eden
Sur Eden, les fluides ne sont pas opposés, mais complémentaires. Ainsi deux éléments opposés sur Yuimen n'en formeront qu'un, emprunt d'une dualité sur Eden :
  • Fluide de vision (lumière/ombre) : Il détermine la capacité qu'à toute chose à voir et à être vue. Cela touche aussi une vue extra-sensorielle touchant à l'onirisme et aux dons de medium.
  • Fluide de la perception (feu/glace) : Il détermine la capacité qu'à toute créature de percevoir les changements autour de lui autrement qu'avec la vision. Il est essentiellement lié à la thématique de la thermique, du chaud et du froid.
  • Fluide de la conduction (foudre/eau) : Il détermine la capacité qu'à toute chose de conduire, de manipuler et de transformer les énergies et les ondes.
  • Fluide de la matérialité (terre/vent) : Il détermine la capacité qu'à toute chose à avoir une existence physique (terre) ou immatérielle (vent).
Sithi est issue du fluide de vision.

Les connaissances sur les fluides
C'est sur Eden que les Sindeldis ont acquis la connaissance propre à l'extraction des fluides rémanents qui constituent le monde. C'est cette technologie-là qu'ils ont adapté sur Yuimen au sein des centrales de Balsinh. Ainsi, ils sont capables d'utiliser les fluides élémentaires par des moyens autre que la magie. Cependant, si les engins utilisant les fluides sont simples à utiliser par n'importe qui, ils demandent un savoir très précis et leur construction, en plus d'être dangereuse, est extrêmement coûteuse. C'est la raison pour laquelle, hormis à bord des aynores et des cynores, cette technologie n'est pour ainsi dire pas employée.

La destruction d'Eden
La destruction d'Eden est directement due au Sindeldi. Elle a en effet été causée par un déséquilibre élémentaire, due à un épuisement du fluide de vision. Il semblerait en effet que les Sindeldis ont finis par entrer en contact avec le fluide primordial de vision et par puiser directement dedans.
Ce déséquilibre élémentaire causé par l'épuisement d'un des quatre fluides primordiaux a généré une modification profonde de la structure même de la planète, causant sa destruction ou en tout cas la rendant totalement inhabitable pour les Sindeldis.

La fuite
Contrairement à la version du clergé de Sithi, cette dernière est partie avec son peuple sur Yuimen. En revanche, une autre faction Sindel, nommé les danseurs d'opale, sont restés sur place, usant de tous leurs pouvoirs magiques et technologiques pour protéger le fluide spatial permettant la fuite vers Yuimen.
Il est d'ailleurs à noter qu'il est fort probable que d'autres fluides spatiaux ont servi pour le transport, scindant le peuple en plusieurs.

Sithi sur Yuimen
Vu la différence de la nature fluidique entre Eden et Yuimen et Sithi étant constituée majoritairement de fluide de vision, elle a été prise de différents malaises dès son arrivée. Cette incohérence fluidique l'a mené à s'exiler sur un autre monde quelques mois à peine après l'arrivée sur Yuimen. Désormais, elle ne vient que rarement, pas longtemps et exclusivement sur Nyr 'tel Ermansi.

Avatar du membre
Yuimen
Messages : 2483
Enregistré le : mar. 26 déc. 2017 19:17

Légendes

Message par Yuimen » jeu. 1 nov. 2018 22:41

Histoire de Fenris et origine de ses Phalanges

On raconte que vers 30000 ans avant le retour d'Oaxaca, tout juste après la fin de la bataille du Désert de Sarnissa, Zewen se matérialisa sur Yuimen, à l'insu des autres Dieux. Il était intrigué par l'intérêt de ceux-ci envers ce monde plus qu'envers tout autre. Sachant qu'il ne pourrait jamais le comprendre s'il restait à l'extérieur de ce monde. Ainsi, soucieux de ne pas perturber le cours des choses, il vint sur Yuimen sous la forme d'un loup. Il approcha des villes et des villages, mais fut toujours chassé, les habitants craignant les loups. Il parcourut ainsi le monde, sur tous les continents. Le dernier qu'il visita fut Nosvéris. Il arriva à l'ancienne Henehar, où il fut relativement bien accueilli. Les habitants vivant près de la nature, ils connaissaient bien ces animaux à la fois sauvages et sociables et savaient que les risques étaient faibles. Il put se déplacer sans problème dans la ville, observant le mode de vie des Varrockiens. Les mœurs de ces créatures humanoïdes lui étant désormais connues, il se rendit dans la forêt afin de découvrir la nature. Mais son corps de loup étant en tout point identique à un vrai, il ne put résister à l'odeur d'une femelle en chaleur. Les hormones envahissant son cerveau, il s'accoupla avec la louve. De cette union naquit Fenris. Fenris avait l'apparence de Zewen en temps normal, mais velu, tout blanc et possédant une queue et les oreilles d'un loup. Son nez évoquait également l'animal. La meute de la louve accueillit Fenris en son sein et l'éleva comme un des leurs.
Un jour, alors que Fenris, maintenant plus âgé, traquait un animal sur les plateaux glacés du royaume de Nosvéria, il perdit pied et glissa dans une crevasse. Il essaya de se raccrocher à la montagne, mais ses doigts furent tranchés nets par les rebords coupants de la glace.
On raconte qu'une louve qui passait par là, descendante de la mère de Fenris, alléchée par l'odeur de la viande fraîche, avala les doigts tranchés de Fenris. D'elle naquit une portée d'hommes albinos qui furent élevés comme des loups. Ils étaient les ancêtres de ceux que l'on appelle aujourd'hui, à cause de cette histoire, les Phalanges de Fenris.

Avatar du membre
Yuimen
Messages : 2483
Enregistré le : mar. 26 déc. 2017 19:17

Légendes

Message par Yuimen » jeu. 1 nov. 2018 22:42

Origine des humains Sang-Pourpre



Vers -22620, avec la fin de l'ère glacière, les Phalanges de Fenris reculèrent. Un certain nombre d'entre eux résidaient sur l'île d'Aësoris, située quelque part entre Nirtim et Nosvéris. À cause de l'émigration massive de la population d'Ernestör, due à la chaleur et aux épidémies qui l'accompagnaient, la population d'Aësoris ne cessa de croître, et la ville de s'étendre.

C'est ainsi que cette dernière devint brièvement le siège d'une grande puissance commerciale, militaire et scientifique. Comme l'océan remplaça progressivement la banquise entre Nirtim et Nosvéris, la navigation se développa avec l'invention de navires à fort tirant d'eau, parfaitement adaptés aux les longs trajets en mer. Pour préserver de la montée menaçante des eaux l'île et la civilisation qu'elle abritait, un formidable rempart fut bâti face à l'océan.

La puissance de la cité s'affirma surtout au travers de sa puissance maritime, tournée dans un premier temps vers le commerce. Mais très vite, les dirigeants de l'île donnèrent à cette marine une vocation guerrière, et la cité indépendante déclara la guerre à plusieurs nations de Nirtim. Avec succès, ils attaquèrent et pillèrent Imora, cité que les shaakts rebâtiront plus tard sous le nom de Caïx Imoros.

Les raids côtiers de ces Phalanges de Fenris furent ensuite dirigés vers les garzoks d'Astërok, puis vers les autres Fenris et d'une manière générale vers toutes les colonies humaines du nord de Nirtim, y compris la ville d'Ernestör. La qualité révolutionnaire de leurs armes et la férocité des Aësoriens leur valurent le nom de « Peuple du Sang ». Nom qu'ils assumèrent d'autant mieux que leur prières, s'élevant autrefois en l'honneur de Moura, commencèrent de plus en plus à célébrer Thimoros, auquel ils sacrifièrent nombres de prisonniers faits au cours de leurs pillages.

La situation se renversa lorsque les shaakts réussirent à dérober les plans des navires aësoriens. Aidés par les autres Fenris, ils purent lever leur propre flotte de guerre. S'ensuivit alors de terribles batailles navales qui durant de longues années endeuillèrent les familles des deux camps.

Face à cet état de fait meurtrier, les éarions allèrent trouver les aësoriens pour tenter de les convaincre d'adopter à nouveau des moeurs plus pacifiques, et de renoncer au culte de Thimoros qu'ils avaient fini par embrasser. Les autorités de l'île refusèrent malgré le siège dont ils faisaient l'objet et les multiples attaques fragilisant le rempart. Lorsqu'une terrible tempête éclata, il devient évident qu'Aësoris allait être engloutie, ses fortifications n'étant plus à même d'assurer la sécurité qu'elles offraient par le passé. Malgré la colère des dirigeants de la ville, la population, consciente de la menace qui pesait sur elle, se tourna massivement vers Moura, implorant son pardon pour l'égarement dont ils avaient fait preuve et promettant une dévotion sans faille en échange de la sauvegarde de leur peuple.

Lorsque, sous les assauts combinés des éléments et des navires de guerre, le rempart céda, les eaux submergèrent l'île, et avec elle furent engloutis en grand nombre les assiégeants ; de la cité naguère florissante, il ne reste aujourd'hui qu'un pic et des ruines sous-marines. Cependant, Moura avait entendu les appels des aësoriens sincères et leur avait accordé sa bénédiction en modelant les survivants selon sa volonté. Ils devinrent des créatures de la mer et formèrent un farouche peuple de pirates, refusant désormais de se soumettre à une autorité centralisée semblable à celle qui avait manqué de les mener à l'extinction. Les anciennes querelles oubliées, ils se lièrent d'amitié avec les éarions. Mais il est des choses qui jamais ne s'effacent des mémoires et, reconnaissants pour le salut qui leur fut offert, ils vénérèrent et continue de vénérer Moura avec une profonde dévotion.

En mémoire de leur puissance passée, sans doute autant que pour ne pas oublier quels égarements furent les leurs, et le châtiment qui s'abattit sur eux, ils gardèrent tout de même le nom de Peuple de Sang. Au cours des années, se nom se changea en « Sang-poupre », référence au coquillage qui servait à l'origine à colorer en rouge leur corps pâles et désormais à teindre leurs vêtements.

Quant aux shaakts, ils conservèrent longtemps de cet épisode une puissante marine qui leur permit de coloniser Nosvéris et l'Imiftil.

** ** **
L'éveil de hommes-bleus


Entendez le récit de l’orgueil qui sonna le glas,
Du peuple de sang, le sang de Moura.

C'était alors que le monde était jeune, à l'aube des temps,
Les hommes du nord régnaient en maîtres sur les océans.
Leur fureur au combat, maîtres du fracas, était légendaire,
Mais le mal les rongeait, empoisonnait leur chair.

Vindicte et vengeance supplantaient la vaillance,
Mais les elfes virent la source de leur puissance,
Voiles solides ils tissèrent, navires rapides ils bâtirent,
Cinglant sur l'océan, les shaakt venaient clamer leur ire.

Entendez le récit de l’orgueil qui sonna le glas,
Du peuple de sang, le sang de Moura.

La force de Moura croît avec la marée,
Et ses flots s'élevaient, menaçant la jetée.
Les hommes qui l'avaient défiés élevaient le mur,
Mais toujours, l'eau montait, triomphant à l'usure.

Aësoris, l'île assiégée, par les shaakt et l'océan défiée,
Résistait, opiniâtre, mais sa fin était décidée.
Alors, les elfes de l'eau élevèrent la voix,
Pour clamer la colère de Moura.

Entendez le récit de l’orgueil qui sonna le glas,
Du peuple de sang, le sang de Moura.

Prêtres et seigneurs restèrent silencieux,
Thimoros leur semblait bien mieux.
Mais le peuple, voyant approcher la mort,
Clama haut et fort que les rois étaient en tort.

Prière ils offrirent, louange ils chantèrent,
Fidélité et repentir, en Moura ils prièrent.
Offrant leur vie et leur âme, ils étaient prêts à mourir,
Suppliants que la déesse leur accorde le repentir.

Entendez le récit de l’orgueil qui sonna le glas,
Du peuple de sang, le sang de Moura.

Les rois voulurent les faire taire,
Les prêtres, à la trahison crièrent,
Thimoros, le guerrier, était le seul maître, disaient-ils,
Moura leur montra le contraire, en submergeant leur île.

Mais ceux qui avaient reconnu sa valeur,
N'attendant rien d'autre que leur malheur,
Ils se virent offrir une nouvelle vie en lieu de trépas,
À jamais, ils resteraient dévoués à Moura.

Ainsi prend fin le récit du peuple de Moura,
Enfants des flots, indomptables ennemis des rois,
Morts et pourtant toujours vivants,
Sans maîtres jurés, ils vont au gré des vents.


Chant de Leyna'sëraya, prêtresse de Moura.
[Mise en chant de la légende de l'origine des Sang-Pourpre, proposée par Leyna'sëraya]

Avatar du membre
Yuimen
Messages : 2483
Enregistré le : mar. 26 déc. 2017 19:17

Légendes

Message par Yuimen » jeu. 1 nov. 2018 22:43

L’histoire des Orgamii


Tout commença avec une belle offrande de Valshebarath à l’attention des Shaakts de Khonfas, faite au moyen d’un fluide spatial relié à une autre planète, durant l’ère des Hommes, en l’an -5103 avant l'ère actuelle.
Il s’agissait d’une étrange araignée de la taille d’un homme, au visage humain, avec des propriétés plutôt intéressantes puisqu’elle était capable de donner naissance, en permanence, à une multitude de petites araignées chasseuses. Elles étaient envoyées sur les champs de bataille telle de la chair à canon et Khonfas gagnait coup sur coup.

L’araignée géante était nourrie, vénérée, entretenue et gavée pour être de plus en plus productive, mais un beau jour, il sembla au peuple de Khonfas qu’elle tomba malade. Les bêtes ne naissaient plus et l’araignée géante, elle, s'était mise à grandir, grandir, et encore grandir, prête à exploser ! Personne ne sut dire pourquoi. Elle ne produisait plus de combattantes arachnéennes, et Khonfas subissait alors des défaites, jusqu’au jour où elle finit littéralement par... se vider.

C’est à ce moment-là que le premier Orgamii vit le jour, du ventre de l’Araignée géante, accompagné d’une quinzaine d’autres membres de cette espèce, tous des mâles, avec deux bras et six pattes accrochées sur le torse, capables dors et déjà de marcher et de parler, ainsi que de combattre et parfois même d’user de la magie. Ils ressemblaient presque à desShaakts, avec leurs oreilles pointues et leur peau noire et auraient très bien pu être intégré dans la cité, pour leur permettre de se rendre utile au combat ! Mais non. Ils n’étaient que des pauvres mâles, des dégénérés ne ressemblant à rien ni personne : les Shaakts ne voulurent pas voir une autre espèce que la leur se développer au sein de leur ville.

Les Shaakts prétendirent que l’araignée ne s’était pas développée comme l’avait souhaité la Déesse. Mais les Orgamii préfèrent croire que c'était tout simplement l’évolution naturelle que Valshabarath a voulue pour son peuple de shaakts à Khonfas, seulement, sa volonté ne fut pas écoutée et respectée.

Ainsi, ce fut un grand drame, et la Reine Mère fut exilée loin de la ville avec sa maigre progéniture humanoïde à nourrir et à faire vivre. On ne tuait pas le fruit de la déesse Valshabarath, à Khonfas, mais apparemment, on pouvait le bannir.

Le petit peuple s’installa dans de grosses galeries sous la forêt d’Eniod après avoir fui le plus loin possible le territoire de Khonfas, proliférant sans répit et s’étendant de façon exponentielle pour fonder la ville de Selarim. Ils furent tenus pour morts et disparus et leur existence fut oubliée, mais le cœur de ces êtres ne bat plus que pour la reconquête de Khonfas qui leur reviendrait de plein droit.

Ces êtres sont tout l’inverse des Shaakts dans leur mentalité : ils respectent la nature qui leur offre une couverture pour se cacher, qui les a recueillis en leur sein, ainsi que tous les êtres vivants hormis les Shaakts qu’ils exècrent. Ils vouent une également une haine intarissable au culte de Valshebarath au nom duquel d’immondes choses sont perpétrées : guerre, massacre, torture, destruction de la forêt dense. Si cette déesse leur a permis d’exister, mais pas d’être libre et épanouis, elle ne mérite pas leur respect.

Avatar du membre
Yuimen
Messages : 2483
Enregistré le : mar. 26 déc. 2017 19:17

Légendes

Message par Yuimen » jeu. 1 nov. 2018 22:44

Légende de Cuilnen : La première Hinïon



L'histoire remonte au fin fond des âges il y a 25 000ans, à la naissance des Hinïons, alors que les Dieux combattaient entre eux, provoquant cataclysmes et furies des éléments. À l'abri dans une dense forêt, est née de l'amour d'une rivière et d'un chêne millénaire la toute première Hinïon. Dans ce havre de paix, la petite Hinïon est seule et abandonnée, sa mère est froide et humide, son père lourd et imposant, seuls le bruissement des feuilles et le clapotis des eaux bercent l'enfant à longueur de journées. Un beau matin, le soleil majestueux arriva à percer l'impressionnant amas végétal, amenant avec lui une personne superbe, aux cheveux d'or et au regard émeraude. La femme prit l'enfant comme le sien et l'éleva. Les années passent tel un rêve, d'autres enfants Hinïons arrivent dans la forêt, et l'un deux, le plus créatif battit la première chose, et la plus importante de toute : une grande fontaine, aux propriétés magiques. L'eau étant issue de la rivière qui a enfanté la première de tous.

Un jour, la grande personne convia l'enfant qui avait bien grandi, elle lui donna un nom, celui de Nestyr Tawarist, elle lui dit qu'il était temps que les Hinïons se réveillent et peuplent la terre. Elle lui indique qu'elle sera la grande Reine lorsqu'elle aura forgé une couronne que chacun reconnaîtra comme sienne. Puis elle lui donne un compagnon étrange : une faera de feu. "Nomme-la", dit la femme divine. Tuilinnaur sera le nom de la faera.

"Pars à l'Ouest dans les montagnes et revient quand tu auras ce pourquoi tu dois aller."

Commence alors un grand périple, un affrontement des éléments. La violence de l'eau, la cruauté de l'air, le mordant de la glace, l'hystérie de l'éclair, le maléfice de l'ombre, la dureté de la terre, la brutalité de la lumière, et plus que tout la furie du feu. À chaque étape, aidée de sa faera et d'alliés sur le chemin, elle passera les épreuves et récoltera une pierre de métal différente, jusqu'à pénétrer dans l'antre du grand volcan où après une énigme des plus raffinées édictée par un grand être de feu, elle trouvera le dernier des métaux. Cet être se révèle être Méno, le Dieu du Feu, du métal et des forges. Il lui prend les huit métaux et forge alors une couronne d'un alliage des plus improbables et il rajoute au sommet une impressionnante pierre d'une rouge vif et éclatant, taillée en étoiles à huit branches.

L'histoire se finit quand la jeune fille coiffée de sa couronne revient au point d'origine, les Hinïons ont grandi, une ville est née de leur effort. Et c'est ainsi que la Grande et toute première Reine Nestyr Tawarist entra à Cuilnen, première des cités de Yuimen.

Avatar du membre
Yuimen
Messages : 2483
Enregistré le : mar. 26 déc. 2017 19:17

Re: Légendes

Message par Yuimen » lun. 16 mars 2020 21:04

Le Mangeur de Mensonges

Image

Nul ne sait qui d'où vient ce fléau. Certains pensent que Thimoros le fit apparaitre, car les mensonges permettaient d'empêcher les guerres. D'autres l'imaginent comme un châtiment de Brytha, pour punir ceux qui refusent l'égalité des connaissances. Une minorité voit en lui l'arme de Koushuu amenant l'ordre par la chasse des menteurs. Les plus fous perçoivent en lui, la plume de Zewen rayant les menteurs et perturbateurs de la trame de son livre.

Si son origine fait défaut, son apparence est bien connue. Un renard à la tête et à la queue rousses, le corps vêtu d'un pelage blanc dans lequel chaque mensonge dit sur Yuimen fait pousser une nouvelle mâchoire avide de dévorer celui qui l'a créé. On dit que le mangeur vit dans un terrier, loin au delà des limites du monde, gardant précieusement tous les mensonges qui pourraient être prononcés et dormant paisiblement. Ainsi, chaque mensonge prononcé lui est volé, provoque son réveil et alors débute sa chasse pour le retrouver. Venant de nul part et disparaissant dans le néant avant que nul ne soit vraiment sûr que ce qu'il a vu, le mangeur traque inlassablement les menteurs, récupérant, au prix du sang et de la mort, la dette de ce dernier.

Il existe des contes d'horreur sur le mangeur de mensonges, permettant à sa légende de prospérer et peut-être d'avertir certains du coût des mensonges.

Expressions tirées de la légende :
"Ne donne pas une nouvelle bouche au mangeur." : signifie: "Ne mens pas."
"Le mangeur viendra pour toi." : signifie: "Tu payeras pour tes mensonges."

Répondre

Retourner vers « Divers »