Créatures tuables seul à partir du niveau 5 à 10

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Yuimen
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Créatures tuables seul à partir du niveau 5 à 10

Message par Yuimen » mer. 17 janv. 2018 22:57

Les créatures tuables par un PJ seul niveau 5 à 10
Voici quelques créatures que vous serez peut-être un jour amené à croiser au cours de vos aventures.

Certaines de ces créatures ont été transformées par magie par l'un des 13 d'Oaxaca, dans ce cas là, la précision sera donnée dans la description de la créature.


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Vignettes de classification :

Pour avoir un aperçu rapide du milieu de vie des créatures présentées, des vignettes seront placées sous leur nom. Si la créature peut vivre dans tous les milieux ou dans des milieux trop spécifiques pour être classifiés, l'espace pour les vignettes sera laissé vide.

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Et voici la liste des vignettes à utiliser directement sur les fiches. Il suffit de faire un clic-droit sur l'icône (ou les icônes) dont vous avez besoin et de cliquer ensuite sur "copier l'adresse de l'image". Ensuite, ajoutez-là sur la fiche du monstre comme indiqué sur la fiche-type.

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Liste des monstres/animaux/créatures qui vont suivre :

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Message par Yuimen » mer. 28 févr. 2018 00:22

Brachyu de Moura
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Lieu de vie : Mers, océans et côtes.
Taille et poids : 1m de long, 40kg en moyenne.
Appartenance aux 13 : Perailhon
Domesticable : Non.
Monture : Non.

Si Moura est toujours fière de ses habitants marins, elle reste tout de même méfiante lorsque les Treize, et principalement Perailhon, tentent de s'impliquer dans l’écosystème de ses eaux. Si son nom lui rend hommage, le Brachyu de Moura n'est pas une créature qui lui est rattachée. A l'origine simple crustacé des mers et des côtes, la Magie du Dormeur des Abysses s'est répandue dans les eaux comme une maladie jusqu'à faire muter chacune des formes de vie.

Le Brachyu, ou "Rejeton du Carapacé", tient son nom d'une vieille prêtresse, Henel Al Brachyu, rattachée au culte de Moura et persuadée d'avoir découvert une nouvelle espèce de crustacé. Même après confirmation de son lien avec Perailhon, la majeure partie des gens continuent d'utiliser ce terme pour désigner cette créature. Si le Brachyu conserve de nombreuses similitudes avec les crabes qui peuplent les côtes et récifs par rapport à son mode de vie, sa croissance éclair et exagérée lui a fait gagner quelques places dans la hiérarchie alimentaire de son habitat. Ses immenses pinces peuvent désormais briser le manche d'une lance comme une brindille et trancher les chairs sans aucune résistance. La pression de l'air exercée par ces dernières libère un claquement si bruyant qu'il peut assommer un homme pris par surprise. Souvent dissimulées sous sa carapace inférieure, deux minuscule pinces articulées permettent au Brachyu de décortiquer les coquillages pour en récupérer la chair et de portionner ses repas jusqu'à sa petite bouche qui ne peut s'étirer. Il est protégé par une carapace solide et épaisse qui a certaines propriétés pour repousser la magie.

La rencontre avec cette créature porte systématiquement les aventuriers à confusion. Si les habitués des mers y sont relativement habitués au point de les déguster, le Brachyu est un adversaire qui cache relativement bien son jeu. En effet, ses deux grosses pinces sont ses meilleurs atouts contre un pêcheur belliqueux, mais sa vitesse l'est tout autant. Capable de rester immobile des heures durant, il foncera vers sa cible en une poignée de secondes pendant lesquelles la panique prendra le dessus avant de finir décapitée sans même avoir le temps de répliquer.

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Carapace trompeuse

Nombre sont les aventuriers fiers d'avoir vaincu une telle créature et qui décident de faire de sa carapace un bouclier ou une pièce d'armure. Grossière erreur qui peut leur coûter cher : la carapace du Brachyu est irrémédiablement liée à son système nerveux et sanguin, ce qui fait que si elle n'est pas alimentée par son énergie vitale, elle perd vite de sa résistance et devient rapidement aussi friable que du sable.

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Message par Yuimen » mer. 28 févr. 2018 00:27

Goule
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Lieux de vie : Grottes, cavernes et cimetières (villes).
Taille et poids : Ceux d'un cadavre en chair.
Appartenance aux 13 : Herle Krishok
Domesticable : Non.
Monture : Non.

Monstruosité mort-vivante aux tendances nécrophages et anthropophages, la Goule représente parfaitement la férocité et la sauvagerie des terreurs de la tombe. Si les premières créations appartiennent à Herle Krishok, elles sont aujourd'hui le fruit de nécromanciens en tout genre.

A la différence de son cousin squelettique, la Goule possède des muscles et de la chair qui lui permettent d'agir et se mouvoir comme de son vivant. Animée par un désir vital de dévorer la viande de tout ce qui l'entoure, cette créature est impossible à raisonner et difficile à stopper. Seul compte de plonger ses dents abîmées et parfois manquantes dans la chair chaude ou putréfiée pour l'engloutir et régénérer les plaies qui jonchent son corps. A coups de griffes, de charges et d'hurlements intimidants, la Goule répondra à l'appel de son estomac quitte à y laisser un bras, une jambe ou la vie.

Son statut de mort-vivant lui confère un avantage certain par rapport à ses cibles encore mouvantes. La Goule ne ressent ni douleur, ni émotion et n'hésite pas à foncer tête baissée en direction de sa cible ce qui en fait une invocation impétueuse et presque incontrôlable. Inconsciemment, elle pourra rejoindre d'autres individus de son espèce, sans toutefois user de règles de groupes ou de communauté. Pas de partage, pas de reproduction, le seul avantage qu'elle sait tirer de la chasse à plusieurs est de profiter des trouvailles de ses congénères. En l’occurrence, il n'est possible de l'arrêter qu'en séparant sa tête de son corps ou en détruisant l'intégralité de ce dernier. On peut retrouver une concentration plus importante de sa population dans les lieux à l'abri de la lumière, capable de saper ses forces et d'abîmer sa peau et ses chairs en pleine décomposition.

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Goule sauvage et d'élevage

Si toutes les goules sont le fruit d'une invocation, nombre d'entres elles parviennent à se libérer de leur Maître pour vagabonder frénétiquement à la recherche de proies. A l'inverse, le Nécromancien qui parvient à maîtriser une Goule est capable de la contrôler indifféremment de sa gloutonnerie excessive.

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Message par Yuimen » mer. 28 févr. 2018 00:31

Kragen
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Lieux de vie : Forêts, forêts de conifères et jungles.
Taille et poids : 45cm à 55cm, 15kg à 25kg.
Appartenance aux 13 : Non.
Domesticable : Oui.
Monture : Non.

Habitué des forêts aux arbres immenses, le Kragen est un reptile qui se plait à grimper aux plus hauts arbres. Son corps est parsemé d'écailles et de plumes qui lui recouvrent jusqu'au bout des membres, fins et plus sensibles aux changements de températures. Ses excellentes compétences d'escalade s'expliquent par des griffes acérées et crantées qui s'accrochent avec une facilité déconcertante dans le bois et la chair de ses proies. En observant ce petit prédateur chasser, on notera son aisance à sauter d'un tronc à un autre et ce à plus de dix mètres de hauteur.

Vif, rapide et rusé, le Kragen ne se refuse aucun gibier de son territoire, qu'il soit volant ou terrien. Capable de monter aux nids pour y dévorer les œufs et les petits volatiles, il peut même attraper un oiseau de proie en pleine phase d'envol s'il parvient à escalader un arbre à proximité. En groupe, les Kragen couvrent une zone plus large au sol et dans les airs. Son caractère prudent l'incitera à ne pas attaquer cible plus grosse que lui, aussi est-il rare de le voir s'attaquer aux hommes. En chasse quasi-constante, le Kragen se cache dans les fourrées, usant de son pelage et de ses écailles aux teintes brunes et verdâtres pour se fondre dans le décor.

La dernière particularité sur son régime alimentaire concerne sa facilité à s'adapter à son environnement. Le Kragen est omnivore et se repaît de fruits, de viande et même de poisson qu'il digère particulièrement vite. Cependant, cet animal n'est pas doté d'anus qui lui permet de produire des excréments. A l'inverse, son estomac absorbe les nutriments de la nourriture ingérée et liquéfie les déchets pour ensuite les stocker dans une sous-poche de son estomac. Le Kragen est capable de presser cette poche en déglutissant et peut projeter ce liquide acide à quelques mètres de distance, brûlant les chairs en une poignée de secondes.

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Plumes décoratives

Les plumes de Kragen sont utilisées dans la confection de flèches et de carreaux d'arbalètes. Les écoles d'archerie les achètent à bon prix pour décorer les armes d'honneurs offertes aux meilleurs élèves de la promotion.

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Message par Yuimen » mer. 28 févr. 2018 00:33

Pirhontos
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Lieux de vie : Rivières et fleuves (eau douce).
Taille et poids : 1m de long, 40gm à 50kg.
Appartenance aux 13 : Non.
Domesticable : Non.
Monture : Non.

Le Pirhontos est un poisson qui remontent continuellement les fleuves et les rivières jusqu'à leurs points d'origines, pour finalement redescendre jusqu'aux bras de mers qui contiennent encore peu de sel marin. Durant ses ascensions et ses descentes, il se nourrit d'algues gorgées d'eau douce et de petits poissons qui remplissent son estomac pour quelques jours. A force d'exercice, le Pirhontos possèdent des nageoires particulièrement fermes et de puissants muscles dorsaux, ce qui rend sa chair savoureuse, mais difficile à dépecer correctement pour un amateur. Ses écailles changent de teinte selon l'intensité du soleil, variant du bleu au violet. Ce poisson passe sa vie seul, excepté lors de la saison des amours et à toutes les équinoxes du printemps.

Le Pirhontos possède un organe spécial en forme de pointe près des yeux qui lui permet de réchauffer ses yeux et son cerveau de 10 à 15 °C par rapport à la température de l'eau. Ce réchauffement permettrait de grandement améliorer sa vision, et donc sa capacité de prédation. Le cartilage qui complète cette pointe est particulièrement dur et peut perforer une planche de bois s'il est associé à sa vitesse fulgurante. Peu agressif en soi, ce poisson le devient rapidement s'il se sent menacé ou si la saison des amours est en cours. Il est donc déconseillé de traverser les rivières et les fleuves à cette période, voir même de se rapprocher du bord pour y boire sous peine de se retrouver avec la pointe d'un Pirhontos dans les tempes ou les yeux.
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La chair de Pirhontos

Pour gagner cette chair ferme et savoureuse, le Pirhontos doit être libre de remonter les courants en sens inverse et ce à loisir. Détacher les arêtes devient une tâche complexe, mais la récompense est de qualité. Nutritive, rapide à cuire et délicieuse, la chair de Pirhontos est un aliment que l'on retrouve sur les tables de la haute société.

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Message par Yuimen » mer. 28 févr. 2018 00:35

Glenas
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Lieux de vie : Toutes forêts.
Taille et poids : 1m de haut, 2m d'envergure, 55 kg.
Appartenance aux 13 : Aucune.
Domesticable : Non.
Monture : Non.

Étrange humanoïde aux allures d'oiseau de proie, le Glenas est un mystère qui intrigue l'espèce humaine.

Les Glenas sont des créatures au corps vaguement humain dotées d'ailes, d'un bec et de serres. Contrairement à ce que l'on pourrait penser, ces étrangetés ne sont ni le fruit de l'un des Treize, ni les conséquences des émanations de fluides sur Yuimen. Les Glenas vivaient autrefois loin du regard de tout être humain, là où la civilisation est un concept inconnu. L'origine de ces créatures est indéfinissable tant l'espèce use de ses dons pour survivre et ce face à n'importe lequel des obstacles. Cependant, la capacité d'adaptation des Glenas est reconnue au fil du temps comme l'une des plus incroyables jamais observées. Autrefois simples humanoïdes aux corps frêles et au bec fin, les obstacles météorologiques et environnementaux qu'ils ont du affronter ont permis à l'espèce de se développer physiquement, gagnant ainsi le droit de vivre après tant de ténacité.

Aujourd'hui, les Glenas construisent leurs nids dans les plus hautes cimes des arbres, à l'abri de la plupart des prédateurs. Ces créatures possèdent l'un des régimes alimentaires les plus vastes avec le Nigri, se vantant ainsi d'être omnivores, charognards et coprophages. Le comportement calme et observateur des Glenas rejoint celui des vautours, chassant les proies sans défenses et ramassant les corps putréfiés jusqu'aux nids afin de le partager. Très tribalistes, ces créatures œuvrent pour le bien de leur espèce et primeront les leurs avant toute chose, allant jusqu'à sacrifier une minorité pour la majorité si besoin. Cependant, les Glenas ne cherchent pas constamment à protéger leurs petits, subvenant simplement à leurs besoins tant qu'ils ne le peuvent pas. En explorant les forêts, il n'est pas rare de percevoir le gloussement distinctif de ces oiseaux, étrange association entre le piaillement et le déglutissement.

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Le Glenas "arctique"

D'après les rumeurs, l'espèce posséderait un équivalent adapté aux températures extrêmement basses doté d'un plumage blanc et d'un tempérament particulièrement agressif.

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Message par Yuimen » mer. 28 févr. 2018 00:37

Mantis
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Lieux de vie : Toutes forêts.
Taille et poids : 60cm à 80cm, 20kg à 30kg.
Appartenance aux 13 : Aerq
Domesticable : Non.
Monture : Non.

Créations d'Aerq, l'un des lieutenants d'Oaxaca, les Mantis empruntent de nombreuses similitudes aux êtres humains et aux mantes religieuses. Leur corps est composé de membranes reliés par une chitine capable de s'adapter à la couleur de l'environnement. Chaque membre est doté de muscles directement reliés au centre nerveux qui se trouve dans leur cage thoracique et non dans le crâne. Cette particularité fait que beaucoup perdent la vie après avoir décapité une Mantis, persuadé de ne pas la voir se relever. Dotée d'une excellente régénération naturelle et du don d'autotomie, cette créature peuvent détacher leurs lames lorsqu'elle sont abîmées pour en récupérer de nouvelles quelques minutes plus tard. Ses ailes s'agitent à la même vitesse que les autres hyménoptères et lui permettent de planer à quelques dizaines de centimètres, doublant presque sa vitesse de pointe.

Vivants dans les troncs d'arbres suffisamment larges pour les accueillir, les Mantis sont des êtres particulièrement territoriaux et défendent leur nid jusqu'à la mort. Son régime alimentaire, principalement composé d'insectes et de végétaux, dérive quelquefois lorsque de la viande rouge est à leur portée. Prudent, maniéré et capable de réfléchir à la situation, cet insecte quasi humanoïde s'adaptera à son adversaire et usera d'un instinct de survie étonnamment développé pour une création insectoïde. C'est ce même instinct qui lui indiquera quand battre des ailes à une vitesse bien plus élevée que la normale pour accélérer son flux sanguin. Ses muscles, fins et fragiles, supportent mal la pression subie et explosent, libérant tout autour de lui un sang particulièrement corrosif.

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Bon à jeter

Si elles avaient pu servir à de nouvelles technologies incroyables qui empruntent les mêmes bases que la poudre à explosif des feux d'artifices, les viscères de Mantis se ratatinent à l'air libre, rendant leur utilisation impossible pour une étude scientifique.

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Message par Yuimen » mer. 28 févr. 2018 00:41

Scarabée géant
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Lieux de vie : Toutes forêts, principalement sous terre.
Taille et poids : 1m à 1m20 de long, 25cm à 50cm de hauteur, 50cm à 60cm de large, 70kg environ.
Appartenance aux 13 : Aerq
Domesticable : Non.
Monture : Non.

Si les plus gros spécimens de scarabées atteignent les proportions d'un chat, ceux d'Aerq sont capables de rivaliser avec un chien de bonne taille et de déplacer des arbres avec une facilité déconcertante.

Le scarabée géant est un insecte mutant qui possède une force incroyablement exagérée pour sa taille. Il est capable de porter plus de 800 fois son poids et ce sur plusieurs mètres. Son corps, musculeux mais fragile, est recouvert d'une carapace particulièrement dure et résistante aux chocs. De nombreux excroissances, de la forme d'une pointe, parcourent sa chitine de fer et dissuadent les prédateurs, humains ou non, de s'approcher de trop près. Ses pattes, découpée en plusieurs membres unifiés, se finissent en pointes et facilitent le déplacement sur terre. D'apparence intimidante, les scarabées n'en restent pas moins pacifiques et n'incombent qu'à la survie de leur espèce. Herbivore et insectivore, ces créatures n'attaqueront que pour se défendre et s'exilent le plus souvent sous terre. Plusieurs citoyens de campagne font état de tunnels construits sous leurs fondations qui menacent d'effondrement.

Conscient de la force spectaculaire de ces insectes, le lieutenant de la Dame Noire fut rapidement chargé de mettre sur pieds une armée de scarabées pour détruire les fortifications de n'importe quelle ville. Après de nombreuses expériences, il en sortit un résultat tout à fait convenable mais qui ne tarda pas à agir différemment des attentes. En effet, ces insectes demeurent indomptables tant physiquement que mentalement et Aerq dut se résoudre à les abandonner dans la nature. L'instinct de survie de ces créatures mutantes les incita à disparaître sous terre, là où elles sauraient creuser un nid parsemé de nombreux réseaux tunneliers.

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Tunneliers experts

Les scarabées possèdent un sixième sens qui leur permet de se repérer facilement dans leurs tunnels. A l'inverse, il est particulièrement difficile pour un autre être vivant de comprendre de quelle manière les scarabées organisent leur réseau tunnelier.

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Message par Yuimen » mer. 28 févr. 2018 00:42

Tyroglon
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Lieux de vie : Cavernes, donjons. Endroits sombres et reculés.
Taille et poids : 1,50m à 1,70m, 40kg.
Appartenance aux 13 : Non.
Domesticable : Non.
Monture : Non.

Solitaire en puissance qui vit au creux d'endroits reculés et abandonnés, le Tyroglon est une créature humanoïde qui a les autres êtres vivants en horreur.

Son aspect anorexique s'explique par une surprenante technique d'alimentation qui permette à cette créature d'ingurgiter très peu de nourriture. Ne se nourrissant que de mousse, de champignons et d'eau, le Tyroglon stocke les aliments dans son estomac qui reproduit un écosystème favorable à la prolifération des mycètes. Ainsi, les plantes fongiques ingérées se reproduisent à nouveau dans l'estomac et font office de réserve pour quelques semaines. Cependant, ce régime alimentaire n'empêche pas cette créature de posséder des muscles en bonne forme et une poigne très ferme. Agile, souple et capable de se tordre à loisir, le Tyroglon s'introduit dans les cavités les plus étroites et s'en extirpe très facilement. Excellent grimpeur, il repère facilement les prise et s'adapte à la paroi qu'il escalade. Son aversion pour le soleil et la lumière atténue les pigments de sa peau qui vire au gris, voir au gris foncé pour les plus vieux spécimens. Ses mains comptent trois à quatre larges doigts musculeux qui ne lâchent que très rarement leur prise, impuissante devant une telle force. Son crâne s'allonge progressivement au fil de sa vie et facilite ses déplacements caverneux. Son regard, vide et sombre en temps normal, se teinte d'un blanc terne qui ne disparaît qu'une fois sa proie éliminée.

Nichant dans les cavernes et les catacombes, le Tyroglon est extrêmement territorial. Il ne supporte aucune autre présence que la sienne dans son repaire et s'affaire la plupart du temps à chasser les intrus allant du rat à l'aventurier. Autrement, il s'endort dans un coin sombre et dissimule sa présence grâce à une hibernation éphémère. Traqueur particulièrement doué, le Tyroglon est nyctalope et possède une ouïe aussi fine que les chauve-souris. Sa proie ne l'entend généralement pas arriver et ne repère sa présence que lorsqu'elle sent ses mains se refermer sur son cou. Cependant, son manque de chair en fait un adversaire très fragile qui ne compte que sur la surprise et l'embuscade pour piéger ses victimes. Si un coup d'épée peut lui sectionner un muscle, un second parviendra aisément à l'achever au sol.

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En voie de disparition

Qu'il s'agisse des armées d'Oaxaca ou des peuples libres, l'extension de leur territoire cause une tendance à la disparition de l'espèce qui ne trouve progressivement plus de lieux à occuper.

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Message par Yuimen » jeu. 1 mars 2018 00:19

Argus rampant
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Lieu de vie : Forêts humides et marais.
Taille et poids : 1,5m à 2m de hauteur, 2m de large et 300kg environ.
Appartenance aux 13 : Cwedim
Domesticable : Non.
Monture : Non.

Les Argus Rampants sont capables de dévorer un potager, massacrer les fermiers et détruire la ferme qui va avec. Cwedim, un des treizes lieutenants d'Oaxaca a donc fait fort en transformant de nombreux escargots en ces abominations. Ce gastéropode géant est monstrueux : non seulement son corps tout entier est constellé de globes oculaires indépendants les uns des autres, mais sa gueule présente en plus deux hideuses mâchoires –une en avant et une au fond de son gosier-. L'Argus Rampant agrippe dans un premier temps sa proie à l'aide de sa première rangée de mâchoires avant de l'attirer vers le fond de sa gorge pour la déchiqueter à l'aide de la seconde. Il sait aussi se défendre, sa carapace étant d'une rigidité incroyable et seuls les coups les plus violents en ont raison.

Ainsi, la stratégie de la bête est de mordre tout ce qui lui passe à portée de gueule pour se retrancher ensuite à toute vitesse dans son abri naturel. Capable de rester dans cette posture pendant des jours, l'Argus rampant compte sur la lassitude de ses adversaires pour s'en sortir. Si ce monstre mange sans distinction tout ce qui est un tant soit peu comestible, il est capable de tenir étonnamment longtemps sur ses réserves jusqu'à ce qu'il trouve quelque chose sur quoi déchaîner son immense appétit, ses instincts de dévoreur frénétique en faisant une menace impossible à négliger.

Les globes occulaires qui parsèment sa carapace sont parfaitement à l'abri et guettent la moindre silhouette à l'approche. Ainsi, il est quasi-impossible de surprendre un Argus rampant éveillé et il faudra savoir faire preuve d'astuce pour surprendre la créature autrement qu'à l'attaque surprise. Bien entendu, s'il se calfeutre sur lui-même, rien n'empêche d'essayer de plonger son arme par là où sa tête s'est sauvée, au risque d'en ressortir sans lame au bout de l'épée ou sans doigts au bout de la main.

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Carapace miroir

L'utilité de la carapace vitrifiée des Argus rampants est diversifiée, mais sa réputation est confirmée par les Guerriers de l'Ordre de Brytha. Les boucliers-miroirs des bretteurs sont recouverts de morceaux de carapaces qui laissent transparaître le métal lisse et réflecteur aux attaquants.

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Message par Yuimen » jeu. 1 mars 2018 00:22

Serpents de Moura
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Lieu de vie : Mers, océans et côtes.
Taille et poids : 1,15m à 2m de long, 25kg à 50kg.
Appartenance aux 13 : Aucun.
Domesticable : Oui.
Monture : Non.

Sournois et agressifs, les Serpents de Moura sont une espèce de reptiles marins qui peuplent les eaux salées de Yuimen.

Depuis qu'il est capable de pêcher, l'Homme a remonté ces créatures dans ses filets, développant progressivement une phobie justifiée. Le Serpent de Moura rentre dans la catégorie des prédateurs extrêmes, c'est à dire qu'il attaque tous les individus qui ne font pas partie de son espèce. Cependant, les marins démentent aisément ce dernier point après de nombreuses rencontres. Reptile au corps long et fin, cette créature possède une longue nageoire dorsale qui lui permet d'effectuer des virages très abrupts en pleine vitesse de pointe. Égalant les Sirènes en terme de rapidité sous-marine, le Serpent de Moura peut rejoindre un homme qui se noie à une centaine de mètres en quelques secondes. Ses écailles se colorent selon la qualité de l'eau et sa teneur en sel, aussi existe t-il des spécimens aux teintes vertes et bleues. Sa mâchoire est composée de petites dents acérées mais néanmoins solides qui déchiquettent les chairs ramollies par l'eau.

La vraie nature de son appartenance à Moura est toujours inconnue, mais la croyance populaire l'assimile à la Déesse par rapport à son agressivité et son comportement belliqueux. Cependant, les croyants de Moura défendent leurs suivants de s'attaquer à ces créatures sous peine de vives représailles. De nombreux Aquamanciens du Culte proposent leurs services, moyennant rémunération, pour protéger les expéditions de ces créatures capables de se projeter hors de l'eau si tentation il y a. Il est inutile de préciser que la nageoire qui longe le corps de cette créature est parsemée de piques qu'il est déconseiller de toucher. Extrêmement résistantes, elles peuvent percer le cuir et sont particulièrement sensitives. Aussi, le Serpent de Mourra saura user de sa vivacité pour mordre une main trop imprudente lorsqu'il ressent le moindre contact.

Véritables prédateurs des mers, ces reptiles sont attirés par l'odeur du sang et ce même sous l'eau. Quelques gouttes peuvent attirer plusieurs spécimens qui harcèleront leur proie sans lui laisser la moindre chance. Redoutables en mer, les Serpents de Moura se défendent aussi sur terre, mais chercheront de prime abord à rejoindre leur habitat naturel. Mais pendant qu'il se fraye un chemin jusqu'à l'eau, gare à ne pas le sous-estimer. Un bond de sa part suffira pour refermer ses crocs sur le visage du sot qui osera l'approcher.

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Pêche désastreuse

A la remontée des filets, on apprend aux jeunes pêcheurs à observer la moindre trace de reptile. Plusieurs d'entre eux pensent avoir affaire à un Sarnas qu'il suffit d'éclater contre la coque du bateau, à la différence du Serpent de Moura.

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Message par Yuimen » jeu. 1 mars 2018 00:24

Jinn
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Lieu de vie : Cavernes et grottes. Lieux fermés où il y a de l'écho.
Taille et poids : 1m à 2m de haut, 50kg à 100kg.
Appartenance aux 13 : Aucun.
Domesticable : Non.
Monture : Non.

Créature humanoïde carnivore, le Jinn est doté d'un appétit de carnassier et d'une oreille particulièrement fine et sensible.

Capable de s'adapter à tous les types d'environnements en assimilant les réflexes de survie des autres espèces, le Jinn grandi au sein d'un groupe de congénères qui se séparent à l'âge adulte. Rapidement isolé, il gagne en agressivité et devient une rencontre dangereuse et difficile à échapper pour les voyageurs et imprudents. Le Jinn se repère dans son environnement grâce aux nombreuses vibrations sonores que captent constamment son oreille interne. A force d'expérience, ces créatures gagnent en réactivité et s'adaptent plus rapidement aux informations essentiels et ce notamment lors de leurs parties de chasse. Ainsi, elles sont naturellement sensibles à tous les types de musiques et de sons rythmés qui les attirent indéniablement en direction de la source.

Gagnant en taille et force brute au fil des années, le Jinn use de ses extrémités griffues pour chasser l'homme, l'animal et les dangers. Long, agile et souple, il se sert de ses longs bras pour accentuer sa vitesse de pointe et passer facilement les obstacles sur sa route. S'il est difficile de gérer une telle créature lors d'un combat, il existe de nombreuses parades pour occuper et fuir une rencontre fortuite. Pour peu qu'il soit doté d'un minimum de rythme et de voix, n'importe quel être vivant peut amener un Jinn à se désintéresser quelques instants de son repas pour dodeliner de la tête au son de la mélodie ou de la musique improvisée, offrant ainsi une opportunité de fuite.

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Préférences des Jinns

Certains Jinns sont plus sensibles à des familles de sons. Les livres ajoutent une appellation selon la famille, ce qui donne "Silf" pour les mélodies, "Marid" pour les percussions et "Iphrit" pour les sons graves.

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Message par Yuimen » jeu. 1 mars 2018 00:37

Moutarie
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Lieux de vie : Mers, océans, côtes maritimes et lieux enneigés.
Taille et poids : Environ 2m de long, environ 500kg.
Appartenance aux 13 : Aucun.
Domesticable : Oui.
Monture : Oui.

Au début de "l’Ere de la Magie", les nombreux déchaînements d'énergies arcaniques ont dénaturés les animaux présents sur Yuimen, donnant naissance à des créatures plus ou moins extraordinaires. C'est ainsi que les premières Moutaries arpentèrent le monde.

Anciens mammifères marins, les Moutaries sont des créatures paisibles capables de s'adapter à de nombreux climats. Leur plus grande particularité, outre le bleu vif de leur épiderme, est un pelage acclimatable très fin d'une couleur dorée qui se colle à leur peau flasque et fragile une fois sous l'eau. A l'air libre, la toison d'or gonfle et la peau durcit, protégeant ainsi la Moutarie des températures extrêmement basses et des éventuelles attaques. Il est prouvé que le pelage qui enveloppe ces créatures génère continuellement de la chaleur lorsqu'il est exposé à l'air libre. Omnivores, ces créatures autant maritimes que terrestres se nourrissent principalement de poissons, mais également de fruits et d'algues. Malgré sa douce apparence, la Moutarie est tout à fait à-même de se défendre contre les prédateurs. Souvent la proie de nombreux carnivores, cette créature use d'abord de sa masse et de sa taille impressionnante pour faire fuir les moins téméraires. Elle sait également user bon avantage de sa puissante queue capable de renverser un homme et de lui briser quelques os au passage. Ce n'est qu'une fois acculée que la Moutarie dévoilera son formidable atout : sa voix. Capable d'assommer un éléphant s'il venait à l'entendre, les vibrations de ses cordes vocales atteignent un tel niveau d'ultrason que seules certaines oreilles particulièrement sensibles sont capables de les écouter sans défaillir. Les autres ne ressentent qu'un intense mal de crâne et perdent souvent connaissance quelques secondes après.

Se déplaçant en troupeaux, les Moutaries communiquent sous l'eau grâce à leur puissantes cordes vocales qui agissent comme une écoute sous-marine. Ainsi, ces créatures peuvent se prévenir mutuellement d'un danger, se faire entendre par un de leurs pairs à quelques kilomètres de distance et tromper les sens de leurs chasseurs. Les Moutaries alternent souvent entre un temps sur terre et un autre sur l'eau, voyageant ainsi énormément.

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Garde-froid d'exception

Les Phalanges de Fenris sont réputées pour leur chasse au Moutarie et leur expertise dans la création de manteaux et autres gardes-froids à partir de leurs fourrures. Il va sans dire que la toison dorée de l'animal fait des émules parmi ce peuple, qui voit ces poils une véritable mine d'or.

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Message par Yuimen » jeu. 1 mars 2018 00:47

Moar Teur
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Lieux de vie : Plaines, jungles et déserts (zones de climat chauds).
Taille et poids : 1m50 à 1m75 de haut, 40kg à 60kg.
Appartenance aux 13 : Xenair
Domesticable : Non.
Monture : Non.

Créature aviaire modifiée par Xenair, le Moar Teur possède des similitudes avec les autruches, fier volatile duquel le lieutenant s'est inspiré.

Le Moar teur est un grand oiseau recouvert de fourrure sur l'ensemble de son corps, à l'exception des ailes. Le coloris de cet animal modifié n'est jamais le même selon les spécimens et il varie davantage en fonction des zones géographiques. La musculature du Moar est extrêmement développée et lui permet de voler et courir très vite grâce à la puissance de ses ailes qui vrombissent plus qu'elles ne battent l'air. Ses serres et son bec puissant armé de dents aiguisées sont des armes redoutables contre les proies qu'il chasse et son goût prononcé pour le sang lui offre de surprenants dons de pistage.

Son régime alimentaire carnivore diffère totalement de celui du paisible aviaire. En effet, cette créature possède la frénésie du sang ; c'est à dire qu'elle se met à attaquer tout ce qui bouge, même plus fort qu'elle sans autre objectif que de tuer. En temps normal, le Moar Teur se contente d'attaquer la proie qu'il a désigné pour se nourrir, mais sa capacité de concentration est relativement faible et il lui arrive de changer la nature des ses plans en cours de charge. C'est une particularité offerte par Xenair pour empêcher toute soumission ou intimidation et ce quelle qu'elle soit. cependant, cela amène couramment le Moar Teur à adopter des comportements suicidaires envers leurs adversaires. Il est à noter que les Moars chassent traditionnellement en couple voir en famille lorsqu'ils possèdent des petits.

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Décoration d'excellente facture

Dans certaines régions du monde, on exploite les plumes de Moar Teur pour sertir les masques et les robes de croyance. Malgré les origines de la créatures, il n'est pas rare de trouver cet élément sur des parures de divinités supérieures, voir sur celles des Grands Prêtres.

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Message par Yuimen » jeu. 1 mars 2018 00:49

Brok'nud
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Lieu de vie : Forêts.
Taille et poids : 2m de long, 1m50 de haut au garrot, 150kg à 200kg.
Appartenance aux 13 : Aucune.
Domesticable : Oui.
Monture : Oui.

Le Brok'nud est un imposant suidé capable de décimer une formation de soldats et de renverser des palissades de bois d'une ruée.

Énorme sanglier de plus de cent kilos, le Brok'nud est une masse vivante de chair et de muscles. Véritable force de la nature, cette créature possède une peau particulièrement ferme parsemée d'une fourrure rêche et difficile à détacher au couteau. En soi, le cuir de ces animaux est semblable à de l'écorce et résiste particulièrement bien aux tranchants des lames et à la pointe des flèches. C'est pourquoi il existe certains chasseurs de Brok'nuds armés de balistes. La partie supérieure de leurs corps est parsemé de nombreuses défenses pointant vers l'avant, empalant les obstacles qui obstruent leurs charges dévastatrices. A l'instar d'une mauvaise vue et d'une ouïe réduite, ils possèdent un odorat raffiné qui repèrent les aliments sous terre en faisant fi de la poussière ambiante.

Contrairement à ce qu'on pourrait penser, ces créatures sont d'un naturel calme et prudent. Cependant, l'ombre d'une menace peut amener des groupes entiers de plusieurs individus à s'enfuir dans la direction inverse sans même éviter les obstacles. De nombreux ravages ont lieu lorsqu'un prédateur s'approche ou s'attaque à un congénère, amenant ainsi des troupeaux entiers à s'élancer dans une fuite bien plus dangereuse que le-dit prédateur. Ces omnivores se nourrissent de plantes, de racines et plus rarement de petits rongeurs. On en trouve principalement dans les forêts, là où la forte concentration de champignons et de truffes fait le bonheur de ces animaux.

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Elevage de Brok'nuds

Les Brok'nuds, lorsqu'ils ne sont pas utilisés dans les rangs de la Déesse Noire comme véritables armes de sièges, sont utilisés par la populace pour trouver les meilleurs truffes et champignons dans la forêt. il faut cependant être vif et rapide pour les ramasser avant de les voir disparaître dans la gueule de ce mastodonte.

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Message par Yuimen » jeu. 1 mars 2018 00:50

Katrel

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Lieu de vie : Partout dans les airs.
Taille et poids : 1m50 à 2m d'envergure, 30kg à 40kg.
Appartenance aux 13 : Xenair
Domesticable : Non.
Monture : Non.

Né des expérimentations de Xenair, le Katrel est une créature aviaire utilisée comme messager par les forces de la Déesse Noire.

De la difficulté à entretenir un réseau de communication efficace entre ses armées et de la tâche ardue de le protéger, la Déesse Noire s'est vue forcée de faire la demande auprès de ses fidèles serviteurs. Résultat de plusieurs essais aux méthodes discutables, le Katrel voit le jour dans les perchoirs corrompus du lieutenant Xenair d'Oaxaca. Cette créature est dotée d'une double paire de longues membranes ailées, semblables à des lames d'acier. La vitesse de vol ne se limite plus à des poussées successives des ailes, mais à un glisser dans les airs qu'on associe volontiers à l'expression "comme un poisson dans l'eau". Le Katrel ne semble pas voler, mais nager dans l'air, ce qui explique son agilité, son aisance à changer brusquement de direction et ses piqués digne des meilleurs oiseaux de proies. Fidèle à son ouïe et son odorat supérieurs, cette créature n'est nullement handicapée par son absence d'organes oculaires et se repères très facilement dans les plus hauts points d'altitudes possibles.

Charognard né, le Katrel est vivement attiré par l'odeur du sang et de la chair, qu'elle soit vivante ou en putréfaction. Tirant profit de cet atout, les Garzoks d'Oaxaca ont répandus l'utilisation de carcasses et de marmites de sang en haut des murailles comme points de repères et ce afin de permettre à ces créatures de déposer les messages transportés autour de son cou. Habitué des allers-retours constants entre les cités de la Déesse Noire, les volées de Katrels installent leurs nids au sein de ces mêmes-citées ou à l'extérieur des murs, dans les hauteurs proches. L'endurance de ces charognards est légendaire auprès des connaisseurs. En effet, ils sont capables de traverser les continents d'une seule traite et ne se posent que pour pondre et couver. Pour se reposer, le Katrel monte à haute altitude et dort quelques secondes en répétant constamment ce cycle.

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Messager très concerné

Il est vivement déconseillé de tenter d'arracher un message transporté par un Katrel. Particulièrement fidèle à sa tâche, sa mission ne consistera qu'à récupérer son bien et à déchiqueter l'intrus avant de repartir le livrer.

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Message par Yuimen » jeu. 1 mars 2018 00:52

Langoran
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Lieu de vie : Forêts, marais et jungles.
Taille et poids : 1m50 de haut, 2m à 2m50 de long, 750kg à 1,5 tonne.
Appartenance aux 13 : Aucune.
Domesticable : Oui.
Monture : Non.

Créatures lourdes et lentes, les Langorans sont des êtres vivants à proximité de sources d'eau et là où la nourriture est la plus abondante. Omnivores, ils sont aussi friands de fruits que de viandes et sont particulièrement gourmands. Recouverts d'une carapace rougeâtre ornée de pointes osseuses, les Langorans sont célèbres pour leur incroyable langue capable d'atteindre plus de 15 mètres de long. Ces créatures manient cet appendice comme un puissant fouet allant chercher les fruits dans les arbres ou éviscérant les cerfs et biches d'un puissant claquement. Si cette langue ne représente guère de menace pour un aventurier préparé, elle est très dangereuse pour ceux dont la peau n'est pas suffisamment protégée. En effet, si le coup de langue est aussi douloureux et dangereux que le claquement d'un fouet, c'est la salive particulièrement corrosive que le Langoran bave en abondance qui représente la plus grande menace.

On rencontre ainsi souvent des guerriers qui, après avoir combattu un Langoran, meurent des suites de l'empoisonnement de leur sang lié à l'infection de leurs blessures. Il est recommandé de laver abondamment à l'eau claire les blessures liées à un combat contre un Langoran et d'utiliser ensuite des herbes curatives pour empêcher la septicémie. Bien sûr, une telle salive corrosive peut faire un excellent poison pour les apothicaires et alchimistes. Malgré tout, la peau sensible qui recouvre le ventre des Langoran est vulnérable à l'acier et au tranchant des lames qui peuvent la découper s'il elles parviennent à l'atteindre.

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Message par Yuimen » jeu. 1 mars 2018 00:54

Flérustre
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Lieu de vie : Zones de grand froid, montagnes et plus rarement grottes.
Taille et poids : 1,30m à 1,80m de haut, 60kg à 100kg.
Appartenance aux 13 : Aucune.
Domesticable : Non.
Monture : Non.

La légende du Flérustre n'en est plus une depuis peu et ce grâce aux découvertes de nombreux regroupements de l'espèce dans des lieux largement confinés.

Créature humanoïde et borgne, le Flérustre est un adepte des basses températures qu'il retrouve dans les plaines enneigées, les tréfonds des cavernes et les montagnes en haute altitude. Très peu connu du grand public, il est l'objet de nombreuses expéditions qui cherchent à ramener des informations en tout genre à son sujet, voir une dépouille ou un spécimen intact. Son cannibalisme et son appétit carnivore influent grandement sur la réduction du nombre d'individus, contraints d'occuper des territoires giboyeux pour ne pas se résoudre à se dévorer entre eux. C'est cette particularité qui anime les croyances locales, créant ainsi de nombreuses comptines et légendes pour enfants trop capricieux pour s'endormir.

Les meutes de Flérustres agissent cependant selon les lois classiques du monde animal, c'est à dire un alpha et les autres membres. A la naissance, ces créatures viennent sans pelage et sont longtemps couvées par leurs mères. En grandissant, s'il n'est pas dévoré avant, une épaisse fourrure à poils longs recouvrira son corps et de solides griffes ponctueront ses doigts. Par ailleurs, le régime carnivore des Flérustres leur offrent un corps puissant et musculeux qui explique facilement leur haute position dans la chaîne alimentaire de leur habitat naturel. Dotés d'un unique œil à la lueur blanche, ces prédateurs sont d'excellents chasseurs qui n'abandonnent pour ainsi dire jamais de vue leurs proies. Très sensibles à la moindre trace d'agressivité, les Flérustres jouent énormément sur l'intimidation pour soumettre leur gibier et usent d'un jeu de regard accentué de hurlements et de claquements de dents ayant pour but de s'imposer. Plusieurs explorateurs insistent sur le fait de ne pas tourner le dos à ces créatures, mais plutôt de jouer le jeu et de s'imposer en la fixant droit dans l’œil sans se soumettre. Certains affrontements inter-espèces peuvent durer plusieurs heures sans qu'aucun des deux duellistes n'ai encore porté le moindre coup à son adversaire.

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La comptine de l'Oeil-Blanc

"Draps de paille ou draps de soie
Gare au monstre qui vient d'en bas
Reste sage où il viendra
Et l'Oeil-Blanc te mangera"

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Message par Yuimen » jeu. 1 mars 2018 00:56

Requin flèche
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Lieu de vie : Mers, océans et côtes.
Taille et poids : 1,5m à 2m de long, 150kg.
Appartenance aux 13 : Aucune.
Domesticable : Oui.
Monture : Non.

Les requins flèches sont des animaux très courant dans l'océan, leur nom est dû à leur forme effilée et à leur rapidité. Ils vivent le plus souvent en solitaire, sur les côtes comme en haute mer. Ils se réunissent cependant en meutes organisées pour chasser les grands bancs de poissons et d'autres espèces maritimes. Lors des chasses groupées, ils peuvent se montrer particulièrement agressifs envers tout être rencontré. En général, ils ne seront dangereux pour l'homme que dans ces circonstances précises ou s'ils se sentent agressés par un autre prédateur. Si leurs mâchoires sont trop petites pour croquer une proie de la taille d'un homme, leurs dents aiguisées comme des rasoirs peuvent infliger de lourdes blessures difficiles à recoudre tant les coupures sont proches l'une de l'autre.

Les peuples des mers se méfient davantage de ces créatures liés à la Déesse Moura. Connus comme les plus anciens exécutants de la Reine des Mers, les Requins flèches possèdent un sonar qui repèrent le sang à des centaines de lieux de leur position. Défendant fidèlement leurs eaux, ils n'hésiteront pas à se ruer vers tout ce qui tenterait de perturber l’équilibre de l'écosystème sous-marin. À ce titre, ils sont particulièrement appréciés de l'ethnie du Sang-Pourpre qui les considèrent comme leurs frères. Certaines histoires parlent même de pirates et de prêtres de Moura qui possédaient de larges bassins pour y accueillir ces créatures, nourries d'êtres humains encore vivants.

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Rivaux des mers

Les Requins flèches, malgré leur fidélité à la Déesse, vouent une haine incompréhensible aux Serpents de Moura et inversement. Les adeptes du Culte parlent d'une rivalité entre ces deux espèces qui jugent l'autre indigne des faveurs de la Reine des Mers.

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Message par Yuimen » jeu. 1 mars 2018 00:58

Ver des sables
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Lieu de vie : Déserts de l'Est de l'Imiftil.
Taille et poids : 2m de long, 50cm de diamètre, 200kg.
Appartenance aux 13 : Aucune.
Domesticable : Non.
Monture : Non.

Les vers des sables sont une espèce à la fois crainte et convoitée. Ils vivent dans le désert comme des poissons dans l’eau, capable d’évoluer dans le sable à une vitesse que peu de créatures fouisseuses parviennent à atteindre dans leur élément. Les témoignages les plus raisonnables font état de la vitesse d’un homme allant à bon pas, d’autres plus douteux évoquent celle d’un cheval au galop. En ce qui concerne ce dernier point, il n’est pas à exclure que ceux ayant eu affaire à des vers aussi rapides ne soient plus vivants pour en témoigner. Pour expliquer ces déplacements, les chasseurs ayant eu l’occasion d’observer assez longtemps des spécimens vivants avancent l’hypothèse d’une ondulation des muscles qui rejette le sable en arrière, propulsant le ver en avant.

Le régime alimentaire des vers varie selon les conditions qu’il rencontre. Il peut passer de nombreux mois à manger les quelques insectes qu’il filtre dans sa bouche alors qu’il file sous les dunes. Lorsqu'une proie plus importante se présente, il jaillit du sable, la saisit dans ses mâchoires et attend à l’abri que la victime se vide de son sang. Il reste ensuite sur place, à l’absorber petit à petit ; c’est un moment durant lequel le ver est particulièrement vulnérable. Une des techniques de chasse consiste donc à amener un appât pour l’obliger à sortir de son élément naturel. Les vers des sables consomment peu d’eau et se contentent d’absorber l'humidité du sol ainsi que celle de leurs victimes.

Les vers sont chassés pour leur chair, particulièrement savoureuse et nourrissante, le cuir à la fois souple et résistant qui constitue leur peau sous les écailles et la grande qualité de l’ivoire de leurs dents. La teinte marmoréenne aux reflets nacrés de leur dentition en fait un matériau très prisé des bijoutiers et de tous ceux qui souhaitent rehausser leurs créations de cette touche sauvage. Leurs origines sont aussi une question qui agite le petit milieu des naturalistes de Yuimen. Il existe tout un pan de traditions orales et anciennes qui ne prennent pas en compte leur existence. Cependant, ils apparaissent dans certaines légendes jugées plus récentes. Les conservateurs avancent l’idée qu’il ne s’agit pas d’une espèce propre à Yuimen, mais de créatures venues d’un autre monde par le biais de fluides spatiaux enfouis. Ces mêmes savants indiquent qu’il s’agit d’une espèce plus petite que celle d’origine, ce qui expliquerait les récits anciens impliquant des vers colossaux, probablement tous morts ou chassés à l'heure actuelle.

[Les plus jeunes spécimens, deux fois moins gros, peuvent être chassés par des personnages de niveau 1 à 5. Les ressources qu'ils fournissent sont cependant moins prisées et jugées de moins bonne qualité]

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Message par Yuimen » jeu. 1 mars 2018 23:53

Gakhaï
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Lieu de vie : Montagnes et plaines enneigées.
Taille et poids : 1m à 1,5m de long, 1m de haut, 75kg à 100kg.
Appartenance aux 13 : Aucune.
Domesticable : Oui.
Monture : Non.

Créature de la famille des suidés, le Gakhaï est considéré comme un nouveau stade d'évolution de l'espèce.

Le Gakhaï est une évolution naturelle du sanglier commun qui a peu à peu migré vers les hauteurs et les plaines gelées. Cette créature a développé une épaisse toison blanche sur les membres et des sabots aux extrémités courbées qui lui confère une apparence très convaincante de griffe. La structure de sa patte s’est également aplatie, permettant au Gakhaï de se déplacer à n'importe quelle allure sans risque de glisser sur la glace. Sa truffe évasée lui permet de fouiller dans la neige à la recherche de racines et de lichens dont il se nourrit principalement. Il peut également être charognard à l'occasion. A l'origine plates, les molaires du Gakhaï sont davantage canines et déchiquettent facilement les aliments durcis par le froid extrême. De longues et solides protubérances d'ivoires ornent également son crâne dont la taille et la forme varient toujours selon l'individu.

Les portées sont constituées de 4 à 7 marcassins qui naissent au cours du printemps, plusieurs mois après la saison des amours. Ce sont des bêtes dont la viande riche en goût se différencie de celle de ses cousins par une note acidulée. Toutefois, ce met rare est l'objet des grandes tables et de rares opportunités tant la chasse au Gakhaï requiert des compétences strictes sur terrain glissant et impitoyable. Cette créature débute rarement un combat mais défend sauvagement sa portée quitte à y laisser la vie. Lorsqu'il se met à charger, le Gakhaï est capable de renverser un cheval et d'enfoncer une armure de fer sans la moindre difficulté. Creusant le plus souvent son nid à l'abri des tombées de neige, le mâle chasse pour les petits tandis que la femelle éloigne les prédateurs susceptibles d'attenter à la vie de sa famille. Le Gakhaï communique couramment par de puissants reniflements du groin, mais il use de longs cris stridents lorsqu'il charge ou qu'il appelle à l'aide.

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Corne de Gakhaï

La corne de Gakhaï est un matériau principalement utilisé dans la création d'arcs au sein des Phalanges de fenris. Il s'agit là d'un signe de maturité et de puissance pour les membres qui en possèdent un.

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Message par Yuimen » jeu. 1 mars 2018 23:57

Chien de Meno
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Lieu de vie : Près des lieux à très forte chaleur (volcans, déserts, ect...)
Taille et poids : 1m50 à 1m75 de long (queue comprise), 80cm à 1m de haut, 50kg à 70kg.
Appartenance aux 13 : Aucune.
Domesticable : Oui.
Monture : Non.

Digne de cauchemar, le Chien de Meno est une créature errante à la gueule de braise.

Pelage noir à cendre, yeux et gorge de braise, ces canidés se différencient des cabots ordinaires par un comportement bien plus vicieux et agressif. Ceci et le fait que leur souffle semble relâcher de l’air depuis les profondeurs d’un volcan. Aucun être un tant soit peu saint d'esprit ne se mesurerait à l’un d'entre eux. Chien sauvage, chien fou, chien de Meno : tous ces noms désignent la même entité. Un molosse à la mâchoire solide et à la prise ferme, vivant heureusement isolé de ses congénères. Sa morsure cuit littéralement la peau et les chairs de ses proies tandis que ses crocs allongés et effilés maintiennent la prise pour le plus grand malheur de la victime.

Le Chien de Meno chasse souvent de nuit et autour des villes, guettant d’éventuels aventuriers tardifs. Ce faisant, il protège sans le savoir ces villes d’intrusions nocturnes et certaines citées, comme Tulorim ou Omyre, leur laissent sciemment de la nourriture pour les encourager à rester dans les parages. Ces créatures ne sont pas charognardes et délaissent les cadavres sans vie à même le sol, bien plus intéressés dans la chasse d'individus apeurés ou combatifs. La légende veut que ces chiens aient été, il fut un temps, les gardiens des lieux les plus en lien avec Meno. Mais l'abandon de nombreux d'entre eux ont conduits ces créatures à s'aventurer dans des zones plus peuplées, là où il ne serait plus question d'avoir faim.

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Le Faux-Xiuhl

Le Xiuhl est un métal élémentaire qu'on retrouve dans les coulées de métal refroidies. A l'instar de ce minerai précieux, les Chiens de Meno relâchent constamment une salive semblable à du magma qui, une fois refroidie, prend des allures de Xiuhl. Sa qualité et sa valeur sont cependant quasi-nulles, mais de nombreux imbéciles se risquent à en rapporter auprès d'un forgeron pour le faire examiner.

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Message par Yuimen » jeu. 1 mars 2018 23:59

Chat-poisson de Moura
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Lieu de vie : Mers, océans et côtes.
Taille et poids : 1,75m à 2m de long (Queue comprise), 40kg environ.
Appartenance aux 13 : Aucune.
Domesticable : Oui.
Monture : Non.

Le Chat-Poisson de Moura est considéré comme l'une des merveilles des océans de la Déesse et ce depuis des millénaires. Créatures aquatiques au corps similaires à un félin, les Chats-Poissons sont des individus agressifs qui vivent et se déplacent toujours en meutes. S'ils n'hésitent pas à s’attaquer à plus gros qu’eux, les Chats-Poissons dominent la surface des mers et des océans et s'imposent comme de vrais prédateurs. Leurs corps est parcouru d'écailles fines qui accentuent leur vitesse de nage et les moustaches qui ornent leurs gueules sont un excellent moyen de jauger la température de l'eau et de capter les courants chauds.

Capables de grimper sur la coque des bateaux grâce aux griffes effilées de leurs pattes avant et à une force disproportionnée considérant leur taille, ils sont une menace à ne pas prendre à la légère par les marins : un seul de ces derniers n’est pas un bon présage, car il annonce la venue d’au moins une dizaine de ses congénères. Cependant, ces derniers ne sont pas toujours en chasse. Lors des périodes de calme, ils adorent accompagner les bateaux en sautant dans les remous créés par le sillage des embarcations que leur queue et leurs pattes arrières leur permettraient de distancer aisément. Pour les marins aguerris, ce spectacle n’est jamais plaisant : ils savent que derrière ce phénomène se cache un être d'humeur versatile que la Déesse Moura, d’après les légendes, a banni de ses animaux domestiques après une griffure irrespectueuse pour lui préférer les Serpents d’eau. C’est d’ailleurs pour cela que certains des plus extrêmes fanatiques de Moura leur vouent une certaine inimité.

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Message par Yuimen » ven. 2 mars 2018 04:14

Torsel
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Lieu de vie : Déserts et zones arides.
Taille et poids : 1m de haut, 1,5m à 2m de long, 250kg environ.
Appartenance aux 13 : Aucune.
Domesticable : Oui.
Monture : Non.

Au début de "l’Ere de la Magie", les nombreux déchaînements d'énergies arcaniques ont dénaturés les animaux présents sur Yuimen, donnant naissance à des créatures plus ou moins extraordinaires. C'est ainsi que les premiers Torsels arpentèrent le monde.

Tortue terrestre très adapté au milieu désertique, le Torsel est une créature pacifique et appréciée de tous les peuples du désert. Pour lutter contre l'assèchement et l'aridité de son environnement, elle dispose d’une poche spéciale dans son abdomen, abritée par sa carapace, qui contient de l’eau. Cette tortue dispose de la capacité d’absorber l’eau par sa peau ce qui assèche de façon considérable l’air qui l’entoure : toute cette eau est stockée dans une poche reliée à son estomac, nommée « eisves ». Pour se protéger de la sécheresse qu’elle-même provoque, sa peau est complètement privée d’eau et abritée derrière de solides écailles. La chair, quelle que soit la surface de son corps, ainsi que ses yeux d’un noir d’encre sont protégés par une épaisse cuticule : elle ne relâche jamais la moindre goutte d’eau.

Le Torsel est naturellement devenu un prédateur naturel des vers aqueux depuis que ceux-ci ont expérimentés le don de l’un des 13 d’Oaxaca. Les vers aqueux ne s’intéressent en effet qu’à ce qui peut produire de l’eau, or la tortue est l’illusion même du contraire. Non repérée, elle s’approche donc sans crainte du ver avant d’ouvrir sa bouche pour l’avaler. Lorsque le ver se rend compte de son erreur, il est trop tard. Sa carapace lui sert également à éliminer le sel de son organisme : celui-ci forme des tas cristallisés par la chaleur et les pics semblent croître avec l’âge de la tortue. Il paraîtrait que certains atteignent le mètre, soit la taille de la tortue.

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Magie sans fluides

Il a été découvert depuis peu que les Torsels sont capables d'user d'une Magie proche du sort "Assèchement corporel" sans même posséder de fluides. L'existence d'un tel phénomène reste cependant difficile à comprendre pour le commun des mortels.

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Message par Yuimen » ven. 2 mars 2018 04:15

Afrython
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Lieu de vie : Zones à températures chaudes et/ou tropical (Jungles et déserts)
Taille et poids : 1m de haut, 2m de long (Queue non comprise), 60kg environ.
Appartenance aux 13 : Aucune.
Domesticable : Oui.
Monture : Non.

Au début de "l’Ere de la Magie", les nombreux déchaînements d'énergies arcaniques ont dénaturés les animaux présents sur Yuimen, donnant naissance à des créatures plus ou moins extraordinaires. C'est ainsi que les premiers Afrythons arpentèrent le monde.

Ce prédateur écailleux ressemble à un lézard géant à la démarche de panthère. Il partage avec ces deux animaux un trait caractéristique de ces deux chasseurs : une réactivité impressionnante. Ses mouvements sont si vifs que l’œil peine à les suivre. Cet animal à sang froid possède des mâchoires semblables à celles des crocodiles dont les crocs, contrairement à ce que l’on pourrait penser, ne sont pas venimeux. Ils sont toutefois vecteurs de maladies reconnues par les spécialistes, tout comme ses griffes. Il sort surtout la journée et chasse en solitaire. La nuit, les individus se regroupent dans des trous creusés pour partager leur chaleur emmagasinée entre eux. C'est également dans ces creux qu'on peut trouver les œufs de ces créatures et ce tout le long de l'année.

Si elle est dérangée pendant la nuit, la troupe se montre d’une férocité et d'une réactivité incroyable, car leurs mouvements chauffent rapidement leur sang et les muscles. C'est d'ailleurs un moyen de rester en vie en cas d’un froid trop important. Bagarreur, mais pas suicidaire, l'Afrython sait quand éviter ou fuir le combat. Doté, en plus de sa rapidité, d'une intelligence non négligeable, il sait évaluer ses chances de victoire avec plus ou moins de réussite et prendra la fuite face à un adversaire trop fort pour lui. Sa chair n’est consommable que très cuite, et n’a pas d’attrait particulier.

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