Présentation des Villes du Royaume Conquis de Pohelis

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Yuimen
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Présentation des Villes du Royaume Conquis de Pohelis

Message par Yuimen » lun. 23 juil. 2018 15:48

Pohélis
Cité conquise des Glaces

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Population :

100.000 habitants. Forte majorité de garzoks et de sektegs, ainsi qu'un certain nombre d'humains varrockiens ayant décidé de collaborer avec Oaxaca depuis la conquête ou y ayant été contraints.


Description générale :

Située au bord d'une falaise juste au-dessus de la Pointe Sud de Nosveris, Pohélis est la plus grande cité du continent et de loin la plus peuplée, profitant du gigantesque espace offert par les ruines naines qui posent sa fondation, permettant une exploitation tout en verticalité du terrain rocheux. Ainsi, si le gros de la ville est sur un plateau, beaucoup d'habitations sont creusées à même la roche sur différents paliers descendants jusqu'à son impressionnant port, fortifié par un mur muni d'une seule porte, simplement assez grande pour laisser passer des modestes embarcations de débarquement, le golfe offrant une large zone près des côtes pour laisser mouiller les plus gros navires.

Si les habitations sont simples et pauvres près de la côte, à mesure que l'on remonte la ville les quelques maisons aménagées sur ou dans les grottes deviennent de plus en plus décorées et polies, jusqu'à laisser place à des maisons au style très humain sur le plateau qui se changent peu à peu en manoirs et petits palais lorsque l'on s'approche des murailles naturelles de pierre venant ceindre la cité. L'Université de Magie, au centre du plateau, vient souligner toute l'opulence de la capitale dans une construction gigantesque et parfaitement entretenue aux décorations luxueuses autour de laquelle la vie de la cité s'est rapidement centrée, tous les grands axes de la cité menant d'une manière ou d'une autre jusqu'à elle.

Depuis la prise de la ville par Omyre, Pohélis est une cité avant tout guerrière, toute son organisation se faisant autour de la guerre sur Nosveris. Ainsi les esclaves s'occupent des tâches ménagères pendant que les soldats patrouillent, s’entraînent, partent en mission et étouffent les tentatives de révolte dans l’œuf. Pendant ce temps, quand ils ne sont pas occupés à aider les troupes d'Oaxaca d'une manière ou d'une autre, les mages ayant décidé de rester sur place partagent les tables des généraux omyrhiens ou vaquent à leurs occupations, l'armée oaxienne ayant pour ordre de les laisser tranquille.

Culturellement, Pohélis ressemble maintenant grandement à Omyre, la plupart de ses résidents actuels provenant, si ce n'est pas de la cité elle-même, au moins de ses alentours. Ses cultes principaux sont donc celui d'Oaxaca et de Thimoros, même si certains mages sont autorisés à continuer de prier Yuia.


Histoire :

Pohélis est, dans la forme, une cité vieille de près de 30 000 ans, en faisant l'un des monuments les plus vieux découverts à ce jour. Elle possédait cependant à sa création un autre nom, celui d'Arthar, grande cité naine et prospère de Nosveris. Les thorkins présents sur le continent, cependant, s'exilèrent presque tous au nord-est du continent, aidant à la construction de la cité de Nosveria les humains et les elfes déjà présents sur place et ne laissant derrière eux que de rares familles qui finirent par s'exiler ou disparaître au fil des ans alors que les leurs ne revenaient pas de leur voyage, figés dans la glace pour l'éternité.

Ce n'est que vers l'an -7 000 que la cité est retrouvée par des mages humains venus de Yarthiss, ignorant tout du passé de ces ruines et la rebaptisant Pohélis, capitale de leur tout nouveau royaume. Au départ concentrée dans les grottes naines, et particulièrement les plus richement décorées, la population construit rapidement des bâtiments sur le plateau presque vierge qui surplombe la ville, délaissant les habitations troglodytes au profit d'autres, plus proches de leur culture. Cependant, environ trois siècles après la fondation du royaume, la cité prend une nouvelle ampleur et des disparités commencent à se faire ressentir dans la population, certains nouveaux habitants étant forcés de vivre à leur tour dans les anciennes maisons naines. Pour apaiser ses tensions, la cité s'engage dans diverses politiques d'expansionnisme, tâchant d'abord de coloniser le nord du pays, y essuyant une première défaite contre les Phalanges de Fenris s'y trouvant, avant de se tourner vers l'ouest où ils perdent cette fois contre les Earions.

Incapable de répondre aux problèmes d'espace de la cité, seul véritable havre de paix du royaume, le Roi perd beaucoup de crédibilité et une longue période de trouble, qu'il léguera à son successeur, débute. La stabilité revient finalement grâce à la communauté, très forte, de mages, qui proposent de recentrer la société autour de la maîtrise de la magie de glace pour ne faire qu'un avec l'environnement. Ils espèrent ainsi qu'en apprenant à vivre avec le froid et la neige et à composer avec, les habitants de tout le royaume seront ainsi plus enclins à vivre dans les plaines, souvent enneigées, du territoire. Le Roi, quant à lui, cède son titre au profit de celui de Maire, qu'il gardera jusqu'à sa mort pour assurer une transition douce, avant que des élections ponctuelles ne se chargent d'élire les nouveaux dirigeants, instaurant un régime démocratique d'une certaine fonctionnalité pour les millénaires à venir.

Un événement majeur vient finalement troubler le mode de vie des résidents de la ville en l'an – 4 631, lorsque la construction de l'Université de Magie se termine, ce qui changera la culture de la ville petit à petit pendant les siècles à venir. En effet, si l'initiative avait à la base pour but de permettre à quiconque le désirait d'apprendre la magie de glace, l'impossibilité de certains à posséder des fluides laisse place à une théorisation importante chez les chercheurs de l'Université, qui cherchent à comprendre les tenants et aboutissants de la magie. Ce qui n'est au départ qu'un exercice d'hypothèses à visée purement informative découle peu à peu sur une croyance positionnant les mages au-dessus du reste de la société, d'abord moralement puis juridiquement.

Si le changement prend plusieurs millénaires pour pleinement s'exercer, les violences morales et physiques ne cessent de s'accroître pendant ce temps là, l'esclavage devenant monnaie courante, justifié par des considérations méritocratiques, et l'écart de niveaux de vie devenant de plus en plus grand entre mages et non-mages. C'est dans ce mal-être commun que beaucoup d'habitants fuiront la cité, certains vers les anciens continents, d'autres à l'est, fondant la petite bourgade de Henehar. Si celle-ci ne fait pas grand bruit à sa création, Pohélis s'y intéresse près de 200 ans plus tard, vers l'an – 1 500, lorsqu'elle comprend que bon nombre des mages en désaccord avec leur politique s'y est exilé. Désireux de conquérir ce territoire à la magie de plus en plus importante, le royaume se fait cependant repousser par la principauté naissante à plusieurs reprises et abandonne son projet d'annexion, scellant à la place des accords d'amitié lui permettant de profiter des recherches diverses de son nouveau voisin.

Quelques siècles avant l'ère actuelle, certains chercheurs de l'Université de Magie se mettent à travailler sur les fluides spatiaux, tâchant de comprendre leur fonctionnement et trouver un moyen de les contrôler. C'est ce qui attire finalement l'attention d'Oaxaca dès son retour, en l'an 0, où elle attaque elle-même la cité pour s'emparer de ce savoir et bien d'autres encore. Si les nombreux alliés que la cité s'est faite au fil des siècles tentent de la protéger, appelant même Koushuu et son dragon blanc, Omyre sort finalement victorieuse de cette bataille et annexe complètement la ville ainsi que le royaume.

Si bon nombre d'habitants fuient le territoire ou sont déportés directement dans les camps de l'Omyrhie, certains sont emprisonnés sur leurs propres terres, obligés par l'armée en poste à travailler pour eux dans des conditions épouvantables. Une bonne partie des mages importants trouve cependant un accord dès la prise de la ville avec Oaxaca, gardant tous leurs privilèges en retour de leur totale collaboration, ne devant rendre compte qu'au Gouverneur de la cité ou à certains généraux.

Lorsque Ratziel est chargé de diriger la cité, celle-ci se durcit, imposant un couvre-feu et régulant bien plus la circulation de la cité.


Ouverture :

Proche d'Omyre dans la culture, Pohélis a une conception similaire des races, ne voyant que peu de différences entre un humain ou un shaakt et étant prête à accepter toutes celles et ceux qui voudront aider l'armée d'une manière ou d'une autre. Cependant, de par son but centré uniquement autour de la guerre, il n'y a que peu de vie en dehors de l'armée et il faut avoir quelque chose à donner aux généraux d'Omyre pour pouvoir entrer, que ce soit sa vie au service d'Oaxaca ou un pot-de-vin.


PNJ importants :
  • Ratziel, Gouverneur de Pohélis.
  • Directeur de l'Université de Magie.

Commerces :

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