Présentation des Villes du Royaume d'Eniod

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Yuimen
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Présentation des Villes du Royaume d'Eniod

Message par Yuimen » lun. 23 juil. 2018 15:42

Eniod
La Cité d'Or
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Population :

Environ 20 000 habitants, mais certains Ayajpak vous dirons bien plus, car ils comptent volontiers leurs animaux et leurs élémentaires...

Présentation générale :

Construite il y a 300 ans à l'instigation d'un grand marchand qui lui a donné son nom, Eniod a été bâtit en un temps record en bord de mer. Un choix étrange à première vue, pour un peuple préférant les jungles, mais les raisons sont avant tout commerciales et stratégiques. Cet emplacement gêne un encerclement visant à assiéger la ville, tout en lui permettant de s'ouvrir au commerce maritime. Car il s'agit d'une ville résolument tournée vers l'extérieur. Comme le souhaitait son fondateur, un port a été construit par les whiel, aboutissement de la grande route maritime de l'est vers Yarthiss. Les navires y viennent chercher l'or qui afflue depuis les mines du nord. C'est ce qui a valu à cette cité, la plus grande et la plus riche des ayajpak, le surnom de « cité d'or ». Sans surprise, cela a conduit la cité-état à devenir la capitale commerciale de son peuple, malgré le fait que les ayajpak répugnent à prendre la mer. Même les sindeldi ont fini par venir y ancrer un de leurs embarcadères, attirés par le commerce de l'or.

Ainsi, les voyageurs peuvent venir de loin pour découvrir les murailles, les pyramides envahies de végétation et les rues pleines d'animaux et de créatures magiques. Les ornements, sculptures et merveilles architecturales qui surgissent à chaque rue côtoient les enclos des bêtes et les maisons de bois, donnant souvent l'image d'une société profondément inégalitaire. Pourtant, il n'en est rien, car si inégalité il y a, c'est plutôt par rapport aux autres cités ayajpak, beaucoup moins riches qu'Eniod. Ici, les richesses sont largement redistribuées, l'oianid Mihiruel étant forcé par les autres à ne pas céder aux méthodes des marchands de Tulorim et à toujours remettre le trésor de ses innombrables commerces et caravanes à la ville. Quant aux religions, elles y sont bien sûr, toutes représentées, bien que la ville soit surtout dédiée à Utu, Huarakohatli et Shezal Macktotl.

À noter que la proximité de la mer pousse de plus en plus les hommes de la jungle à s'y intéresser, même si ce n'est que pour ramasser des coquillages et pêcher depuis la plage.

Histoire :

De construction récente, Eniod n'a connue que quelques raides mineurs des shaakt et quelques querelles culturelles sans conséquences avec les autres peuples.


Ouverture aux races non résidentes :

Très ouverte aux autres peuples, Eniod tolère tout le monde, excepté les shaakt. Les autres peuples sont cependant tenus de ne pas troubler les célébrations, même celles qui pourraient leur sembler barbare.


Personnages importants:

Commerce :

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Yuimen
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Présentation des Villes du Royaume d'Eniod

Message par Yuimen » lun. 23 juil. 2018 15:42

Belsia
La Cité de perle

Population :

Moins de 10 000 habitants, dont 3000 earions et un peu moins de 1000 sang-pourpres.

Présentation générale :

Belsia a été crée il y a un peu plus de 1000 ans, sur l'emplacement d'un petit village earion. Ce village cultivait les huîtres perlières, ce qui attira les ayajpak, au point qu'ils finirent, sous les yeux stupéfaits des earions, par y ériger une formidable cité de pierre en moins de trente ans. Depuis, la cité n'ai cessé de grandir, et les earions y représentent toujours une population importante. Ceux-ci, farouches marins, forment une branche aussi marginale que féroce de leur peuple, caractère renforcé par la présence d'un certain nombre de sang-pourpres. On raconte qu'ils s'agit d'anciens pirates qui se sont installés... sans jamais vraiment renoncer à la mer et au pillage. Belsia est aujourd'hui la plus vieille cité ayajpak encore debout. Tournée vers le culte de Karalionud et Shoratmakra, on y trouve aussi des traces du culte de Moura, bien qu'elle soit presque exclusivement vénérée par les earions.

Construite devant une vaste crique, qui se vide en grande partie à marée basse, Belsia est en revanche loin de toutes les carrières de pierres. Si les ayajpak firent venir des pierres de loin, la ville reste essentiellement en bois, se contentant pour toute protection d'une palissade en bois et d'un bras de mer creusé pour l'encercler, sortes de grandes douves faites de vase à marée basse et d'eau à marée haute. Comme toujours avec les ayajpak, cela n'empêche pas la végétation et les animaux d'être omniprésent en ville, bien que cet aspect soit moins présent que dans d'autres cités.

Si une partie de la richesse de la ville vient du commerce des perles, une autre partie à une origine moins conventionnelle... Les earions et les sang-pourpres ont longtemps été des pirates acharnés. Lorsque la grande route de commerce de l'est s'est ouverte entre Yarthiss et Eniod, les pirates se sont rassemblés en une flotte hétéroclite et ont instauré un système simple et retors : Certains attaquent les navires non protégés tandis que d'autres offrent leur protection contre rétribution. Ils se font même un plaisir de protéger les navires marchands contre leurs rivaux, les pirates du désert de l'est.

Histoire :

Pendant longtemps, l'histoire de Belsia, nom d'origine earionne, a été celle d'une petite ville paisible, où ayajpak et elfes bleus vivent en harmonie. Lorsque les marchands de Yarthiss découvrent la cité, ils entretiennent un commerce de plus en plus fréquent, notamment pour les perles. Mais si dans un premier temps, ces échanges sont cordiaux, le contact avec l'extérieur entraîne des changements subtils. Des nouvelles idées et la découverte de cette autre civilisation amène certains ayajpak à remettre en question leurs traditions et à se rapprocher du modèle de vie whiel. Les tensions éclatent il y a 300 ans, lorsque naît l'improbable sororité de Selhinae, fondant aux portes de Belsia une société nouvelle, belliqueuse et matriarcale. Une partie de la ville à rejoint la sororité et une autre reste et perpétue les traditions ancestrales. Mais les germes de la discorde sont semés : depuis quelque temps, l'ancienne amitié des earions et des ayajpak est mise à mal par l'ambition de certains. Les marchands whiel et la sororité se plaisent à souffler sur les braises, espérant retirer des avantages politiques ou commerciaux d'une situation de conflit. Un jeu dangereux, surtout que les sang-pourpres militent volontiers pour un retour vers une piraterie plus « classique » et violente. Les anciennes castes peinent à maintenir l'unité, étant elles-même gangrenée par un mélange d'ambition et de conservatisme. Pour l'heure, la situation reste non violente mais, plus que jamais, les habitants de Belsia sentent que l'avenir pourrait s'assombrir rapidement...


Ouverture aux races non résidentes :

Belsia est ouverte à toutes les races, particulièrement des earions. Seuls les shaakt, ennemis héréditaires des ayajpak, sont refusés et chassés. Cependant, ces derniers temps, les autres peuples doivent faire face de plus en plus souvent à l'intolérance de certains traditionalistes.


Personnages importants:

Commerce :

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Yuimen
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Message par Yuimen » lun. 23 juil. 2018 15:42

Selarim
Royaume Souterrain des Orgamiis


Population :

Il est difficile de dénombrer exactement combien de membres de cette espèce sont présents sous terre. Ne sortant que rarement à l’air libre, les échanges avec ce peuple restent trop rares pour connaître la population exacte.


Description générale :

Nul pavé, pas de jardin fleuri, ni de centre équestre ne sont présent. Selarim est une cité souterraine composée de plusieurs grottes, reliées par des galeries et bien que de rares torches soient parsèment le chemin, l’obscurité règne en maître. Il est difficile d’y progresser pour ceux n’étant pas dotés de six pattes comme les habitants. La plupart des quartiers possèdent un accès sur l’extérieur, mais soit l’entrée est bien dissimulée à la surface, soit elle est particulièrement gardée par les soldats en faction. La structure interne est essentiellement composée de terre à laquelle les Orgamiis y ont ajouté leur art de la menuiserie. Un étrange code couleur est présent dans toute la ville, principalement sur les murs, différenciant les nobles en jaune de ceux de basses classes en rouge. Le jaune ocre est bien entendu exclusivement présent dans le quartier royal dont la reine, en perpétuel gestation de nouveaux habitants, est consciencieusement gardée par une importante armée sur place.
Contrairement aux Shaakts, les Orgamiis éprouvent un profond respect pour la nature. Ils sont d’ailleurs d’excellents travailleurs du bois.
Bien que leur reine soit une créature de Valshebarath, la forme araignée de Thimoros pour les Shaakts, les Orgamiis vouent une haine intarissable à son culte au nom duquel des guerres, massacres et destruction de forêt danse sont perpétrés.



Histoire :

En -2 356 les Orgamii sont bannis de Khonfas et partiellement exterminés. Ils se réfugient sous terre et fondent la cité de Selarim, où ils vont se reconstruire en secret. Depuis, les Orgamiis attendent patiemment le jour où ils reprendront la cité de Khonfas. Les raids Shaakts ne parviennent jamais jusqu’à eux, de la famine ils savent s’en prémunir et sous terre ils se protègent des bouleversements climatiques.


Ouverture aux races non-résidentes :

Bien que leur physique particulier ne s’y prête pas, les Orgamiis sont de nature assez ouverts. La seule exception est bien entendu les Shaakts pour qui ils vouent une haine profonde et ceux qui les servent. De leur exil les Orgamiis ont gardés une importante rancœur. Sous terre, la cité n’œuvre que pour un seul but : reconquérir Khonfas qui leur revient de droit.


PNJ importants :

Aucun créé.

Commerce :

Le Quartier des marchands comprend à lui seul tout le nécessaire pour partir à l’aventure.

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