Tulorim
Cité du Commerce
Population :
40 000 résidents, majoritairement humains de l'ethnie de Wiehl. Beaucoup plus nombreuse au quotidien, de par les voyageurs de passage de toutes races qui parcourent l'endroit.
Description générale :
Située sur la côte nord de l'Imiftil, prise entre les collines sèches et cultivées du sud et la mer souvent agitée, Tulorim est une cité à l'ampleur grandissante, bien que bien plus petite que ne peuvent l'être les grandes cités de Nirtim. La baie où elle est construite est particulièrement bien abritée et forme un port naturel assez sécurisé. Elle est une escale obligée pour de nombreux navires issus de tous les continents, de par sa situation et son importance commerciale. A cause de la chaleur de la région, les habitants de la cité, majoritairement humains, s'habillent légèrement pendant une bonne partie de l'année, l'atmosphère pouvant devenir presque étouffante certains jours d'été. Cité commerciale par excellence, elle est dirigée par un Conseil de Sept Marchands nobles, élus à vie par la caste des marchands uniquement. Le Conseil veille à la pérennité de la cité, et s'assurent son enrichissement sans cesse grandissant, même si les différences sociales se marquent éminemment : les riches, minoritaires, possèdent le plus gros des richesses de la cité, qui bien que prospère ne tient pas vraiment compte de ses castes les plus pauvres. Ainsi, les bas-quartiers de la cité sont négligés et les ruelles peu surveillées. Il n'est pas rare d'y trouver des bâtiments en ruine, ou des squats contenant plusieurs familles entassées. Si les ruelles sont pour la plupart sombre et tortueuses, peu engageantes, il en existe qui sont bien mieux entretenues, dans les quartiers riches. Si la milice est présente dans ces derniers, elle laisse à l'abandon presque total les bas-quartiers, qui sont rongés par le crime. Si bien que les humbles marchands sont forcés de payer à prix d'or une surveillance personnelle, faisant naître un système de protectorat dont il sont souvent les otages consentants. Car un maître mot domine dans la cité : l'argent. A Tulorim, le riche est puissant, le pauvre est faible.
Malgré les risques, la cité de Tulorim attire donc une masse de monde, qui voit en elle une lande d'opportunité : peu regardante sur l'origine des marchandises ou même des vendeurs eux-mêmes, libertaire et cosmopolite, elle accueillent tous ceux dont le but est de se remplir les poches, légalement ou non.
Très peu religieuse malgré ses origines, elle ne comprend qu'un temple en l'honneur de Gaïa et Yuimen, déserté des peuples autochtones.
Histoire :
Tulorim fut fondée par les kendrans en -7700 autour d'un Temple de Gaïa censé abriter et protéger le cristal contenant l'âme d'Oaxaca. Bien vite, les communautés Wiehls de la région vinrent s'y implanter progressivement, gonflant la population de cette cité sous le joug de Kendra Kâr. Des siècles d'oppression de la cité blanche sur cette capitale du Comté de Wiehl, dont les habitants apprirent une haine viscérale et rancunière des officiels kendrans.
En -1000, il fut offert aux résidents du Comté et de la cité de prendre leur indépendance : depuis près de cinquante ans, les troupes kendranes avaient été envoyées en Ynorie, sur Nirtim, pour se charger de la guerre d'indépendance des habitants d'Oranan. Ainsi, lors d'une nuit devenue célèbre, et surnommée ensuite "la Nuit Ecarlate", les indépendantistes wiehls massacrèrent tous les notables kendrans et leurs escortes, déclarant par là leur indépendance. Un massacre dont Kendra Kâr, pris dans d'autres conflits, ne put jamais punir les habitants de Tulorim, qui fondèrent sur les ruines fumantes du Comté la Fédération de Wiehl, désormais libre de toute influence étrangère.
Depuis, elle ne connait que la prise d'ampleur et de population. Elle pourrait presque égaler à ce jour les mégapoles de Nirtim, comme Kendra Kâr ou Omyre, si elle n'avait pas été victime en -150 d'une épidémie mortelle ayant ravagé sa population, surnommée la "Grande Mort". La population fut décimée, surtout les classes sociales les moins élevées, laissant de nombreuses habitations à l'abandon dans les bas quartiers. Des habitations qui peinent aujourd'hui encore à trouver un propriétaire suffisamment riche pour les retaper.
Tulorim a joué, plus récemment, un rôle majeur dans la résurrection d'Oaxaca. C'est dans les caves du Temple de Gaïa que les Treize se rassemblèrent pour accomplir le rituel de résurrection, libérant l'âme de la déesse mineure de son cristal.
Ouverture :
Tulorim est une cité réellement cosmopolite. Peu importe, ici, la couleur de la peau ou l'origine, du moment que les poches sont remplies de piécettes sonnantes et trébuchantes. Ainsi, en sus de la population majoritairement humaine, il n'est pas rare d'y croiser des Thorkins venus vendre des denrées de leurs royaumes souterrains, des Garzoks à la recherche d'un contrat de mercenariat, de Sektegs venus vendre à un receleur le fruit de leurs rapines, des elfes peu scupuleux, qu'ils soient des marins earions, des hinïons voyageurs ou des Shaakts du Sud. Tous sont ici tolérés, bien que ne faisant pas partie de la Communauté Wiehl, elle-même fort fermée.
PNJ importants :
- Freush Von Lasch, président du Conseil des 7 Marchands.
- Meliane Rosenthal, membre du Conseil des 7 Marchands.
- Jules Von Graveberg, membre du Conseil des 7 Marchands.
- Marily Neuhoff, membre du Conseil des 7 Marchands.
- Roma Mantelet, membre du Conseil des 7 Marchands.
- Englebert Terrefeu, membre du Conseil des 7 Marchands.
- Fritz Von Schulz, membre du Conseil des 7 Marchands.
Commerces :
- La Forge de Larzuk, spécialiste des métaux.
- Chez Mazallin Manznar, curiosités magiques.
- La Bijouterie de l'Artimon, navire-bijoutier.
- Le Temple de Yuimen et Gaïa, spécialités de guérison.
- Le Marché de Tulorim
- L'écurie de Tulorim
- Le Port de Tulorim