Présentation des villes de la Fédération de Wiehl

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Yuimen
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Présentation des villes de la Fédération de Wiehl

Message par Yuimen » sam. 20 janv. 2018 15:28

Tulorim
Cité du Commerce
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Population :

40 000 résidents, majoritairement humains de l'ethnie de Wiehl. Beaucoup plus nombreuse au quotidien, de par les voyageurs de passage de toutes races qui parcourent l'endroit.


Description générale :

Située sur la côte nord de l'Imiftil, prise entre les collines sèches et cultivées du sud et la mer souvent agitée, Tulorim est une cité à l'ampleur grandissante, bien que bien plus petite que ne peuvent l'être les grandes cités de Nirtim. La baie où elle est construite est particulièrement bien abritée et forme un port naturel assez sécurisé. Elle est une escale obligée pour de nombreux navires issus de tous les continents, de par sa situation et son importance commerciale. A cause de la chaleur de la région, les habitants de la cité, majoritairement humains, s'habillent légèrement pendant une bonne partie de l'année, l'atmosphère pouvant devenir presque étouffante certains jours d'été. Cité commerciale par excellence, elle est dirigée par un Conseil de Sept Marchands nobles, élus à vie par la caste des marchands uniquement. Le Conseil veille à la pérennité de la cité, et s'assurent son enrichissement sans cesse grandissant, même si les différences sociales se marquent éminemment : les riches, minoritaires, possèdent le plus gros des richesses de la cité, qui bien que prospère ne tient pas vraiment compte de ses castes les plus pauvres. Ainsi, les bas-quartiers de la cité sont négligés et les ruelles peu surveillées. Il n'est pas rare d'y trouver des bâtiments en ruine, ou des squats contenant plusieurs familles entassées. Si les ruelles sont pour la plupart sombre et tortueuses, peu engageantes, il en existe qui sont bien mieux entretenues, dans les quartiers riches. Si la milice est présente dans ces derniers, elle laisse à l'abandon presque total les bas-quartiers, qui sont rongés par le crime. Si bien que les humbles marchands sont forcés de payer à prix d'or une surveillance personnelle, faisant naître un système de protectorat dont il sont souvent les otages consentants. Car un maître mot domine dans la cité : l'argent. A Tulorim, le riche est puissant, le pauvre est faible.
Malgré les risques, la cité de Tulorim attire donc une masse de monde, qui voit en elle une lande d'opportunité : peu regardante sur l'origine des marchandises ou même des vendeurs eux-mêmes, libertaire et cosmopolite, elle accueillent tous ceux dont le but est de se remplir les poches, légalement ou non.
Très peu religieuse malgré ses origines, elle ne comprend qu'un temple en l'honneur de Gaïa et Yuimen, déserté des peuples autochtones.


Histoire :

Tulorim fut fondée par les kendrans en -7700 autour d'un Temple de Gaïa censé abriter et protéger le cristal contenant l'âme d'Oaxaca. Bien vite, les communautés Wiehls de la région vinrent s'y implanter progressivement, gonflant la population de cette cité sous le joug de Kendra Kâr. Des siècles d'oppression de la cité blanche sur cette capitale du Comté de Wiehl, dont les habitants apprirent une haine viscérale et rancunière des officiels kendrans.
En -1000, il fut offert aux résidents du Comté et de la cité de prendre leur indépendance : depuis près de cinquante ans, les troupes kendranes avaient été envoyées en Ynorie, sur Nirtim, pour se charger de la guerre d'indépendance des habitants d'Oranan. Ainsi, lors d'une nuit devenue célèbre, et surnommée ensuite "la Nuit Ecarlate", les indépendantistes wiehls massacrèrent tous les notables kendrans et leurs escortes, déclarant par là leur indépendance. Un massacre dont Kendra Kâr, pris dans d'autres conflits, ne put jamais punir les habitants de Tulorim, qui fondèrent sur les ruines fumantes du Comté la Fédération de Wiehl, désormais libre de toute influence étrangère.
Depuis, elle ne connait que la prise d'ampleur et de population. Elle pourrait presque égaler à ce jour les mégapoles de Nirtim, comme Kendra Kâr ou Omyre, si elle n'avait pas été victime en -150 d'une épidémie mortelle ayant ravagé sa population, surnommée la "Grande Mort". La population fut décimée, surtout les classes sociales les moins élevées, laissant de nombreuses habitations à l'abandon dans les bas quartiers. Des habitations qui peinent aujourd'hui encore à trouver un propriétaire suffisamment riche pour les retaper.
Tulorim a joué, plus récemment, un rôle majeur dans la résurrection d'Oaxaca. C'est dans les caves du Temple de Gaïa que les Treize se rassemblèrent pour accomplir le rituel de résurrection, libérant l'âme de la déesse mineure de son cristal.


Ouverture :

Tulorim est une cité réellement cosmopolite. Peu importe, ici, la couleur de la peau ou l'origine, du moment que les poches sont remplies de piécettes sonnantes et trébuchantes. Ainsi, en sus de la population majoritairement humaine, il n'est pas rare d'y croiser des Thorkins venus vendre des denrées de leurs royaumes souterrains, des Garzoks à la recherche d'un contrat de mercenariat, de Sektegs venus vendre à un receleur le fruit de leurs rapines, des elfes peu scupuleux, qu'ils soient des marins earions, des hinïons voyageurs ou des Shaakts du Sud. Tous sont ici tolérés, bien que ne faisant pas partie de la Communauté Wiehl, elle-même fort fermée.


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Message par Yuimen » sam. 20 janv. 2018 18:30

Saman
Bastion de Wiehl

Population :

3 000 résidents, exclusivement humains de l'ethnie de Wiehl.


Description générale :

Saman est une cité très ancienne, mais qui n'a su se développer à cause de divers revers dans son histoire. Elle est un bastion pour le peuple Wiehl, qui la voit comme un bijou de pureté à préserver à tout prix. Elle sert la Fédération pour tout ce qui a trait au commerce avec le Royaume de Yarthiss, située juste sur la frontière entre les deux états imiftiliens. Il peut être surprenant d'y voir se côtoyer d'anciennes constructions de pierres datant d'âges oubliés avec des habitations plus récentes, de bois et de torchis. En place centrale, l'unique Temple de cette cité peu pieuse : celui dédié à Thimoros et Phaïtos, les frères maudits ayant donné Saman aux humains d'Imiftil, par le passé.
Elle est aujourd'hui dirigée par deux familles marchandes rivales, l'une, les Mantelet, s'occupant surtout du commerce de soies, laines et autres textiles, alors que l'autre, les Von Graveberg sont spécialisés dans le commerce des ressources minérales, qu'elles soient précieuses ou de simples pierres de carrière.


Histoire :

Saman est une cité qui fut fondée dès l'Ere Sombre, en -26.229, par une communauté de Sinari ayant fui Nirtim en navire pour fuir un hiver rude ayant causé de nombreux morts par famine, froid et maladie. Elle se développa un peu, prospère, les sinaris mettant leur cœur à l'ouvrage pour créer un port de pêche correct et rendre arable les terres alentours, autrefois sèches et stériles. C'est plus de cent ans après leur installation que pour la première fois, Saman allait faire l'objet de convoitises de la part des communautés humaines qui peuplaient alors le nord de l'Imiftil, les Wiehls. En -26.113, les hommes attaquent la cité en vue de se l'approprier. Une bataille de faible ampleur les met rapidement en déroute : les sinaris, même si manquant de combativité, sont difficilement atteignables dans leurs trous sous terre. Les humains battent en retraite, et quelques jours plus tard, des émissaires sont envoyés pour passer ce qui fut la base de leur histoire commune : les Accords de Saman. Ces accords font de la cité la première ville de Yuimen peuplée de plusieurs espèces.
Pendant près de deux mille ans, humains et sinaris vont mener une vie paisible, jusqu'à ce qu'en -24.520, un nouveau revers frappe la cité. Phaïtos et Thimoros envoient leurs champions à Saman, souhaitant imposer leur religion aux habitants. Si les humains, vénérant déjà la mort par le culte des ancêtres, et la valeur guerrière, reconnaissent en ces envoyés divins des prophètes de leurs propres convictions. Ils font bon accueil aux messagers, ce qui ne plait guère aux sinaris, qui préfèrent aux tensions dès lors créées fuir la cité vers le sud, traversant tout le continent via la Passe du Lac Brumeux pour fonder le Royaume de Dehant. D'autres décident de retraverser les mers pour retourner en Nirtim, leur patrie d'origine.
Elle fut alors intégrée officiellement au vieux Royaume de Yarthiss, cité autrefois prospère et puissante.
Ce n'est qu'après la fondation de Tulorim, vers -7698, que les deux familles aujourd'hui encore à la tête de la cité s'installèrent à Saman et prirent petit à petit de l'influence sur la cité de par leur commerce respectif. Elles sont encore aujourd'hui les deux plus puissantes familles de la ville, ayant même des membres siégeant au Conseil des Sept Marchands nobles de la capitale: Jules Von Graveberg et Roma Mantelet. Ces deux familles jouèrent un rôle fondamental dans le développement de la Fédération de Wiehl, grignotant petit à petit le territoire du Royaume de Yarthiss qui ne pouvait que subir passivement l'essor de sa rivale.


Ouverture :

Les humains de Wiehl sont par usage fermés aux autres espèces et ethnies. Si à Tulorim ils sont forcés à une ouverture certaine, il n'en est rien à Saman, où toutes les autres races sont vues d'un mauvais oeil. Les autres ethnies humaines sont tolérées de passage, si tant est qu'elles montrent patte blanche, mais uniquement pour affaires commerciales. On raconte toutefois que la famille Mantelet serait plus ouverte aux nouveautés que les Von Graveberg, profondément ancrés dans les traditions. Quoiqu'il en soit, il n'est pas bon de n'être pas humain, ici. Ils ne tueront pas ceux-là, mais les chasseront plus ou moins fermement de leur cité.


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Message par Yuimen » dim. 18 mars 2018 14:00

Tuile-aux-Rimes
Cité lutine

Population :

3 000 lutins.


Description générale :

Au sud de Tulorim, à l’orée d’une forêt vallonnée, un œil bien aiguisé pourrait peut-être apercevoir les frontières d’une petite ville fondée par les lutins des sylves : Tuiles-aux-rimes. Nommée ainsi par cette race de petits plaisantins, la ville lutine, bordée de toutes parts par des haies de ronces afin d’éloigner les intrus, abrite quelques milliers de lutins. Leur imagination débordante se reflète dans la construction de leurs maisons qui s’avèrent très variées tant dans leur forme que dans leur taille. Des trous à flanc de rochers, des terriers abandonnés, des souches de cyprès et de pins ou des arbres entiers, tout peut servir d’habitat dans ce terrain boisé. Certains lutins construisent tout de même des habitations plus conventionnelles, si on oublie les toits qui sont recouverts de branches de genévrier afin de berner du haut du ciel les rapaces affamés.



Histoire :

Les lutins habitent cette forêt d’épineux depuis si longtemps qu’il est difficile de l’imaginer sans eux. Les anciens racontent qu’il y a plus de trois siècles, les bûcherons avaient envahi la forêt et leur activité mettait en danger la survie de ses habitants, lutins y compris. Ces derniers non dépourvus de talents auraient réussi à éloigner l’envahisseur à force de vilains tours. Depuis, un accord a été conclu. Les bûcherons ne peuvent couper que certaines essences d’arbres et seulement ceux malades ou ceux qui au bout de leur vie menacent de tomber.

Dès le tout début de Tuiles aux Rimes, alors qu’il n’y avait que quelques familles d’installées, il fut décidé qu’aucun chef ne prendrait la direction du village. Il fut proposé à l’époque par l'ainé du village qu’un conseil serait formé pour prendre les décisions importantes pour le bien de tous ses habitants. Aussitôt nommé, le premier conseil établit ses règles de formation, le rôle de chaque membre ainsi que celui du sage du village. Une grand-mère de l’époque, prénommée Thérèse, réputée comme excellente cuisinière, instaura une tradition bien appréciée par les lutins, particulièrement les gourmands, celle de faire suivre chaque réunion par un banquet donné dans la grande place du village en l’honneur de tous les villageois.



Ouverture :

De nature pacifique et joviale, les lutins entretiennent de bonnes relations avec les autres races. Par conséquent, ils ne manifestent aucun intérêt à se rendre à Tulorim, ville où le vol et le crime font loi. Ce sont donc quelques marchands bien précis qui sont intéressés par certains produits en petites quantités mais de qualités exceptionnelles qui se rendent donc à Tuiles aux rimes sur une base régulière afin de brasser des affaires et sont souvent accompagnés d’habitants intéressés non pas seulement par les produits artisanaux, mais aussi par les échanges avec ce petit monde particulièrement joyeux. Et bien sûr, quelques curieux se greffent souvent à ce petit groupe. Par contre, pour des soucis d’ergonomie et de sécurité (un lutillon est si vite écrasé par un grand pied), l’accès est interdit à tout Yuimenien de grande taille. Ainsi, les échanges se font aux frontières de Tuiles-aux-rimes et vont bon train. Les lutins fournissent baies de genévriers, roses, olives et agrumes. En retour, ils achètent quelques outils de la forge conçus spécialement pour eux, ainsi que certains produits de la mer apportés par les pêcheurs (algues et coquillages).



PNJ importants :
  • La panseuse (la sage du village)
  • Tony (responsable de la salle de divertissement)
  • La famille Roquin (propriétaires de la baie joyeuse) : Odilon, Antonio, Jeannot, Irène, Richy et Pablo
  • Les femmes Lafleur (La veuve Rosa et ses filles : Spina, Rosida, Canina et Flora) Responsables de la cueillette des roses.
  • La grande Famille Charette (près de cinquante membres):Responsable des ronces de l’ouest (cueillette et protection).


Commerces :

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