Présentation des Villes de la République d'Ynorie

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Yuimen
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Présentation des Villes de la République d'Ynorie

Message par Yuimen » lun. 23 juil. 2018 15:37

Oranan
L’écrin d'Ynorie

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Population :

80 000 personnes, pour la très grande majorité des humains d'Ynorie. Présence notable d'Hïnïons et d'Earïons, ainsi que de nombreuses autres races de passage, étant donné l'importance commerciale de la ville.


Description générale :

Située sur la côte Ouest du continent de Nirtim, entre la mer, les Cimes Sifflantes au Nord et la forêt d’Ynorie à l’Est, Oranan est une grande ville fortifiée longtemps considérée comme la rivale de Kendra-Kâr, bien que sa population semble ne jamais pouvoir l’égaler à cause du retard occasionné par les guerres incessantes avec les Garzoks. Oranan est une ville entourée d’une impressionnante muraille permettant de lui décerner sans aucune hésitation, le titre de plus grande place forte de la région. Les militaires sont très présents en ville puisque les batailles font rage contre les forces d'Omyre faisant de récurrents raids pour piller et saccager les champs de blé doré et les rizicultures pluviales s’étendant à perte de vue autour de la ville, ainsi que les quelques lieux de cultes qui ont eu le malheur de se trouver à l’extérieur de la cité. Oranan est fière de compter parmi ses rangs unités de combats hors du commun : les samouraïs, des guerriers d’élites qui excellent dans l’art du katana et dont le code très strict les lie à vie à la défense de la cité d’Oranan. Faire partie de ce corps est un honneur qui n’est accordé qu’aux plus valeureux des guerriers. Si les patrouilles frontalières font partie de leurs tâches, en cas d’assaut massif, ils sont considérés comme l’ultime rempart d’Oranan et feront payer chèrement chaque centimètre carré de la ville. Ils sont actuellement sous le commandement du conseiller Hoga Tirama.

Oranan possède aussi un grand nombre d’ordres monastiques combattants, rassemblés dans différents dojos plus ou moins grands. Sans attache avec l’armée Oranaise, ils ont tout de même participé historiquement à la défense de la cité à chaque fois que cela s’avéra nécessaire. La culture ynorienne les liant intimement au culte de Rana, ils maîtrisent pour la plupart les fluides d’air, bien que certains dojos emploient les fluides de terre ou de lumière, deux éléments très présents chez eux.

Ainsi, on peut compter trois temples assez hétérogènes à l’extérieur de la ville dédié à Yuimen, Rana et Moura. Le dernier des temples est dédié à Gaïa, en plein milieu d’une grande place bordée de jardin, puisque cette ville est verdoyante et richement fleurie malgré les conflits qui obscurcissent le portrait de la cité.
Les habitations, elles, sont très espacées et assez petites en général. Ces dernières sont à peu près toutes du même style architectural, avec des toits foncés, des murs beiges, et des formes marginales à ne plus savoir qu’en faire. Des triangles parfois, des demi-lunes ou encore des symboles issus de l’ancien Ynorien, voilà quelques exemples de ce à quoi on doit pouvoir s’attendre. Les commerçants sont répartis un peu partout dans Oranan, et on en trouve même pratiquant un art peu rependu à travers le continent : celui de la divination. On pourra notamment découvrir une liseuse de rêves, un oracle qui serait capable de faire de belles prophéties reconnue à travers toute la ville, sans oublier le vieux Kitsu qui s’est exilé loin de la ville et qui posséderait quelques nombreux savoirs ésotériques.

Le régime de cette ville est donc totalement démocratique, ce qui est chose vraiment rare sur Yuimen, avec à sa tête le fameux conseil d’Ynorie composé de dix-neuf conseillers dirigeant le pays. Chaque citoyen et même chaque voyageur peut rencontrer un membre du conseil, voir le conseil tout entier, pour lui exposer ses doléances. Le conseil ne se réuni pas pour rien, et ne s’intéresse qu’aux affaires urgentes et importantes bien que ces gens sont humbles et se promènent souvent dans la cité verte. Ils travaillent en général à plusieurs sur les aspects importants de la ville et du pays et si ils n'ont pas de rôles officiellement définis, chaque Conseiller à son propre domaine d'expertise.

Histoire :


Oranan est la capitale de la république d’Ynorie, existant depuis une petite centaine d’années. Cette récence est assez curieuse puisque le peuple Ynorien a pris son indépendance vis-à-vis du territoire de Kendra-Kâr il y a de cela plus de 1300 ans, alors même que ces deux régions ne formaient qu’un seul et même royaume. Ce peuple à la grande richesse culturelle était à l’époque déjà harcelé sans cesse par les raids Garzoks, et il s’est peu à peu structuré autour de puissants clans pour finalement parvenir à bâtir un royaume stable, parvenant de mieux en mieux à repousser les attaques du Nord. Mais il y a de cela une centaine d’années, de terribles guerres ont repris contre les Garzoks à la suite des décisions royales, confrontant le peuple à des guerres ô combien sanglantes qui finirent par ruiner le pays par la faute des rois d'antan rapidement destitués et décrédibilisés, car incapables de faire face au désastre engendré par leurs fautes. Un jeune héros parvient à rassembler avec lui le peuple et réussi à remporter la guerre même si le royaume n’était plus. Les clans se sont alors liés et ont décidé d’élire, à l’avenir, ceux qui seraient leurs représentants. La première république était donc née grâce au courage d’un peuple fier et déterminé : les Ynoriens.

Les habitants étant sous une pression constante militaire, la forge a peu à peu prit une dimension tout autre, symbolisé par une tradition, la Pièce de Forge et un événement annuel, l’Erementarīfōji. Le premier est une tradition pluri-centenaire, consistant à une sorte de rite de passage chez les forgerons. L’apprenti, une fois que son maître forgeron l’estime digne d’être un forgeron à part entière, lui fait passer l’épreuve du Soufflet : pendant deux jours entiers, l’apprenti s’enferme dans la forge et travaille sans arrêt à la confection d’une pièce d’armure ou d’une arme de son choix. Il y met tout son savoir et son expérience accumulée pour sublimer son art. Une fois terminée, si son maître estime que la Pièce de Forge est à la hauteur, il reconnaît l’apprenti comme un forgeron à part entière, capable d’ouvrir sa propre forge. Sa Pièce trônera alors en bonne place et ne sera jamais vendue, servant de preuve de son talent pour les visiteurs désireux de faire des achats.

L’Erementarīfōji est lui bien plus récent : signifiant « Forge Elémentaire » en vieil Ynorien, il est organisé chaque année par la ville qui cherche à recruter les meilleurs forgerons pour participer à l'effort de guerre contre l'empire d'Oaxaca et ses armées de Garzoks. C'est ainsi que sous l'impulsion du Monocle de Vérité, le conseiller Sirius Gale, qu’il fut organisé en l'an 0 dès la résurgence de la déesse sombre. Ce concours consiste en la compétition de huit artisans pour désigner un des forgerons officiels de l'armée pour les trois années à venir. C'est donc une aubaine à ne pas manquer pour n'importe quel artisan de démarrer brillamment son commerce. Les huit concurrents sont tirés au hasard parmi tous ceux voulant participer. Chacun se verra alors attribuer un métal élémentaire et devra avant la fin du temps alloué réaliser une pièce d'équipement déterminée à l'avance (épée, casque, armure de plates...). Les forgerons doivent cependant avoir l'obligation d'extraire le métal par eux-mêmes, et au vu des conditions parfois difficiles d'accès, il est fréquent et autorisé qu'ils fassent appel à des aventuriers pour les accompagner.

Le régime de cette ville est totalement démocratique, ce qui est chose vraiment rare sur Yuimen, avec à sa tête le fameux conseil d’Ynorie composé de dix-neuf conseillers dirigeant la ville et le pays de manière plus général. Le conseil suit les règles suivantes :
- Les conseillers sont élus par un vote universel pour six ans, rééligibles autant de fois qu’ils sont élus et qu’ils le souhaitent.
- Un conseiller élu a le droit de refuser ce poste : cependant, une fois le poste accepté, seuls la mort ou un crime de haute trahison peut l’en déloger.
- Tout citoyen d’Ynorie payant l’impôt et ayant atteint l’âge de vingt ans peut voter, se présenter et être élu. La plupart considère cela comme un devoir cependant, fier de leur démocratie. Ils font donc le déplacement annuel dans le village ou la ville importante la plus proche où les votes sont récupérés.
- Toute personne peut être élue, même si elle ne s’est pas présentée.
- Le Conseil dispose d’un siège qui est uniquement réservé à un membre du clergé Ranaïque, et qui symbolise la présence de la déesse tutélaire au sein du Conseil. Le vote est donc effectué au sein de ce clergé (mais rien n’empêche d’en avoir plus.)

L’actuel conseil a été élu en l’an 6.

Ouverture :

Les Ynoriens d’Oranan sont un peuple relativement ouvert et marchand, ils acceptent donc la plupart des races au sein de leur ville et ces derniers peuvent alors s’y établir et même en devenir citoyens, à quelques exceptions près.
- Les Kendrans sont encore assez mal vu par la population, bien que leur récente alliance avec le royaume contre la Déesse Noire a adouci les tensions. Les habitants les laissent circuler en paix, mais leur témoignent une certaine inimitié. La citoyenneté est difficile à obtenir pour eux.
- Les Shaakts, les Worans et les Liykors sont eux tout juste tolérés dans la ville. Les premiers pour leur relative proximité avec Omyre, les autres pour leurs physiques atypiques.
- Les Sektegs et les Garzoks sont eux considérés comme des ennemis publics, sans distinction. Ils se feront flécher à vue, emprisonner dans le meilleur des cas, exécutés sans autre forme de procès le plus souvent. Malgré le sens de l’honneur inhérent à ce peuple, ils éprouvent à leur égard une haine millénaire.

PNJ importants : Commerces :

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Yuimen
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Message par Yuimen » lun. 23 juil. 2018 15:38

Gasansary
Ville Bourgeoise

Population :

3 800 résidents, majoritairement ynoriens si on excepte une grosse centaine de familles d’Hinïons. On notera quelques vieilles familles kendranes qui s’accrochent à leur demeure malgré un climat peu confraternel.


Description générale :

Le voyageur qui aborde Gasansary pour la première fois est étonné par cette ville qui s’étage sur trois terrasses rocheuses et qui semble taillée à même la montagne. La cité est posée sur les confins du plateau de Gasan dont elle tire son nom juste avant d’aborder les monts couvrant le territoire de Luminion. Le sud-est de la cité est posée au sommet du plateau. N’étant pas à l’abri des murailles de la cité, cette partie ne comporte que trois bâtiments :
  1. Les bains du ciel. Il s’agit de sources d’eau chaude soufrée et salée qui créent en surface des bassins de pleine nature à 40° aux vertus thérapeutiques.
  2. L’hospice des Mères Blanches. Un convent de prêtresses de Rana capable d’accueillir une vingtaine de malades ou de nécessiteux qui y reçoivent gratuitement des soins. Ce sont elles qui entretiennent les bains du ciel.
  3. L’ancienne mine de sel. Exploitée grâce à des hordes d’esclaves durant la royauté, elle a fourni l’essentiel de la richesse de la cité. Un temps fermé après l’abolition de l’esclavage, elle est maintenant transformée en bagne pour une cinquantaine de prisonniers condamnés aux travaux forcés.
Un vaste pont, nommé Passerelle des Mères Blanches, qui enjambe le défilé des Résistants permet de passer dans la partie nord-ouest qui s’étage à flanc de montagne sur trois niveaux.

Le niveau bas, qui donne directement sur la voie Oranan / Akinos est consacré aux habitations populaires et aux artisanats sales. Il s’agit d’une grande voie unique, parallèle aux flancs de la Montagne et bordée de part et d’autres de petites maisons de 2 étages. Elles ont été bâties avec les matériaux locaux : une pierre calcaire rougeâtre et des colombages de bois. Elles sont traditionnellement couvertes de tavaillons, des tuiles de bois fabriquées sur place. Recevant tous les effluents des deux autres terrasses, ce niveau fait l’objet d’un travail continuel de nettoyage et d’assainissement par ses habitants qui peinent pourtant à masquer les odeurs par temps chauds. Ce niveau est ceint d’une double fortification de pierre qui engloba la route Oranan / Akinos, que l’on franchi par une porte à péage munie d’une double herse de fer.

Le niveau intermédiaire, accessible par la passerelle des Mères Blanches, est un niveau plus lumineux, consacré au commerce et aux artisanats nobles. Construit sur une large corniche, il se compose d’une voie principale de laquelle partent quelques ruelles. L’architecture y est relativement semblable à celle du niveau 1 mais les demeures y sont plus grandes, parfois sur 3 étages, et la largeur de la plateforme a permis l’installation de petites places fleuries. Ce niveau abrite aussi une halle de foire en bois.

Le niveau supérieur est bâti sur un vaste replat montagneux. Il abrite le château, la garnison et les habitations des nobles. Même si la pierre locale reste le matériau de base de ces demeures, les plus riches familles exhibent des façades en pierres plus nobles qu’elles ont fait venir à grands frais. Les tavaillons y sont exclus, au profit de l’ardoise d’exportation.

Ce niveau abrite le monument des 2 sœurs, consacré à la réconciliation entre Ynorie et Kendra Kar. Il s’agit d’une imposante statue de bronze de 5 mètres de haut représentant 2 mains enlacées au sein desquelles brûle une flamme ravivée tous les matins par deux enfants de la ville parmi ceux ayant les meilleurs résultats scolaires.

Les trois terrasses sont reliées entre elles par un monumental escalier taillé dans la pierre et comportant 374 marches. Du temps de la monarchie, seuls les nobles, les dignitaires des cultes et les soldats du guet de ville avaient le droit d’emprunter cet escalier debout sur leurs pieds. Tous les autres devaient le gravir à genoux, tête et regard baissé vers le sol. Heureusement, la république a mis fin à ces comportements honteux et tous les citoyens soumis à l’impôt peuvent maintenant gravir les marches. Pour contourner ce problème, la population du niveau bas a mis en place un système d’échelles grimpant de toits en toits jusqu’au second niveau. Mais attention, il faut être un indigène pour ne pas passer une journée entière à tourner sur les toits sans jamais trouver d’issue !

Quant aux nobles, peu soucieux de gravir à pied les 160 marches séparant leur niveau de celui d’en-dessous, ils ont fait mettre en place un système de chaise élévatrice mue par un système de poulie actionnées à la main.
Extérieurement à la cité et au nord de celle-ci se trouve un gros camp de bûcherons qui exploitent la forêt. Bien que vivant à part, ces hommes viennent grossir la population de la cité les jours de fête.
Ville-frontière abritant une petite garnison militaire, Gasansary est une cité où règnent l’ordre et la sécurité. La mendicité et le vagabondage y sont réprimés et les vendeurs ambulants doivent bénéficier de patentes communales pour exercer hors de la Foire. La proximité du bagne créé parfois des tensions notamment lors d’évasions.
Les deux premiers niveaux sont sujets à de fréquents départs d’incendie en raison des toits de bois.


Histoire :

L’existence d’une communauté ynorienne tournée vers le bûcheronnage et le travail du bois dans forêt des contreforts ynoriens se perd dans la nuit des temps. Lorsque le pouvoir kendran a ouvert une voie entre Oranan et Akinos dans les années -1 800, cette voie avait surtout une fonction commerciale. Elle devait permettre d’écouler en Ynorie les marchandises produites à Kendra Kar mais aussi ramener vers la capitale deux biens essentiels : les céréales produites dans les plaines d’Oranan et les tissus exotiques et kimonos.

Le franchissement des montagnes étant malaisé, il fut décider de fonder un caravansérail qui permettrait aux caravanes de Kendra Kar de croiser celles d’Oranan. L’emplacement de Gasansary fut ainsi choisi pour sa situation au creux de la vallée : facile d’accès mais simple à défendre. Les bûcherons qui œuvraient là trouvèrent intérêt à la création de cette cité qui permettait d’écouler la production sur place tout en leur fournissant du travail pour les saisons creuses.
La première édification de Gasansary pris place sur la terrasse intermédiaire aux alentours de – 1 750.

Lors des guerres de sécession contre le pouvoir kendran, les monts servir de refuges à de nombreux partisans. Les communautés bûcheronnes organisèrent des maquis qui harcelaient Gasansary et les troupes kendranes qui utilisaient la voie.

En – 1 077, les kendrans entreprirent d’édifier les remparts autour du pied de la terrasse basse. Ce fut le point d'origine du développement des quartiers populaires sur cette terrasse. Mais les travaux furent perturbés de l’intérieur par des saboteurs et de l’extérieur par des raids incessants, jusqu’au jour où les troupes rebelles incendièrent l’entrepôt de Gasansary. Le feu fut rapidement circonscrit, les habitations étant très clairsemées sur la première terrasse à cet époque mais cela suffit à faire perdre à l’armée kendrane la majeure partie de ses matériaux et outils de chantier. En représailles contre cette action terroriste, le gouverneur militaire kendran tira au sort un membre de chaque famille ynorienne vivant dans Gasansary , des deux sexes et tous âges confondus. Ces malheureux furent exposés à l’air libre dans de petites cages suspendues au-dessus du chantier des fortifications pendant une semaine entière pour obtenir la reddition des rebelles. A l'issue de cette semaine, ceux qui n'avaient pas péri furent égorgés par une troupe de bourgeois kendrans excités malgré l'opposition du gouverneur militaire qui avait envoyé la troupe du guet protéger les prisonniers. On a gardé trace de cette tragédie sous le nom de Massacre de la Poterne.

Vers – 1 051, lorsque les troupes kendranes furent contraintes de quitter la cité, un fort parti d’ynoriens piégea l’arrière garde adverse dans ce quartier et déclencha un gigantesque incendie dans lequel quelques dizaines de soldats trouvèrent la mort mais qui ruina tout le quartier de la Poterne. Aujourd’hui, ce quartier est toujours en ruine et n’a pas été repris dans le tracé des murailles de la cité. Des paysans pauvres y ont bâti à la hâte des cabanes de bois sur les restes des maisons et ce quartier sert de point de ralliement à tous ceux qui se voient refuser l’entrée en ville. C’est aussi un foyer très vif d’hostilité envers Kendra Kar.

Lorsqu'Ynorie devint un royaume indépendant, la cité fût un important point de contrôle la route de l’est, avec un poste frontière militarisé pour protéger la frontière d'incursions kendranes. Percevant des droits de douanes sur les denrées franchissant la frontière, la cité devint riche et la troisième terrasse se développa autour du tout récent fort militaire. Ynorie acheva les travaux de fortification commencés par Kendra Kar. C'est également à cette époque qu'on reconstruisit la halle de foire telle qu'on la connaît aujourd'hui et qui accueille tous les 6 mois une immense Foire de grande renommée. Rapidement, l'exploitation de la saline vint compléter la richesse de la petite cité.

Lors des luttes entre Kyo’koha et Shīrudo aux environ de -600, la cité, très traditionaliste et bourgeoise, fût tout d'abord ouvertement en faveur d'une royauté forte. Le souvenir encore très présent du massacre de la poterne était un argument très vivace pour justifier un état d'urgence quasi-permanent donnant pleins pouvoirs à l'armée. Seul le petit peuple de la terrasse basse soupirait en silence en faveur d'une réforme. Mais l'intransigeance brutale du gouverneur militaire se révéla désastreux pour le commerce. Les taxes douanières enflèrent démesurément pour entretenir un système défensif pléthorique, les autorisations d'entrée se firent de plus en plus rares et les brutalités du guet incitaient les caravanes à faire le détour par les routes du sud. Aussi les commerçants commencèrent-ils à conspirer en faveur du Bouclier. Une nuit, les forces d'insurrection prirent d'assaut la troisième terrasse et égorgèrent le gouverneur militaire. Une Commune pris provisoirement la direction de la ville avant que l’insurrection ne soit matée. Cette rébellion valu à la cité un régime d’exception terrible pendant 500 ans.

Mais en -100, Gasansary fut parmi les premières cité à reconnaître la république et l'envoi de troupes royales vers Gasansary eut pour résultat d'affaiblir considérablement les défenses d'Oranan et constitue probablement une des raisons de la victoire des forces républicaines.

De nos jours, la cité cumule des fonctions militaires, avec une garnison chargée de garder la frontière et de sécuriser la route et des fonctions commerciales avec la Foire. Mais elle est aussi un lieu de mémoire dédié à la libération d’Ynorie et à la fondation de la république, le monument des 2 sœurs étant le centre de cette fonction mémorielle.


Ouverture aux races non-résidentes :

Gasansary est une cité de commerce. Elle est donc pleinement ouverte aux étrangers, notamment ceux dont la bourse est dodue. En revanche, les plus pauvres y sont suspects d’office, quel que soit leur race ou leur nationalité, et font l’objet de tracasseries administratives. Tous les non-résidents doivent être munis d'un passeport qu'ils doivent faire viser non seulement à l'entrée et la sortie de la ville mais également à chaque changement de terrasse. L'accès à la terrasse supérieure peut faire l'objet d'une interdiction arbitraire.
Les Garzoks sont fort mal vus et passent rarement la première herse sans verser de solides pots de vin et après avoir déposé toutes leurs armes.
Les kendrans y ont un traitement un peu particulier. Officiellement, on célèbre à Gasansary la réconciliation entre ynorie et son ancien suzerain et on affiche une attention toute particulière au bien-être du voisin. Mais dans les esprits individuels, on a du mal à oublier le massacre de la poterne et l’esprit de revanche fait que les kendrans sont encore vus comme l’envahisseur par les plus âgés. Ces derniers temps, on a même assisté à des passages à tabac dans de petits coins sombres.

PNJ importants : (déjà existants)


Commerces :
  • Le champ de Foire : tous les 6 mois, la terrasse intermédiaire accueille une Foire sur laquelle il est possible d'acheter positivement tout ce qui est légal (et avec un minimum de connaissances, assez facilement ce qui est illégal...) à condition de pouvoir y mettre le prix.
  • Le chaudron qui pue : un apothicaire a installé son échoppe aux abords des sources des bains du ciel. Il fait commerce de remèdes, emplâtres, pommades et potions, essentiellement à base de soufre.
  • Maître Schpinzel : l'atelier de maître Schpinzel est entièrement consacré au travail du bois précieux. Meubles et sculptures précieuses y forment le fonds de commerce traditionnel. Mais si on vient de très loin chez maître Schpinzel, c'est que ses apprentis sculptent des bâtons et baguettes de magiciens de très grande qualité et d'un raffinement sans pareil, prêts à être enchantés. L'atelier est toujours à la recherche d'apprentis de talents.

Des idées de lieux méritant d’être déclinés en sous-forums pour Gasansary et ses environs:
- L’hospice
- La saline-bagne
- La citadelle
- La halle aux foires
- Le village des bûcherons
- Les ruines de la Poterne

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Yuimen
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Message par Yuimen » lun. 23 juil. 2018 15:38

Viskori
Cité agricole


Population :

4 000 habitants. Essentiellement ynoriens, les habitants de Viskori vivent en clans très fermés. On trouve cependant dans la cité une grosse colonie d'Hinïons. Ces derniers sont généralement commerçants. Les deux communautés vivent en bonne entente mais sont complétement étanches. La relative proximité de l'océan fait que quelques familles Earions ont choisi de s'installer à Viskori.


Description générale :

Viskori est un gros bourg rural à vocation agricole, traversé par une petite rivière, la Cimaye. C'est une cité bâtie selon un plan assez traditionnel en cercles concentriques. Les rues y sont étroites, sombres et courtes. Seules les rues principales du quartier administratif sont pavées de bois. Les autres rues sont de terre battue, avec au mieux un caniveau central régulièrement plein. Les maisons, massives et fonctionnelles, sont en pierres granitiques roses.

Au centre de la ville est érigé le quartier de la Draperie. Ce quartier est construit de part et d'autre des berges de la Cimaye. La rivière a été aménagée en cet endroit en canaux étroits et peu profonds servant à amener l'eau aux différents ateliers qui y travaillent. C’est un dédale de quais et de ponts enjambant les canaux qui tiennent lieux de voies de circulation. Ce quartier concentre, pour l'essentiel, des ateliers de teinturerie, de filature et de tissage. Tout un artisanat s'est développé autour de cette activité. La Draperie n’est pas un endroit agréable : l’humidité s’infiltre partout et les moustiques pullulent. Les rues sont en général boueuses. En outre, l’eau stagnante saturée des produits de traitement et de suints divers produit une odeur désagréable, surtout par forte chaleur. Il est fréquent de voir les résidents s’y déplacer avec un linge sur le visage.

A l'est de la Draperie, le quartier du Cadran est le centre administratif et commercial de la cité. Sauf quand le vent tourne, il est plus agréable que la Draperie. Mais cela reste un centre bourg rural avec peu de commodités.

Une petite dizaine de grosses fermes fortifiées, tournée vers l'intérieur du cercle, enserrent ces deux quartiers et assurent un semblant de protection au village. C’est à l’intérieur de ces fermes que se cachent les riches familles de Viskori. Car dans la cité, quand on a de la fortune, on ne la montre pas.
A l'ouest, l'unique porte du village est constituée de deux piliers de pierre formant une arche fermée d'une chaîne massive. Le seul poste de guet, faisant aussi fonction de barrière d’octroi, y est accolé. La porte est dépourvue de grille. Seule une grosse chaine symbolique barre l’entrée. En temps de guerre ou de menaces, cette porte est close par de massifs madriers. Autour de cette porte, mais à l’extérieur de l’enceinte des fermes, s'est développée la cour des Ascètes. Ce quartier champignon, de construction récente, est fait de bâtiments plus précaires, souvent partiellement en bois, organisés en ruelles rectilignes se coupant à angles droits. Il accueille maisons de tolérance, maisons de jeux, tavernes et cabarets interdits à Viskori. C’est sans aucun doute l’endroit le moins policé de la cité et l’obligation d’avoir à le traverser pour accéder à l’octroi commence à poser problème à l’administration du village.

Toujours à l’extérieur, tout autour des hauts murs des fermes fortifiées de petites fermes, voire de simples maisons paysannes étirent le plan de la ville.
La cité est entourée de champs entrecoupés de quelques prairies à moutons. Viskori est aussi appelée l'Ile-en-Terre car à la fin du printemps, les champs de lin forment une mer bleue tout autour de la cité.

Au final, Viskori est une ville dangereuse où règne la violence. Mais elle n’est pas glauque et sanglante. Il s’agit d’une violence bourgeoise, hypocrite et souriante, faite de pressions, de chantage, de corruption et d’accidents malheureux dont l’administration se fait volontiers la complice au nom des intérêts financiers. Les clans propriétaires des Fermes sont les véritables maîtres de la cité et tous les résidents défendent les intérêts du clan qui les protège.


Histoire :

A l'origine, les terres agricoles qui s'étendent autour de la cité étaient majoritairement dédiées à l'élevage du mouton, pour sa viande comme pour sa laine.
La prospérité du village vient d’une découverte fortuite faite par un agriculteur. Celui-ci faisait pousser des pois pour nourrir sa famille. Il eut la désagréable surprise de voir sa culture envahie d’araignées de la taille d’un poing adulte, totalement inoffensives mais extrêmement envahissantes. Leurs toiles étaient d’une solidité inédite et elles eurent tôt fait de compliquer singulièrement la tâche du pauvre paysan qui voyait ses plantes ravagées par la voracité de l‘animal. Avec sa famille il entreprît de nettoyer régulièrement ces toiles collantes et les brûla en tas. Sous l’action de la chaleur, les toiles prirent un aspect mordoré et une texture malléable. Il eut l’idée de proposer à sa femme d’ajouter ces fibres à la laine des moutons qu’elle filait. C’est ainsi que les habitants de Viskori pratiquent depuis l’élevage d’araignées des pois pour leurs fils et en tirent un tissu léger, doux, très résistant et brillant baptisé le sadis, du nom de la fille ainée de la famille. Fortuitement, on découvrira plus tard que ces mêmes araignées produisent aussi un venin hypnotique qui est distillé et servi dans un cocktail chaud, la Venure, dont les effets abrutissants et la forte dépendance produisent des ravages dans la santé locale.

Une légende raconte qu'une bête monstrueuse rôda sur ces terres pendant près de 100 ans. Si elle attaqua peu les villageois, la bête fit de gros dégâts dans le cheptel, à tel point que l'élevage failli disparaitre.

Pour faire face à cette crise, les fermiers cherchèrent une alternative à la laine et exploitèrent différentes fibres végétales. La culture du lin et, dans une moindre part, celle du coton furent adoptées comme des substituts tout à fait viables qui permirent de maintenir la filière.
En –283, le maître des chasses royales fut envoyé sur place pour mettre fin à la terreur de la bête. Après un long pistage, il débusqua un dévoreur des plaines dont il ramena la tête. Le trophée, empaillé, trône toujours dans la salle du conseil de ville. Le maître des chasses reçu en échange 6 hectares de terre et un manoir sur le territoire de Viskori, toujours occupé par ses descendants. Beaucoup de villageois expliquent, encore aujourd'hui, qu'un Cannibale n'aurait pas ciblé les moutons en évitant les hommes mais on les prie généralement de se taire.

L'élevage du mouton était de nouveau possible et l’artisanat de la laine cohabita alors avec celui des fibres végétales, faisant la réputation de Viskori. C'est d’ailleurs dans la cité que l'on produit les tissus les plus réputés d'Ynorie, qui servent à la confection des kimonos traditionnels. C’est d’ailleurs devenu un enjeu à la fois économique et de prestige dans le village. Chaque grosse ferme est dirigée par un clan qui possède à la fois des terres, des troupeaux et des ateliers dans le quartier de la Draperie. Les secrets de fabrication des tissages et des teintures sont soigneusement conservés au sein des clans. Chaque fabrique est propriétaire de ses couleurs et de ses motifs et les tissus des fabriques les plus prestigieuses se négocient à prix d’or.

En – 127, Viskori fut secouée par un de ces mélodrames dont on fait les pièces de théâtre. Le jeune Camnesi, du clan Bratelu, et damoiselle Sibiar du clan Cabi se fréquentaient assidûment. Mais la relation ne pouvait se faire qu’en cachette et sans grand espoir de mariage puisque les deux familles étaient en concurrence violente sur le marché du Sadis. Au terme d’une véritable guerre sournoise de presque deux ans, Camnesi fut pendu par les ouvriers du clan Cabi, ce qui déclencha une émeute de trois jours. Au prix d’une cinquantaine de morts dans les combats de rue, du suicide de Sibiar et de sa mère et de l’assassinat du patriarche Bratelu, le calme finit par revenir de lui-même. Du moins en apparence mais pendant plusieurs mois, le village vécu les « accidents » en cascade de plusieurs fils de patriarches. C’est à l’issue de cette période trouble que fut créée, dans le quartier du Cadran, la Maison des célibataires. Il s’agit d’une école (ses pensionnaires disent volontiers « une prison ») où les fils et filles des clans majeurs sont cloîtrés, séparés et vaguement instruits de leurs 12 ans à leur mariage. Si vous n’êtes pas natif d’Ynorie sur au moins 3 générations n’espérez même pas rencontrer un de ces pensionnaires ! C’est aussi le lieu où se négocient les mariages et les contrats qui les accompagnent.

Ouverture aux races non-résidentes :

Viskori est une cité tout à fait ouverte à tous. Mais un accident malheureux est si vite arrivé qu’il est fortement conseillé de se limiter aux lieux publics et d’éviter d’interférer dans la vie économique de la région.
Les Garzoks font bien sur exception, mais on n’a encore jamais vu un Garzok s’aventurer aussi loin dans le sud…

PNJ importants :


Commerces :

Viskori n’est pas un centre de commerce important. Trois marchés par semaine assurent le ravitaillement alimentaire de la cité grâce aux paysans des alentours qui viennent y vendre leur production.
• Tous les 15 jours, Illeon Barjead, colporteur, arrête sa cariole sur la place du Cadran pour la journée. Il est possible de lui acheter tout le matériel de petit équipement commun pour un prix raisonnable et une qualité moyenne.
• La Pierre à Lin est l’auberge d’Arkan Bregitt, dans le quartier du Cadran. C’est le seul hébergement de qualité dans la cité, une excellente table et une cave de qualité... à fort tarif.
• Le Ru qui chante est l’auberge de Soléanne Mardet. Située sur les bords de la Cimaye à l’entrée ouest de la draperie, elle est l’exact contraire de la précédente. Mais quand on n’a pas le sou, c’est la seule alternative à la Pierre à Lin... A moins de vouloir passer la nuit dans la Cour des Ascètes...
• Dans n’importe quelle Ferme vous trouverez des tissus et du matériel de tisserand à acheter, la qualité dépendant du prix que vous y mettez.
• N’importe quel bouge de la Cour des Ascètes vous proposera une couchette et un samovar si vous souhaitez expérimenter la Venure et devenir un des déchets vivants qui déambulent les yeux vides dans les rues des bas-fonds. L’Arachne, établissement tenu par Maman Pivoine, est probablement le plus couru de ces établissements puisqu’il procure à la fois alcool, Venure, salles de jeux et des filles point trop malades.

Des idées de lieux méritant d’être déclinés en sous-forums
- Le quartier de la Draperie
- Le quartier du Cadran
- La Cour des Ascètes
- La Pierre à lin, le Ru qui chante et l’Arachne
- La Ferme Bratelu et la Ferme Camnesi
- La maison des célibataires

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Yuimen
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Présentation des Villes de la République d'Ynorie

Message par Yuimen » lun. 23 juil. 2018 15:38

Sartori



Population :

De par la nature étendue de la ville, il est difficile de distinguer la population de Sartori de celle des autres ruches de la forêt des faera. On estime un total de 4000 habitants dans toute la ville, dont seulement un millier vivent vraiment dans le regroupement central de ruches. Contrairement à la plupart des ruches aldrydes, la moitié mâle de cette population n'est plus congelée depuis quelques temps.


Description générale :

La ruche de Sartori n'a pas de limite claire. Certains considèrent qu'elle contrôle l'ensemble de la forêt des faera. En réalité, il s'agit d'une multitude de ruches installées en plusieurs lieux de la forêt, avec un regroupement plus important au centre. Les aldrydes n'ont aucune prétention à régner sur un territoire, et on peut se promener dans la ville sans rien remarquer, jusqu'à se faire rattraper par les gardes d'un clan régnant sur le secteur ! Seul le centre de la ville, autour de l'Akrillarbre, contient une telle densité de petites ruches taillées dans les arbres qu'il est impossible de l'ignorer. Les demeures sont creusées dans les arbres, installées entre les branches voire, plus rarement, creusées dans le sol. On notera aussi à cet endroit d'étranges cristaux émergeant du sol, et qui semblent briller, la nuit, d'une lueur féérique qui se mêlent aux innombrables lucioles de la forêt et aux lueurs diffusant des petites fenêtres des ruches.


Histoire :

Les aldrydes ont souvent été confondu avec les faera et la fondation de la ville n'a pas changé grand-chose dans leur organisation clanique, aussi, il n'existe aucun document historique attestant de l'apparition des aldrydes dans la forêt des faera avant -11 000, on pense néanmoins que leur présence originelle est largement antérieure, sans doute vers -20 000 à -25 000. À l'époque, il n'y a qu'une multitude de ruches isolées, mais c'est aux alentours de -7750 que va être créé Sartori.

Suite à un phénomène que les aldrydes appellent le "Fléau des ombres", qui va causer de graves troubles dans la forêt des faera, la population aldrydes traverse une grave crise démographique. Les risques de consanguinité sont tels que les matriarches des différentes ruches se résolvent à déplacer leurs clans pour les mettre davantage en contact les uns avec les autres. Ce regroupement, qui va rassembler près de la moitié des ruches de la forêt, prendra le nom de Sartori. Avec le temps, certaines ruches ont fusionné, d'autres se sont éloignées, donnant la métropole aussi tentaculaire qu'invisible et dépourvue de frontière qu'on connaît aujourd'hui. Sartori est toujours restée coupée du monde, jusqu'à récemment. Il faudra attendre -1296 pour qu'un contact officiel soit formé avec la toute jeune république d'Ynorie, aboutissant à quelques échanges vers l'extérieur. Sartori se développe alors et voit sa population augmenter.

Tout récemment, un mouvement rebelle s'est formé pour libérer les mâles prisonniers et leur donner les mêmes droits que les femelles. Ce mouvement a culminé avec une terrible bataille entre les rebelles, les loyalistes de la reine et une secte appelée la "sororité de l'oubli éternel". À l'issue de la bataille, la reine était morte et la sororité dissoute tandis qu'un cataclysme magique avait failli emporter le centre de la ruche. Les champs de cristaux étincelants au milieu des arbres sont la seule trace restante de cette terrible nuit. Les survivantes de la sororité se sont retirées vers les ruches extérieures et Sartori à retrouvé la stabilité sous le commandement d'une nouvelle reine. Cependant, les liens entre Sartori et les autres ruches de la forêt se sont considérablement dégradés, le sort réservé aux mâles (liberté à Sartori ou congélation ailleurs) étant vivement critiqué dans chaque camp.


Diplomatie :

Il n'y a pour ainsi dire pas de relation diplomatique entre Sartori et l'extérieur. Ce n'est que tout récemment que la ville a établi un comptoir de commerce en bordure de la forêt. Elle entretient des relations commerciales limitées avec les marchands de la route entre Bouhen et Oranan. La ville est considérée comme un protectorat ynorien, mais est en réalité totalement indépendante. L'Ynorie s'est engagée à laisser la forêt des faera et Sartori en paix tant que les aldrydes ne causeraient pas de tort à l'extérieur.

À noter que plus de la moitié des aldrydes de la forêt vivent dans des ruches à part, ne reconnaissant que peu ou pas la reine et les matriarches de Sartori.

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