Présentation de la République d'Ynorie

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Yuimen
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Présentation de la République d'Ynorie

Message par Yuimen » lun. 23 juil. 2018 15:37

Présentation de la République d'Ynorie

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Population :

2.000.000 habitants. Forte majorité d'humains Ynoriens, même si d'autres ethnies sont également représentées. Les Hïnïons sont également très présents, répartis dans tout le territoire. Une colonie d’Earïons est également présente majoritairement sur ses côtes. La forêt principale du pays accueille l’écrasante majorité des Liykors Noirs au nord alors que celle au sud-est renferme un des principaux foyers des Aldrydes.

Description générale :

La République d’Ynorie est un vaste pays s’étendant sur une large partie de l’ouest de Nirtim. Délimitée par les Cîmes Cifflantes au nord, les Collines Salées au Sud, d’une chaîne de montagnes entourant le duché de Luminion à l’Est et d’enfin la mer à l’Ouest, l’Ynorie est une nation dont le territoire est défini par des obstacles naturels précis. Le cœur de ses terres est composé de terres agricoles parmi les plus fertiles de Yuimen, où les céréales côtoient le célèbre riz Ynorien, cultivé dans de gigantesques rizières. Ces cultures profitent de l’humidité importante et nécessaire fournie par la mer, mais également l’imposant lac de Nostyla, deuxième plus grande étendue d’eau douce de Yuimen, qui irrigue les champs sur des dizaines de kilomètres via les innombrables nappes phréatiques qu’il alimente.
La République possède également deux vastes forêts, chacune très particulière à sa manière. La première qui porte le nom du pays le sépare de son ennemi ancestral, le territoire d’Omyre et ses Garzoks. C’est une forêt abondante, autant en gibier qu’en danger puisqu’en sus des patrouilles militaires des deux factions, c’est également le lieu de résidence des féroces Liykors noirs. La seconde forêt est la forêt des Faëras et est unique en son genre. Non contente d’accueillir une des rares villes Aldrydes, c’est aussi là que l’on trouverait les fameuses Faëras. C’est une forêt emplie de mystères, de créatures fantastiques et de plantes rarissimes.
Les routes de la République d’Ynorie sont, dans leur grande majorité, relativement sûres : la guerre incessante avec Omyre a forcé l’armée à multiplier les patrouilles sur tout le territoire et plus particulièrement dans le nord du pays. Il est donc peu fréquent de voir des attaques de bandits, mais les raids Garzoks dans le nord sont eux plus fréquents.


Histoire :

Le passé de l’Ynorie est on ne peut plus tumultueux. Les rares traces, orales ou gravées, mentionnant l’arrivée des premiers Ynoriens, remonte à la fin de l’Ère sombre, des dizaines de milliers d’années auparavant. À l’époque, le peuple d’Ynorie n’avait pas de nom : c’était simplement un groupe d’humains regroupé autour d’une même valeur, d’une même foi : Rana. Les années, les décennies, les siècles et les millénaires passèrent. Nous voilà en -1856 avant le second avènement d’Oaxaca. Une guerre entre les clans adorateurs de Rana réunis un temps pour une cause commune et le grandissant royaume de Kendra-Kâr prend enfin fin, lors de la bataille du Levant. Profitant du soleil dans leur dos pour aveugler leurs adversaires, les kendrans écrasent leurs opposants et les mettent sous leur tutelle, méprisant leurs adversaires vaincus qui porteront pendant des siècles ce nom. Un gouvernement factice militaire gouverne les Vaincus pendant de longues années avant que la corruption qui le gangrenait affaiblisse suffisamment l’armée qui se fait submerger par un raid Garzok exceptionnellement violent qui rase en -1412 la capitale de l’époque. Ses ruines et son nom ont été oubliés aussi bien par les écrits que par la mémoire collective, peu désireuse de se souvenir d’une période aussi honteuse. Kendra-Kâr, alors au sommet de sa puissance, annexe presque complètement le territoire des Vaincus qui passe sous un régime monarchique orchestré par la cité blanche. Malgré les tentatives de conversation de cette dernière, le culte de Rana, la déesse du vent, reste profondément ancré dans l’âme du peuple soumis.
Mais l’influence du royaume tutélaire s’étiole petit à petit. Si bien qu’un siècle plus tard, en même temps que la fédération de Wiehl, le territoire des Vaincus récupère en partie son indépendance. Le gouverneur de ce peuple base le centre de son pouvoir dans la petite bourgade portant le nom d’Oranan, près de la côte. Un siècle encore plus tard, le pouvoir de la cité blanche s’affaiblit de plus en plus et les gouverneurs successifs s’éloignèrent de plus en plus des sphères du pouvoir kendran, adhérant de plus en plus aux idéaux de ses citoyens, jusqu’à ce que ce dernier soit lui-même un noble issu de ce peuple. Son nom : Soga Ryo. Il lança alors discrètement le projet « Oranan », visant à transformer la petite ville en une puissante capitale de province, a même de pouvoir réclamer sa pleine autonomie. Vingt ans plus tard, en -1180, les travaux commencent et se poursuivent pendant des décennies sous la direction de la famille Ryo qui continua de garder des contacts avec les gouverneurs. Cette famille noble cultive l’honneur et invite ses pairs à en faire de même.
En -1093, la cité d’Oranan voit enfin le jour. La descendante de Soga Ryo se nomme Yno Ryo et est élue dirigeante de la ville. Si elle n’a pas le rôle de gouverneur, elle en a amplement l’autorité. Elle prend peu à peu de l’importance, rassemblant autour d’elle de loyaux citoyens. Elle crée l’ordre des Samouraïs chargé de protéger la ville, veille au développement de l’agriculture. Le projet Oranan déploie alors son réel potentiel et des reflets d’émancipation commencent à poindre. La couronne kendrane s’en inquiète et commence à accentuer la pression sur le peuple toujours forcé de s’appeler les Vaincus, bien qu’ils n’ont plus rien de perdant. L’an -1080, à l’équinoxe de printemps, une rencontre au sommet entre des dignitaires kendrans et Yno Ryo a lieu. Respectant sa parole, elle vient seule et désarmée. Face à elle, la délégation est armée. Elle meurt sous les lames kendrans avant que ces derniers ne déclenchent une offensive pour mater la rébellion dans l’œuf.
Cela eut l’effet inverse. Outré par le meurtre de leur dirigeante bien-aimée qui avait toujours vécu dans l’honneur comme ses ancêtres, ses suivants s’insurgent. Leur armée prend le nom de leur défunte cheffe, l’armée d’Ynoryo qui se change en « Ynorie ». Les Vaincus n’étaient plus. Ils sont désormais les Ynoriens, défendant leur cité et leur patrie contre le joug d’une nation dont ils ne veulent plus. Commence alors la guerre d’Indépendance de l’Ynorie qui dure trente longues années, se concluant sur la victoire des Ynoriens. Mais ces années de combats ont déstabilisé l’ensemble du pays qui sombre alors dans une dictature militaire basée sur un régime de terreur. Les exécutions sont légion, parfois pour le simple motif d’avoir adressé la parole à un kendran, le condamné étant accusé de traîtrise. Un clan d’Oranan finit finalement par prendre le pouvoir le temps d’un règne, avant qu’en -1000, l’ensemble des clans importants d’Oranan ne se réunisse pour convenir d’un « Conseil des sages » chargé de diriger la ville et le Royaume d’Ynorie.
Pendant plusieurs siècles, le pays connaît une croissance importante, tant sur le point économique que militaire. Il se dote d’une véritable armée professionnelle à même de repousser efficacement les assauts Garzoks qui n’ont jamais cessé. L’agriculture se développe à une vitesse stupéfiante, devenant rapidement le premier moteur financier de la nation qui devient le grenier de Nirtim. Oranan subit également en -615 de lourds travaux d’aménagements visant à absorber sa démographie galopante, ce qui l’élargit pour lui donner la forme qu’on lui connaît désormais. C’est d’ailleurs à cette occasion que les égouts sont créés.
Mais les raids d’Omyre continuent de s’intensifier, profitant même des travaux sur la capitale pour la prendre d’assaut et faire un assaut sanglant, repousser de justesse par les Samouraïs de la ville. Deux camps se forment dans la ville, se polarisant autour de deux noyaux de Sages du Conseil. Le premier, « Kyo’koha » ou « L’aile dure » préconise une campagne expéditive pour frapper le mal à la racine. Si ce parti est majoritaire dans les premiers temps, une fois les frontières sécurisées un second parti se manifeste : « Shīrudo », Le Bouclier, qui préfère verrouiller et renforcer les frontières. Ces deux camps s’entre-déchirent, menant à une instabilité politique qui verra le retour de la Royauté lorsqu’en -227, un membre du Kyo’koha accède au pouvoir avec un coup d’État. Mais c’est une royauté bancale, loin d’être stable. Le nouveau roi meurt assassiné, remplacé par un héritier ambitieux qui est à son tour assassiné, quelque temps plus tard. Il faut attendre que l’Ynorie échappe de peu à la destruction par les Garzoks en l’an -100 pour qu’enfin, le système du Conseil d’Ynorie soit mis en place. La République d’Ynorie, première de son genre sur Yuimen, voit enfin le jour.
La résurrection d’Oaxaca en l’an 0 replace à nouveau l’Ynorie sur les sentiers de la guerre, après un siècle de relative paix uniquement ponctué de quelques raids Garzoks sans grandes conséquences. L’an 2 et l’an 8 voient chacun de grands sièges de la ville d’Oranan qui se terminent tous deux par la victoire des humains. La République s’illustre notamment en organisant de nombreuses expéditions vers le monde d’Aliaénon, découvert grâce à un fluide spatial dans lequel ils ont bâti une colonie. Malheureusement, ce lien et cette colonie sont détruits en l’an 11.

Diplomatie :

La République d’Ynorie entretient, malgré son lourd passé avec le royaume de Kendra-Kâr, une relation somme toute cordiale. Cela s’explique surtout par le fait que l’apparition d’un ennemi commun et puissant tel qu’Omyre dirigée par Oaxaca ne leur a laissé d’autre choix que de coopérer. Cette nation est tout naturellement celle avec laquelle l’Ynorie entretient la plus grande animosité, issue d’une haine millénaire. Via sa communauté d’Earions et d’Hïnïons, le pays entretient d’excellents rapports commerciaux avec le royaume de l’Anorfaim et Lehber. Il a réussi à également établir plusieurs caravanes marchandes avec le royaume des Thorkins, faisant de timides progrès diplomatiques avec cette nation repliée sur elle-même.
Enfin, la République refuse catégoriquement tout rapport commercial ou diplomatique avec une quelconque puissance alliée ou soumise à Oaxaca.

Villes principales :
  • Oranan, capitale de la République, sur la côte au nord-ouest. 80.000 habitants.
  • Viskory, cité agricole dans le sud du territoire. 4.000 habitants.
  • Gasansary, cité fortifiée se trouvant à la frontière avec le royaume de Kendra-Kâr, 3.800 habitants.
  • Le territoire de Blakalang dans la forêt d’Ynorie, se rapprochant ce qu’il y a de plus d’un village de Liykors.
  • Sartory, principale ville du peuple des Aldrydes, 4.000 individus estimés.

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