Plaines d'Arothiir
- Yuimen
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- Cromax
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Re: Plaines d'Arothiir
Cauchemar en Aliaénon : Arothiir I
Dans une lande d’une région chaude sans être désertique, le petit groupe arriva. Aux portes de la Cité d’Arothiir, siège de la Trinité des Harpies. Ils pouvaient apercevoir les bas quartiers de la ville, animés d’une rue marchande bondée de badauds aux pauvres frusques, allant d’un commerçant à l’autre dans de petites échoppes couvertes de toiles.
Mais ils ne pouvaient y entrer : ils étaient aux portes. Ouvertes certes, mais gardées par des hommes armurés de noir et blanc, armés de piques et d’épées.
L’un d’eux s’approcha du quatuor et parla :
« Qui êtes-vous ? Et que venez-vous faire en la glorieuse Arothiir, cité de Reines ? »
Il jeta un regard à Xël, perplexe…
« J’ai l’impression de vous avoir déjà vu… »
[HJ : discussion discord.]
- Silmeria
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Re: Plaines d'Arothiir
Nous arrivions dans cette grande citée accueillis par un garde qui se présenta comme quelqu'un ayant reconnu Xël, celui-ci présentait son doute comme s'il offrait à notre mage une opportunité de se présenter et ainsi confirmer le doute qu'il avait. Xel alla en son sens, il se présenta comme étant celui qui avait fait douter le garde et c'est ainsi que nous nous retrouvions en route pour les hauteurs de la ville. Hrist avait échangé deux trois provocations avec le garde qui n'avait probablement pas eu l'intelligence de réagir à la hauteur de son fiel, mais peu importait, l'essentiel était que nous étions en route pour rencontrer la Reine de ces Lieux.
Je ne comprenais pas vraiment comment était tenu ce monde, en Yuimen il y avait feu Solonnel et feu Oaxaca, tout était plus facile avec peu de tête couronnée, mais ic"i entre les harpies, les centaures, les titans, les morts, les vivants, Aigre-gor et ses Falafel, c'était un peu compliqué à suivre. Mais peu importait, nous avancions dans des ruelles mal famées escortées par un garde peu hardi, traversions des marchés, des allées, des ruelles et des rues prêtant peu ou prou attention au décor, à l'architecture des lieux. Si j'avais pu visiter ces lieux en tant que touriste, peut-être aurais-je été plus attentive, fort heureusement Hrist était là avec moi et elle n'avait pas manqué l'ombre qui nous suivait en silence, esquivant nos regards curieux lorsque ceux ci étaient porté en arrière. Une femme masquée nous avait suivie.
Je n'avais pas eu cette information de ma jumelle à temps, ce n'est que plus tard qu'elle me partagea la confidence. Après que nous soyons devant le palais Royal et que le Chambellan, qui m'avait mis dans une colère folle d'avoir ainsi critiqué nos tenues, nous qui arpentions les terres de ce monde pour les tenir informés de ce danger immense que représente le Gragon. J'avais houspillé le malheureux à tel point qu'il présenta ses excuses et nous laissa, Cauch Hrist et moi sur place. Hrist échangea brièvement avec Xël qui lui confia quelque chose tandis que je regardais dans une ruelle non loin et que j'y aperçu une ombre filer comme une souris peureuse. Je levais un sourcil curieux.
Une seconde ombre traversa une rue. Je levais un second sourcil. Puis une autre ombre et étant à bout de sourcils je donnais à Hrist un petit coup de coude.
" Je sais. J'en ai compté deux. " Dit-elle doucement.
" C'est des méchants ? "
'' Peu importe. Je vais voir, rejoins moi si tu veux. "
Elle tendit le poing à Cauch' et dit
" Ne réponds pas, je te prie. Rends ces reliques à Xël lorsqu'il reviendra, dis lui s'il te plaît que nous nous reverrons ici, à la tombée ou à l'aube que chaque jour nous donnera. Il y a des curieux ici qui méritent notre attention ou notre lame. Et si le garde proteste... Veux-tu bien lui hurler dessus ? Lui déverser ta colère et ta rage ? Si je reviens comme je l'espère, tu pourras passer tes nerfs dans un combat amical avec moi. Je te le promets, Cauchemar de la Lande. " Elle s'inclinait devant Cauch, probablement priant tous les Dieux qu'il ne réponde pas à ses propos.
Puis sans me concerter, s'en alla dans les ruelles où filaient les ombres. Je restais un instant en silence à observer tour à tour le garde, le Cauche et l'ombre de ma Jumelle avant de la suivre précipitamment.
Nous étions toutes deux dans la rue où avaient filé la dernière ombre. Hrist qui avait rejoint un endroit assez ombre où nous étions à l'abris des regards dit haut et fort :
" Il y a ici des personnes qui meurent d'envie de nous rencontrer, alors qu'ils se manifestent ici et maintenant. "
Elle avait croisé les bras et s'était adossée contre un mur, la mine boudeuse tandis que je scrutais la gauche la droite le haut et limite le bas en espérant ne voir personne apparaître comme par magie. Après tout ce monde était fou, mais il fallait admettre que les ombres ici n'étaient pas très discrètes, si ça se trouve, c'était pour nous attirer dans un piège, si ça se trouve... C'était juste des novices qui essayaient de prendre quelqu'un en filature, faut dire que Cauch était pas spécialement discret, contrairement à nous.
----------------------
Rends les boucles de Xël à Cauch'
Disprarait pour rencontrer les ombres curieuses.
Je ne comprenais pas vraiment comment était tenu ce monde, en Yuimen il y avait feu Solonnel et feu Oaxaca, tout était plus facile avec peu de tête couronnée, mais ic"i entre les harpies, les centaures, les titans, les morts, les vivants, Aigre-gor et ses Falafel, c'était un peu compliqué à suivre. Mais peu importait, nous avancions dans des ruelles mal famées escortées par un garde peu hardi, traversions des marchés, des allées, des ruelles et des rues prêtant peu ou prou attention au décor, à l'architecture des lieux. Si j'avais pu visiter ces lieux en tant que touriste, peut-être aurais-je été plus attentive, fort heureusement Hrist était là avec moi et elle n'avait pas manqué l'ombre qui nous suivait en silence, esquivant nos regards curieux lorsque ceux ci étaient porté en arrière. Une femme masquée nous avait suivie.
Je n'avais pas eu cette information de ma jumelle à temps, ce n'est que plus tard qu'elle me partagea la confidence. Après que nous soyons devant le palais Royal et que le Chambellan, qui m'avait mis dans une colère folle d'avoir ainsi critiqué nos tenues, nous qui arpentions les terres de ce monde pour les tenir informés de ce danger immense que représente le Gragon. J'avais houspillé le malheureux à tel point qu'il présenta ses excuses et nous laissa, Cauch Hrist et moi sur place. Hrist échangea brièvement avec Xël qui lui confia quelque chose tandis que je regardais dans une ruelle non loin et que j'y aperçu une ombre filer comme une souris peureuse. Je levais un sourcil curieux.
Une seconde ombre traversa une rue. Je levais un second sourcil. Puis une autre ombre et étant à bout de sourcils je donnais à Hrist un petit coup de coude.
" Je sais. J'en ai compté deux. " Dit-elle doucement.
" C'est des méchants ? "
'' Peu importe. Je vais voir, rejoins moi si tu veux. "
Elle tendit le poing à Cauch' et dit
" Ne réponds pas, je te prie. Rends ces reliques à Xël lorsqu'il reviendra, dis lui s'il te plaît que nous nous reverrons ici, à la tombée ou à l'aube que chaque jour nous donnera. Il y a des curieux ici qui méritent notre attention ou notre lame. Et si le garde proteste... Veux-tu bien lui hurler dessus ? Lui déverser ta colère et ta rage ? Si je reviens comme je l'espère, tu pourras passer tes nerfs dans un combat amical avec moi. Je te le promets, Cauchemar de la Lande. " Elle s'inclinait devant Cauch, probablement priant tous les Dieux qu'il ne réponde pas à ses propos.
Puis sans me concerter, s'en alla dans les ruelles où filaient les ombres. Je restais un instant en silence à observer tour à tour le garde, le Cauche et l'ombre de ma Jumelle avant de la suivre précipitamment.
Nous étions toutes deux dans la rue où avaient filé la dernière ombre. Hrist qui avait rejoint un endroit assez ombre où nous étions à l'abris des regards dit haut et fort :
" Il y a ici des personnes qui meurent d'envie de nous rencontrer, alors qu'ils se manifestent ici et maintenant. "
Elle avait croisé les bras et s'était adossée contre un mur, la mine boudeuse tandis que je scrutais la gauche la droite le haut et limite le bas en espérant ne voir personne apparaître comme par magie. Après tout ce monde était fou, mais il fallait admettre que les ombres ici n'étaient pas très discrètes, si ça se trouve, c'était pour nous attirer dans un piège, si ça se trouve... C'était juste des novices qui essayaient de prendre quelqu'un en filature, faut dire que Cauch était pas spécialement discret, contrairement à nous.
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Rends les boucles de Xël à Cauch'
Disprarait pour rencontrer les ombres curieuses.
La petite plume de la Mort.
Alors, j'ai établi ma couche dans les charniers,
Au milieu des cercueils,
Où la Mort Noire tient le registre des trophées qu'elle a conquis.
Alors, j'ai établi ma couche dans les charniers,
Au milieu des cercueils,
Où la Mort Noire tient le registre des trophées qu'elle a conquis.
- Xël
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Re: Plaines d'Arothiir
La cité n’a pas changé même si j’ignore si c’est une bonne nouvelle. Même sa sentinelle est la même, se demandant d’ailleurs si il ne m’a pas déjà vu. Je me présente et lui annonce la raison de notre présence tandis que ma camarade reste fidèle à elle même, ne manquant pas de m’amuser. Voyager avec elle avait une saveur particulière, celle de l’inattendue, de l’imprévisible. J’avais apprécié de l’avoir avec moi dans la forêt d’émeraude alors que des souvenirs pénibles m’assaillaient, assez pour que je ne puisse pas lui montrer que je me sentais en bonne compagnie avec elle, malgré la culpabilité que cela me provoquait vis à vis de ma reine.
Le garde nous mène à travers la cité, passant de la ville basse aux allures miséreuses s’effaçant peu à peu avec l’altitude jusqu’à atteindre les riches quartiers aux demeures de luxes jusqu’à la plus prestigieuse de toute: le palais. Là notre guide part quérir le Hérault tandis que Cauch’ nous fait part de la raison de sa mauvaise humeur. J’essaie de le raisonner et de le canaliser mais à sa place j’en aurais également plein le dos.
Le garde revient plus tard en compagnie d’un certain Elber Ross qui ne m’inspire guère confiance en plus d’être peu poli. La diplomatie se passant comme elle devait se passer je suis finalement le seul autoriser à pénétrer le palais. Je confie mes boucles d’oreilles à Silmeria pour qu’elle puisse converser avec Cauch’, insistant sur le fait que ça n’était que temporaire puis invite Ross à me mener à sa reine.
((Confie les boucles à Sissi et entre dans le palais))
Le garde nous mène à travers la cité, passant de la ville basse aux allures miséreuses s’effaçant peu à peu avec l’altitude jusqu’à atteindre les riches quartiers aux demeures de luxes jusqu’à la plus prestigieuse de toute: le palais. Là notre guide part quérir le Hérault tandis que Cauch’ nous fait part de la raison de sa mauvaise humeur. J’essaie de le raisonner et de le canaliser mais à sa place j’en aurais également plein le dos.
Le garde revient plus tard en compagnie d’un certain Elber Ross qui ne m’inspire guère confiance en plus d’être peu poli. La diplomatie se passant comme elle devait se passer je suis finalement le seul autoriser à pénétrer le palais. Je confie mes boucles d’oreilles à Silmeria pour qu’elle puisse converser avec Cauch’, insistant sur le fait que ça n’était que temporaire puis invite Ross à me mener à sa reine.
((Confie les boucles à Sissi et entre dans le palais))
- Cromax
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Re: Plaines d'Arothiir
Cauchemar en Aliaénon : Arothiir II
Le Palais
Le héraut du Palais mène Xël à travers les couloirs fastueux de l’ancienne demeure de la Trinité. Ils finissent par arriver dans la salle des trones, magistrale. Trois sièges trônent sur une estrade accessible via un escalier, tout au fond de l’immense salle fort vide.
Seul l’un d’eux est occupé, bien entendu. Xël reconnait sans peine la « jeune » Sableviss, qui le regarde arriver de ses yeux rouges. Alors qu’il approche, elle clame :
« Ainsi donc l’Enfant Prodigue est de retour. Sauveur d’Aliaénon et culbuteur de reine. C’est à croire que tu passes plus de temps sur ce monde que sur le tien. Approche. Et dis-moi en détail ce que tu as à me dire sur ce Dragon Noir et sur ces Enfants du Sans-Visage. »
Rues d’Arothiir
Silmeria et Hrist se glissent dans les ombres des ruelles à l’arrière des maisons. Lorsque Hrist hèle au vent, une réponse ne tarde pas à arriver sous la forme d’une flèche sombre qui vient se planter juste à côté de sa tête, dans le mur où elle est appuyée. Une vois retentit alors d’au-dessus, et une silhouette se dessine sur un balon d’une maison voisine.
« Nous ne souhaitions pas vous rencontrer, mais puisque vous nous y invitez… »
Elle laisse la phrase en suspens. Visiblement, les jumelles ont la parole.
[HJ : Go discord.
[XP :
Silmeria : 0,5 (discussion), 0,5 (parcourir la cité)
Xël : 0,5 (discussion), 0,5 (parcourir la cité)]
- Xël
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Re: Plaines d'Arothiir
- discussion avec la reine
- retourne voir Cauch’ et lui propose de trouver un endroit où dormir et demande où sont Sissi et sa soeur
- retourne voir Cauch’ et lui propose de trouver un endroit où dormir et demande où sont Sissi et sa soeur
- Silmeria
- Messages : 276
- Enregistré le : sam. 5 janv. 2019 11:39
Re: Plaines d'Arothiir
Les ruelles sombres et étroites s'étendaient devant nous. Je suivais Hrist, machinalement, lui donnant une confiance quasi absolue, je me doutais bien que si elle s'était engouffrée quelque part c'est qu'elle avait une solide raison de le faire. Ces ombres pataudes avaient été remarquées par nous deux et les voilà prises en chasse, elles s'étaient cachées. Une flèche vint claquer le bois à côté de la tête de Hrist qui avait pris la parole pour donner une chance aux fuyards de se manifester. Ma réaction fut quasiment immédiate, j'avais vu la flèche et déterminé son origine, un balcon où venait de se dessiner une silhouette au visage dissimulé par les ombres.
En un clignement, j'étais devant cette silhouette, c'était le corps d'une femme, fin, élancé qui portait arc et carquois harnaché sur une combinaison légère au cuir sombre.
" Ooooh c'est un bien joli masque que tu as là. "
Ma lame sortie, je faisais tapoter mes ongles sur sa lame pour faire un petit bruit métallique afin de mettre en garde cette femme, si elle était hostile et essayait de bander son arc, elle y perdrait la vie.
" Nous sommes de Yuimen, un autre monde que le vôtre. Pourquoi nous suivre ainsi ? "
"Nous savons qui vous êtes, nous avons déjà rencontré certains des vôtres. Nous sommes les Ombres d'Arothiir et nous veillons à la sécurité de la Trinité."
Je ne dis rien, son ton m'avait laissé comprendre qu'elle n'avait pas terminé de parler.
"Vous êtes perspicace de nous avoir aperçus. Une telle prouesse n'est pas donnée à tout le monde."
" Vous apercevoir ? " J'avais manqué de m'étouffer de rire. Je jetais un regard par dessus mon épaule pour observer Hrist, visiblement celle-ci ne réagissait pas, je repris donc : " Pardon, je pensais vraiment que vous vouliez être vus pour attirer notre attention. Remarquez c'est chose faite. "
"Nous avons entendu les raisons annoncées de votre visite. Sont-elles les seules ? Pourquoi emmener avec vous ce monstre obscur ?"
" Le monstre obscur est un enfant du Sans Visage. On cherche des personnes dotés de pouvoir exceptionnels afin de repousser le Gragon noir des enfers qui tue les titans de ce monde. C'est quoi la Trinité ? "
"La Trinité, ce sont les trois Reines du Royaume Pâle. Elles régnaient autrefois sur cette cité communément. Aujourd'hui, chacune possède une ville du pays. Leur union est la force de nos peuples." Bordel, je n'y connaissais vraiment rien à ce monde, mais au moins Xël est dans la salle du trône et moins dans les ruelles avec des assassins supposés. Heureusement qu'on a pas échangé les rôles parce que ça aurait été un grand n'importe quoi.
"Quels sont ses pouvoirs exceptionnels ? Devons-nous le considérer comme une menace ?"
" Heu... sa voix provoque une terreur sans limite à quiconque l'entend ? On a également trouvé une affreuse dame dont la voix provoque la fascination sans borne et un centaure qui serait détenteur d'une voix qui rend les cœurs hardis. " Je pense que c'était tout. J'espère juste que les autres crevards d'aventuriers de Yuimen étaient tombés sur un être dont la voix fait se chier dessus en confit, ça me ferait bien rire de les trouver le cul à l'air, les miches irritées d'avoir tant de merdouille entre les clapoirs.
Cependant cette conversation m'ennuyait, je voulais comprendre ce qui n'allait pas, depuis quand on ne peut pas se promener dans une ville avec un colosse maléfique porteur de crâne et armé de deux gigantesques haches ?
" Quant à le considérer comme une menace... je ne pense pas. Quoique si tu t'amuses à tirer une flèche dans sa direction comme tu l'as fait pour ma jumelle je pense qu'il te jette une charrette dessus. Avec les bœufs qui la tirent. "
"Je vois... De tels êtres ne devraient pas fouler le sol de cette cité. Puis-je vous suggérer de l'emmener dehors, afin que cela se passe au mieux entre nous ? Si ça voix fait si peur, nous pourrions être amenés à le forcer au silence..."
" Et bien je ne sais pas vraiment, un autre aventurier a audience avec la Reine, tout dépendra de ça. Mais c'est une menace à peine voilée envers des émissaires, c'est tout de même grave. Dans ce groupe des ongles à rôtir, es-tu un des membres dirigeants ? Menacer mon affreux compagnon de voyage est d'une grande maladresse, de plus je lui suis redevable car il m'a sauvé la vie. "
"Nous n'avons cure de vos relations, nous ne pensons qu'en terme de protection. Et oui, cela rentre dans nos prérogatives. Nous ne sommes pas la face publique de la cité, ces gardes qui ne peuvent pas faire d'erreur. De plus, Arothiir n'a de compte à rendre à personne."
Après un instant, elle ajouta :
"Soit, attendons que Xël revienne. Vous sortirez votre compagnon ténébreux alors." Ah, donc elle connaît Xeloupatux ! C'est vraiment une célébrité dans ce monde. Et dire que sur Yuimen il n'a commencé que simple clochard, il a su me cacher bon nombre de choses, le coquin.
" Et beh... vous savez quand même pourquoi on est venus hein ? Le Gragon, les Titans, le Sans-Visage. Nous ne sommes pas là pour créer des problèmes mais ma présence, la notre, ma jumelle et moi c'est d'éviter que quiconque puisse nuire, retarder ou entraver à notre mission. Je me doute que vous êtes bien renseignés sur nous et vous savez que ça aurait pu être votre dernière flèche. Cependant, si notre enquête nous force à rester et qu'admettons que Xël accepte votre requête de laisser le Cauchemar de la Langue sortir de la ville, allez-vous être une entrave à notre enquête ? "
"Si vous êtes sages, il n'y a aucune raison à ce que j'entrave les raisons de votre présence."
J'avais l'impression que cette réponse, bien que sobre me suffisait largement. J'étais contente de voir qu'il y avait des ouvertures et que le seul objet de litige était quelqu'un d'autre que moi. Franchement c'est agréable.
" Par curiosité, vous êtes des assassins ? Des gardes de l'ombre ? Un tel déploiement ça demande des ressources et du temps, il y a une menace qui plane sur votre reine ? Enfin, vos reines ? C'est que suivre Xël c'est amusant mais ma lame va vraiment s'ennuyer et comme on ne va pas se battre... "
"Précisez votre pensée."
" Il y a un opposant de la Reine à tuer ? Ce qui rendrait peut-être mon affreux compagnon plus acceptable à vos yeux ? "
"Aucun, et si c'était le cas nous saurions nous en charger. Si vos armes vous chatouillent tellement, allez donc au Sud, vers Methbe-El. Des Chevaliers se dressant contre le Sans-Visage s'y groupent. Ils doivent mourir."
Je laissais presque tomber ma lame d'ennui, je ne la tenais plus que d'une main molle, l'autre soutenait mon menton et je poussais un profond soupir.
" Bah, on est jamais mieux servis que par moi-même. Methbe-El... ah oui si des gens s'opposent au Sans Visage ça peut justifier quelques exactions. Savez-vous combien ils sont ? Qui les dirige ? "
"Les Chevaliers Sans-bannière. Ils ne sont dirigés que par leur code imbécile et radical." C'est très sobre, j'avais l'impression qu'elle s'ennuyait autant que moi.
" Il y a bien quelqu'un pour faire appliquer leur code radical et imbécile, non ? Il y a toujours un Chef pour diriger un groupe. Parlez moi un peu de ce code ? "
"Nous ne pouvons révéler toutes ces informations, nous ne vous connaissons pas assez. J'espère que vous comprenez. Votre ami, Xël, pourra vous en dire plus."
" Un p'tit duel amical pour forger une amitié nouvelle qui aiderait à parler ? " Avais-je demandé sans trop y croire.
"Non." C'est encore plus sobre
" Ça m'étonne pas, au moins si je devais faire un régicide ici, je sais que les Ongles à rôtir ne seront pas une entrave de taille. Mais paraît qu'il y a des chevaliers a passer au fil du rasoir, eux seront plus disposés à se battre. "
"Oui. Que leur sang coule sur les sables du désert."
" Bon... ce fut une rencontre instructive je dirais. J'espère que cette information est vraie, faire perdre du temps à des émissaires serait fâcheux. Ça m'encouragerait à employer mon appeau à Gragon en plein devant le palais. Mais comme bien sûr vous ne me mentez pas, j'ai aucune raison de faire ça. Allez, les ongles à rôtir ont sans doute des entraînements en matière de discrétion à faire, je m'en voudrais de retarder votre apprentissage. "
Sur cette petite moquerie, je clignais plus bas rejoindre ma jumelle, comme d'un seul corps, nous quittons les ruelles pour rejoindre le devant du Palais et nous y vîmes Cauch' et Xëloupatux.
" Il a fait vite. "
" Mince, il parle à Cauch', on se bouche les oreilles ? "
" Cauch' a compris, il évite de parler en notre présence. Comme le centaure. Ils connaissent leur pouvoir et s'ils évitent de l'employer ainsi c'est probablement que quelqu'un pourrait leur en vouloir ou chercher à les tuer. On devrait laisser Xël s'entretenir avec lui pour percer cette question. "/color]
" C'est vrai, attends, on est pas déjà allé à Mentelebé ? Menthel Be ? Menetleb ? Mince, ma mémoire... Elle a dit quoi déjà la dame ? "
" Methbe-El. "
" Voilà, Metbel. "
" Allons les retrouver. "
En un clignement, j'étais devant cette silhouette, c'était le corps d'une femme, fin, élancé qui portait arc et carquois harnaché sur une combinaison légère au cuir sombre.
" Ooooh c'est un bien joli masque que tu as là. "
Ma lame sortie, je faisais tapoter mes ongles sur sa lame pour faire un petit bruit métallique afin de mettre en garde cette femme, si elle était hostile et essayait de bander son arc, elle y perdrait la vie.
" Nous sommes de Yuimen, un autre monde que le vôtre. Pourquoi nous suivre ainsi ? "
"Nous savons qui vous êtes, nous avons déjà rencontré certains des vôtres. Nous sommes les Ombres d'Arothiir et nous veillons à la sécurité de la Trinité."
Je ne dis rien, son ton m'avait laissé comprendre qu'elle n'avait pas terminé de parler.
"Vous êtes perspicace de nous avoir aperçus. Une telle prouesse n'est pas donnée à tout le monde."
" Vous apercevoir ? " J'avais manqué de m'étouffer de rire. Je jetais un regard par dessus mon épaule pour observer Hrist, visiblement celle-ci ne réagissait pas, je repris donc : " Pardon, je pensais vraiment que vous vouliez être vus pour attirer notre attention. Remarquez c'est chose faite. "
"Nous avons entendu les raisons annoncées de votre visite. Sont-elles les seules ? Pourquoi emmener avec vous ce monstre obscur ?"
" Le monstre obscur est un enfant du Sans Visage. On cherche des personnes dotés de pouvoir exceptionnels afin de repousser le Gragon noir des enfers qui tue les titans de ce monde. C'est quoi la Trinité ? "
"La Trinité, ce sont les trois Reines du Royaume Pâle. Elles régnaient autrefois sur cette cité communément. Aujourd'hui, chacune possède une ville du pays. Leur union est la force de nos peuples." Bordel, je n'y connaissais vraiment rien à ce monde, mais au moins Xël est dans la salle du trône et moins dans les ruelles avec des assassins supposés. Heureusement qu'on a pas échangé les rôles parce que ça aurait été un grand n'importe quoi.
"Quels sont ses pouvoirs exceptionnels ? Devons-nous le considérer comme une menace ?"
" Heu... sa voix provoque une terreur sans limite à quiconque l'entend ? On a également trouvé une affreuse dame dont la voix provoque la fascination sans borne et un centaure qui serait détenteur d'une voix qui rend les cœurs hardis. " Je pense que c'était tout. J'espère juste que les autres crevards d'aventuriers de Yuimen étaient tombés sur un être dont la voix fait se chier dessus en confit, ça me ferait bien rire de les trouver le cul à l'air, les miches irritées d'avoir tant de merdouille entre les clapoirs.
Cependant cette conversation m'ennuyait, je voulais comprendre ce qui n'allait pas, depuis quand on ne peut pas se promener dans une ville avec un colosse maléfique porteur de crâne et armé de deux gigantesques haches ?
" Quant à le considérer comme une menace... je ne pense pas. Quoique si tu t'amuses à tirer une flèche dans sa direction comme tu l'as fait pour ma jumelle je pense qu'il te jette une charrette dessus. Avec les bœufs qui la tirent. "
"Je vois... De tels êtres ne devraient pas fouler le sol de cette cité. Puis-je vous suggérer de l'emmener dehors, afin que cela se passe au mieux entre nous ? Si ça voix fait si peur, nous pourrions être amenés à le forcer au silence..."
" Et bien je ne sais pas vraiment, un autre aventurier a audience avec la Reine, tout dépendra de ça. Mais c'est une menace à peine voilée envers des émissaires, c'est tout de même grave. Dans ce groupe des ongles à rôtir, es-tu un des membres dirigeants ? Menacer mon affreux compagnon de voyage est d'une grande maladresse, de plus je lui suis redevable car il m'a sauvé la vie. "
"Nous n'avons cure de vos relations, nous ne pensons qu'en terme de protection. Et oui, cela rentre dans nos prérogatives. Nous ne sommes pas la face publique de la cité, ces gardes qui ne peuvent pas faire d'erreur. De plus, Arothiir n'a de compte à rendre à personne."
Après un instant, elle ajouta :
"Soit, attendons que Xël revienne. Vous sortirez votre compagnon ténébreux alors." Ah, donc elle connaît Xeloupatux ! C'est vraiment une célébrité dans ce monde. Et dire que sur Yuimen il n'a commencé que simple clochard, il a su me cacher bon nombre de choses, le coquin.
" Et beh... vous savez quand même pourquoi on est venus hein ? Le Gragon, les Titans, le Sans-Visage. Nous ne sommes pas là pour créer des problèmes mais ma présence, la notre, ma jumelle et moi c'est d'éviter que quiconque puisse nuire, retarder ou entraver à notre mission. Je me doute que vous êtes bien renseignés sur nous et vous savez que ça aurait pu être votre dernière flèche. Cependant, si notre enquête nous force à rester et qu'admettons que Xël accepte votre requête de laisser le Cauchemar de la Langue sortir de la ville, allez-vous être une entrave à notre enquête ? "
"Si vous êtes sages, il n'y a aucune raison à ce que j'entrave les raisons de votre présence."
J'avais l'impression que cette réponse, bien que sobre me suffisait largement. J'étais contente de voir qu'il y avait des ouvertures et que le seul objet de litige était quelqu'un d'autre que moi. Franchement c'est agréable.
" Par curiosité, vous êtes des assassins ? Des gardes de l'ombre ? Un tel déploiement ça demande des ressources et du temps, il y a une menace qui plane sur votre reine ? Enfin, vos reines ? C'est que suivre Xël c'est amusant mais ma lame va vraiment s'ennuyer et comme on ne va pas se battre... "
"Précisez votre pensée."
" Il y a un opposant de la Reine à tuer ? Ce qui rendrait peut-être mon affreux compagnon plus acceptable à vos yeux ? "
"Aucun, et si c'était le cas nous saurions nous en charger. Si vos armes vous chatouillent tellement, allez donc au Sud, vers Methbe-El. Des Chevaliers se dressant contre le Sans-Visage s'y groupent. Ils doivent mourir."
Je laissais presque tomber ma lame d'ennui, je ne la tenais plus que d'une main molle, l'autre soutenait mon menton et je poussais un profond soupir.
" Bah, on est jamais mieux servis que par moi-même. Methbe-El... ah oui si des gens s'opposent au Sans Visage ça peut justifier quelques exactions. Savez-vous combien ils sont ? Qui les dirige ? "
"Les Chevaliers Sans-bannière. Ils ne sont dirigés que par leur code imbécile et radical." C'est très sobre, j'avais l'impression qu'elle s'ennuyait autant que moi.
" Il y a bien quelqu'un pour faire appliquer leur code radical et imbécile, non ? Il y a toujours un Chef pour diriger un groupe. Parlez moi un peu de ce code ? "
"Nous ne pouvons révéler toutes ces informations, nous ne vous connaissons pas assez. J'espère que vous comprenez. Votre ami, Xël, pourra vous en dire plus."
" Un p'tit duel amical pour forger une amitié nouvelle qui aiderait à parler ? " Avais-je demandé sans trop y croire.
"Non." C'est encore plus sobre
" Ça m'étonne pas, au moins si je devais faire un régicide ici, je sais que les Ongles à rôtir ne seront pas une entrave de taille. Mais paraît qu'il y a des chevaliers a passer au fil du rasoir, eux seront plus disposés à se battre. "
"Oui. Que leur sang coule sur les sables du désert."
" Bon... ce fut une rencontre instructive je dirais. J'espère que cette information est vraie, faire perdre du temps à des émissaires serait fâcheux. Ça m'encouragerait à employer mon appeau à Gragon en plein devant le palais. Mais comme bien sûr vous ne me mentez pas, j'ai aucune raison de faire ça. Allez, les ongles à rôtir ont sans doute des entraînements en matière de discrétion à faire, je m'en voudrais de retarder votre apprentissage. "
Sur cette petite moquerie, je clignais plus bas rejoindre ma jumelle, comme d'un seul corps, nous quittons les ruelles pour rejoindre le devant du Palais et nous y vîmes Cauch' et Xëloupatux.
" Il a fait vite. "
" Mince, il parle à Cauch', on se bouche les oreilles ? "
" Cauch' a compris, il évite de parler en notre présence. Comme le centaure. Ils connaissent leur pouvoir et s'ils évitent de l'employer ainsi c'est probablement que quelqu'un pourrait leur en vouloir ou chercher à les tuer. On devrait laisser Xël s'entretenir avec lui pour percer cette question. "/color]
" C'est vrai, attends, on est pas déjà allé à Mentelebé ? Menthel Be ? Menetleb ? Mince, ma mémoire... Elle a dit quoi déjà la dame ? "
" Methbe-El. "
" Voilà, Metbel. "
" Allons les retrouver. "
La petite plume de la Mort.
Alors, j'ai établi ma couche dans les charniers,
Au milieu des cercueils,
Où la Mort Noire tient le registre des trophées qu'elle a conquis.
Alors, j'ai établi ma couche dans les charniers,
Au milieu des cercueils,
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- Cromax
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Re: Plaines d'Arothiir
Cauchemar en Aliaénon : Arothiir III
Xël et les deux Silmerhist se retrouvèrent à l’entrée du palais, autour d’un Cauchemar agité et impatient, qui avait de plus en plus de mal à préserver une attitude posée. Il désigna la double-elfe quand celle-ci se pointa, et ils furent rassemblés. Leur compagnon surarmé semblait également frustré de ne pas pouvoir l’ouvrir, notamment quand on lui posait des questions. Ce n’était qu’une question de minutes avant qu’il ne pète littéralement un câble, c’était certain.
À eux de voir ce qu’ils allaient faire désormais.
[Direction Discord !]
[XP :
Xël : noté quand complété.
Silmeria : 0,5 (discussion)]
- Silmeria
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Re: Plaines d'Arothiir
Tandis que nous discutions avec Xël, je sentais Cauch' qui s'agitait et grognait de frustration. Hrist et moi lui avions parlé tout en sachant parfaitement qu'il ne répondrait pas, de plus Hrist insistait bien pour lui parler tout en lui défendant de répondre, ce qui devait irriter encore plus notre affreux compagnon mais enfin, avec Xël nous nous entendons sur le sujet : nous allions quitter les lieux et descendre dans la ville basse. Mieux encore, la traversée de la ville se fit en silence.
Lorsque nous parvenons enfin aux bas quartiers encadrés par les murailles de la ville, je poussais un léger soupir de soulagement. Nous allions quitter cette ville sans que cette énorme bombe à retardement ne vienne se faire trop remarquer. C'était sans compter l'intervention d'un gus qui nous barra la route, écartant les bras comme si nous étions des sauveurs. J'observais notre admirateur un peu surprise tout en sentant la main de Hrist saisir mon épaule, elle avait vu notre brutasse s'avancer et porter sa main à la hache. Il avait abattu sa hache si vite que le paysan n'avait pas eu le temps de crier pour sa vie, sa tête glissa jusqu'à choir au sol et rouler, une expression sotte imprimée sur son visage. Il humait, ce petit fumier humait le parfum de sa hache avec une expression de béate satisfaction. Quelques flèches sifflaient dans l'air puis un des Ongles à Rôtir fit son apparition, comme tombant des hauteurs pour frapper notre affreux patapouf par derrière ce qui le fit grogner. Un frisson de frayeur me trancha le corps ce qui me ramena immédiatement à la réalité c'était l'emprise d'une main glaçante sur mon bras. Saisissant à la fois la chair et la robe des Sylphes, Hrist me tirait avec un mélange surprenant de douceur et de fermeté loin du duel qui venait de prendre forme. La foule rassemblée quelques secondes auparavant filait dans tous les sens comme une nuée de rats effrayés par un éclair.
Le cauchemar venait d'hurler, dans un élan de frayeur nous avions fendu la foule, traversé les barrages grâce à la peur qui avait fait chanceler les soldats. Notre refuge avait prit la forme d'un poulailler, je ne sais pas trop comment on avait fini par rentrer dedans mais c'est blottie l'une contre l'autre que nous étions installée dans le domaine des poulettes. Hrist avait écrasé des œufs et une mère outragée commençait à s'en prendre à elle, elle ne dit rien, j'avais ma tête contre sa poitrine, elle tenait mon visage entre ses mains et me caressait les cheveux. C'était une sensation agréable, d'ordinaire elle m'avait toujours consolé par la parole, installée au creux de ma tête et de mes songes. Une sensation nouvelle, celle d'être aimée prenait place dans mon cœur.
Lorsque la peur fut dissoute dans nos esprits, Hrist visiblement lassée de se faire harceler par une poule, puis deux, puis trois avait saisi la première par le cou et avait commencé à serrer lentement mais sûrement. Elle semblait chercher le moment où les os craqueraient ce qui ne tarda pas à arriver pour la poulette mal nourrie. Elle tomba dans la fiente et nous sortons de cet enfer de plumes, je ne manquait pas de chasser une autre poularde trop opiniâtre d'un coup de botte qu'elle avait failli éviter mais qu'elle reçu en plein poitrail. Bien fait pour sa tronche ! Ma robe était pleine de fiente et tant pis si leur descendance avait terminé en omelette.
D'un accord entendu contre Cauch' Hrist proposa de dupliquer les boucles d'oreille de Xël, après tout c'était un objet qu'elle avait eu en main, elle en avait deviné la matière et avait sans doute une image précise de ce à quoi elle ressemblait. Joignant nos mains dans un espoir que la magie fonctionne, nous invoquions ensemble la magie de ce monde, et tant pis si la magie décide d'invoquer un énorme renard fou qui massacrerait les poules.
Mais aucun renard n'apparu. Au contraire, juste une paire de boucle d'oreille venait enserrer les nôtres. Était-ce là quelque chose qui nous protégerait de l'affreuse voix de Cauch' et de ses insupportables congénères ?
Quittant les lieux, nous avancions au travers des ruelles désertées par la population pour voir les portes de la ville lourdement fermée qu'un garde nous présenta comme étant la seule sortie évidente. Je comprenais que Xël et Cauch' étaient déjà dehors. Je proposais au garde de nous laisser tranquillement sortir sans chercher à nous retenir, je menaçais même de crier que nous étions retenue prisonnière et Hrist plus vindicative avait clairement menacé les gardes de les massacrer pour trouver un moyen d'ouvrir les portes. Je jetais un coup d'œil aux toits des alentours, si jamais elle sortait sa lame, à coup sûr les ongles à rôtir nous tomberaient dessus.
Puis un hurlement vint de derrière la porte et devant les gardes qui détaillaient Hrist et moi échangèrent un regard bref mais entendu, le sort avait fonctionné et les portes étaient à nous, il suffisait de les ouvrir.
Une fois dehors, j'avais rejoins Xël qui proposait directement de trouver un endroit pour se reposer. Hrist était partie provoquer Cauch', visiblement elle n'était pas très contente de son comportement et lorsque celui-ci demanda si elle avait quelque chose d'autre que ses clowns à massacrer, elle s'éloigna.
" Xël, ça va chier... " Avais-je dit au mage.
Hrist leva la main aux cieux et invoqua son sabre qui apparu dans un éclair de corruption. Elle pointa Cauch' de sa lame et dit :
" Viens te défouler. "
Lorsque nous parvenons enfin aux bas quartiers encadrés par les murailles de la ville, je poussais un léger soupir de soulagement. Nous allions quitter cette ville sans que cette énorme bombe à retardement ne vienne se faire trop remarquer. C'était sans compter l'intervention d'un gus qui nous barra la route, écartant les bras comme si nous étions des sauveurs. J'observais notre admirateur un peu surprise tout en sentant la main de Hrist saisir mon épaule, elle avait vu notre brutasse s'avancer et porter sa main à la hache. Il avait abattu sa hache si vite que le paysan n'avait pas eu le temps de crier pour sa vie, sa tête glissa jusqu'à choir au sol et rouler, une expression sotte imprimée sur son visage. Il humait, ce petit fumier humait le parfum de sa hache avec une expression de béate satisfaction. Quelques flèches sifflaient dans l'air puis un des Ongles à Rôtir fit son apparition, comme tombant des hauteurs pour frapper notre affreux patapouf par derrière ce qui le fit grogner. Un frisson de frayeur me trancha le corps ce qui me ramena immédiatement à la réalité c'était l'emprise d'une main glaçante sur mon bras. Saisissant à la fois la chair et la robe des Sylphes, Hrist me tirait avec un mélange surprenant de douceur et de fermeté loin du duel qui venait de prendre forme. La foule rassemblée quelques secondes auparavant filait dans tous les sens comme une nuée de rats effrayés par un éclair.
Le cauchemar venait d'hurler, dans un élan de frayeur nous avions fendu la foule, traversé les barrages grâce à la peur qui avait fait chanceler les soldats. Notre refuge avait prit la forme d'un poulailler, je ne sais pas trop comment on avait fini par rentrer dedans mais c'est blottie l'une contre l'autre que nous étions installée dans le domaine des poulettes. Hrist avait écrasé des œufs et une mère outragée commençait à s'en prendre à elle, elle ne dit rien, j'avais ma tête contre sa poitrine, elle tenait mon visage entre ses mains et me caressait les cheveux. C'était une sensation agréable, d'ordinaire elle m'avait toujours consolé par la parole, installée au creux de ma tête et de mes songes. Une sensation nouvelle, celle d'être aimée prenait place dans mon cœur.
Lorsque la peur fut dissoute dans nos esprits, Hrist visiblement lassée de se faire harceler par une poule, puis deux, puis trois avait saisi la première par le cou et avait commencé à serrer lentement mais sûrement. Elle semblait chercher le moment où les os craqueraient ce qui ne tarda pas à arriver pour la poulette mal nourrie. Elle tomba dans la fiente et nous sortons de cet enfer de plumes, je ne manquait pas de chasser une autre poularde trop opiniâtre d'un coup de botte qu'elle avait failli éviter mais qu'elle reçu en plein poitrail. Bien fait pour sa tronche ! Ma robe était pleine de fiente et tant pis si leur descendance avait terminé en omelette.
D'un accord entendu contre Cauch' Hrist proposa de dupliquer les boucles d'oreille de Xël, après tout c'était un objet qu'elle avait eu en main, elle en avait deviné la matière et avait sans doute une image précise de ce à quoi elle ressemblait. Joignant nos mains dans un espoir que la magie fonctionne, nous invoquions ensemble la magie de ce monde, et tant pis si la magie décide d'invoquer un énorme renard fou qui massacrerait les poules.
Mais aucun renard n'apparu. Au contraire, juste une paire de boucle d'oreille venait enserrer les nôtres. Était-ce là quelque chose qui nous protégerait de l'affreuse voix de Cauch' et de ses insupportables congénères ?
Quittant les lieux, nous avancions au travers des ruelles désertées par la population pour voir les portes de la ville lourdement fermée qu'un garde nous présenta comme étant la seule sortie évidente. Je comprenais que Xël et Cauch' étaient déjà dehors. Je proposais au garde de nous laisser tranquillement sortir sans chercher à nous retenir, je menaçais même de crier que nous étions retenue prisonnière et Hrist plus vindicative avait clairement menacé les gardes de les massacrer pour trouver un moyen d'ouvrir les portes. Je jetais un coup d'œil aux toits des alentours, si jamais elle sortait sa lame, à coup sûr les ongles à rôtir nous tomberaient dessus.
Puis un hurlement vint de derrière la porte et devant les gardes qui détaillaient Hrist et moi échangèrent un regard bref mais entendu, le sort avait fonctionné et les portes étaient à nous, il suffisait de les ouvrir.
Une fois dehors, j'avais rejoins Xël qui proposait directement de trouver un endroit pour se reposer. Hrist était partie provoquer Cauch', visiblement elle n'était pas très contente de son comportement et lorsque celui-ci demanda si elle avait quelque chose d'autre que ses clowns à massacrer, elle s'éloigna.
" Xël, ça va chier... " Avais-je dit au mage.
Hrist leva la main aux cieux et invoqua son sabre qui apparu dans un éclair de corruption. Elle pointa Cauch' de sa lame et dit :
" Viens te défouler. "
La petite plume de la Mort.
Alors, j'ai établi ma couche dans les charniers,
Au milieu des cercueils,
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- Xël
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Re: Plaines d'Arothiir
- fuite de la cité
- propose de se reposer avant de partir
- propose de s’éloigner de la cité pour voir le duel entre cauch et Hirst
- propose de se reposer avant de partir
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- Cromax
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Re: Plaines d'Arothiir
Cauchemar en Aliaénon : Arothiir IV
Cauch’ hésita un instant. Un instant seulement. Avait-il peur de blesser Hrist ? L’instant d’après cependant, il la chargeait comme un bœuf, ses deux haches en main, prêt à en découdre. Serait-il seulement arrêtable ? La journée avançait, mais l’après-midi était encore bien là, ensoleillée et chaude. Les alentours, d’une roche ocre, ne prêtaient pas de grandes ombres.
[HJ : Silmeria et Xël, vous pouvez aparter entre vous. Hrist, combat dirigé sur le discord.]
[XP :
Silmeria : 2 (situation)
Xël : noté quand complété.]
- Xël
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Re: Plaines d'Arothiir
- observe le duel
- discussion avec Sissi
- se dirige vers les mines pour trouver un endroit où se reposer
- discussion avec Sissi
- se dirige vers les mines pour trouver un endroit où se reposer
- Silmeria
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Re: Plaines d'Arothiir
Cauch ne manquait pas de réagir sur l'instant. Il chargeait Hrist en mugissant comme un bœuf. Xël et moi restions sur place à observer d'un oeil distrait le duel tandis que nous discutions. La première frappe de Cauch n'avait pas manqué de vitesse et de précision, je pensais que Hrist allait pouvoir éviter l'assaut mais elle le prit de plein fouet, perdant son bras dans la foulée.
" SOYEZ GENTILS HEIN ! " Avais-je crié tandis que Xël et moi abordions le plan concernant la suite des évènements. Il disait avoir besoin de se reposer avant de pouvoir ouvrir un nouveau portail, les destinations à venir auraient pu être chez les géants même si il avouait ne jamais y être allé.
De l'autre côté, Hrist venait de frapper Cauch à la poitrine, éclatant quelques uns de ses crânes sans réussir à le couper réellement. Son assaut pour contre attaquer ne manqua ni de force ni de brutalité, il coupa net la tête de ma jumelle qui roula non loin avant de faire une fondue au noir, laissant un petit nuage de corruption.
Je tendais la main vers ce voile noir qui revint à moi se laissant absorber au travers de ma peau si blanche. C'en était terminé de ce petit duel, j'espérais au moins qu'il serait calme pour quelques instants et arrêterait de raccourcir les paysans du coin à coup de hache.
" Il y a quoi aux environs ? Je peux me contenter de n'importe quoi "
« Y a rien a ma connaissance, si ce n’est des plaines où respirer nous rend taré. Trouvons juste un coin d’ombre quelque part … »
" Respirer rend fou ? Oh tu sais, je le suis déjà un peu. Un coin d'ombre sera parfait ! Vraiment. Allons y gaiement et tu sais à quel point j'aime l'ombre. " Comment est-ce que c'était possible ? On avait bien traversé des collines qui font rêver bizarre, on avait rencontré l'autre poule dont la voix rend gaga, décidément, j'étais bien contente de pouvoir discuter avec Xël qui était vaguement normal.
« De mémoire il y a des mines au pied de la cité mais je sais pas si nous y serons les bienvenues. »
Je me tournais pour observer la ville derrière nous. Qu'est-ce qu'il entendait par " bienvenus " au juste ? Je pense que dans les mines, Cauch' n'a tué personne encore et qu'on serait pas conséquent plus les bienvenus que dans cette citée où il manquait un paysan et que les rues commençaient à sentir la pisse et la fiente expulsée de façon un peu hâtive.
" Et bien... je ne pense pas qu'on soit particulièrement les bienvenus ici avec Cauch donc tentons la mine. "
Je marquais une petite pause, demandant ce qu'on pourrait bien y trouver et qui y vivait.
« Des mineurs j’imagine. Du Thiir sans doute, une drogue qui donne une rage combative a en perdre la raison. On devrait s’en prévenir d’ailleurs, avec un chiffon humide devant la bouche et le nez. »
" Aaaah mais c'est exactement ce qui manquait pour Cauch' "
Puis voyant qu'il ne réagissait pas trop à mon humour, j'enchérissais.
" Normalement je suis immunisée aux poisons mais... on va prévenir les éventuels incidents. "
C'est ainsi que l'affaire fut entendue. Nous étions partis pour nous diriger vers les mines où flottait un petit air de Thiir. J'avais hâte.
" SOYEZ GENTILS HEIN ! " Avais-je crié tandis que Xël et moi abordions le plan concernant la suite des évènements. Il disait avoir besoin de se reposer avant de pouvoir ouvrir un nouveau portail, les destinations à venir auraient pu être chez les géants même si il avouait ne jamais y être allé.
De l'autre côté, Hrist venait de frapper Cauch à la poitrine, éclatant quelques uns de ses crânes sans réussir à le couper réellement. Son assaut pour contre attaquer ne manqua ni de force ni de brutalité, il coupa net la tête de ma jumelle qui roula non loin avant de faire une fondue au noir, laissant un petit nuage de corruption.
Je tendais la main vers ce voile noir qui revint à moi se laissant absorber au travers de ma peau si blanche. C'en était terminé de ce petit duel, j'espérais au moins qu'il serait calme pour quelques instants et arrêterait de raccourcir les paysans du coin à coup de hache.
" Il y a quoi aux environs ? Je peux me contenter de n'importe quoi "
« Y a rien a ma connaissance, si ce n’est des plaines où respirer nous rend taré. Trouvons juste un coin d’ombre quelque part … »
" Respirer rend fou ? Oh tu sais, je le suis déjà un peu. Un coin d'ombre sera parfait ! Vraiment. Allons y gaiement et tu sais à quel point j'aime l'ombre. " Comment est-ce que c'était possible ? On avait bien traversé des collines qui font rêver bizarre, on avait rencontré l'autre poule dont la voix rend gaga, décidément, j'étais bien contente de pouvoir discuter avec Xël qui était vaguement normal.
« De mémoire il y a des mines au pied de la cité mais je sais pas si nous y serons les bienvenues. »
Je me tournais pour observer la ville derrière nous. Qu'est-ce qu'il entendait par " bienvenus " au juste ? Je pense que dans les mines, Cauch' n'a tué personne encore et qu'on serait pas conséquent plus les bienvenus que dans cette citée où il manquait un paysan et que les rues commençaient à sentir la pisse et la fiente expulsée de façon un peu hâtive.
" Et bien... je ne pense pas qu'on soit particulièrement les bienvenus ici avec Cauch donc tentons la mine. "
Je marquais une petite pause, demandant ce qu'on pourrait bien y trouver et qui y vivait.
« Des mineurs j’imagine. Du Thiir sans doute, une drogue qui donne une rage combative a en perdre la raison. On devrait s’en prévenir d’ailleurs, avec un chiffon humide devant la bouche et le nez. »
" Aaaah mais c'est exactement ce qui manquait pour Cauch' "
Puis voyant qu'il ne réagissait pas trop à mon humour, j'enchérissais.
" Normalement je suis immunisée aux poisons mais... on va prévenir les éventuels incidents. "
C'est ainsi que l'affaire fut entendue. Nous étions partis pour nous diriger vers les mines où flottait un petit air de Thiir. J'avais hâte.
La petite plume de la Mort.
Alors, j'ai établi ma couche dans les charniers,
Au milieu des cercueils,
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Au milieu des cercueils,
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- Cromax
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Re: Plaines d'Arothiir
Cauchemar en Aliaénon : Arothiir V
L’idée de se couvrir les voies respiratoires était bonne… Mais seulement s’ils l’appliquaient. Alors qu’ils allaient s’en aller du dehors de la cité, un trait fila rapidement du haut des murailles. Vif, rapide, précis. Il visait le Cauchemar, qui approchait de ses pairs. Mais comme d’un instinct primitif, il l’esquiva avec une agilité surprenante vu sa masse. Le trait alla toucher le mollet de Xël, s’enfonçant douloureusement dans les chairs. Visiblement, ils feraient mieux de ne pas traîner là. Cauch’ s’empara du mage et ils coururent vers la première mine à vue. Le thiir ne semblait pas très volatile, ici. La mine semblait abandonnée. À l’arrêt, en tout cas. Était-elle épuisée ?
En tout cas, ils y trouvèrent le calme voulu, à l’ombre du soleil fort du dehors et des habitants d’Arothiir. À un détail cependant : des veines noirâtres commençaient à cerner la plaie au mollet de Xël, où le carreau stagnait toujours. Cauch’ commenta :
« Du poison. »
Puis, il retira, non sans douleur, le projectile de la chair. Sans même demander son avis au kendran.
[HJ : On fait la papote et réso de ça sur discord. Prochaine màj le 25 mai.]
[XP :
Xêl : noté quand complété.
Silmeria : 0,5 (branlée unilatérale)]
- Silmeria
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Re: Plaines d'Arothiir
" Ah bah vi. " Avais-je dit lorsque Cauch' mentionnait le poison. A dire vrai, il avait dit ce qu'on avait tous vu, les plaies nécrosées de la sorte ne signifiaient qu'une chose, un produit agissait et nécrosait ses chairs. Peut-être quelque chose d'alchimique, je ne connaissais pas bien les plantes de ce coin alors de là à savoir si c'était du naturel ou de l'alchimie, je haussais les épaules, de toutes façons j'étais impuissante/
" Si tu meurs Cauch' et moi on ira te venger, t'inquiètes pas. " Avais-je dit pour remonter le moral de Xël. Les nécroses avançaient doucement, c'est toujours impressionnant au début, surtout sur sa propre jambe. Après la propagation du poison est moins visible, généralement quand c'est dans le sang c'est trop tard, il suffit qu'assez de poison aille au coeur ou aux organes vitaux et c'était la fin.
« Vu la gueule je doute que ce soit inoffensif. Si ils ont le poison ils ont l’antidote … » Heu, ça je n'étais pas tout à faire certaine, à dire vrai j'avais sur moi beaucoup de poisons mais aucun antidote...
"On rase la ville pour le trouver ?"
" Sinon on ampute c'est moins long. Ça fait mal ? " Avais-je demandé d'une petite voix moqueuse, allait-il se souvenir que j'étais immunisée aux poisons ? Ce n'était pas un trait d'elfe, il aurait pu comprendre que ça venait d'un objet magique pour me préserver. " Si seulement quelqu'un ici s'y connaissait en poison. " Je prononçais cette phrase en me pinçant l'arrête du nez. Ne lui avais-je pas dit que j'avais une guilde d'assassins ?
"Je ne pense pas que raser la ville va m'aider. Il faut seulement trouver un de leur assassin."
"Ouais, ça peut marcher. On coupe où ?" Visiblement Cauch lui n'avait retenu que la solution la plus immédiate, l'amputation. Il posait déjà sa main sur le cuissot de Xël, prêt à prendre la mesure à bout de pouce pour découper du mage et jeter au loin son jarret nécrosé.
" Franchement mon Cauch' prend pas de risque hein. Coupe à mi jambon et on lui trouvera une brouette. Ça te va mon Xelou ? Tu veux boire un coup avant, un peu de gnôle ? Un antidote ? Un vin rouge ? ''
« Si vous alliez d’abord chercher un antidote avant de faire de moi un cul de jatte ? » Xël lui ne voulait vraiment pas jouer le jeu.
"Ces foutus assassins disparaissent dans un nuage de fumée quand on les approche, comment j'fais pour t'en ramener un ? T'inquiète, j'fais ça vite."
" Z'etes vraiment deux gros flans. "
Je soufflais ça en levant les épaules.
" Et puis je suis bien meilleure assassin que ceux là, si ça avait été un de mes poisons, tu serai déjà mort. "
Je me penchais sur Xël, tapotant sa blessure et dis d'une voix chantante " C'est quoiiiiii le mot magiiiique ? "
« Gnn ! Plus fort. » Soufflait-il entre les dents
« Pas d’amputation sans mon accord et sans avoir de quoi m’éviter de me vider de mon sang. » Bah, lorsqu'on perd un membre, les vaisseaux se contractent justement pour éviter de perdre trop de sang. Une phénomène très intéressant à observer en autopsie. Ah quoique... Si la victime est toujours en vie, ce n'est pas vraiment une autopsie...
« Si tu as de quoi m’aider alors je veux bien de ton aide s’il te plait. Je te ferais un bisou. »
Je lui passais mon précieux collier autour du coup, neutralisant les effets sans pour autant le protéger complètement du poison présent dans son corps. Cauch' lui voulait raser la ville pour récupérer un assassin et l'antidote, moi je préférais attendre la nuit pour m'y rendre et ramener le médicament. Cauch' enchérit en disant qu'on allait pas rester sans rien faire et qu'il fallait que je suce la plaie du mage pour en extraire le poison, je l'invitais à aller saluer Oaxaca et le Gragon de ma part et enfin on tombe d'accord sur le fait d'y aller de nuit. On était bien beaux tous les trois, entre le boiteux qui pouvait canner à la seconde où on lui retirerait le collier, le colosse encore plus psychopathe que moi et... et bien moi. On formait un sacré trio. Je dis :
" Franchement si on attend la nuit, j'ai beaucoup plus de chances pour m'infiltrer et assassiner. Évidemment quand on est gros et massif comme une grange on a pas trop cette notion, on ne peut pas t'en vouloir, Cauch' mais sinon... je vais demander réparation. Cauch' tu viens avec moi ? On va demander audience à un émissaire, un Hérault, un influent pour obtenir l'antidote. Sinon et bien... on menace de faire des dessins obscènes sur les murs de la cité ? "
Observant tour à tour Cauch' et Xël : " Avec le sang des femmes et les têtes des enfants que Cauch aura préalablement violés devant leurs parents avant de les étrangler et de les pendre aux murailles avec leurs propres intestins. Ça peut-être sympa pour commencer, non ? J'ai promis de ne plus commettre d'actes de cruauté mais... on peut fermer les yeux un coup non ?
« Inutile d’en venir à la cruauté. On va attendre la nuit pour réduire le risque de croiser des civils qui n’y sont pour rien. Ensuite que vous ayez envie de vous infiltrer, négocier ou foncer dans le tas je vous laisse choisir. Laissez simplement les civils qui n’y sont pour rien tranquille. »
Je haussais les épaules. Un peu de violence ne me dérange pas. Je préfère l'idée de faire venir un émissaire pour obtenir l'antidote dans les règles de l'art mais si les choses venaient à tourner au vinaigre, il fallait être prêt. Nous attendrons la nuit, je donnais à Xël une corde à arc, normalement je m'en servais pour étranger certaines de mes cibles mais elle fera un excellent garrot pour empêcher le sang de trop circuler lorsque je reprendrai mon collier.
Je sentais que Hrist reprenait peu à peu sa puissance en mon être, d'ici ce soir elle aurait récupéré et serait à mes côtés. J'étais rassurée de sa présence. Je fermais les yeux, assise en tailleur non loin de Xël. Méditant sur les choses qui allaient suivre, je restais silencieuse et attendit que l'ombre ne recouvre les alentours pour me rendre avec Cauch' aux portes de la ville.
" Si tu meurs Cauch' et moi on ira te venger, t'inquiètes pas. " Avais-je dit pour remonter le moral de Xël. Les nécroses avançaient doucement, c'est toujours impressionnant au début, surtout sur sa propre jambe. Après la propagation du poison est moins visible, généralement quand c'est dans le sang c'est trop tard, il suffit qu'assez de poison aille au coeur ou aux organes vitaux et c'était la fin.
« Vu la gueule je doute que ce soit inoffensif. Si ils ont le poison ils ont l’antidote … » Heu, ça je n'étais pas tout à faire certaine, à dire vrai j'avais sur moi beaucoup de poisons mais aucun antidote...
"On rase la ville pour le trouver ?"
" Sinon on ampute c'est moins long. Ça fait mal ? " Avais-je demandé d'une petite voix moqueuse, allait-il se souvenir que j'étais immunisée aux poisons ? Ce n'était pas un trait d'elfe, il aurait pu comprendre que ça venait d'un objet magique pour me préserver. " Si seulement quelqu'un ici s'y connaissait en poison. " Je prononçais cette phrase en me pinçant l'arrête du nez. Ne lui avais-je pas dit que j'avais une guilde d'assassins ?
"Je ne pense pas que raser la ville va m'aider. Il faut seulement trouver un de leur assassin."
"Ouais, ça peut marcher. On coupe où ?" Visiblement Cauch lui n'avait retenu que la solution la plus immédiate, l'amputation. Il posait déjà sa main sur le cuissot de Xël, prêt à prendre la mesure à bout de pouce pour découper du mage et jeter au loin son jarret nécrosé.
" Franchement mon Cauch' prend pas de risque hein. Coupe à mi jambon et on lui trouvera une brouette. Ça te va mon Xelou ? Tu veux boire un coup avant, un peu de gnôle ? Un antidote ? Un vin rouge ? ''
« Si vous alliez d’abord chercher un antidote avant de faire de moi un cul de jatte ? » Xël lui ne voulait vraiment pas jouer le jeu.
"Ces foutus assassins disparaissent dans un nuage de fumée quand on les approche, comment j'fais pour t'en ramener un ? T'inquiète, j'fais ça vite."
" Z'etes vraiment deux gros flans. "
Je soufflais ça en levant les épaules.
" Et puis je suis bien meilleure assassin que ceux là, si ça avait été un de mes poisons, tu serai déjà mort. "
Je me penchais sur Xël, tapotant sa blessure et dis d'une voix chantante " C'est quoiiiiii le mot magiiiique ? "
« Gnn ! Plus fort. » Soufflait-il entre les dents
« Pas d’amputation sans mon accord et sans avoir de quoi m’éviter de me vider de mon sang. » Bah, lorsqu'on perd un membre, les vaisseaux se contractent justement pour éviter de perdre trop de sang. Une phénomène très intéressant à observer en autopsie. Ah quoique... Si la victime est toujours en vie, ce n'est pas vraiment une autopsie...
« Si tu as de quoi m’aider alors je veux bien de ton aide s’il te plait. Je te ferais un bisou. »
Je lui passais mon précieux collier autour du coup, neutralisant les effets sans pour autant le protéger complètement du poison présent dans son corps. Cauch' lui voulait raser la ville pour récupérer un assassin et l'antidote, moi je préférais attendre la nuit pour m'y rendre et ramener le médicament. Cauch' enchérit en disant qu'on allait pas rester sans rien faire et qu'il fallait que je suce la plaie du mage pour en extraire le poison, je l'invitais à aller saluer Oaxaca et le Gragon de ma part et enfin on tombe d'accord sur le fait d'y aller de nuit. On était bien beaux tous les trois, entre le boiteux qui pouvait canner à la seconde où on lui retirerait le collier, le colosse encore plus psychopathe que moi et... et bien moi. On formait un sacré trio. Je dis :
" Franchement si on attend la nuit, j'ai beaucoup plus de chances pour m'infiltrer et assassiner. Évidemment quand on est gros et massif comme une grange on a pas trop cette notion, on ne peut pas t'en vouloir, Cauch' mais sinon... je vais demander réparation. Cauch' tu viens avec moi ? On va demander audience à un émissaire, un Hérault, un influent pour obtenir l'antidote. Sinon et bien... on menace de faire des dessins obscènes sur les murs de la cité ? "
Observant tour à tour Cauch' et Xël : " Avec le sang des femmes et les têtes des enfants que Cauch aura préalablement violés devant leurs parents avant de les étrangler et de les pendre aux murailles avec leurs propres intestins. Ça peut-être sympa pour commencer, non ? J'ai promis de ne plus commettre d'actes de cruauté mais... on peut fermer les yeux un coup non ?
« Inutile d’en venir à la cruauté. On va attendre la nuit pour réduire le risque de croiser des civils qui n’y sont pour rien. Ensuite que vous ayez envie de vous infiltrer, négocier ou foncer dans le tas je vous laisse choisir. Laissez simplement les civils qui n’y sont pour rien tranquille. »
Je haussais les épaules. Un peu de violence ne me dérange pas. Je préfère l'idée de faire venir un émissaire pour obtenir l'antidote dans les règles de l'art mais si les choses venaient à tourner au vinaigre, il fallait être prêt. Nous attendrons la nuit, je donnais à Xël une corde à arc, normalement je m'en servais pour étranger certaines de mes cibles mais elle fera un excellent garrot pour empêcher le sang de trop circuler lorsque je reprendrai mon collier.
Je sentais que Hrist reprenait peu à peu sa puissance en mon être, d'ici ce soir elle aurait récupéré et serait à mes côtés. J'étais rassurée de sa présence. Je fermais les yeux, assise en tailleur non loin de Xël. Méditant sur les choses qui allaient suivre, je restais silencieuse et attendit que l'ombre ne recouvre les alentours pour me rendre avec Cauch' aux portes de la ville.
La petite plume de la Mort.
Alors, j'ai établi ma couche dans les charniers,
Au milieu des cercueils,
Où la Mort Noire tient le registre des trophées qu'elle a conquis.
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Au milieu des cercueils,
Où la Mort Noire tient le registre des trophées qu'elle a conquis.
- Xël
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Re: Plaines d'Arothiir
-se fait empoisonner
- discussion pour s’éviter une amputation
- décide d’attendre la nuit pour laisser agir Sissi et Cauch’
- discussion pour s’éviter une amputation
- décide d’attendre la nuit pour laisser agir Sissi et Cauch’
- Cromax
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Re: Plaines d'Arothiir
Cauchemar en Aliaénon : Arothiir VI
Ils n’attendirent pas longtemps : bien vite, une aura ombreuse alla à eux et se dessina face à leurs yeux une silhouette connue de Silmeria : celle de l’Ombre d’Arothiir qu’elle avait rencontrée pendant que Xël était au palais.
Elle s’était révélée à bonne distance de Cauch’, armes non sorties, et parla d’une voix ferme :
« Vous avez merdé. L’homme que votre ami sauvage a tué était le chef des syndicats des bas-quartiers. Un homme populaire et inaccessible : il ne devait pas se trouver pour rien sur votre chemin. »
Elle guette Cauch’, soupçonneuse de sa réaction.
« Cela dit, sa mort rend service à la Reine Sableviss : c’était un contrepouvoir néfaste qui montait les miséreux contre elle. À ce titre, je peux vous fournir le remède au poison qui vous ronge, Xël de Yuimen. Vous n’étiez pas la cible de ce trait. Comprenez cependant que votre présence ne saurait plus être acceptée, à aucun de vous, au sein de la Cité d’Arothiir ou à ses alentours. Nous devons maintenir le peuple et le garder en sécurité. Vous avez deux options : livrer cette créature assoiffée de sang pour qu’elle subisse un jugement pour ses actes afin d’apaiser les foules, ou partir loin et vite. Disparaître. »
Cauch se redresse, arme en main. L’Ombre le regarde sans ciller. La tentions est palpable.
[HJ : On discord !]
[XP :
Silmeria : 0,5 (papote)
Xël : noté quand complété.]
- Xël
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Re: Plaines d'Arothiir
- soigne son bobo
- discute de la suite
- se repose
- discute de la suite
- se repose
- Silmeria
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Re: Plaines d'Arothiir
Provoque la réaction de Cauch'
Prépare avec Xel la suite
Dodo.
Prépare avec Xel la suite
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Alors, j'ai établi ma couche dans les charniers,
Au milieu des cercueils,
Où la Mort Noire tient le registre des trophées qu'elle a conquis.
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- Cromax
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Re: Plaines d'Arothiir
Cauchemar en Aliaénon : Arothiir VII
Une heure après le départ de l’Ombre d’Arothiir, Silmeria sentit comme une présence autour d’eux. Un peu tard, ceci dit, car des ombres de la mine sortirent des silhouettes sombres, au même moment que chacun d’entre eux se faisait attaquer par derrière. Agile, l’elfe blanche parvint à esquiver la dague qui la frappait. Ce ne fut pas le cas de Xël, qui se prit une blessure grave à l’épaule gauche par une dague effilée. Et que dire de Cauch’, qui fut poinçonné par un Katar avec violence. Un katar baigné de poison, apparemment, car il fut presque instantanément… paralysé. Incapable de bouger.
Les silhouettes se tournèrent vers les deux yuimeniens. Ils avaient promis de partir séant. Juste après avoir vu l’Ombre. Et ils étaient toujours là. Un manquement dont ils payaient le prix fort, apparemment. Une sentence s’abattait sur eux.
Ils avaient du mal à distinguer leurs assaillants, car ceux-ci se couvraient d’ombre sitôt leurs coups placés. Ils parvinrent à se créer un profil-type de ceux-ci : des êtres masqués, encapuchonnés et munis de plusieurs types d’armes, au corps à corps ou à distance : dagues de jet, katars, kunaïs, poignards, shurikens. Hommes et femmes, aux visages invisibles.
Ils étaient de moins bons duellistes que Silmeria, et moins fendus aux guerres que Xël, mais leur force résidait surtout dans leur nombre : une bonne dizaine. Et leur agilité. Ils étaient rapides, frappaient en sortant des ombres et en disparaissant aussitôt alors qu’un autre prenait le relais. Pire, et plus frustrant encore, sitôt que l’un des deux attaqués leur portait une attaque létale, l’assassin disparaissait dans un vif et épais nuage de fumée noire, ne laissant rien derrière lui.
[HJ : je vous donne deux semaines pour réaliser un combat libre contre ces ennemis. Des Ombres d’Arothiir. Fiez-vous à l’image et aux descriptions pour ce combat. Vainquez-en le nombre que vous souhaitez sur la quinzaine et laissez la fin du combat en suspens. Il ne doit pas forcément en rester parmi eux, mais je vous reprends directement à la fin du combat, sans que vous ayez pu reprendre votre souffle. Cauch' ne participe pas au combat, paralysé par un poison. Il se fait néanmoins attaquer aussi, donc veillez à le protéger. Inévitablement, vous recevrez des blessures. Je vous laisse gérer leur gravité en fonction de mes descriptions. Faites-moi un compte-rendu de celles-ci à la fin du post (même si c’est un post-squelette, ce que je n’espère pas.
Prochaine màj le samedi 15 juin. Si vous avez des questions, le discord est là !]
- Xël
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Re: Plaines d'Arothiir
Bonjour !
Ne soyez pas surpris, c’est vrai que ce n’est pas très commun mais mais nous allons procéder exceptionnellement à un changement. Il faut dire que Xël est fatigué, pas tout à fait épuisé mais presque. Alors c’est moi, le narrateur, qui vais vous décrire la scène.
Résumons simplement, notre mage à besoin de repos pour faire un portail et quitter Arothiir mais voilà que les Ombres de la cité, une bande d’assassins aux pouvoirs particulier prennent la mouche et tentent de le tuer, lui et ses camarades de route. Et ça le gonfle, ça l’agace, ça l’irrite, ça lui casse les noix. On rappelle tout de même qu’il est venu ici pour chercher de l’aide pour combattre un dragon qui menace Aliaénon. La créature la plus puissante que quiconque ait croisé. Plus fort qu’un Dieu, plus fort qu’un Titan et qui a fait s’écrouler des milliers de soldats dont beaucoup de ses amis en quelques instants. Rappelons qu’après la guerre il aurait pu prendre un peu de repos. C’est une période de paix, il a du fric, il est plutôt célèbre, il aurait sans aucun doute pu boire et tremper son biscuit tous les jours. Mais bon, prendre sa retraite c’est pas son truc et on se serait fait chier à lire les aventures d’un mage d’une trentaine d’années à la retraite, admettons le.
Mais Xël il rumine quand même tout ça dans son crâne en évitant les attaques des Ombres d’Arothiir, il peut remercier son armure et son bouclier. Il pare, il bloque et s’habituant aux attaques des assaillants il commence même à esquiver. On sait tous déjà ce qu’il va se passer. Il va d’abord éviter d’utiliser la magie puis ensuite il va quand même s’y essayer et là tout va partir en cacahuète.
Ouh ! Magnifique coup de bouclier en plein dans les gencives, mettant à mal une Ombre avant qu’elle ne puisse donner son coup. Ah ça y est ! Un premier sort part ! Un très joli éclair bleu qui s’échappe de son doigt pour toucher un assaillant en plein coeur. Celui-ci s’effondre tandis qu’un autre goûte à l’enchantement du plastron du Karathren, reprenant son coup de plein fouet. Trois sont hors de combat et s’entassent autour de Xël et de l’Enfant du Sans-Visage.
C’est vrai qu’on a pas encore parlé de ses compagnons. Une entité semi-divine inspirant la terreur et Silmeria. Ah Silmeria ! C’est quelque chose c’est sûre. Il l’aime bien. Sa soudaine proximité dans la forêt d’Emeraude lui avait fait du bien, c’était un moment difficile. Il sent qu’il y a quelque chose de particulier entre eux. Un certain respect motivé par une façon d’être … naturelle. Elle ne cache pas ce qu’elle est et ça doit lui plaire d’avoir quelqu’un d’imprévisible à côté de lui. Ça lui rappelle des souvenirs de sa vie insouciante d’avant peut être. Puis elle est agréable à regarder, surtout qu’il sait de quoi elle a l’air sans ses vêtements.
Et c’est une belle bourrasque qui couche une autre Ombre qui a cru bon d’attaquer de face. Mais il en reste beaucoup d’autres et c’est difficile de suivre leurs mouvements. Une autre attaque encore, frappe contre le bouclier, disparait, frappe encore, redevient une ombre quand le bouclier la frappe, réapparait plus loin, disparait encore, frappe à nouveau contre l’armure du mage qui finalement utilise un autre sort qui enflamme le tissu sombre de son ennemi qui désormais a beau disparaître, ça ne l’empêche pas de bruler.
On le voit qu’il commence à s’impatienter le Xël, à devoir subir des coups plutôt que de les prendre et perforer un autre combattant d’un pic de roche ne suffit pas à le détendre. Il veut reprendre le contrôle du combat, assaillir les assaillants, et pour ça il veut les surpasser en vitesse. Alors il prépare son sort et se concentre avant de le lancer. Ça fonctionne, ça fonctionne même bien. Des volutes d’air s’enroulent autour de lui et de Silmeria et s’empressent de les faire virevolter, bouger comme des rafales de vent. Parfait se dit-il avant de se lancer à l’assaut. Il quitte son poste défensif et charge, une impulsion qui ne s’arrêtera plus. Il percute un premier type qu’il assomme sur le coup mais qui ne suffit pas pour le ralentir. Il percute ensuite le mur avec force mais est encore emporté par son sort qui l’envoie contre un autre mur et encore un autre, de plus en plus vite. Une Ombre a le malheur de se trouver sur son chemin mais cette fois il ne prend pas simplement un coup qui l’assomme non. Xël va si vite qu’il le désintègre, comme si un boulet venait de le traverser. Du sang, des membres et des tripes se répandent dans toute la mine et peignent l’armure du mage d’un rouge carmin qui fonce encore dans une paroi rocheuse en y creusant un cratère avant de s’effondrer inconscient.
Et voilà. Un autre exploit du second meilleur mage du royaume. Désormais inconscient, le voilà dans de beaux draps. Au moins il porte bien le rouge.
((Fume 6 Ombres. Blessure grave aux bras, incapacitante à la tête ?)
Ne soyez pas surpris, c’est vrai que ce n’est pas très commun mais mais nous allons procéder exceptionnellement à un changement. Il faut dire que Xël est fatigué, pas tout à fait épuisé mais presque. Alors c’est moi, le narrateur, qui vais vous décrire la scène.
Résumons simplement, notre mage à besoin de repos pour faire un portail et quitter Arothiir mais voilà que les Ombres de la cité, une bande d’assassins aux pouvoirs particulier prennent la mouche et tentent de le tuer, lui et ses camarades de route. Et ça le gonfle, ça l’agace, ça l’irrite, ça lui casse les noix. On rappelle tout de même qu’il est venu ici pour chercher de l’aide pour combattre un dragon qui menace Aliaénon. La créature la plus puissante que quiconque ait croisé. Plus fort qu’un Dieu, plus fort qu’un Titan et qui a fait s’écrouler des milliers de soldats dont beaucoup de ses amis en quelques instants. Rappelons qu’après la guerre il aurait pu prendre un peu de repos. C’est une période de paix, il a du fric, il est plutôt célèbre, il aurait sans aucun doute pu boire et tremper son biscuit tous les jours. Mais bon, prendre sa retraite c’est pas son truc et on se serait fait chier à lire les aventures d’un mage d’une trentaine d’années à la retraite, admettons le.
Mais Xël il rumine quand même tout ça dans son crâne en évitant les attaques des Ombres d’Arothiir, il peut remercier son armure et son bouclier. Il pare, il bloque et s’habituant aux attaques des assaillants il commence même à esquiver. On sait tous déjà ce qu’il va se passer. Il va d’abord éviter d’utiliser la magie puis ensuite il va quand même s’y essayer et là tout va partir en cacahuète.
Ouh ! Magnifique coup de bouclier en plein dans les gencives, mettant à mal une Ombre avant qu’elle ne puisse donner son coup. Ah ça y est ! Un premier sort part ! Un très joli éclair bleu qui s’échappe de son doigt pour toucher un assaillant en plein coeur. Celui-ci s’effondre tandis qu’un autre goûte à l’enchantement du plastron du Karathren, reprenant son coup de plein fouet. Trois sont hors de combat et s’entassent autour de Xël et de l’Enfant du Sans-Visage.
C’est vrai qu’on a pas encore parlé de ses compagnons. Une entité semi-divine inspirant la terreur et Silmeria. Ah Silmeria ! C’est quelque chose c’est sûre. Il l’aime bien. Sa soudaine proximité dans la forêt d’Emeraude lui avait fait du bien, c’était un moment difficile. Il sent qu’il y a quelque chose de particulier entre eux. Un certain respect motivé par une façon d’être … naturelle. Elle ne cache pas ce qu’elle est et ça doit lui plaire d’avoir quelqu’un d’imprévisible à côté de lui. Ça lui rappelle des souvenirs de sa vie insouciante d’avant peut être. Puis elle est agréable à regarder, surtout qu’il sait de quoi elle a l’air sans ses vêtements.
Et c’est une belle bourrasque qui couche une autre Ombre qui a cru bon d’attaquer de face. Mais il en reste beaucoup d’autres et c’est difficile de suivre leurs mouvements. Une autre attaque encore, frappe contre le bouclier, disparait, frappe encore, redevient une ombre quand le bouclier la frappe, réapparait plus loin, disparait encore, frappe à nouveau contre l’armure du mage qui finalement utilise un autre sort qui enflamme le tissu sombre de son ennemi qui désormais a beau disparaître, ça ne l’empêche pas de bruler.
On le voit qu’il commence à s’impatienter le Xël, à devoir subir des coups plutôt que de les prendre et perforer un autre combattant d’un pic de roche ne suffit pas à le détendre. Il veut reprendre le contrôle du combat, assaillir les assaillants, et pour ça il veut les surpasser en vitesse. Alors il prépare son sort et se concentre avant de le lancer. Ça fonctionne, ça fonctionne même bien. Des volutes d’air s’enroulent autour de lui et de Silmeria et s’empressent de les faire virevolter, bouger comme des rafales de vent. Parfait se dit-il avant de se lancer à l’assaut. Il quitte son poste défensif et charge, une impulsion qui ne s’arrêtera plus. Il percute un premier type qu’il assomme sur le coup mais qui ne suffit pas pour le ralentir. Il percute ensuite le mur avec force mais est encore emporté par son sort qui l’envoie contre un autre mur et encore un autre, de plus en plus vite. Une Ombre a le malheur de se trouver sur son chemin mais cette fois il ne prend pas simplement un coup qui l’assomme non. Xël va si vite qu’il le désintègre, comme si un boulet venait de le traverser. Du sang, des membres et des tripes se répandent dans toute la mine et peignent l’armure du mage d’un rouge carmin qui fonce encore dans une paroi rocheuse en y creusant un cratère avant de s’effondrer inconscient.
Et voilà. Un autre exploit du second meilleur mage du royaume. Désormais inconscient, le voilà dans de beaux draps. Au moins il porte bien le rouge.
((Fume 6 Ombres. Blessure grave aux bras, incapacitante à la tête ?)
- Silmeria
- Messages : 276
- Enregistré le : sam. 5 janv. 2019 11:39
Re: Plaines d'Arothiir
Bonsoir.
Il fait nuit, Silmeria médite en silence. Peut-être repensait-elle à sa journée, à ses mésaventures avec les Ongles à Rôtir, comme elle aime les appeler. Elle rêve en silence, sonde ses souvenirs, ses rêveries, ses délires hallucinés.
Vous m'avez reconnu, je suis son esprit. Sa moitié corrompue, celle qui a longtemps chuchoté dans les ténèbres et qui aujourd'hui sait prendre forme. Je serai là pour imiter son compagnon, Xël, mage de son royaume et précieux camarade. Silmeria l'apprécie même si elle n'oublie pas qu'ils sont des ennemis nés. Elle garde une part de méfiance dans chacun de ses rares signes d'affection. Je vais vous conter la suite, car celle-ci commence là où naissent les ombres, comme notre origine à Silmeria et moi.
Sa méditation avait été légère, troublée par des pas qui se voulaient être de velours alors qu'ils brisaient des branchages, dévoilant une arrivée imminente. Les assassins de la ville frappaient dans le noir, s'ils trouvaient le moyen de toucher le mage, celui qui s'en prenait à ma jumelle rata lamentablement son coup. Se dissimulant dans les ombres, Silmeria apparut plus loin, observant à gauche et à droite, prise au dépourvu dans cet assaut simultané qui venait de frapper Cauch, Xël et avait attenté à sa vie. Elle tira la Vieille Rengaine et dévia l'assaut d'un des assassins qui aussitôt qu'il fut contré disparu dans les ombres. Elle cligna plus loin, vers le Demi-Dieu qui avait pu passer ses nerfs sur moi plus tôt. Plutôt distraite par cet assaut qu'elle ne soupçonnait pas, elle en cherchait l'officier, le responsable mais les ombres étaient désilhouettées, elles se ressemblaient toutes et aucun d'eux ne semblait porter le moindre signe distinctif.
Une volée de shuriken érafla son flan, s'étant pris dans les plis de sa cape. Silmeria frappa par deux fois une ombre qui se dessinait à côté d'elle, manquant ses assauts au même titre que son opposant qui fut immédiatement suivi d'un autre qui répéta le même mouvement. Frappée par des ombres évanescentes, elle imita ses agresseurs, disparaissant à son tour dans la noirceur pour apparaître et subir à nouveau les assauts. Griffes et dagues s'en prenaient à elle, elle parait maladroitement se faisant griffer les avants bras, une éraflure mordit sa joue sans gravité, coupant une mèche blanche au passage.
Elle manquait de vitesse face à ces assauts répétés, perturbée par l'immobilisation de Cauch' et par la vulnérabilité de Xël, elle parvint tout de même à frapper un des agresseurs au col, il continua cependant ces assauts jusqu'à ce que le poison ne vienne ralentir ses mouvements. Entravé par quelque chose de noir dans les veines, l'assassin se jeta sur elle pour lui saisir le bras armé, elle chercha à griffer son visage, ses yeux pour se débarrasser de cet adversaire plus fort qu'elle physiquement jusqu'à ce que...
La magie de Xël frappa la femme et des volutes turbulentes entourèrent son corps. Décuplant sa vitesse, l'assaut de Silmeria ne parvint pas à être contré par les ombres, toutes deux tombèrent à terre, la gorge profondément lacérée. Silmeria voulu se précipiter vers Cauch' pour protéger le fils du sans-visage mais la magie avait été trop puissante, elle fila comme la foutre percutant de plein fouet le colosse du Sans-Visage et tomba à ses pieds, étendue au sol.
Les frelons blanc de l'évanouissement devant les yeux, je savais que ma jumelle allait sombrer, c'est alors que...
Dans les ombres, je pris forme humaine. Veillant sur ma précieuse jumelle mise à terre. Trois ombres firent face, cessant de se fondre en vitesse dans la noirceur, ces trois assassins d'Arothiir avançaient tels des hyènes, prêts à profiter d'une cible facile. J'étais désarmée face à ces opposants la lame au clair, l'une d'elle, une femme avançait avec une remarquable confiance, je tendais ma main vers elle comme pour l'inviter à venir prendre ma vie.
Sous la morsure de la lueur de la faucheuse, sa tête roula au sol, s'en allant un peu plus loin dans l'ombre. En une fraction de seconde les deux autres se jetèrent sur moi. Je sentais la perforation du fer dans mon épaule tandis que ma lame s'enfonçait au travers de la mâchoire du second agresseur, avant qu'il ne puisse porter son assaut. Celui qui avait pu me blesser tomba à son tour, d'un mouvement du poignet j'avais révoqué mon arme pour l'invoquer de nouveau de l'autre main en plein dans sa poitrine. Les deux corps tombèrent immédiatement en silence.
Un poison ? Je sentais quelque chose me brûler l'intérieur de l'épaule. Secouant la tête de dépit, je révoquais mon être pour de nouveau occuper Silmeria, l'effet bénéfique de son anti-poison calma ma blessure et j'attendais.
Trois ombres arrivèrent de nouveau pour entourer ma belle aux cheveux blancs, avant qu'ils ne soient trop proches, j'amorçais de nouveau la scission pour apparaître devant eux comme j'avais disparu, encore une ombre au sol, la gorge perforée par le métal violacé de mon arme.
Je parais un coup, puis un autre, les assauts se répétaient comme avec ma jumelle, l'un attaquait et disparaissait laissant l'autre faire de même, mais je maitrisais aussi l'art des Assassins, je l'avais même enseigné à Silmeria et aussi...
Je me fonds dans les ombres.
Ma lame part en estoc vers une femme encapuchonnée, perçant dans sa joue, lui arrachant la moitié du visage. Je saisis l'ombre par le col pour la coller à moi, j'avais reconnu le mouvement souple d'un lancer sur un autre de mes ennemis, le corps de mon bouclier humain se fit alors percer par de multiples projectiles. Je fendis la femme du thorax jusqu'à la cuisse, laissant glisser son corps sans vie le long de ma jambe. L'ombre qui été responsable de ce lancer de shuriken s'approcha, glissant de gauche à droite pour dissimuler ses mouvements et frappa, je pu parer son coup frappant à mon tour son avant bras, il disparut alors dans l'ombre pour mieux réapparaître et buter contre le corps de Silmeria, perdant l'équilibre sur ma jumelle et tomba à plat à ses côtés. Sans perdre une seule seconde de crainte qu'il ne blesse ma Silmeria, je plantais ma lame dans son dos mais c'est alors... Qu'un assassin fit de même avec moi. Je posais la main sur ma poitrine, une pointe métallique en sortait. Un coup très cruel, frappée en plein dos... Après toutes les fois où nous étions du bon côté de la lame. Je posais à terre un genou, puis un second. Mon assassin avait suivi le mouvement et m'accompagnait dans ma descente funeste. La lame disparu de la plaie je sentais alors une main sous mon menton, prête à soulever ma tête pour mieux atteindre ma gorge.
Allais-je laisser ce tueur m'emporter ainsi ? Non, je n'avais pas compté beaucoup plus d'assassin, j'espérais juste que Cauch' puisse bientôt récupérer et que de sa voix, il chasserait les nuisibles, explosant ceux qui seraient restés figer de sa hache.
Mon arme disparu dans la nuit. Je sentais le corps de mon agresseur contre le mien, un homme ? Une femme ? Peu importait, à dire vrai... J'avais posé la main sur la plaie. Sang et corruption s'y mêlait.
Puisqu'il fallait mourir.
Allons y
La Lueur de la Faucheuse perfora mon corps, perçant dans la foulée l'assassin. J'étais restée silencieuse, je voulais entendre son souffle se couper, son râle, l'entendre expirer et abandonner sa vie si éphémère. J'étais heureuse. Je portais la main sur les cheveux de Silmeria, apportant un peu de rouge et de noir à ce blanc diaphane. Sur son front je déposais un baiser avant de fondre dans un nuage noir, occupant de nouveau une petite place dans son coeur. J'avais fait de mon mieux, il fallait espérer que cela suffise à protéger mon aimée.
Il fait nuit, Silmeria médite en silence. Peut-être repensait-elle à sa journée, à ses mésaventures avec les Ongles à Rôtir, comme elle aime les appeler. Elle rêve en silence, sonde ses souvenirs, ses rêveries, ses délires hallucinés.
Vous m'avez reconnu, je suis son esprit. Sa moitié corrompue, celle qui a longtemps chuchoté dans les ténèbres et qui aujourd'hui sait prendre forme. Je serai là pour imiter son compagnon, Xël, mage de son royaume et précieux camarade. Silmeria l'apprécie même si elle n'oublie pas qu'ils sont des ennemis nés. Elle garde une part de méfiance dans chacun de ses rares signes d'affection. Je vais vous conter la suite, car celle-ci commence là où naissent les ombres, comme notre origine à Silmeria et moi.
Sa méditation avait été légère, troublée par des pas qui se voulaient être de velours alors qu'ils brisaient des branchages, dévoilant une arrivée imminente. Les assassins de la ville frappaient dans le noir, s'ils trouvaient le moyen de toucher le mage, celui qui s'en prenait à ma jumelle rata lamentablement son coup. Se dissimulant dans les ombres, Silmeria apparut plus loin, observant à gauche et à droite, prise au dépourvu dans cet assaut simultané qui venait de frapper Cauch, Xël et avait attenté à sa vie. Elle tira la Vieille Rengaine et dévia l'assaut d'un des assassins qui aussitôt qu'il fut contré disparu dans les ombres. Elle cligna plus loin, vers le Demi-Dieu qui avait pu passer ses nerfs sur moi plus tôt. Plutôt distraite par cet assaut qu'elle ne soupçonnait pas, elle en cherchait l'officier, le responsable mais les ombres étaient désilhouettées, elles se ressemblaient toutes et aucun d'eux ne semblait porter le moindre signe distinctif.
Une volée de shuriken érafla son flan, s'étant pris dans les plis de sa cape. Silmeria frappa par deux fois une ombre qui se dessinait à côté d'elle, manquant ses assauts au même titre que son opposant qui fut immédiatement suivi d'un autre qui répéta le même mouvement. Frappée par des ombres évanescentes, elle imita ses agresseurs, disparaissant à son tour dans la noirceur pour apparaître et subir à nouveau les assauts. Griffes et dagues s'en prenaient à elle, elle parait maladroitement se faisant griffer les avants bras, une éraflure mordit sa joue sans gravité, coupant une mèche blanche au passage.
Elle manquait de vitesse face à ces assauts répétés, perturbée par l'immobilisation de Cauch' et par la vulnérabilité de Xël, elle parvint tout de même à frapper un des agresseurs au col, il continua cependant ces assauts jusqu'à ce que le poison ne vienne ralentir ses mouvements. Entravé par quelque chose de noir dans les veines, l'assassin se jeta sur elle pour lui saisir le bras armé, elle chercha à griffer son visage, ses yeux pour se débarrasser de cet adversaire plus fort qu'elle physiquement jusqu'à ce que...
La magie de Xël frappa la femme et des volutes turbulentes entourèrent son corps. Décuplant sa vitesse, l'assaut de Silmeria ne parvint pas à être contré par les ombres, toutes deux tombèrent à terre, la gorge profondément lacérée. Silmeria voulu se précipiter vers Cauch' pour protéger le fils du sans-visage mais la magie avait été trop puissante, elle fila comme la foutre percutant de plein fouet le colosse du Sans-Visage et tomba à ses pieds, étendue au sol.
Les frelons blanc de l'évanouissement devant les yeux, je savais que ma jumelle allait sombrer, c'est alors que...
Dans les ombres, je pris forme humaine. Veillant sur ma précieuse jumelle mise à terre. Trois ombres firent face, cessant de se fondre en vitesse dans la noirceur, ces trois assassins d'Arothiir avançaient tels des hyènes, prêts à profiter d'une cible facile. J'étais désarmée face à ces opposants la lame au clair, l'une d'elle, une femme avançait avec une remarquable confiance, je tendais ma main vers elle comme pour l'inviter à venir prendre ma vie.
Sous la morsure de la lueur de la faucheuse, sa tête roula au sol, s'en allant un peu plus loin dans l'ombre. En une fraction de seconde les deux autres se jetèrent sur moi. Je sentais la perforation du fer dans mon épaule tandis que ma lame s'enfonçait au travers de la mâchoire du second agresseur, avant qu'il ne puisse porter son assaut. Celui qui avait pu me blesser tomba à son tour, d'un mouvement du poignet j'avais révoqué mon arme pour l'invoquer de nouveau de l'autre main en plein dans sa poitrine. Les deux corps tombèrent immédiatement en silence.
Un poison ? Je sentais quelque chose me brûler l'intérieur de l'épaule. Secouant la tête de dépit, je révoquais mon être pour de nouveau occuper Silmeria, l'effet bénéfique de son anti-poison calma ma blessure et j'attendais.
Trois ombres arrivèrent de nouveau pour entourer ma belle aux cheveux blancs, avant qu'ils ne soient trop proches, j'amorçais de nouveau la scission pour apparaître devant eux comme j'avais disparu, encore une ombre au sol, la gorge perforée par le métal violacé de mon arme.
Je parais un coup, puis un autre, les assauts se répétaient comme avec ma jumelle, l'un attaquait et disparaissait laissant l'autre faire de même, mais je maitrisais aussi l'art des Assassins, je l'avais même enseigné à Silmeria et aussi...
Je me fonds dans les ombres.
Ma lame part en estoc vers une femme encapuchonnée, perçant dans sa joue, lui arrachant la moitié du visage. Je saisis l'ombre par le col pour la coller à moi, j'avais reconnu le mouvement souple d'un lancer sur un autre de mes ennemis, le corps de mon bouclier humain se fit alors percer par de multiples projectiles. Je fendis la femme du thorax jusqu'à la cuisse, laissant glisser son corps sans vie le long de ma jambe. L'ombre qui été responsable de ce lancer de shuriken s'approcha, glissant de gauche à droite pour dissimuler ses mouvements et frappa, je pu parer son coup frappant à mon tour son avant bras, il disparut alors dans l'ombre pour mieux réapparaître et buter contre le corps de Silmeria, perdant l'équilibre sur ma jumelle et tomba à plat à ses côtés. Sans perdre une seule seconde de crainte qu'il ne blesse ma Silmeria, je plantais ma lame dans son dos mais c'est alors... Qu'un assassin fit de même avec moi. Je posais la main sur ma poitrine, une pointe métallique en sortait. Un coup très cruel, frappée en plein dos... Après toutes les fois où nous étions du bon côté de la lame. Je posais à terre un genou, puis un second. Mon assassin avait suivi le mouvement et m'accompagnait dans ma descente funeste. La lame disparu de la plaie je sentais alors une main sous mon menton, prête à soulever ma tête pour mieux atteindre ma gorge.
Allais-je laisser ce tueur m'emporter ainsi ? Non, je n'avais pas compté beaucoup plus d'assassin, j'espérais juste que Cauch' puisse bientôt récupérer et que de sa voix, il chasserait les nuisibles, explosant ceux qui seraient restés figer de sa hache.
Mon arme disparu dans la nuit. Je sentais le corps de mon agresseur contre le mien, un homme ? Une femme ? Peu importait, à dire vrai... J'avais posé la main sur la plaie. Sang et corruption s'y mêlait.
Puisqu'il fallait mourir.
Allons y
La Lueur de la Faucheuse perfora mon corps, perçant dans la foulée l'assassin. J'étais restée silencieuse, je voulais entendre son souffle se couper, son râle, l'entendre expirer et abandonner sa vie si éphémère. J'étais heureuse. Je portais la main sur les cheveux de Silmeria, apportant un peu de rouge et de noir à ce blanc diaphane. Sur son front je déposais un baiser avant de fondre dans un nuage noir, occupant de nouveau une petite place dans son coeur. J'avais fait de mon mieux, il fallait espérer que cela suffise à protéger mon aimée.
La petite plume de la Mort.
Alors, j'ai établi ma couche dans les charniers,
Au milieu des cercueils,
Où la Mort Noire tient le registre des trophées qu'elle a conquis.
Alors, j'ai établi ma couche dans les charniers,
Au milieu des cercueils,
Où la Mort Noire tient le registre des trophées qu'elle a conquis.
- Cromax
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Re: Plaines d'Arothiir
Cauchemar en Aliaénon : Arothiir VIII
Lorsque la raison leur revint, Xël et SIlmeria étaient enfermés dans une geôle commune, sans autre lumière que celle de torches dans un couloir à la pénombre inquiétante. Nul indice sur l'heure ou le jour, nulle vision sur l'extérieur. Ils avaient été dépouillés de leurs équipements : armes et protections, et restaient là en sous-vêtements.
Il n'y avait nulle trace du Cauchemar. Ni visuellement, ni audiblement. Ils restèrent là quelques minutes, dans un silence de plomb, avant qu'une silhouette se présente à la porte. Une silhouette désormais bien connue. Celle de l'Ombre qui leur avait fourni l'antidote en échange de leur départ immédiat. Celle qui avait annoncé leur sentence avant l'attaque des assassins, aussi.
Elle resta silencieuse jusqu'à ce qu'une autre personne la rejoigne, connue de Xël. Sableviss d'Aurum, Reine d'Arothiir.
C'est elle qui prit la parole.
"Vous vous êtes un peu trop fait remarquer, en sortant de ma cité. Je le déplore. Nombre de mes Ombres ont été durement blessées, et l'agitation anime la ville-basse d'accusation à mon encontre, me tenant responsable de cette déroute, et me disant inapte à les protéger. Qu'avez-vous à dire pour votre défense ? Xël, que n'as-tu pas pu tenir les tiens et leur faire respecter la Cité de la Trinité ?"
La Reine pointa les chevilles des deux prisonniers, à laquelle un fin bracelet de métal était arrimé.
"Désolée pour ces précautions : cela empêche vos pouvoirs magiques. Le risque est désormais trop grand pour pouvoir vous laisser agir librement."
Et de fait, ils ne sentaient plus l'accès à la magie d'Aliaénon. Une chose cependant avait échappé à la puissance du bracelets : leurs pouvoirs propres étaient là, et utilisables. Pas ceux liés à leurs équipements absents, bien sûr. Juste ceux liés à leur essence-même.
[HJ : Direction discord pour la conversation. Vous avez accès à vos capacités d'archétype et... c'est tout.]
- Silmeria
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- Enregistré le : sam. 5 janv. 2019 11:39
Re: Plaines d'Arothiir
Ah...
Bah vi.
Hrist s'est encore faite planter ? Ah merde. Je pense qu'à force de finir en passoire elle va m'en vouloir mais bon, c'est ma sœur. Par contre ? On en parle ? Vraiment ? Sérieusement ? Si il y a un Dieu qui jette les dés de la destiné, est-ce qu'il peut m'expliquer pourquoi je suis ENCORE dans une prison ? J'ai l'air d'un singe à finir sans arrêt derrière les barreaux ? Et puis cette fois-ci il a beaucoup d'humour visiblement puisque je me retrouve le fessou aux quatre vents devant Xël.
La Reine cornue et sa tchoin supposée ombre viennent à notre rencontre, nous affirmant qu'on a merdé. Ah ? Je me souviens faire ma meilleure sieste au clair de lune quand une floppée d'assassins me sont tombés sur le râble. Que j'en ai composté deux avant que ma jumelle, Dieu merci n'apparaisse pour empêcher ces petites engeances de fils de putes de violasser mon petit corps de Sissi le Ravioli. Baaaaah vi, j'ai percuté le gros lard parce que Xeloupatux m'a ensorcelé le fessou et que j'ai couru comme une flèche.
Alors quand ma jumelle est venue pour découper ces affreux Ongles à Rôtir et bien TANT MIEUX ! Je ne vais pas pleurer pour ces assassins amateurs qui se sont mis à 2345678 pour essayer de nous blesser au mieux. J'ai quand même tué un roi au milieu de ses gardes toute seule avec un canif et une gourde d'eau tiède. Et oui, Sissi le Ravioli est peut-être pas forcément une grande bouche mais elle connaît sa valeur, j'étais au dessus de ces attardés physiquement et en terme de capacité de combat. Alors quand ils se sont confrontés à Hrist... Aïe aïe aïe.
Il est où Dracaena ? Mon gros ficus me manque. J'aurai bien aimé lui tapoter le dos en lui disant que tout irait bien que c'était ma vieille branche et qu'il planterait bientôt ses racines dans de verts pâturages, qu'il accueillerait des abeilles dodues et jaunes de pollen qui feraient du miel dans ses oreilles ou dans son cu... Ecorce ! Son écorce ! Bah vi. Bah vi.
Vi.
Bah VI !
J'aime bien Drac.
J'aime bien Akichou
J'aime bien Jorus aussi. Même s'il est con comme une pelle.
Mathis ? Je l'aime bien.
L'affreuse Shaakte ? Hm.
Xël ? Il est sympatoche. Je l'aime bien. Il est un peu solitaire et j'aime assez ce côté, je trouve que ça lui va bien et qu'on travaille bien ensemble. J'espère qu'on trouvera ensemble un moyen de mettre ce Gragon au tapis et qu'on ira lever un verre pour fêter ça, dans ce monde ou dans l'autre. Et si on en crève baaaah... Ce serait chiant.
Qu'est-ce qu'il adviendra de Hrist si je canne ? Bah mince alors, j'y ai pas pensé.
En tout cas cette reine est vraiment nulle, je ne l'aime pas trop aussi je me permets de la menacer ouvertement. Bien sûr je ne peux pas sortir de cette cellule mais quand Hrist pourra de nouveau apparaître, j'irai auprès des barreaux pour l'invoquer et la faire apparaître derrière les grilles pour qu'elle aille tuer les gardes et récupérer mes affaires. Et si elle meurt, j'attendrai pour l'invoquer encore et encore et encore et encore et encore.
La cornue finira bien par être à bout de gardes.
Oh ! J'aurai dû péter cette fiole de corruption quand j'en avais l'occasion. J'aurai bien aimé voir leurs récoltes et leurs maisons devenir noires. J'aime le noir. J'adore le noir. Sauf les Shaakts.
Xël est plus habile que moi, je pense. Ou alors c'est qu'il connaît ce monde. Ses Rois, ses Reines, ses gueux, ses soldats, ses monstres, ses Dieux, ses Titans, ses larbins. Et tout ça ? On s'en cogne au final, un vilain Gragon arpente ce monde et pulvérise des Titans gros comme des montagnes sans même prendre le temps de récupérer de son point de côté. Alors que moi quand je cours pour avoir mon aynore je m'essouffle et c'est compliqué. Alors disons les choses clairement, Xël a raison, il se comporte comme un renard, reste imperméable aux menaces comme aux promesses, je le regarde gérer la conversation comme un chef et je dois dire que je suis admirative.
Ce clochard devenu soldat devenu grand mage des portails devenu sauveur de ce monde et passe partout nous octroyant une porte de sortie incroyable pour ces geôles. Limite ? Je m'en veux d'avoir menacé cette conne de Reine. Oui, j'ai dit que j'allais la passer au fil de rasoir elle et ses gardes mais bon, on s'attend à quoi de ma part ? J'ai le cul à l'air et les fraisiers aux quatre vents ! Merde, je suis Sissi le ravioli, j'ai le droit à un peu de tenue. Limite si le lit ici était en draps de soie j'aurai peut-être moins râlé.
Et de qui je me moque après tout, je peux me contenter de tout. Comme Xël visiblement.
Il est protéiforme, comme moi. Capable de tout endurer, en silence et faire face à beaucoup de chose sans sourciller. Vraiment ? J'aimerai que ce soit une murène, j'aime assez les assassins parce qu'ils sont indépendants, silencieux, autonomes, n'aiment pas les chaînes de commandement et agissent discrètement et disparaissent sans faire beaucoup de bruit.
Si je devais faire une exception dans mon choix de murène, ce serait Xël. J'invoquerai mon pouvoir de murène originelle pour écraser Von Klaash, Katalina et Lydia et assoir Xël comme murène et ainsi lui donner de quoi prendre sa revanche.
Sur quoi ? Je ne sais pas. Pas encore du moins. Mais sous mes allures sottes, je suis une renarde. Je trouverai. Je trouve toujours.
Toujours.
Personne ne m'échappe.
Rien ne m'échappe.
Trop souvent on me prend pour bête et innocente.
Combien de tombes sont pleines de ces sots qui me prenaient pour ce que je ne suis pas ?
De ma lame ou autre, tous finissent par disparaître. Seule moi subsiste et ce grâce à Hrist. Celle qui chuchotait dans les ténèbres de mes oreilles.
La Reine tendait à Xël une fiole de ce poison dont il m'avait tenu informée. Je lui fit un léger signe de tête pour qu'il s'en empare et qu'enfin nous quittions ces lieux. On nous conduisit vers une salle fermée où nous attendaient nos affaires, je m'habillais en silence, comme Xël.
Aucun de nous ne dit mot. Nous nous connaissions depuis peu mais j'avais l'impression que ça faisait plus longtemps. J'étais à l'aise avec cet homme, je ne me sentais pas en danger ni mal à l'aise. J'étais moi même sans avoir à me soucier des convenances attendues ou des états d'âme. Je savais que Hrist aurait pu trancher la tête de la Reine et de sa garde du corps qu'il ne m'en aurait pas voulu outre mesure.
Je pense qu'il ne se rend pas compte mais... C'est un peu comme un Vallel.
J'étais sûre qu'ils finiraient par s'entendre.
" Aloooooooooooooors... On va retourner voir Aigre-Gor ? Le prince de l'amabilité et du savoir-être, de la politesse et grand protecteur de l'amabilité ? J'ai tellement hâte ! Si ça se trouve le Gragon est déjà en train de boulotter la citée et Aigre-Gor est coincé entre deux de ses chicots. "
Bah vi.
Hrist s'est encore faite planter ? Ah merde. Je pense qu'à force de finir en passoire elle va m'en vouloir mais bon, c'est ma sœur. Par contre ? On en parle ? Vraiment ? Sérieusement ? Si il y a un Dieu qui jette les dés de la destiné, est-ce qu'il peut m'expliquer pourquoi je suis ENCORE dans une prison ? J'ai l'air d'un singe à finir sans arrêt derrière les barreaux ? Et puis cette fois-ci il a beaucoup d'humour visiblement puisque je me retrouve le fessou aux quatre vents devant Xël.
La Reine cornue et sa tchoin supposée ombre viennent à notre rencontre, nous affirmant qu'on a merdé. Ah ? Je me souviens faire ma meilleure sieste au clair de lune quand une floppée d'assassins me sont tombés sur le râble. Que j'en ai composté deux avant que ma jumelle, Dieu merci n'apparaisse pour empêcher ces petites engeances de fils de putes de violasser mon petit corps de Sissi le Ravioli. Baaaaah vi, j'ai percuté le gros lard parce que Xeloupatux m'a ensorcelé le fessou et que j'ai couru comme une flèche.
Alors quand ma jumelle est venue pour découper ces affreux Ongles à Rôtir et bien TANT MIEUX ! Je ne vais pas pleurer pour ces assassins amateurs qui se sont mis à 2345678 pour essayer de nous blesser au mieux. J'ai quand même tué un roi au milieu de ses gardes toute seule avec un canif et une gourde d'eau tiède. Et oui, Sissi le Ravioli est peut-être pas forcément une grande bouche mais elle connaît sa valeur, j'étais au dessus de ces attardés physiquement et en terme de capacité de combat. Alors quand ils se sont confrontés à Hrist... Aïe aïe aïe.
Il est où Dracaena ? Mon gros ficus me manque. J'aurai bien aimé lui tapoter le dos en lui disant que tout irait bien que c'était ma vieille branche et qu'il planterait bientôt ses racines dans de verts pâturages, qu'il accueillerait des abeilles dodues et jaunes de pollen qui feraient du miel dans ses oreilles ou dans son cu... Ecorce ! Son écorce ! Bah vi. Bah vi.
Vi.
Bah VI !
J'aime bien Drac.
J'aime bien Akichou
J'aime bien Jorus aussi. Même s'il est con comme une pelle.
Mathis ? Je l'aime bien.
L'affreuse Shaakte ? Hm.
Xël ? Il est sympatoche. Je l'aime bien. Il est un peu solitaire et j'aime assez ce côté, je trouve que ça lui va bien et qu'on travaille bien ensemble. J'espère qu'on trouvera ensemble un moyen de mettre ce Gragon au tapis et qu'on ira lever un verre pour fêter ça, dans ce monde ou dans l'autre. Et si on en crève baaaah... Ce serait chiant.
Qu'est-ce qu'il adviendra de Hrist si je canne ? Bah mince alors, j'y ai pas pensé.
En tout cas cette reine est vraiment nulle, je ne l'aime pas trop aussi je me permets de la menacer ouvertement. Bien sûr je ne peux pas sortir de cette cellule mais quand Hrist pourra de nouveau apparaître, j'irai auprès des barreaux pour l'invoquer et la faire apparaître derrière les grilles pour qu'elle aille tuer les gardes et récupérer mes affaires. Et si elle meurt, j'attendrai pour l'invoquer encore et encore et encore et encore et encore.
La cornue finira bien par être à bout de gardes.
Oh ! J'aurai dû péter cette fiole de corruption quand j'en avais l'occasion. J'aurai bien aimé voir leurs récoltes et leurs maisons devenir noires. J'aime le noir. J'adore le noir. Sauf les Shaakts.
Xël est plus habile que moi, je pense. Ou alors c'est qu'il connaît ce monde. Ses Rois, ses Reines, ses gueux, ses soldats, ses monstres, ses Dieux, ses Titans, ses larbins. Et tout ça ? On s'en cogne au final, un vilain Gragon arpente ce monde et pulvérise des Titans gros comme des montagnes sans même prendre le temps de récupérer de son point de côté. Alors que moi quand je cours pour avoir mon aynore je m'essouffle et c'est compliqué. Alors disons les choses clairement, Xël a raison, il se comporte comme un renard, reste imperméable aux menaces comme aux promesses, je le regarde gérer la conversation comme un chef et je dois dire que je suis admirative.
Ce clochard devenu soldat devenu grand mage des portails devenu sauveur de ce monde et passe partout nous octroyant une porte de sortie incroyable pour ces geôles. Limite ? Je m'en veux d'avoir menacé cette conne de Reine. Oui, j'ai dit que j'allais la passer au fil de rasoir elle et ses gardes mais bon, on s'attend à quoi de ma part ? J'ai le cul à l'air et les fraisiers aux quatre vents ! Merde, je suis Sissi le ravioli, j'ai le droit à un peu de tenue. Limite si le lit ici était en draps de soie j'aurai peut-être moins râlé.
Et de qui je me moque après tout, je peux me contenter de tout. Comme Xël visiblement.
Il est protéiforme, comme moi. Capable de tout endurer, en silence et faire face à beaucoup de chose sans sourciller. Vraiment ? J'aimerai que ce soit une murène, j'aime assez les assassins parce qu'ils sont indépendants, silencieux, autonomes, n'aiment pas les chaînes de commandement et agissent discrètement et disparaissent sans faire beaucoup de bruit.
Si je devais faire une exception dans mon choix de murène, ce serait Xël. J'invoquerai mon pouvoir de murène originelle pour écraser Von Klaash, Katalina et Lydia et assoir Xël comme murène et ainsi lui donner de quoi prendre sa revanche.
Sur quoi ? Je ne sais pas. Pas encore du moins. Mais sous mes allures sottes, je suis une renarde. Je trouverai. Je trouve toujours.
Toujours.
Personne ne m'échappe.
Rien ne m'échappe.
Trop souvent on me prend pour bête et innocente.
Combien de tombes sont pleines de ces sots qui me prenaient pour ce que je ne suis pas ?
De ma lame ou autre, tous finissent par disparaître. Seule moi subsiste et ce grâce à Hrist. Celle qui chuchotait dans les ténèbres de mes oreilles.
La Reine tendait à Xël une fiole de ce poison dont il m'avait tenu informée. Je lui fit un léger signe de tête pour qu'il s'en empare et qu'enfin nous quittions ces lieux. On nous conduisit vers une salle fermée où nous attendaient nos affaires, je m'habillais en silence, comme Xël.
Aucun de nous ne dit mot. Nous nous connaissions depuis peu mais j'avais l'impression que ça faisait plus longtemps. J'étais à l'aise avec cet homme, je ne me sentais pas en danger ni mal à l'aise. J'étais moi même sans avoir à me soucier des convenances attendues ou des états d'âme. Je savais que Hrist aurait pu trancher la tête de la Reine et de sa garde du corps qu'il ne m'en aurait pas voulu outre mesure.
Je pense qu'il ne se rend pas compte mais... C'est un peu comme un Vallel.
J'étais sûre qu'ils finiraient par s'entendre.
" Aloooooooooooooors... On va retourner voir Aigre-Gor ? Le prince de l'amabilité et du savoir-être, de la politesse et grand protecteur de l'amabilité ? J'ai tellement hâte ! Si ça se trouve le Gragon est déjà en train de boulotter la citée et Aigre-Gor est coincé entre deux de ses chicots. "
La petite plume de la Mort.
Alors, j'ai établi ma couche dans les charniers,
Au milieu des cercueils,
Où la Mort Noire tient le registre des trophées qu'elle a conquis.
Alors, j'ai établi ma couche dans les charniers,
Au milieu des cercueils,
Où la Mort Noire tient le registre des trophées qu'elle a conquis.
- Xël
- Messages : 338
- Enregistré le : mar. 25 déc. 2018 14:50
Re: Plaines d'Arothiir
Mes yeux s’ouvrent face à deux collines pâles, étrangement symétriques pour un paysage naturel. Une image agréable à regarder, me donnant comme un air de déjà vu. Mes sens s’éveillent peu à peu, je ressens le froid, la faim, la soif, la douleur dans mon crâne. Je remarque que ces deux collines sont les fesses de Silmeria. Une bien agréable vision même si elle est vite rendu moins sympathique en voyant que nous sommes dans une cellule, dans la pénombre des sous sols, je n’en doute pas, d’Arothiir.
En me redressant je remarque alors les bracelets à mes chevilles et la sensation étrange qu’ils me procurent. Nous n’avons pas bien longtemps à patienter car Sable vient nous rendre visite en compagnie de son Ombre. Elle prend la parole, expliquant la situation dans la Ville Basse de sa cité et me demandant des explications tout en précisant la raison des bracelets à nos chevilles qui servent à nous priver de la magie. Je ressens en effet comme un manque toutefois je ressens aussi que mon lien avec la magie n’est pas totalement coupé.
Les échanges de paroles débutent par une provocation de la part de la Régicide. Marrant d’ailleurs qu’elle croise autant de régent sans en fumer un seul. Elle n’a cependant pas tort, nous prenions simplement assez de force pour partir. Ce qui me préoccupe ce n’est pas nous mais l’absence de l’Enfant du Sans-Visage et je n’aime pas comment ils parlent de lui.
« Elle dit la vérité, ce qui s’est passé dans la ville basse est un malheureux incident et j’avais besoin de repos pour utiliser ma magie et quitter les lieux. Nous ne gênions personne où nous étions. Où est notre gros compagnon ? Nous avons besoin de lui pour combattre le Dragon. »
J’ignore la remarque de l’assassine pour écouter Sable qui me paraît plus détendue en m’adressant la parole.
"Vous gêniez, si. La population vous savait dans la mine. Une mine dont les profondeurs atteignent le cœur des quartiers bas de la ville. Depuis le petit numéro de votre cauchemar sur pattes, le peuple réclame votre sang. Si je n'avais pas officiellement envoyé les ombres et traînés défaits dans la cité, des téméraires seraient venus pour faire s'effondrer tout ça sur votre tête. Et tout tenter pour vous tuer. Tout gueux qu'il était, ce mâle avait la basse populace dans sa poche. Sa disparition crée plus de trouble qu'Arothiir n'en a jamais connu sous notre règne en trio. Ils peuvent se révolter, me jeter en bas du trône. Ou tenter du moins. Je devrais réaliser un massacre pour assurer mon autorité, et je le déplorerais. Je n'ai ni la cruauté de Guigne, ni la froideur détachée de Jess. Vous le savez. Et j'aurais perdu toute légitimité au sein de la famille d'Aurum. Vous n'auriez pas pu compter sur mon aide, ni sur celle d'Andel'Ys ou Treeof."
Elle marque une pause, dardant un regard sévère vers Silmeria.
"Garde tes menaces, Blanche-Neige. Tu comprendras peut-être alors que ce que je fais, c'est tenter d'arranger la situation pour vous. Partir d'ici contre notre volonté ne vous aurait pas mené loin. Vous auriez perdu équipement et compagnon. Ils sont tous deux à l'abri. Le premier vous sera rendu si vous montrez patte blanche. Le second, nous trouverons un autre accord avec. Quand vous combattrez le dragon, nous le lâcheront sur votre ennemi. A condition qu'il se montre sage et obéissant."
« Je ne veux qu’une chose. Détruire le Dragon Noir. Vous savez que je ne cherche pas à vous nuire. »
Dis-je à la Harpie.
« Dites moi ce que je peux faire pour apaiser vos sujets et je le ferai mais nous garder prisonniers ici tous les trois ne fait que donner plus de chance au Dragon de prendre plus d’avantage encore. »
Elle m’assure que Cauch’ sera là quand l’heure de la bataille viendra et elle me tend une fiole de Thiir ou plutôt d’infusion de Thiir, promettant que ça me donnera la force nécessaire d’ouvrir un portail. J’accepte le cadeau après un signe de Silmeria et essuie le refus de Sable après ma demande de voir Cauch’ avant de partir. Je voulais m’assurer qu’il aille bien et qu’il était d’accord avec ça. Mais je ne veux pas non plus insister, ni briser une confiance déjà trop aminci. Alors j’accepte les conditions et accompagne Silmeria derrière une lourde porte pour retrouver notre équipement.
Esseroth est notre prochaine destination, dans le but de trouver des vivres et des tenues chaudes avant de rejoindre les montagnes. Je n’ai pas pu empêcher une certaine angoisse de s’emparer de ma poitrine. Simaya est morte et en allant à Esseroth c’est moi qui vais devoir l’annoncer à tous. Y penser me donne envie de chialer ou de vomir, peut être les deux.
Mon regard s’attarde un instant sur Silmeria qui se rhabille. Comment notre relation a pu évoluer de cette façon ? D’ennemis à … complices ? Camarades ? Amis ? J’ai du mal à décrire ce que j’apprécie chez elle, hormis sa silhouette nue. A cet instant, j’aimerais la prendre dans mes bras, simplement avoir un geste réconfortant pour calmer l’angoisse qui s’empare de mon corps. Je sais maintenant qu’elle n’en profiterait pas pour me suriner, j’ai confiance en elle maintenant. Pour autant je n’ose pas faire ce premier pas et garde pour moi mon désir et mon malêtre.
" Aloooooooooooooors... On va retourner voir Aigre-Gor ? Le prince de l'amabilité et du savoir-être, de la politesse et grand protecteur de l'amabilité ? J'ai tellement hâte ! Si ça se trouve le Gragon est déjà en train de boulotter la citée et Aigre-Gor est coincé entre deux de ses chicots. "
« Normalement le Dragon a fait un marché avec le Sans-Visage. Il ne se prend plus aux cités tant que le Sans-Visage ne se dresse pas directement contre lui. Et … Esseroth a déjà perdu un lourd tribut, j’espère que ceux qui sont là-bas vont bien. »
Expliquais-je le coeur lourd tout en ramassant le reste de mon équipement.
« Je commence à être fatigué. »
Je me concentre alors pour nous ouvrir un portail vers Esseroth.
En me redressant je remarque alors les bracelets à mes chevilles et la sensation étrange qu’ils me procurent. Nous n’avons pas bien longtemps à patienter car Sable vient nous rendre visite en compagnie de son Ombre. Elle prend la parole, expliquant la situation dans la Ville Basse de sa cité et me demandant des explications tout en précisant la raison des bracelets à nos chevilles qui servent à nous priver de la magie. Je ressens en effet comme un manque toutefois je ressens aussi que mon lien avec la magie n’est pas totalement coupé.
Les échanges de paroles débutent par une provocation de la part de la Régicide. Marrant d’ailleurs qu’elle croise autant de régent sans en fumer un seul. Elle n’a cependant pas tort, nous prenions simplement assez de force pour partir. Ce qui me préoccupe ce n’est pas nous mais l’absence de l’Enfant du Sans-Visage et je n’aime pas comment ils parlent de lui.
« Elle dit la vérité, ce qui s’est passé dans la ville basse est un malheureux incident et j’avais besoin de repos pour utiliser ma magie et quitter les lieux. Nous ne gênions personne où nous étions. Où est notre gros compagnon ? Nous avons besoin de lui pour combattre le Dragon. »
J’ignore la remarque de l’assassine pour écouter Sable qui me paraît plus détendue en m’adressant la parole.
"Vous gêniez, si. La population vous savait dans la mine. Une mine dont les profondeurs atteignent le cœur des quartiers bas de la ville. Depuis le petit numéro de votre cauchemar sur pattes, le peuple réclame votre sang. Si je n'avais pas officiellement envoyé les ombres et traînés défaits dans la cité, des téméraires seraient venus pour faire s'effondrer tout ça sur votre tête. Et tout tenter pour vous tuer. Tout gueux qu'il était, ce mâle avait la basse populace dans sa poche. Sa disparition crée plus de trouble qu'Arothiir n'en a jamais connu sous notre règne en trio. Ils peuvent se révolter, me jeter en bas du trône. Ou tenter du moins. Je devrais réaliser un massacre pour assurer mon autorité, et je le déplorerais. Je n'ai ni la cruauté de Guigne, ni la froideur détachée de Jess. Vous le savez. Et j'aurais perdu toute légitimité au sein de la famille d'Aurum. Vous n'auriez pas pu compter sur mon aide, ni sur celle d'Andel'Ys ou Treeof."
Elle marque une pause, dardant un regard sévère vers Silmeria.
"Garde tes menaces, Blanche-Neige. Tu comprendras peut-être alors que ce que je fais, c'est tenter d'arranger la situation pour vous. Partir d'ici contre notre volonté ne vous aurait pas mené loin. Vous auriez perdu équipement et compagnon. Ils sont tous deux à l'abri. Le premier vous sera rendu si vous montrez patte blanche. Le second, nous trouverons un autre accord avec. Quand vous combattrez le dragon, nous le lâcheront sur votre ennemi. A condition qu'il se montre sage et obéissant."
« Je ne veux qu’une chose. Détruire le Dragon Noir. Vous savez que je ne cherche pas à vous nuire. »
Dis-je à la Harpie.
« Dites moi ce que je peux faire pour apaiser vos sujets et je le ferai mais nous garder prisonniers ici tous les trois ne fait que donner plus de chance au Dragon de prendre plus d’avantage encore. »
Elle m’assure que Cauch’ sera là quand l’heure de la bataille viendra et elle me tend une fiole de Thiir ou plutôt d’infusion de Thiir, promettant que ça me donnera la force nécessaire d’ouvrir un portail. J’accepte le cadeau après un signe de Silmeria et essuie le refus de Sable après ma demande de voir Cauch’ avant de partir. Je voulais m’assurer qu’il aille bien et qu’il était d’accord avec ça. Mais je ne veux pas non plus insister, ni briser une confiance déjà trop aminci. Alors j’accepte les conditions et accompagne Silmeria derrière une lourde porte pour retrouver notre équipement.
Esseroth est notre prochaine destination, dans le but de trouver des vivres et des tenues chaudes avant de rejoindre les montagnes. Je n’ai pas pu empêcher une certaine angoisse de s’emparer de ma poitrine. Simaya est morte et en allant à Esseroth c’est moi qui vais devoir l’annoncer à tous. Y penser me donne envie de chialer ou de vomir, peut être les deux.
Mon regard s’attarde un instant sur Silmeria qui se rhabille. Comment notre relation a pu évoluer de cette façon ? D’ennemis à … complices ? Camarades ? Amis ? J’ai du mal à décrire ce que j’apprécie chez elle, hormis sa silhouette nue. A cet instant, j’aimerais la prendre dans mes bras, simplement avoir un geste réconfortant pour calmer l’angoisse qui s’empare de mon corps. Je sais maintenant qu’elle n’en profiterait pas pour me suriner, j’ai confiance en elle maintenant. Pour autant je n’ose pas faire ce premier pas et garde pour moi mon désir et mon malêtre.
" Aloooooooooooooors... On va retourner voir Aigre-Gor ? Le prince de l'amabilité et du savoir-être, de la politesse et grand protecteur de l'amabilité ? J'ai tellement hâte ! Si ça se trouve le Gragon est déjà en train de boulotter la citée et Aigre-Gor est coincé entre deux de ses chicots. "
« Normalement le Dragon a fait un marché avec le Sans-Visage. Il ne se prend plus aux cités tant que le Sans-Visage ne se dresse pas directement contre lui. Et … Esseroth a déjà perdu un lourd tribut, j’espère que ceux qui sont là-bas vont bien. »
Expliquais-je le coeur lourd tout en ramassant le reste de mon équipement.
« Je commence à être fatigué. »
Je me concentre alors pour nous ouvrir un portail vers Esseroth.