Heol

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Heolaf
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Heol

Message par Heolaf » mar. 4 janv. 2022 19:12

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Nom : Heol’al Deir (prononciation : /r̥eɔl al’ dær̥/ – rhèol al’ dèrh/), se présentera en tant que Heol.
Race et ethnie : humain, Zurqadam.

Caractéristiques raciales :
  • Résistance à la chaleur : Habitués aux régions chaudes, ils s'y sont accoutumés et ne souffrent plus des environnements à la chaleur extrême.
  • Sensibilité au froid : Ne vivant pas dans les régions froides, ils ont énormément de difficultés à s'acclimater à des environnements glacés.
  • Vision nocturne : Permet de voir dans l'obscurité presque comme en plein jour.
Âge : 19 ans.

Classe de départ : Mêlée.


Description physique et de la personnalité :

Heol est un homme au physique relativement banal. La plupart du temps, on ne verra de lui que ses yeux enfoncés et son nez fin puisqu’un même chèche couleur bleu ciel et à l’aspect usé lui cachera le reste du visage. Malgré les remarques qu’il pourra recevoir, que ce soit en intérieur ou en pleine humidité, il n’acceptera de l’abaisser probablement que pour s’alimenter. Ce que l’on obtiendra de lui sera principalement sa voix, posée, claire et propre. Ses yeux sont bleu-gris et reflètent une certaine fatigue malgré sa jeunesse.

Sous cet attirail se trouve un homme de la vingtaine aux cheveux noirs et courts. Son teint, quant à lui, est d’un mat peu foncé – trop peu pour que les autres Zurqadams ne s’empêchent pas de l’avoir déjà regardé avec méfiance mais suffisamment pour que les étrangers le fassent. Il a une allure relativement fine avec 1m82 pour 64 kg.

Sur le reste de son corps – principalement situées dans son dos, mais aussi le long de ses bras et de ses jambes – pourront être aperçues de nombreuses marques de sévices corporels qui rappellent son passé d’esclave et son indocilité ; certaines marques auront l’air particulièrement anciennes et bien cicatrisées tandis que d’autres sembleront relativement proches dans le temps. Sur les dos de ses mains sont tatoués deux poignets tenus ensemble par une chaîne, souvenir glaçant – pour lui – de ses années d’esclavage.

L’extase intense et perpétuel n’est clairement pas une chose qu’on pourra beaucoup observer chez lui. Au contraire, la plupart du temps ce sera la neutralité, au minimum, qu’il fera refléter à travers ses yeux, son visage et son corps ; une neutralité qui pourra aller jusqu’à la froideur dans les circonstances désagréables pour lui (s’il en vient à croiser des esclaves ou à se trouver au centre de l’attention, par exemple). Cependant, il pourra malgré tout se trouver aimable et poli envers des personnes au demeurant bon ou n’ayant du moins rien fait contre lui et ne lui inspirant rien de mauvais.

Une particularité qu’on pourrait lui reprocher est sa tendance à – qu’il soit occupé à quelque chose, patientant ou occupé à rien – tapoter avec régularité du bout de ses doigts sur toute surface dure (table, porte) ou non (dans les plis des vêtements, sur la peau ou dans le sable).


Biographie générale :

C’est face à la mer, dans un campement au Sud du Désert Bleu que naquit Heo’al Deir. Sa mère, Delbrah, était l’une des femmes du harem du chef et lui était un de ses nombreux enfants, mais ni l’aîné, ni le puîné, ni même le cadet. Il n’était qu’un parmi eux, peut-être le plus vif et le plus prometteur, mais destiné en rien à prendre la place de son père à sa mort. On dit, par là-bas, que lorsqu’une étoile tombe du ciel, une autre l'y remplace ; si à sa naissance Heol était la première de ces étoiles, sa mère fut la seconde.

C’était un risque, elle le savait, le chef le savait, tous le savaient. Sa jeunesse alors n’en fut pas impactée outre mesure et, comme ses frères et les autres hommes du groupe, il fut éduqué le fer à la main. Alors qu’enfant il était un avorton parmi d’autres, il était maintenant destiné à être un combattant parmi les autres. Fier sans être orgueilleux, courageux sans être stupide et intelligent sans être malhabile, il sut se distinguer de plusieurs autres de ses jeunes compagnons d’armes. Ne plus être « un » pour être « le » était l’idée qui le motivait… et qui le motiverait sa vie durant.

Mais contrairement au ciel du désert, la vie n’est jamais uniformément pure ni rayonnante comme son sable.

C’était un de ces jours où l’on se dit que rien qui ne puisse arriver ne changera la face du monde, qui commence avec un butin bien mérité et ne devrait se finir qu’avec mets et repos, où on se voit déjà, à la tombée du jour, sous les grandes tentes blanches, festoyant, chantant et buvant ; mais c’était sans compter les cendres qui recouvriraient bientôt toute cette harmonie. Se perdant dans l’euphorie due à ce butin rare, ils en avaient oublié, sottement, qu’ils n’étaient pas les seules âmes parcourant le sable bleu et une troupe du clan Kel Abzu en profita mener un sac. Beaucoup d’hommes adultes furent tués, dont son père, et les enfants et femmes furent asservis.

Jusque-là, il avait vécu neuf années, neuf années de liberté. Il était loin de douter qu’il passerait tout autant de temps à l’état d’esclave. Après avoir été forcé de dépouiller les morts de sa tribu et d’achever ceux qui n’étaient plus en état de marcher, Heol sembla perdre toute autonomie, toute maîtrise de lui-même et une énorme partie de son clan – il en perdrait le reste au cours des années qui suivirent. Rendu esclave, ne put plus s'entraîner ni prendre soin de lui et on voulut lui enlever sa capacité à penser par lui-même ; peine perdue, son corps garde les marques de coups de fouets et de mutilations qui montrent avec précision chaque refus.

Quelques dix années plus tard, il était toujours esclave mais n’avait pas été vendu, il ne restait plus que lui de sa famille. Retenu par le clan qui avait décimé les siens, Heol était devenu l’une des – encore ce « un des » qu’il voulait tant fuir – propriétés du chef. Pour la deuxième fois de sa vie, une attaque fut décisive pour lui : comme des années auparavant, un clan de Zurqadams dirigea une offensive contre son lieu de captivité.

De peur de devenir esclave d’un nouveau maître, Heol décida de profiter de l’assaut pour s’enfuir par le Nord, alors que les combats avaient lieu au Sud-Est. Attrapant dans sa fuite une dague sous sa ceinture - se disant sûrement que ça devrait suffire contre les créatures qu’il rencontrerait dans le désert -, une gourde d’eau et des gants de cuir contre la chaleur du sable, il fonça loin de toute vie, avec le souvenir des siens qui lui parlaient d’un lieu, aux limites du Désert de l’Est, où les fidèles de La Dame bleue pouvaient se rendre.

Si seulement il avait su que ce dernier assaut était une offensive du clan Attamara pour libérer les esclaves, il aurait retrouvé sa liberté en gardant la sécurité, non en fonçant en plein désert avec une simple gourde d’eau, des gants et une dague.


Croyances :

Comme beaucoup des Zaraqams du Désert de l’Est, Heol a grandi entouré du culte de la Dame Bleue, Moura. Il y croit et la vénère, comme c’était de coutume au sein de son clan et alors qu’il était esclave, il s’est trouvé chargé des offrandes. A déesse est un de ses principaux repères, ce qui explique le choix de son temple comme destination de fuite.


Compétence/Sort de combat de départ : Les Cents Lames.


Objets de Départ :
  • Dague
  • Gourde d’eau [Note : je me suis un peu écarté de la liste, j’espère qu’on me le pardonnera ! Y’a juste aucune raison cohérente pour qu’il se ramène avec quelque chose de magique ou de plus qu’une dague et des gants. Je m’auto-inflige le "malus".]
  • Gants en cuir

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Gamemaster6
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Re: Heol

Message par Gamemaster6 » mar. 4 janv. 2022 22:11

Fiche intéressante, je m'en occupe
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Quand on l'appelle, il apparaît !!
Et il reste, alors gare !

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