Nom : Malvales
Race et ethnie : Oudio
Caractéristiques raciales :
- Solidité corporelle : Faits de bois, il est rude qu'ils puissent se casser un membre, y'ayant pas d'ossature.
- Nourriture universelle : Ils se nourrissent de terre et d'eau, et n'ont guère de difficulté à en trouver pour se repaître.
- Inflammabilité : Sensibles aux flammes, ils prennent facilement feu !
Classe de départ : Distance.
Description physique et de la personnalité :
Apparence : Malvales est un oudio plutôt grand et élancé, mesurant un peu plus de 2 mètres. Son écorce est d'une couleur marron-bleuté, et tends vers le rose-violet à certains endroit, notamment au niveau des extrémités. Ses yeux sont d'un blanc brillant, et ses doigts sont longs et fins.
De sa tête pousse une dizaine de branche, les plus longues pouvant dépasser 30 centimètres. Ces dernières sont couvertes de fleurs roses, ainsi que de quelques feuilles d'un vert très vif. Parfois, des petites branches tout aussi fleuries poussent sur ses épaules, mais généralement il les détache pour s'en servir comme projectile ou faciliter ses déplacements dans la jungle.
De nombreuses fleurs, de couleurs et de taillent variées, poussent sur son dos et ses épaules. Sous ces dernières sont cachés les cicatrices de nombreuses entailles, aujourd'hui refermées autour de la tige des végétaux. Cette accumulation coloré sur le dessus de son corps fait qu'il se démarque beaucoup en ville, mais se fond très facilement dans la nature. De plus, Malvales est toujours accompagnée d'une très agréable odeur de fleur, embaumant rapidement toute pièce dans laquelle il se tient.
Si l'oudio ne porte pas de vêtements, il se promène néanmoins régulièrement avec un sac, attaché à sa taille ou à l'une des branches de sa tête. Il est aussi fréquent de trouver sur cette dernière des nids d'oiseaux ou des ruches d'abeilles, leurs occupants probablement attiré par les nombreuses fleurs de l'homme-arbre.
Personnalité : S'il y a un mot pour décrire Malvales, c'est "détendu". L'oudio parait toujours incroyablement tranquille et de bonne humeur, semblant capable d'accepter toutes les situations sans trop s'en plaindre. En réalité, Malvales est très observateur et du genre à se méfier de ce qui l'entoure, mais ne gaspille que rarement son énergie à le manifester, préférant se concentrer sur sa joie de vivre à la place.
Une des rare chose pouvant briser sa "poker face" tranquille est lorsque son immense curiosité est titillée. Dans ces cas la, il se montre beaucoup plus dynamique et émotif, cherchant alors à la satisfaire à tout prix. Couplé à ça, le trait de sa personnalité se combinant le mieux avec sa curiosité est sa patience exagérée. Malvales est capable, quand il est concentré sur quelque chose, de passer des jours entiers sans bouger, à observer ce qui se trouve face à lui, ou à se perdre dans ses pensées.
Toujours enclin à découvrir de nouvelle chose, Malvales porte tout de même un amour gigantesque pour le monde animal, en particulier celui des insectes, qu'il aime observer pour passer le temps. Il aime aussi énormément se couvrir de fleur, dans le sens littéral de la chose, cherchant toujours à faire pousser sur son corps les espèces les plus belles et colorées qu'il peut trouver.
Des années à vivre dans une jungle hostile ont appris à Malvales à beaucoup relativiser, en particulier la vie et la mort. Bien qu'il sera attristé s'il venait à perdre quelqu'un ou quelque chose auquel il tient, il saura vite passer à autre chose. En réalité, cette capacité à relativiser est en fait en partie de l'apathie, provoquée par le monde souvent froid et cruel dans lequel il a grandit. Lassé de la solitude, égocentrique et apathique sont les gros défauts de Malvales, mais ça, il a beaucoup de mal à l'admettre. La plus grande conséquence de tout cela est que l'oudio à développé une interprétation très personnelle de ce qu'est la morale, l'éthique, le bien ou le mal, qu'il justifie en prétendant qu'il suis juste "la façon dont la nature est faite" et "le cercle de la vie".
N'ayant fréquenté que peu de monde au cours de sa vie, et de façon occasionnelle, Malvales n'est pas très doué socialement parlant. Il se montre généralement gentil, avenant, et n'a aucun problème quand il s'agit d'aller à la rencontre des gens ou à discuter avec eux, mais à coté, il a plus de mal à comprendre des principes comme "l'espace personnel", ou réaliser que tout le monde n'a pas les mêmes centres d'intérêts ou le même niveau de tolérance que lui.
Comme tous les gens calmes, Malvales est du genre à se montrer terrifiant quand on réussi à l'énerver. Sans pour autant perdre sa tranquillité, il deviendra beaucoup plus agressif, et révélera un coté de lui particulièrement sadique. S'il est poussé à bout, il laissera tomber complètement son coté tranquille pour réagir de façon presque bestiale, ne trouvant satisfaction que 'il réussit à se débarrasser de la source de sa colère.
Biographie générale :
Rare sont les oudios qui rencontre leur parents, et ce fut le cas de Malvales. Né en plein milieu de la terrible jungle de Gaïa, sur l'archipel de Naora, il n'eu jamais l'occasion de connaitre ses géniteurs. De temps en temps, il se disait que s'il avait pu, il aurait voulu leur demander pourquoi avoir voulu planter leur graine au beau milieu de cet enfer vert.
Mais Malvales avait d'autres choses plus importantes en tête au cours de sa vie dans le labyrinthe d'arbre: survivre, principalement. Très jeune, il eu la chance de rencontrer quelques autres oudios, plus vieux que lui, et vivant visiblement depuis un certain temps dans la région. Ces derniers lui apprirent tout ce qu'il avait à savoir sur le monde, et sur leur espèce. Ils lui firent découvrir leurs croyances, et l'histoire des dieux de Yuimen, mais surtout, ils lui montrèrent comment survivre dans ce jungle hostile. Grace à son corps végétal, Malvales compris très vite comment se camoufler au milieu de la nature, et se cacher des bêtes sauvages. Les premières décennies de la vie du jeune oudio se déroulèrent ainsi dans l'apprentissage de la survie, et la découverte de ce monde.
Malheureusement, à mesure que Malvales grandissait, ses compagnons oudios, déjà bien vieux pour la plupart, retournèrent à la nature, les uns après les autres, parfois par l'effet du temps, et d'autre fois, arraché à la vie par une créature trop belliqueuse, ou un accident malencontreux. Le jeune homme-arbre compris alors quelque chose de très important: personne se s'en sort vivant de la vie. Mais la mort elle même n'était pas uniquement mauvaise. Caché au milieu des arbres, en positions immobile durant de nombreuses heures, Malvales s'amusait à observer le monde autour de lui, et, avec les années passant, il réalisa que tout était un cycle: certains animaux mangeaient des plantes, puis se faisait manger à leur tour, et leurs prédateurs finissaient par mourir, nourrissant les insectes et la terre où leur corps pourissait. Personne ne s'en sort vivant de la vie, mais c'est le cycle de cette dernière. Tout doit naitre un jour, puis mourir pour permettre à d'autre de naitre et vivre à leur tour.
Ce genre de pensée aidait Malvales à supporter le chagrin de la perte de ses seuls amis, mais la solitude lui pesait malgré tout. C'est pour cela qu'il prit l'habitude d'observer, en restant complètement immobile et camouflé , le monde autour de lui. Et, entre les petites bêtes et les grandes, c'est pour les premières qu'il finit par développer une certaine fascination. Il passait des jours entiers à regarder les insectes, chercher à interagir avec eux. Mettre un morceau de fruit dans près d'une fourmilière, planter des graines sous une ruche, remettre une araignée sur sa toile, ou juste rester la à admirer tout ce petit monde vivre. Ce passe temps et l'immobilité de Malvales eurent comme conséquences que certains de ces êtres miniatures se mirent à le considérer comme un morceau du décors. Ainsi, l'oudio était habitué à voir des abeilles et des guêpes venir essayer d'installer leurs ruches sur ses branches, ou des fourmis tenter de mettre en place une colonie sur ses pieds. Parfois, même, des oiseaux attirés par ce potentiel buffet, décidaient de construire leurs nids sur sa tête. Et l'homme-arbre aimait particulièrement ça, voir toute cette vie s'organiser autour de lui.
C'est probablement pour cela que Malvales développa très jeune une drôle d'habitude: la vie dans la jungle n'était pas sans danger, et bien souvent il se retrouvait blessé. L'oudio s'était rendu compte que sa sève, probablement à cause du riche sol de Naora, était particulièrement nourrissante et sucrée. De se fait, pour "panser" ses plaies, il prit le reflexe de planter des graines de fleurs, en se disant que ces dernières pourraient boucher plus efficacement les trous. La méthode marcha avec presque trop d'efficacité, et les graines qu'il enfonçait dans les failles de son écorce donnèrent naissance à de somptueuses fleurs. Le temps et les blessures passant, ce qui n'était qu'une habitude étrange finit par devenir un véritable automatisme de vie pour l'oudio, qui se mit à chercher de plus en plus de fleur de type différent pour couvrir son corps. Petit à petit, son dos et ses épaules se transformèrent en un parterre de fleur, ce qui eu pour effet de l'aider à mieux se camoufler au milieu de certaines plante, mais aussi d'attirer encore plus d'insecte à lui, pour son plus grand plaisir.
Malvales trouva enfin quelqu'un avec qui partager sa passion pour le monde animal quand il finit par faire la rencontre d'un groupe de créatures étranges, dont la peau n'était couverte ni d'écorce, ni d'écaille, ni de plume et encore moins de fourrure. De drôle d'animaux dont l'un des vieux oudio lui avait autrefois parlé: des "humains". Poussé par sa curiosité, et après avoir prit plusieurs jours pour observer leur comportement, Malvales décida d'aller à leur rencontre, et ces derniers, plutôt surpris et apeurés sur les débuts, finirent par se calmer et se révéler ouverts à la discussion. Ils se présentaient comme un groupe de "chercheur", venu s'informer sur les animaux que l'on pouvait trouver dans cette jungle. Malvales, trop content de trouver quelqu'un avec qui parler, échangea avec eux les résultats de ses propres observations sur la jungle de Gaïa pendant des jours et des jours.
Les chercheurs apprirent à Malvales beaucoup de chose, comme la lecture et l'écriture, tandis que ce dernier les guidait dans le labyrinthe d'arbre, leur évitant plusieurs fois de tomber sur le chemin d'un tatou-raptor de mauvaise humeur. Cette expérience fut l'une des plus enrichissante et agréable de la vie du oudio, et lorsque le groupe de chercheurs décidèrent de quitter la jungle, ce dernier ne put s'empêcher de ressentir une certaine douleur au fond de lui. Voulant profiter de nouveau de la présence d'autre personne avec qui parler, il décida de les accompagner jusqu'à la sortie de la jungle, et, bien qu'il ne s'en éloigna pas, il découvrit avec stupeur le monde derrière les arbres, depuis la lisière. Refaisant quelques visites régulières, il tomba parfois sur d'autres humains, venu d'un endroit appelé "Kers", qu'il se contentait d'observer avant de finalement craquer et DE tenter d'aller leur parler. Ces derniers, comme les chercheurs, étaient souvent surpris et effrayé, et beaucoup avaient tendance à s'enfuir en voyant l'homme-arbre, mais d'autres, plus courageux, acceptèrent d'interagir avec lui.
Faisant ainsi de temps en temps le voyage jusqu'à la lisière de la jungle, il se mit à troquer les plantes trouvées au fonds de cette dernière, et quelques babioles ramassées dans les ruines où il se cachait par moment, contre des objets en tout genre, comme des gourdes, des sacs, ou des livres. Au cours de cette période, la croissance de l'oudio arriva à un point où ses branches se couvrirent de plus en plus de fleur, ses fleurs. Les habitants de Kers qui allaient à sa rencontre se mirent à le surnommer "Le fleuri", ou "Le sucré", à cause de la bonne odeur qui l'accompagnait chaque fois qu'il sortait d'entre les arbres.
La vie continua ainsi pour Malvales un certains temps, jusqu'à ce qu'un nouveau groupe de chercheur vint mettre les pieds dans la jungle de Gaïa. Le fleuri alla après observation à leur rencontre, espérant une fois de plus trouver de la compagnie et en apprendre plus sur le monde, et c'est ce qui se passa. Mais, l'un des chercheur mentionna quelque chose qui piqua la curiosité de l'oudio comme jamais elle n'avait été piquée auparavant: l'existence des Kasuris, fourmis gigantesques et très intelligentes, vivant quelque part dans le monde.
Regardant les croquis contenus dans les livres du chercheur, Malvales n'en croyait pas ses yeux: Une fourmi. Une fourmi gigantesque. Un être si petit, qu'il était habitué à voir tous les jours, plus grand que certains des plus gros monstres de la jungle. Tant de question lui traversèrent l'esprit. Il avait besoin de voir ça de lui même. Il voulait en rencontrer une. Il voulait parler avec une. Il voulait pouvoir observer leur fonctionnement. Était-ce la lassitude de son quotidien qui catalysait autant la curiosité qui soudainement le dévorait? Il ne savait pas, et il avait mieux à penser en ce moment. Il supplia le chercheur et son groupe de l'amener jusqu'à la tanière des Kasuris, mais ces derniers refusèrent. Néanmoins, ils acceptèrent d'aider Le fleuri à au moins se rendre jusqu'au continent où elles se trouvaient.
Embarquant tout ce qu'il considérait comme bon à troquer avec lui, Malvales se laissa conduire jusqu'à la ville de Kers, où il prit un aeronef, l'engin le plus étranges qu'il eu vu de sa longue vie, pour s'envoler dans le ciel comme un oiseau, et se rendre à sa destination. Il serait seul une fois la bas, dans un terrain complètement inconnu, sans allié connaissance des lieux, mais l'oudio ne pensait pas à cela sur le moment. Il était trop occupé à se laisser dévorer par sa curiosité, et, bien que dur à admettre, par le plaisir de quitter les arbres de Gaïa afin de découvrir de nouveaux horizons. Ce qu'il faisait allait à l'encontre de ses habitudes, de la sécurité dans laquelle il avait réussi à s'installer. Mais qu'importe, il n'avait qu'un seul nom en tête pour le moment:
(Imiftil!)
Croyances :
Les origines de Malvales font qu'il a toujours eu très peu de contact et d'intérêt pour la religion. Néanmoins, ses ainés oudio lui ont prendre connaissance d'un panthéon de la nature, qu'il s'est mit à "vénérer" par principe.
De plus, ses interactions avec les habitants de Kers et ses passages dans les ruines de la jungle lui ont fait développer un intérêt et un certain respect pour Gaïa.
Compétence/Sort de combat de départ :
Improvisation déconcertante : L'utilisateur se saisit d'un objet de l'environnement, vase, sable, eau,... pour le projeter au visage de son adversaire en toute hâte grâce à son énergie intérieur. C'est en cette rapidité que réside la particularité de cette attaque et créer une faille dans la défense de l'adversaire, surpris. Attaque toujours en premier. Jet de blessure classique.
Conditions : avoir les deux mains libres.
Objets de Départ :
- Arme à distance (mauvaise qualité) : petit pics de bois
- Petite gourde magique : (Contient [0/4 doses] de potions. Le liquide bu est choisi mentalement par le personnage lors de l'absorption dans la gourde. Liquide contenu : eau/miel)
- Petit sac en toile pour transporter ses objets (équivalent du carquois).
