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La Rose de Morne Plaine (Guilde des Murènes)

Posté : mer. 3 janv. 2018 13:51
par Yuimen
La Rose de Morne Plaine

Lieu de rencontre des Murènes


Théâtre au bord des flots, la Rose de Morne Plaine était autrefois un lieu presque huppé où les Capitaines et leurs matelots présentaient les richesses acquises de par le monde aux plus offrants, comme on le ferait au marché mais à huis-clos.

Peu à peu, le lieu a perdu son identité et est devenu une cabane de passe pour marins, entrepôt de pêcheurs et désormais taverne et cabaret pour ivrognes. Les femmes qui s'y trémoussent n'étant plus de première fraicheur, l'alcool y coule cependant à flot et y est très bon marché pour une qualité honorable. Il fallait au moins ça pour dissimuler l'odeur âcre du poisson pourri qui plane encore dans l'air.

Ouvert nuit et jour, l'établissement compte quelques chambrées. Pour ceux qui auraient abusé des bonnes choses et dont le contenu de la bourse se révélera maigre, il y a quelques chambres dont le confort est très sommaire. Au mieux, une paillasse fraîche mais, la plupart du temps, les embruns marins font de ce couchage de fortune un nid à rhumatisme, humide et malodorant. Mais au moins, il n'est pas infesté de parasites. Avec un peu de chance, on y trouvera aussi un reste de bougie encore capable d'éclairer. Sinon, il faudra se contenter de passer la nuit dans le noir, bercé par les flots et les cris de joie des poivrots qui hantent les rues animées de la ville.

Il existe aussi quelques chambres mieux aménagées. Des meubles le plus souvent chinés et parfois même construits sur place, confectionnés à partir des matières premières issues de navires du port. Le couchage est moelleux et assez chaud, il y a même un bureau et quelques bougies pour éclairer suffisamment la pièce. Pas de cheminée, mais le foyer central de la pièce à vivre situé juste en dessous diffuse assez de chaleur pour rendre la nuit presque agréable.

Certaines rumeurs font parfois mention d'individus réguliers mais qui ne touchent que peu à l'alcool et ne participent pas à la liesse générale en dépit de leur présence très régulière. Alors, est-ce qu'il s'agit là de voyageurs qui ruminent la nostalgie de leur terre d'origine ? De marins ayant le mal du pays ?

Entrez et jugez par vous même.

Re: La Rose de Morne Plaine (Guilde des Murènes)

Posté : ven. 22 oct. 2021 12:29
par Lars Hennic
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En arrivant devant ce fameux cabaret, je constate qu'il s'agit plus d'un bouiboui que d'un établissement aux standards élever. Poussant un soupir (Je ne m'attendais pas à grand-chose de toute manière) je pousse la porte de la Rose de Morne Plaine et me retrouve plonger dans une ambiance festive. Des femmes dansent sur une scène au rythme de la musique, et de part et d'autre de la grande salle on peut entendre des rires, des chopes qui s'entrechoquent, ainsi que les divers partis de dés et de cartes ayant lieu. Après quelques instants le temps de m'habituer à la cacophonie, je prends place à une table vide et commence à écouter discrètement les conversations des tables proches en attendant une serveuse. Après 3 minutes, durant lesquelles je n'ai rien pu tirer des ragots alentour, une serveuse plus tout à fait dans la fleur de l'age se manifeste pour prendre ma commande.

"Bonjour. Qu'est-ce que ça sera pour vous ?"

"Je prendrais une bière et un repas chaud s'il vous plait."

"Très bien, je reviens tout de suite avec ça."

Avant qu'elle ne parte je la retiens de la main, glisse discrètement une pièce sur la table et lui dis.

"J'ai entendus dire que cet endroit était le repère de personnes aux compétences bien particulières et j'aimerai savoir s’il m'est possible d'entrer en contact avec elles."

La serveuse balaie rapidement les alentours du regard, se saisit de la pièce puis me dit à voix basse.

"Lorsque vous aurez finis votre repas allez vous assoir à la table la plus isoler des autres, on y trouve généralement trois personnes têtuent de noir."

"Merci, bien."

La femme se retourne et pars continuer son travail. Je cherche du regard la fameuse table et la trouve rapidement, il n'y à que deux personnes aujourd'hui apparemment. En attendant ma pitance je regarde sans réel intérêt les danseuses se trémousser tout en grattant un résidu de saleté récalcitrant sur ma table. Après une quinzaine de minute une autre serveuse, celle si plus jeune que la précédente, vient m'apporter mon plat ainsi qu'une chope de bière. La bière n'est pas fantastique, en revanche le plat, constituer d'un poisson en sauce accompagner de tranches de pains et de petits légumes, est tout à fait acceptable. Une fois mon assiette et ma chope terminer je laisse quatre pièces sur la table et me met en direction de la fameuse table. En chemin je constate qu'un troisième larron l'a rejointe, une fois arriver je m'assieds à la seule place restante. À ma gauche se trouve un type relativement fin le regard perdu dans le vide, en face de moi se trouve une femme borgne surprenamment jeune et à ma droite un immense gaillard me regardant intensément.

"Bien le bonjour. On m'a dit de m'adresser à vous si j'avais besoin d'un certain type de service."

La jeune femme commençant d'abord par me jauger finit par me dire d'une voix particulièrement douce.

"Que nous voulez-vous ?"
"À vrai dire, je ne viens pas pour vous donner du travail, mais plutôt dans le but d'une collaboration. Il s'avère que je suis versé dans l'art de la confection de poisons et je viens d'arriver à Darhàm. Je suis donc à la recherche d'une clientèle."
"C'est une offre intéressante, cependant, ce n’est pas à nous de s'adresser pour ce genre de choses."
"J'ai donc affaire à une guilde et pas simplement à quelques personnes isoler. D'autant plus intéressant."
"En effet nous sommes de la Caste des Murènes, la chef n'étant pas disponible pour le moment je te conseille de patienter dans le coin, une missive lui sera envoyer. Prend donc une chambre ici, dis au patron que tu viens au nom des Murènes tu auras droit à une meilleure chambre."
"Je vais faire ça, merci pour votre temps."

Je me lève de ma chaise fais une brève révérence en souriant et me dirige vers le comptoir.

"Bonjour mon brave, je viens de la pars des Murènes et souhaite te louer une chambre."
"Très bien, ça sera la chambre 9, tu comptes rester combien de temps ?"
"Je ne sais pas encore".
"Voilà ta clef, les repas sont sur le compte de la maison, mais pas les boissons. Je te souhaite un agréable séjour au sein de La Rose de Morne Plaine."

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Re: La Rose de Morne Plaine (Guilde des Murènes)

Posté : lun. 15 nov. 2021 16:12
par Lars Hennic
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Je me saisis de la clé de ma chambre, le tenancier derrière son comptoir m'indique d'un geste de la tête un couloir mal éclairer. Le plancher taché de multiples substances grince sous mes pas alors que je parcours le couloir sombre, la chambre 9 est l'avant-dernière porte. J'enfonce la clé dans la serrure et actionne le mécanisme, la porte usée par les années grince terriblement. Une odeur de renfermé m'agrippe le nez lorsque j'entre dans la pièce. La chambre négligemment nettoyer à pour seul mobilier un lit deux places, dont les draps tachés de divers fluides corporels laissent entrevoir les activités nocturnes du précédent occupant, ainsi qu'un tabouret branlant et un petit bureau marquer de traces de couteau. Les murs austères n'ont que pour seules décorations quelques toiles d'araignée et l'unique fenêtre est condamné par des barreaux en métal. Je pose m'on bagage à coter du bureau et m'assied sur le lit, par miracle le matelas n'est pas inconfortable et pue à peine.

(Si c'est ça leurs belles chambres j'ose imaginer l'état des autres.)

Après quelques minutes assis sur le lit la fatigue de ces cinq dernières semaines de fuite se manifeste, à peine allonger mes paupières plus lourdes qu'à l'accoutumer ce ferment et je m'endors rapidement. Je suis réveillé au beau milieu de la nuit par des grincements, des cris de plaisir étouffer et parfois des gémissements rauques.

(Il ne manquait plus que ça ! Pourquoi n'ai-je pas vus venir le fais que les murs soient fin ? C'était pourtant évidant que ça serait le cas. Et en plus ce n'est pas simplement des ronflements ! Non ! J'ai le droit aux ébats bruyant d'un couple impudique !)

Moi qui n'ai jamais reçu la moindre affection que ce soit de la part de mes parents, de mes frères et sœurs et qui n'est jamais eu d'amis le concept d'amour m'est complètement étranger. Mon incompréhension de leur situation et ma solitude, qui ne m'a que très peu peser jusqu'à présent, commencent doucement à me faire ressentir un genre de vide, voir une sorte de malaise. Je réussis à reprendre le contrôle de mes pensées au bout de quelque instant et la fatigue me replonge dans un sommeil profond.

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Re: La Rose de Morne Plaine (Guilde des Murènes)

Posté : mer. 24 nov. 2021 13:55
par Lars Hennic
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Au matin, la lumière du soleil et l'agitation de la rue d'en face me tirent de ma torpeur. Je me lève tranquillement tout en m'étirant, cela faisait longtemps que je n'avais pas eu de vraie nuit de sommeil. Une fois pleinement réveillé je passe quelque temps à me remémorer mon exode. Mon temps passer à l'académie me semble déjà si loin, cela ne fais pourtant même pas deux mois que j'ai brulé mes recherches et abandonné mon laboratoire pour fuir les forces de l'ordre. Je n'y avais pas encore songé, mais je suis désormais recherché au royaume de Kendra Kâr, il me faut une fausse identité. Puisque je compte rejoindre une guilde d'assassin pourquoi ne pas utiliser un pseudonyme, quelque chose qui reflèterait tout de suite mes activités et qui je suis.

(J'use de poisons, je compte tisser un réseau d'information tout en étant tapis dans l'ombre. Je serais "L'Araignée". Je ne sais pas si on me prendra au sérieux avec un nom comme celui-là, mais ils apprendront à le craindre et le respecter.)

Satisfait de ma nouvelle identité, je récupère mon vieux sac et sort de la chambre. En arpentant le couloir, j'entends pour la première fois le grincement du parquet, en effet le silence règne dans l'auberge. Une foi arriver dans la grande salle, je constate que celle si est pratiquement déserte, seule le tenancier occupe les lieux, ce dernier est affairé derrière le bar dans un silence seulement rompu par le crépitement du feu dans l'âtre.

"Et bien... Si tu voulais rencontrer une Murène, une vraie, et pas les guignols d'hier, tu ferais peut-être mieux de te rendre dehors."

L'homme arrête ce qu'il faisait et s'accoude sur le comptoir sale tout en me regardant, un sourire amusé aux lèvres.

"Un empoisonneur hein. Ah, sûr que ça pourrait convenir aux méthodes qu'emploient les Murènes, mais bon... Te fais pas d'illusion, La Morne Plaine est tenue par Lydia. L'espionne, une des premières Murènes"

Il saisit deux gobelets et verse un alcool, que je ne connais pas dans l'un qu'il fait glisser dans ma direction puis dans l'autre qu'il boit cul sec.

"Ouuuf, ça réveille ce petit mélange."

Je descends à mon tour le gobelet d'un coup et essais de ne pas laisser paraître la douleur que je ressens lorsque le breuvage s'engouffre dans ma gorge.

"Laisse-moi te filer deux trois astuces pour les Murènes. Y en a quatre, faut pas trop faire l'malin devant, elles, c'est rare de les croiser. Lydia, l'espionne qui s'charge de Darhàm. Le Capitaine Von Klaash, en charge de la flotte des Murènes à Omyre et Darhàm... Lui, tu ferais mieux de faire gaffe, il aime pas trop les types dans ton genre, croix-moi"

Le tenancier avance la bouteille pour me servir, je mets ma main au-dessus du gobelet, (il n'est pas question que je subisse ça une deuxième fois), il hausse les épaules et se reverse un verre qu'il boit aussi sec.

" Les deux dernières, Katalina, l'Empoisonneuse. Une femme d'une froideur accablante de ce qu'on m'en rapporte, jamais rencontrée celle-ci, pareil pour la dernière des Murènes... Crois-moi, c'est pas une petite guilde que tu cherches à aborder comme ça... Je te conseille de pas aborder Lydia pour rien, surtout qu'elle est sur le départ pour Omyre."

"Merci pour ces conseils, je tacherais de m'en souvenir. J'aurais cependant deux questions avant de vous laisser."

"Hum ?"

"Premièrement y aurait-il un endroit où je puisse faire un brin de toilette ? J'aimerais être présentable lors de ma rencontre avec cette fameuse Lydia. Et deuxièmement serait-il possible de me restaurer ?"

"Y'a une petite salle à l'entrer du couloir, tu y trouveras un petit baquet et pour ce qui est de manger je peux te servir un bout de pain avec du fromage et du saucisson."

"Je vous remercie"

Après avoir mangé avec appétit, m'être lavé le visage et recoiffer, je pris la porte de l'établissement pour partir à la rencontre de la véritable Murène.

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Re: La Rose de Morne Plaine (Guilde des Murènes)

Posté : mer. 29 déc. 2021 14:14
par Lars Hennic
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Il me suffit de quelques pas à l'extérieur de la taverne pour apercevoir de nombreux chevaux à l'arrêt qu'on harnache à quelques voitures sobres sur lesquelles des hommes installent des paquetages ficelés. Quelques-uns se saluent, d'autres échangent quelques mots à couvert. Beaucoup d'hommes de main surveillent les alentours et parmi ce convoi une voiture est plus surveillée que les autres. Sur celle-ci on accroche des cages renfermant des corbeaux qui croassent plaintivement, je voie s'y glisser une jeune femme à la chevelure de flamboyante, toute vêtue de noir. Un homme en armure noire ferme derrière elle et garde la porte, rien n'est visible chez lui, son armure le recouvrant intégralement.

(Pas de doute cette femme est celle que je recherche, je ne la voyais pas aussi jolie.)

Je m'avance, traversant la foule afférer à préparer les voitures, en direction de l'homme en armure noire. Une fois face à ce dernier, je lui adresse une courte révérence.

"Bonjour mon brave. Pouvez-vous me laissez m'entretenir avec la jeune femme qui se trouve dans cette voiture ? Je viens pour affaire".

"Je ne t'ai jamais vu ici, si tu es là pur vendre ou acheter quelque chose, c'est trop tard. On quitte la ville."

Il ne bouge pas d'un pouce, derrière lui, le silence total comme si la personne dans la voiture écoutait attentivement.

"Je ne viens pas pour acheter ou vendre quoi que ce soit. On m'a dit de m'adresser à la femme assise dans la voiture derrière vous pour rejoindre les murènes. Je suis apothicaire, spécialisé dans la confection de poisons".

L'homme en armure s'approche d'un pas pour m'intimider.

"Tu as la tête dure on dirait. Qu'est-ce que tu ne comprends pas, étranger."

Derrière lui, un petit rideau est écarté de deux doigts fins et laisse entrevoir un œil curieux.

"Je ne vais pas plus insister, je me doutais que ça ne serait pas aussi simple."

Je me retourne, commence à m'éloigner, puis m'arrête.

"On n'en reparlera à Omyre!"

M'écartant un peu de l'agitation, je remarque une voiture garder d'une seule personne, il s'agit d'un homme d'age moyen assis sur une caisse entrain de fumer la pipe. Je m'approche de lui d'un pas assurer, lorsque je suis à porter d'oreille, je me racle la gorge pour attirer son attention.

"N'y aurait-il pas de la place pour une personne supplémentaire dans cette voiture ?"

Je mets ma main sur ma bourse de manière à lui indiquer qu'il y aurait une récompense en échange ce service qu'il me rendrait. Soudain une main se pose sur mon épaule, il s'agit de l'homme en armure de tout à l'heure.

"La Murène accepte de t'écouter."

Il me fait un geste de la tête m'indiquant de le suivre. Une fois devant la voiture aux corbeaux, il se tourne vers moi.

"M'est avis que tu n'es pas digne de cet intérêt, tu devrais chérir cet instant, étranger. Remets-moi tes armes, allez."

Il me tend la main attendant que je m'exécute. Et je décroche mon vieux couteau de ma ceinture et lui donne.

"Je ne sais pas si on peut qualifier ça d'arme".

L'homme prend mon "arme" sans répondre, il pose ça main sur mon épaule et me presse dans la voiture. Devant moi, assise, une jeune femme vêtue de noir m'observe avec attention. Ses mains croisées sur un petit parchemin roulé à ses genoux. Je lui fais la révérence.

"Enchanter mademoiselle, je suis l'Araignée, mon véritable nom n'a que peu d'importance, si vous ne le connaissez pas déjà. Vous êtes celle que l'on appelle l'Espionne après tout."

Elle pousse un petit ricanement à mes dires.

"Je crois que tu fantasmes le rôle de l'espion. Il n'est pas de connaître l'identité de tous ceux qui s'approchent de près ou de loin à notre caste, donc non je ne sais pas qui tu es, mais j'ai bien compris une chose, c'est que tu voulais t'entretenir avec moi."

Elle fait une moue de sa bouche, comme un léger rictus.

"Doooonc? Que veux-tu ?"

"Je suis Apothicaire, spécialiser dans les poisons. Vous rejoindre me garantira une clientèle et votre protection. Ce qui me permettra de plus expérimenter, j'ai également une entreprise très lucrative à proposer à la guilde, mais je pense attendre l'arriver à Omyre et la présence des trois autres pour vous en faire part. En plus le plan en question à encore besoin de finitions..."

"C'est une excellente idée, je vais faire réunir les autres Murènes pour que tu nous expliques ton plan encore inachevé." Son ton était caustique.

Elle tapote du doigt sur son genou, son air se fait plus dure.

"Tu devrais te montrer plus humble, étranger. Notre guilde est ouverte à quiconque en exprime la demande. Sais-tu d'ailleurs qui sont les autres Murènes ?"

"Pardonnez-moi de vous offenser. Pour ce qui est des autres Murènes, c'est le patron de La Rose de Morne plaine qui m'en a parlé. Le reste de ce que je sais je le tiens de rumeurs, mais on ne peut pas s'y fier complètement, il est donc possible que mes informations soient erronée. Si tels est le cas je suis curieux d'en apprendre plus sur le sujet."

"Tu apprendras qu'il y a toujours une part de vérité aux rumeurs. Mais revenons à toi, est-ce la raison de ta venue ?"

"Pour ne rien vous cachez je suis recherché. Vu ce que j'ai fait, rejoindre une guilde d'assassin n'est pas un mauvais plan de reconversion, ultimement je veux me venger et prouver à ces imbéciles qu'ils avaient tort de me sous-estimer."

La femme en face de moi croise les mains sur ses genoux lui donnant un air sage.

"Bien, la vengeance est souvent une excellente motivation. Pour ce qui est des jardiniers, comme j'aime vous appeler, ce sera auprès d'une autre Murène que tu rendras des comptes." Elle ajoute à voix plus basse. "Si on vient t'en demander."

Elle toque à la porte et l'homme en armure noire ouvre sans attendre ?

"Je crois qu'on en a terminé. Il t'expliquera le reste à savoir."

"Très bien, je vous remercie de m'avoir accordé de votre temps."

Je lui adresse une dernière révérence et sort de la voiture. L'homme m'accompagne jusqu'à une autre voiture.

"Les nouveaux sont logés gracieusement. Tu n'auras des revenus que si tu travailles, inutile de demander des avances. Si tu poses problème ou que tu fouilles... Hmph."

"Je vois, j'imagine que c'est dans cette voiture que je pourrais poser bagage."

Je lui tends la main pour récupérer mon couteau qu'il me rend.

"Peu importe. Trouve-toi une place."

Il retourne à son poste. Je monte sans plus tarder dans la voiture et m'assied, les deux autres passagers me regardent sans dire mots quelque instant puis reprennent leur discutions. Peut après le convoi démarre son voyage en direction d'Omyre.

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