Présentation
Cecilia Von Holsen
Âge : 31 ans
Race et ethnie :Humaine de Wiehl
Traits raciaux :
- Equilibriste : Grâce à sa dextérité, le personnage est capable de ne pas tomber, même dans des situations précaires (Ex : marche sur un toit, marche sur une rambarde de navire en pleine mer,...).
- Résistance aux maladies : Le personnage ne tombe qu'exceptionnellement malade, son corps sachant extrêmement bien se défendre contre les attaques extérieures.
Description physique et :
Qu’est-ce qui, chez toi, pourrait être remarquable ?
Tes yeux ? Peut-être.
Tu as peu conscience de l’impact de leur clarté dorée. Ils peuvent faire manquer un souffle ou deux aux innocents qui croiseraient ton regard lorsque celui-ci est courroucé.
Ta voix ? Sûrement. Même si sa captivante raucité n’est que le sombre fruit du destin.
Ton sourire ? Allons ! Il y a si longtemps que tu n’en joues plus. Tes fossettes existent-elles encore ?
Ta haute taille n’a rien d’inhabituel. Elle est le signe de ton appartenance au Peuple de Wiehl, bien que tu ne fasses pas partie des plus grandes de ton ethnie. Ton visage symétrique, tes pommettes saillantes en sont d’autres prouvant ton origine. Quant à la masse de tes longs cheveux châtains, elle est assez commune malgré le chatoiement de ses reflets auburn. Nul fil blanc encore pour ternir son éclat, mais il est vrai que tu esquisses tout juste la trentaine.
De ton éducation familiale, tu tiens ce port de tête altier - sans qu’il soit hautain - et la rondeur délicate que l’on devine dans tes gestes alors même qu’ils sont empreints de vigueur.
Ta silhouette est élancée et finement musclée, tu ne le dois qu’à la marche que ton existence nomade t’impose. Tout comme le hâle de ton teint. De temps à autre, tes mouvements dévoilent le contraste d’une peau bien plus claire qui tranche sous tes vêtements.
Vêtements qui, eux, n’ont strictement rien de remarquable.
Si tu les sais de très bonne facture, ils ne sont de toute évidence pas de première fraîcheur ; le bas de ta cape vert foncé est légèrement effiloché ; un regard attentif notera que ta tunique de soie est reprisée à plusieurs endroits - Oh ! Avec art et de façon discrète, il faut le reconnaitre ; tes culottes en cuir paraissent bien plus souples au niveau des genoux ; seuls tes hautes chausses en peau, lacées sur le devant et le large ruban noir autour de ton cou dénotent une relative nouveauté.
Que cache-t-il ce ruban ?
Lorsque tu t’en défais, ton regard se porte invariablement sur la cicatrice qui - aussi longue que la largeur de ta paume - crevasse le satin de ta peau au niveau de la trachée. L'une de ses extrémités se retrousse légèrement comme un sourire sarcastique qui donne sans cesse l'impression de te narguer. Peut-être pour que tu n’oublies pas qu’elle aurait pu t’être fatale ? Elle perd depuis peu sa roseur de nouveau-né.
Voilà ce qui explique ta voix singulière.
de la personnalité :
Peut-on s’en sortir indemne, lorsque l’on a la vive conscience d’avoir frôlé la mort de très près ? Ce n’est pas certain, mais il n’est pas si simple de juger des conséquences. Du moins lorsque les choses sont assez récentes.
Peut-être seras-tu davantage méfiante que tu ne l’étais déjà, car cette attaque relevait de la trahison à tes yeux.
Peut-être seras-tu angoissée, en colère, prompte à sortir ton arc, mais peut-être pas. Pendant quelque temps, tout sera imprévisible.
Éviteras-tu désormais de dire ce que tu penses ? Cela semble difficile… et inutile car tu as appris au fil des années à adapter ta formulation en fonction de qui se trouvait en face de toi. Tu es devenue, de fait, une excellente diplomate.
Seras-tu plus favorable à l’inaction ? Il suffit de voir ta jambe tressauter pour en douter. Curieusement, tu sais faire preuve d’une patience tenace quand il s’agit de saisir le juste moment… il faut simplement que tu trouves quelque chose à faire entre-temps. Ton imagination t’y aide souvent.
Tu n’aimes toujours pas les questions sans réponse. Jusqu’où pourrais-tu aller, à présent, pour en avoir ?
Auras-tu plus ou moins de scrupule que par le passé ? Tu pensais déjà que si la fin servait au bien de beaucoup, cela pouvait justifier bien des moyens. La limite a-t-elle changé ?
En revanche, ta soif de connaissances et de savoir, elle, reste immuable. Comme chez toute personne intelligente.
Tes yeux ? Peut-être.
Tu as peu conscience de l’impact de leur clarté dorée. Ils peuvent faire manquer un souffle ou deux aux innocents qui croiseraient ton regard lorsque celui-ci est courroucé.
Ta voix ? Sûrement. Même si sa captivante raucité n’est que le sombre fruit du destin.
Ton sourire ? Allons ! Il y a si longtemps que tu n’en joues plus. Tes fossettes existent-elles encore ?
Ta haute taille n’a rien d’inhabituel. Elle est le signe de ton appartenance au Peuple de Wiehl, bien que tu ne fasses pas partie des plus grandes de ton ethnie. Ton visage symétrique, tes pommettes saillantes en sont d’autres prouvant ton origine. Quant à la masse de tes longs cheveux châtains, elle est assez commune malgré le chatoiement de ses reflets auburn. Nul fil blanc encore pour ternir son éclat, mais il est vrai que tu esquisses tout juste la trentaine.
De ton éducation familiale, tu tiens ce port de tête altier - sans qu’il soit hautain - et la rondeur délicate que l’on devine dans tes gestes alors même qu’ils sont empreints de vigueur.
Ta silhouette est élancée et finement musclée, tu ne le dois qu’à la marche que ton existence nomade t’impose. Tout comme le hâle de ton teint. De temps à autre, tes mouvements dévoilent le contraste d’une peau bien plus claire qui tranche sous tes vêtements.
Vêtements qui, eux, n’ont strictement rien de remarquable.
Si tu les sais de très bonne facture, ils ne sont de toute évidence pas de première fraîcheur ; le bas de ta cape vert foncé est légèrement effiloché ; un regard attentif notera que ta tunique de soie est reprisée à plusieurs endroits - Oh ! Avec art et de façon discrète, il faut le reconnaitre ; tes culottes en cuir paraissent bien plus souples au niveau des genoux ; seuls tes hautes chausses en peau, lacées sur le devant et le large ruban noir autour de ton cou dénotent une relative nouveauté.
Que cache-t-il ce ruban ?
Lorsque tu t’en défais, ton regard se porte invariablement sur la cicatrice qui - aussi longue que la largeur de ta paume - crevasse le satin de ta peau au niveau de la trachée. L'une de ses extrémités se retrousse légèrement comme un sourire sarcastique qui donne sans cesse l'impression de te narguer. Peut-être pour que tu n’oublies pas qu’elle aurait pu t’être fatale ? Elle perd depuis peu sa roseur de nouveau-né.
Voilà ce qui explique ta voix singulière.
de la personnalité :
Peut-on s’en sortir indemne, lorsque l’on a la vive conscience d’avoir frôlé la mort de très près ? Ce n’est pas certain, mais il n’est pas si simple de juger des conséquences. Du moins lorsque les choses sont assez récentes.
Peut-être seras-tu davantage méfiante que tu ne l’étais déjà, car cette attaque relevait de la trahison à tes yeux.
Peut-être seras-tu angoissée, en colère, prompte à sortir ton arc, mais peut-être pas. Pendant quelque temps, tout sera imprévisible.
Éviteras-tu désormais de dire ce que tu penses ? Cela semble difficile… et inutile car tu as appris au fil des années à adapter ta formulation en fonction de qui se trouvait en face de toi. Tu es devenue, de fait, une excellente diplomate.
Seras-tu plus favorable à l’inaction ? Il suffit de voir ta jambe tressauter pour en douter. Curieusement, tu sais faire preuve d’une patience tenace quand il s’agit de saisir le juste moment… il faut simplement que tu trouves quelque chose à faire entre-temps. Ton imagination t’y aide souvent.
Tu n’aimes toujours pas les questions sans réponse. Jusqu’où pourrais-tu aller, à présent, pour en avoir ?
Auras-tu plus ou moins de scrupule que par le passé ? Tu pensais déjà que si la fin servait au bien de beaucoup, cela pouvait justifier bien des moyens. La limite a-t-elle changé ?
En revanche, ta soif de connaissances et de savoir, elle, reste immuable. Comme chez toute personne intelligente.
Biographie générale :
Extrait de son journal.
« Hier matin, je me suis retrouvée devant la maison de Tulorim qui m’a vue naitre. Je ne suis pas certaine d’avoir eu là, la meilleure des idées. Raviver les souvenirs peut avoir de vilaines conséquences. Bien qu’en toute honnêteté, le seul qui sera à jamais pénible et qui reste lié à cette toujours belle demeure – désormais propriété de mon frère ainé Johann – soit celui de ma propre personne.L’enfant et la jeune fille que je fus alors, me sont absolument insupportables, en plus d’être devenues parfaitement étrangères.
Ai-je vraiment pu un jour être aussi inconséquente, futile et à ce point gâtée ? En effet, j’appris très tôt la manière d’obtenir tout ce que je désirais, friandises, vêtements, permission de ne pas aller à l’étude… J’avais très vite compris comment faire éclore les fossettes de mon sourire pour que mes parents cèdent ou bien mon frère, que j’obligeais - pauvre de lui - à m’enseigner l’archerie en cachette. Mes deux sœurs, quant à elles, étaient moins malléables, mais il est vrai que je les sollicitais peu. En revanche, je partageais bien volontiers avec elles tout ce que je réussissais à glaner.
Si la richesse et la réputation de mon marchand de père rendait accessibles bien des choses, elle me faisait également vivre à l’écart de toutes les réalités du monde. À cette époque, je n’avais aucune conscience de la misère et de la pauvreté. Je ne savais pas que l’on pouvait manquer de nourriture et de toutes choses, et que l’on pouvait en mourir. Que certains vivaient dans des taudis indignes d’une punaise ou tout simplement dans la rue où il pouvait se passer des choses épouvantables. Je croyais que le mode de vie de ma famille et de toutes celles que nous fréquentions, était la norme.
Il fallut qu’un jour - alors que je venais d’avoir quatorze ans et que suite à un énième caprice j’obtins le droit de me promener seule dans la cité – je me perde.
Je me souviens avoir erré un bon moment dans des rues qui ne ressemblaient en rien à celles que je fréquentais habituellement. Elles étaient emplies de gens étranges, aux tenues disparates et souvent loqueteuses, qui me dévisageaient encore plus étrangement. Les regards étaient au mieux indifférents et au pire… je crus y déceler de la haine pure, tandis que d’autres semblaient emplis d’une fièvre que je ne comprenais pas. Pour la première fois de mon existence, je ressentis de la peur.
Je débouchais bientôt dans une ruelle calamiteuse, où la crasse et son odeur méphitique régnaient en maitresses. Ce contact avec l’autre réalité m’avait si bien projeté dans un état second, que seuls deux souvenirs me restent en mémoire : le poing d’un jeune enfant malingre et sale qui s’agrippait de toutes ses pauvres forces à mes jupes, pleurant et quémandant quelques yus et l’arrivée inopinée de Johann – ma mère, avec sagesse, l’avait chargé de me suivre à distance – qui, me prenant par le bras, m’arracha à la horde d’autres enfants qui était apparue comme par enchantement et qui m’entourait déjà. Il leur jeta une poignée de pièces au sol avant de m’entrainer à sa suite.
Je crois que, si peu terrible qu’elle fut dans les faits – je n’avais pas conscience à l’époque à quel point l’issue aurait pu être dramatique –, cette expérience est ce qui démarqua ma vie d’avant de celle d’après. Elle me hanta longuement, m’ouvrit les yeux, m’incita à en savoir plus sur le monde qui m’entourait, à commencer par ma propre ville, ce qui m’accabla. Mais rien de comparable avec ce que je ressentis lorsque mon frère me raconta Exech… Tout cela modifia indéniablement ma personnalité.
En parallèle aux enseignements que j’acquérais par le biais de la bibliothèque ou des diverses conversations auxquelles je portais un intérêt nouveau, je réalisai que le chemin dans lequel s’engageait mon existence était tracé depuis ma naissance : me marier et avoir des enfants. Si quelques mois plus tôt, la chose m’aurait parue naturelle, ce n’était désormais plus le cas. À la lumière de mes nouvelles connaissances, tout ne pouvait plus se résumer uniquement à cela.
L’idée mit du temps à murir et à se concrétiser, mais l’envie de quitter Tulorim et de voyager à travers le monde germa plus ou moins à cette époque. Je devais avoir seize ans. Je la mis à exécution à dix-huit, quelques temps après la mort très inattendue et surprenante de mon père.
Mon départ se passa entre incompréhension, tristesse et fâcherie, aussi je n’aime pas beaucoup m’y replonger. Cela est d’autant plus douloureux qu’après celui-ci, je ne revis plus jamais ma mère qui décéda trois années plus tard. Ce fut l’occasion de ma dernière visite à Tulorim, il y a de cela dix ans.
En revanche, jusqu’à présent, j’ai pu accomplir ce que je désirais ; j’ai vu le monde, tant dans sa beauté que dans sa hideur. Je l’ai vu froid comme la glace et brûlant comme le feu, j’ai vu son aridité et sa verdoyante générosité. Et j’ai rencontré une multitude de gens, des gens aussi divers que les facettes de ce monde à qui ils ressemblent étonnamment.
Alors pourquoi suis-je revenue au bout de tant d’années ? Est-ce à cause de ce petit incident de rien ? Je n’en suis pas morte. Pour revoir les miens, faire la paix ?
J’ai beaucoup repensé à mon père depuis. À son décès. Certaines questions restent posées, du moins en ce qui me concerne. Le moment est probablement venu d’en chercher les réponses.»
Croyances :
Nulle dévotion religieuse dans sa famille. Avant son départ de Tulorim, ses connaissances se bornaient aux noms de Yuimen et Gaïa. Depuis, au cours de ses voyages, elle a eu l’occasion d’étudier les dieux et les religions de façon générale et elle respecte les croyances que cela engendre auprès des diverses populations. Malgré tout, jusqu'ici, elle n'en prie toujours aucun.
