Présentation
Kerenn
Âge: 407 ans
Race et ethnie : Sindel
Traits raciaux :
- Méditation : Ne dorment pas. Ils n'ont besoin que de deux heures de méditation pour récupérer leur énergie.
- Vision d'elfe : Les elfes gris, explorateurs et issus d'un monde géré par le Fluide de Vision, les sindeldi sont dotés d'une vue plus fine et performante que la moyenne.
- Faible constitution : Légers, ils ont les os fins et peuvent aisément se les briser en cas de mauvaise chute.
Description physique et de la personnalité :
Kerenn est une force de la nature, il mesure deux mètres vingt-deux pour un poids avoisinant les 125 kilos. Pas une once de graisse sur son corps balafré de nombreuses cicatrices, la chaleur torride du désert de Sarnissa dans lequel il a vécu presque toute sa vie y a veillé. Ses yeux ont la couleur de l'ambre, il serait vain d'y chercher une lueur de compassion ou une quelconque douceur, son regard est dur et inflexible. Ses cheveux sont longs, quelques signes indiquent qu'ils durent être noirs autrefois, mais ils sont devenus gris pâle pour une raison inconnue. Une atroce cicatrice barre horizontalement son visage granitique, d'autres, nombreuses et variées, tissent sur lui une toile morbide qui raconte sombrement une longue vie de violence.
Insensible, tel est le premier qualificatif qui vient à l'esprit de qui croise son regard. Insensible aux sentiments, à la peur, à la douleur, il jauge froidement et juge sans la moindre bribe de complaisance. Il exècre la faiblesse, l’apitoiement sur soi-même ou les plaintes en tout genre, et serait plus du genre à coller une paire de gifles bien senties qu'à ouvrir les bras pour consoler qui commettrait l'erreur de venir pleurnicher vers lui. Digne représentant de son peuple, il est hautain, assuré jusqu'à l'arrogance, mais assez âgé pour avoir appris à le dissimuler en cas de nécessité. Bien entendu, tout ceci n'est qu'une façade, une facette d'une personnalité beaucoup plus complexe que cette description quelque peu caricaturale, mais rares sont ceux qui auront l'occasion de le découvrir, Kerenn ne se livre pas facilement.
Insensible, tel est le premier qualificatif qui vient à l'esprit de qui croise son regard. Insensible aux sentiments, à la peur, à la douleur, il jauge froidement et juge sans la moindre bribe de complaisance. Il exècre la faiblesse, l’apitoiement sur soi-même ou les plaintes en tout genre, et serait plus du genre à coller une paire de gifles bien senties qu'à ouvrir les bras pour consoler qui commettrait l'erreur de venir pleurnicher vers lui. Digne représentant de son peuple, il est hautain, assuré jusqu'à l'arrogance, mais assez âgé pour avoir appris à le dissimuler en cas de nécessité. Bien entendu, tout ceci n'est qu'une façade, une facette d'une personnalité beaucoup plus complexe que cette description quelque peu caricaturale, mais rares sont ceux qui auront l'occasion de le découvrir, Kerenn ne se livre pas facilement.
Biographie générale :
Kerenn est né à Raynna, le bagne du Naora. Ses parents étaient des nobles, bannis pour une raison qu'il ignore car ils furent sauvagement assassinés alors qu'il n'était qu'un très jeune enfant. Il fut recueilli par un groupe de truands qui, bien loin d'agir par charité, l'utilisèrent de toutes les manières possibles et imaginables pour commettre leurs forfaits. Son enfance fut effroyable, jalonnée de corrections brutales et de bagarres de rues, il poignarda sa première victime alors qu'il n'avait pas vingt ans. Souvent affamé, il resta longtemps chétif et malingre, ce qui lui valut d'être particulièrement méprisé et écrasé au sein de la communauté sans pitié formant la population de Raynna. Mais si son corps était faible, il n'en allait pas de même de sa volonté, et il survécut aux mauvais traitements.
A l'âge de quarante-quatre ans, il fut mêlé à une féroce vendetta qui tourna au carnage, lequel fut assez considérable pour que l'armée Sindel se décide à intervenir. Son jeune âge lui valut d'être épargné et placé dans un orphelinat militaire à la discipline extrêmement sévère. Bénéficiant dès lors d'une nourriture abondante, il rattrapa son retard de croissance et ne tarda pas à figurer parmi les plus grands Sindeldi, développant une musculature puissante au fil des rigoureux entraînements quotidiens imposés à tous les pensionnaires. Ayant grandi dans un milieu où la violence était la seule manière de se faire respecter, il arriva un soir qu'il transgresse les règles impitoyables de l'orphelinat, il se battit avec un autre orphelin et le réduisit en pulpe sanglante à coups de pieds et de poings. Il fut enchaîné comme une bête sauvage, et trainé devant Maerhin pour y être jugé. Cette dernière le jaugea de manière assez dure et glaciale pour impressionner même le turbulent rebelle qu'il était, puis lui proposa un choix très simple: être exécuté immédiatement, ou être intégré dans un groupe de recrues destinées à accomplir des missions suicidaires.
Ainsi commença une longue et exténuante formation pour le jeune Sindel qui se garda bien de réitérer son "exploit" de l'orphelinat sachant pertinemment qu'il n'aurait pas de deuxième chance. Au fil des ans, la discipline devint chez lui une seconde nature, non qu'il l'apprécie mais il comprit très vite que c'était la seule manière de survivre, non seulement au désert, aux Shaakts et autres créatures, mais surtout à ses instructeurs. Outre l'enseignement purement martial, il apprit tout ce qu'il y avait à savoir sur le désert, sur les Shaakts, sur son propre peuple, ainsi que la lecture et l'écriture, les mathématiques, et bien d'autres choses encore.
Arrivé à l'âge adulte, il fut affecté comme prévu à une mystérieuse unité d'élite stationnée en permanence à Raynna, chargée des tâches les plus périlleuses. Son puissant instinct de survie et sa sauvagerie désormais canalisée firent merveille, il demeura en vie malgré les conditions inhumaines et mena à bien un nombre considérable de missions sanglantes. Kerenn gravit ainsi peu à peu les échelons de la hiérarchie, les années passèrent, puis les décennies, et les siècles enfin. Pas un instant il n'envisagea une autre vie, il était chez lui dans le désert, la caserne de Raynna était sa demeure et cette existence dangereuse lui convenait à merveille.
Il arriva pourtant une nuit où le petit groupe qu'il dirigeait tomba dans une embuscade tendue par de nombreux Shaakts. Après un bref et inégal combat d'une violence inouïe, les Sindeldi furent massacrés et laissés à l'abandon dans les sables. Mais Kerenn n'était pas mort, le rude coup de hache reçu en plein visage aurait achevé la plupart des êtres, mais son casque et sa robuste constitution l'empêchèrent de mourir sur le champ.
Il émergea de l'inconscience bien des jours plus tard en un endroit des plus étrange, sombre et brûlant. Plus surprenant encore, une femme d'une grande beauté débordant d'une sensualité plus torride encore que le lieu s'approcha de lui peu après son réveil, entièrement vêtue de vaporeux voiles rouges. C'est lorsque elle lui demanda son nom d'une voix rauque que le Sindel prit conscience qu'il avait un sérieux problème: il était incapable de s'en souvenir. Le coup ne l'avait pas tué, mais le choc avait littéralement oblitéré d'immenses pans de sa mémoire.
Kerenn ne tarda pas à comprendre que son nom n'était pas précisément ce qui intéressait la mystérieuse femme rouge. Il s'ensuivit un temps qui, par pudeur, ne sera pas conté, quelques très vagues souvenirs finirent par revenir à la surface de l'esprit du Sindel, comme son nom, mais de son passé ne subsistait pour ainsi dire plus rien. Tout au plus quelques images dépourvues de sens car sorties de tout contexte lui venaient elles, mais malgré ses efforts il ne parvint pas à les relier entre elles. Il apprit que la femme était une Magicienne de feu nommée Aïlyaë, et qu'il avait été amené là en bien piteux état par un "visiteur" dont elle ne voulut rien lui révéler. Elle lui expliqua que son "sauveur" avait pris la peine de le conduire ici en guise de présent destiné à lui valoir ses bonnes grâces, et qu'elle avait pris la peine de le soigner par curiosité, intriguée de voir de quelles prouesses un tel corps était capable...
De fil en aiguille, Aïlyaë lui fit comprendre qu'elle attendait quelque chose de lui, quelque chose d'autre que son corps s'entend, et que sa vie avait un prix dont il devrait s'acquitter. Elle n'usa pas de la moindre menace, n'ordonna pas davantage, ses "armes" étaient bien plus subtiles et autrement efficaces. Elle éveilla en lui une force latente qu'il ignorait posséder mais, après tout, peut-être ne s'en souvenait-il simplement pas? Toujours est-il que peu de temps après, muni de quelques objets fournis par la Magicienne, Kerenn se mit en route pour un long, très long voyage, qui le conduisit des montagnes isolées du Naora à la ville de Tulorim, en Imfitil. Sa dette serait acquittée, quelles qu'en soient les conséquences et les difficultés.
A l'âge de quarante-quatre ans, il fut mêlé à une féroce vendetta qui tourna au carnage, lequel fut assez considérable pour que l'armée Sindel se décide à intervenir. Son jeune âge lui valut d'être épargné et placé dans un orphelinat militaire à la discipline extrêmement sévère. Bénéficiant dès lors d'une nourriture abondante, il rattrapa son retard de croissance et ne tarda pas à figurer parmi les plus grands Sindeldi, développant une musculature puissante au fil des rigoureux entraînements quotidiens imposés à tous les pensionnaires. Ayant grandi dans un milieu où la violence était la seule manière de se faire respecter, il arriva un soir qu'il transgresse les règles impitoyables de l'orphelinat, il se battit avec un autre orphelin et le réduisit en pulpe sanglante à coups de pieds et de poings. Il fut enchaîné comme une bête sauvage, et trainé devant Maerhin pour y être jugé. Cette dernière le jaugea de manière assez dure et glaciale pour impressionner même le turbulent rebelle qu'il était, puis lui proposa un choix très simple: être exécuté immédiatement, ou être intégré dans un groupe de recrues destinées à accomplir des missions suicidaires.
Ainsi commença une longue et exténuante formation pour le jeune Sindel qui se garda bien de réitérer son "exploit" de l'orphelinat sachant pertinemment qu'il n'aurait pas de deuxième chance. Au fil des ans, la discipline devint chez lui une seconde nature, non qu'il l'apprécie mais il comprit très vite que c'était la seule manière de survivre, non seulement au désert, aux Shaakts et autres créatures, mais surtout à ses instructeurs. Outre l'enseignement purement martial, il apprit tout ce qu'il y avait à savoir sur le désert, sur les Shaakts, sur son propre peuple, ainsi que la lecture et l'écriture, les mathématiques, et bien d'autres choses encore.
Arrivé à l'âge adulte, il fut affecté comme prévu à une mystérieuse unité d'élite stationnée en permanence à Raynna, chargée des tâches les plus périlleuses. Son puissant instinct de survie et sa sauvagerie désormais canalisée firent merveille, il demeura en vie malgré les conditions inhumaines et mena à bien un nombre considérable de missions sanglantes. Kerenn gravit ainsi peu à peu les échelons de la hiérarchie, les années passèrent, puis les décennies, et les siècles enfin. Pas un instant il n'envisagea une autre vie, il était chez lui dans le désert, la caserne de Raynna était sa demeure et cette existence dangereuse lui convenait à merveille.
Il arriva pourtant une nuit où le petit groupe qu'il dirigeait tomba dans une embuscade tendue par de nombreux Shaakts. Après un bref et inégal combat d'une violence inouïe, les Sindeldi furent massacrés et laissés à l'abandon dans les sables. Mais Kerenn n'était pas mort, le rude coup de hache reçu en plein visage aurait achevé la plupart des êtres, mais son casque et sa robuste constitution l'empêchèrent de mourir sur le champ.
Il émergea de l'inconscience bien des jours plus tard en un endroit des plus étrange, sombre et brûlant. Plus surprenant encore, une femme d'une grande beauté débordant d'une sensualité plus torride encore que le lieu s'approcha de lui peu après son réveil, entièrement vêtue de vaporeux voiles rouges. C'est lorsque elle lui demanda son nom d'une voix rauque que le Sindel prit conscience qu'il avait un sérieux problème: il était incapable de s'en souvenir. Le coup ne l'avait pas tué, mais le choc avait littéralement oblitéré d'immenses pans de sa mémoire.
Kerenn ne tarda pas à comprendre que son nom n'était pas précisément ce qui intéressait la mystérieuse femme rouge. Il s'ensuivit un temps qui, par pudeur, ne sera pas conté, quelques très vagues souvenirs finirent par revenir à la surface de l'esprit du Sindel, comme son nom, mais de son passé ne subsistait pour ainsi dire plus rien. Tout au plus quelques images dépourvues de sens car sorties de tout contexte lui venaient elles, mais malgré ses efforts il ne parvint pas à les relier entre elles. Il apprit que la femme était une Magicienne de feu nommée Aïlyaë, et qu'il avait été amené là en bien piteux état par un "visiteur" dont elle ne voulut rien lui révéler. Elle lui expliqua que son "sauveur" avait pris la peine de le conduire ici en guise de présent destiné à lui valoir ses bonnes grâces, et qu'elle avait pris la peine de le soigner par curiosité, intriguée de voir de quelles prouesses un tel corps était capable...
De fil en aiguille, Aïlyaë lui fit comprendre qu'elle attendait quelque chose de lui, quelque chose d'autre que son corps s'entend, et que sa vie avait un prix dont il devrait s'acquitter. Elle n'usa pas de la moindre menace, n'ordonna pas davantage, ses "armes" étaient bien plus subtiles et autrement efficaces. Elle éveilla en lui une force latente qu'il ignorait posséder mais, après tout, peut-être ne s'en souvenait-il simplement pas? Toujours est-il que peu de temps après, muni de quelques objets fournis par la Magicienne, Kerenn se mit en route pour un long, très long voyage, qui le conduisit des montagnes isolées du Naora à la ville de Tulorim, en Imfitil. Sa dette serait acquittée, quelles qu'en soient les conséquences et les difficultés.
Croyances :
T'es un dieu? Et alors? Ma femme aussi est une déesse.